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[Récit non WHB] Hells Island  Empty [Récit non WHB] Hells Island

Mar 8 Oct 2013 - 17:06
Hells Island



Et oui, tout bon roman commence par un énorme titre. Alors Hells Island qu'est ce que c'est ? Et bien c'est un roman que j'ai commencé il y a deux petites années et que je publie au fur et à mesure sur les forums de Malefosse et du PPHL où je suis très présent. C'est une histoire se déroulant dans le monde réelle (pas la peine de me jeter des dés à la figure amis warhammeriens) qui met en scène un groupe d'adolescent kidnappés et forcés de combattre pour le bon plaisir de milliardaires en manques de sensations dans ce qui pourrait s'apparenter à un Hunger Games européen. A la différence qu'ici, l'histoire s'étale sur plusieurs mois, mettant en évidences les problèmes de survie, d'ententes et d'espoirs qui au fils des semaines, se transforment en de véritables rixes émotionnelles, politiques et même théologiques souvent au prix de vies humaines. Leur seule porte de sortie, rester en vie jusqu'à la fin des sept cycles d'épreuves aussi ridicules que des concours de cuisines ou mortelles que des raids de mercenaires fanatiques. Ceux qui étaient camarades se tournent les un contre les autres et les héros sont accusés de tous les maux par ceux qu'ils protègent. Combien survivront ils jusqu'à l'épreuve finales ?

Ce récit, je l'écris à titre d'entraînement pour un tout autre roman fantastique. Mais même s'il s'agit d'un brouillon, je ne peux m'empêcher de regretter la maigre qualité du texte, écrit parfois dans l'impatience de moments futurs et truffés d'imprécisions et d'oublis de ma part. J'ai songé à réécrire l'histoire en corrigeant les passages trop pauvres. Mais pour un texte de plus de 80 pages Word à ce jour, ce serait forcer les lecteurs à recommencer l'histoire dés le début sans être sûr de percevoir les nuances. Suite à l'invitation du poussiéreux, j'ai donc eu l'idée d'entamer la réécriture du livre sur ce forum que je sais très portée sur la littérature. Cependant, avant d’entamer un tel projet, je souhaiterais avoir vos avis, car après tout, ce récit est disponible et déjà bien avancé sur d'autre forums. Je comprendrais que certains d'entre vous ne voient pas la nécessité de me voir publier une histoire déjà écrite, ne portant pas sur le monde de Warhammer qui plus est. Je mènerai donc à bien ou non ce projet de réécriture sur votre forum en fonction de vos opinions Happy


Dernière édition par alexy999 le Mer 9 Oct 2013 - 7:52, édité 5 fois
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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Mar 8 Oct 2013 - 21:21
Pour l'avoir déjà lue sur le forum des hommes-lézards, je t'encourage à poster cette histoire ici. De plus, vu le niveau de certains et de certaines, s'il y a des problèmes quelque part, ils t'en feront part.

De plus, comme on dit, il veut mieux l'avis de deux fora qu'un seul Sourire


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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Mar 8 Oct 2013 - 22:49
Pas de problème pour moi, tu peux y aller.
Indique peut-être que ton récit ne se déroule pas dans le monde de Warhammer dans le titre de ton sujet pour que tout soit clair d'entrée de jeu (il y a des puristes partout, que veux-tu? Rolleyes ).

J'ai hâte de lire tout ça! Happy 

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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Mer 9 Oct 2013 - 7:40
Très bien, alors je m'y met  Rock & Roll 

Mais avant de commencer, une dernière précision. Mis à part les jours d'épreuves ou sujets à d'autres événements particuliers qui sont raconté par un narrateur extérieur, le restes des journées sont à chaque fois narrées par un membre du groupe différent. Cela ayant pour but de mieux mettre en avant les divergences et les caractères propres des personnages. Sur ce, bon début de lecture !


Tome I : Penitence


Jour 1: Thomas.

J'ai eu l'impression de me réveiller comme après une mauvaise cuite. Nous avons tous repris conscience les uns après les autres, sans pour autant sortir de nos lits. Nous étions dans des sortes de chambres individuelles qui parsemaient un étrange cabanon en bois. Nous sommes allés à la rencontre les uns des autres, sans dire quoi que ce soit. Nous n'avions pas la moindre idée d'où nous pouvions bien être. Personne ne se souvient très bien de ce qu'il s'est passé.

Nous revenions d'un salon de l'étudiant, notre toute dernière excursion avant nos examens et nos diplômes. Tout le monde dans le car parlait des études qu'il allait entreprendre l'année suivante, à l'université ou en haute école, en Belgique ou à l'étranger. Puis nous sommes sortit de l'autoroute, j'étais pas très loin du chauffeur, mais je me souviens qu'un professeur lui a demandé pourquoi ce changement de route, je n'ai pas entendu la réponse. L'attention générale a commencée à se détourner de notre avenir d'ex-élèves du secondaire quand nous entrâmes dans une sorte d’entrepôt perdu au milieux des bois. Après cela, c'est le trou noir général. Certains parlent d'un gaz, d'autre d'un flash lumineux, mais ce qui importe en ce moment, c'est juste de savoir où nous sommes.

Nous avons fini par réaliser que seuls les garçons de notre classes étaient présents dans la bâtisse. Paniqués par ce qui avaient bien put arriver à le gente féminine, nous nous risquâmes à sortir, et le choc n'en a été que plus grand, nous étions en pleine forêt tropicale. Les yeux exorbités par cette vue inattendue, nous avons mis du temps à réaliser que les filles étaient toutes là, à nous fixé d'un regard à la fois rassuré, interrogateur et craintif. Le village se composait d'une demi-douzaine de cabanons extérieurement similaires. Il y avait deux dortoirs avec sanitaires, un réfectoire avec cuisine, une sorte d'espace de détente agrémenté de sofas et de bureaux et trois derniers bâtiments qui semblaient être prévus pour le stockage, mais entièrement vides à l'exceptions de pièces contenant des étagères et des râteliers.

Des disputes, alimentées par la faim et la peur, ont commencé à éclater parmi notre groupe. Mais en fin d'après midi, quelqu'un avait trouvé de la nourriture semblable à des rations militaires dans l'un des dépôt, et nous mangeâmes tous à notre faim dans un silence de mort. Le soir venu, on s'est couchés dans les même lits qui avaient vu commencer cette journée d'angoisse. Mon meilleur ami, Aurélien, m'a dit que nous n'avions certainement pas à nous en faire, qu'il était sûrement en train de rêver et que demain ils seraient tous là, assis à leurs bancs de classe. Mais si c'était lui qui rêvait, alors moi, qu'est que je suis en train de faire ?

Jour 2: Zoé

Moi et beaucoup d'autres filles, avons passé une bonne partie de la nuit à pleurer, et à voir la tête des mecs au réveil, je penses qu'ils ont aussi eu leur lot de stress et d'angoisse. Nous nous sommes rassemblés au centre du camps, et les disputes ont recommencé, similaires à la veille, mais un nouvel élément est venu confirmer nos craintes sur le fait que nous ne rêvions pas et amplifia notre peur.

Des hauts parleurs placé au dessus du seuil de chaque bâtiment commencèrent à diffuser une chose horrible. La voix était celle d'un homme, mais on aurait pu l'apparenter à celle d'un commentateur de télévision minable comme on pouvait en entendre des dizaines aux heures d'affluence. Il nous souhaita la bienvenue sur ce petit bout de paradis perdu au milieu du Pacifique et nous apprit que nous étions là pour participer à une sorte de jeu de survie aux proportions démesurées financé par des riches donateurs qui attendaient de nous que nous bravions la mort ...

Il nous a également appris qu'ils avaient enlevé des groupes du même âge dans chaque pays d’Europe, et que les enlèvements avaient été réalisés avec une grande préparation. Un car remplis d'explosifs avait pris la place du nôtre et l'explosion était censée n'avoir rien laissé de nos corps. Que pour nos familles, nous étions morts, victimes d'actes terroristes à travers tout le vieux continent. Le seul moyen d’espérer les revoir, était de participer à ce "jeu" pour milliardaires en manque de sensations fortes.

Demain, nous recevrons apparemment un lot de provisions, d'équipement et d'armes à titre de matériel de base. Pourquoi allons nous avoir besoin d'armes ? Il a terminé en disant que c'était tout pour le moment, que la suite des événements et  ce qu'on attendait de nous allait venir petit à petit jusqu'à ce que nous soyons prêt !? Après ça, l'ambiance est devenue morbide, chacun ou presque, est partit dans son coin pour encaisser. Le choc est terrible, le plus dur n'est pas de ne pas savoir ce qui nous attend, mais que pour nos dix-huit familles, nous sommes morts.

Il était vraiment urgent que ce soit réécris, c'était d'une qualité exécrable. Mais pour voir le bon côté des choses, disons que je me suis grandement amélioré en deux ans Innocent 


Dernière édition par alexy999 le Mer 9 Oct 2013 - 15:49, édité 1 fois
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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Mer 9 Oct 2013 - 7:48
En tant que puriste comtes vampires, je n'ai pas eu l'occasion de le lire sur un autre forum, donc ça me ferait plaisir également de découvrir ce fameux texte Wink 

Et pour les modifs et réécriture, ne t'inquiète pas. Ce topic est aussi fait pour que l'on puisse s'entraider Cool 

Je viens de voir que tu as poster la suite... Dès que j'ai le temps j'irai le lire et te laisserai un petit commentaire (eh oui, les cours passent avant Gniié ! )

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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Mer 9 Oct 2013 - 14:46
*Double post pour la bonne cause*

Bon ! J'ai lu, et ça me plait Sourire 
Mais malheureusement, plein de fautes sont encore présentes dans ton texte. J'ai noté toutes celles que j'ai vu et les voici. Je n'ai pas mis d'explication car je trouve que c'est des fautes relativement simples, sans doute dues à de l'étourderie et une relecture-post peut-être un peu trop rapide Wink 

Nous avons tous repris consciences les uns après les autres
Nous étions dans des sortes de chambres
Nous sommes allés à la rencontre les uns des autres
Personne ne se souvient très bien de ce qu'il s'est passé.
Puis nous sommes sortis de l'autoroute, j'étais pas très loin du chauffeur
L'attention générale a commencée à se détourner de notre avenir
Nous avons fini par réaliser que seuls les garçons de notre classes étaient présents dans la bâtisse.
Paniqués par ce qui avaient bien put arriver à la gente féminine, nous nous risquâmes à sortir
Les yeux exorbités par cette vue inattendue, nous avons mis du temps à réaliser que les filles étaient toutes là, à nous regarder avec un air à la fois rassuré, interrogateur et craintif.
et de bureaux et trois derniers bâtiments qui semblaient être prévus pour le stockage, mais entièrement vides à l'exceptions de pièces contenant des étagères et des râteliers.
semblable à des rations militaires dans l'un des dépôts, et nous mangeâmes tous à notre faim dans un silence de mort.
on s'est couchés dans les mêmes lits qui avaient vu commencer cette journée d'angoisse. Mon meilleur ami
en train de rêver et que demain nous serions tous là, assis à nos bancs de classe.
alors moi, qu'est-ce que j'étais en train de faire ?
je penses qu'ils ont aussi eu leur lot de stress et d'angoisse.
les disputes ont recommencées
Des hauts parleurs placés au dessus du seuil de chaque bâtiment
mais on on aurait pu l'apparenter
des dizaines aux heures d'affluences.
Que pour nos familles, nous étions morts, victimmes d'actes terroristes
en manques de sensations fortes.
ce qu'on attendait de nous allait venir petit à petit jusqu'à ce que nous soyons prêt. !? Après ça, l'ambiance est devenue morbide, chacun ou presque, est partit dans son coin pour encaisser. Le choc était terrible, le plus dur n'est pas de ne pas savoir ce qui nous attendait, mais que pour nos dix-huit familles, nous étions morts.
Et je rajoute une faute récurrente dont j'ai corrigé deux-trois exemples vers la fin : le temps du récit. Tu mélanges le passé et le présent dans tes paragraphes. Bien sûr, il est possible de raconter au présent, mais tu ne peux pas mélanger les deux dans le même paragraphe. Sinon ton récit devient illogique.
Bien sûr, quelques présents dits de "vérité générale" ou de pensées de personnages ne gênent pas la lecture Camouflé Ninja 

Certes, il y en a beaucoup, mais ne panique pas. Si tu n'es pas un passionné de la langue française, c'est tout à fait normal. Et comme tu nous as dit, tu écris depuis deux ans, et ça se voit par ton style fluide et agréable. Du coup je ne sais pas si sur les autres forums on te corrigeait ou pas, mais ici on aime bien s'entraider entre écrivains pour améliorer nos textes et ainsi progresser tranquillement.
Donc s'il te faut quelques explications sur une faute particulière, n'hésite surtout pas à demander Cool 
Une dernière chose... La suite ! Clap


Dernière édition par Arken le Mer 9 Oct 2013 - 17:22, édité 1 fois

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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Mer 9 Oct 2013 - 15:36
Ouh mon dieu que je commence mal, et oui j'ai joué les gros insomniaque cette nuit et je me suis dit que j'allais en profiter pour débuter. Mauvaise idée en somme au vu du nombre de fautes de frappes que j'ai laissé passé. Cela ne se reproduira plus. Ça m'apprendra à oublier de me relire Whistling Quant à la variété linguistique, voilà ce que ça donne de réécrire un texte du présent au passé Fou

Bref, merci d'avoir effectué la relecture pour moi, ceci ne se reproduira plus Cool

Nous mangeâmes à notre fin
Oh mon dieu, même sans relecture comment ais-je pu laisser passer cela. affraid 
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Mer 9 Oct 2013 - 21:42
Bon, Arken ayant déjà largement assuré côté forme, on va s'attarder sur le fond (autant que faire ce peux sur un extrait aussi court naturellement; toutes les bonnes intrigues mettent du temps à se mettre en place Shifty ).

Je trouve que l'introduction fait un peu trop (carrément) penser à Battle Royale. Le coup de l'excursion scolaire est tip top comme dans le film.
Tu reprends un thème qui est assez populaire et donc déjà couvert par pas mal d'autres. Si tu veux te démarquer de la masse, il faut pouvoir innover et développer quelque chose qui te soit propre.
Pour le moment on oscille entre les étudiants japonais armés jusqu'aux dents et les jeux du cirque très romains de Hunger Games.
Je suppose bien entendu que la suite ouvrira d'avantage de perspectives Happy 

Quoi qu'il en soit, avec ce thème il y a moyen de te régaler un bon moment, alors lâche-toi! Rock & Roll 

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Jeu 10 Oct 2013 - 3:41
C'est en effet probablement du vu et revu, mais en tout cas moi, je n'en savais rien Sourire 
En fait j'ai commencé à plancher sur ce projet quelques mois avant la sortie au cinéma d'Hunger Games, et avant ce film, je n'avais jamais entendu parler ni du livre, ni de Battle Royal (dont je ne connais toujours pas l'histoire car justement je ne veux pas être influencé). Après, je dois avouer que je ne suis pas plus surpris que ça par cette similarité, c'est la manière la plus logique de kidnapper une classe entière dans la plus grande discrétion.

Mais comme tu le dis, ça va ouvrir bien d'avantage en perspectives. Le début ressemble probablement fort au situationnel de Battle avec des épreuves à la Hunger, mais c'est sur la longueur que l'histoire prend tout son sens. Et les escarmouches ayant pour but d'initier les personnages à une toute autre chose que la paix qu'ils ont toujours connus, céderont la place à des alliances fortes de dizaines de combattant livrant des batailles à grand renfort de machines de guerre. En fait, ce qui rapproche Hells Island des deux géants cité précédemment, c'est son contexte, mais son fond lui, est plus semblables à des histoires où des enfant ou des adolescent se retrouvent soudainement seuls et doivent gagner rapidement en maturité s'ils veulent survivre.


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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Jeu 10 Oct 2013 - 11:03
Je ne peux que te conseiller la lecture de l'excellent "Sa Majesté des Mouches" sur le thème des enfants livrés à eux-même et qui s'organisent comme ils peuvent.
Un régal littéraire.

Vivement la suite Happy 

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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Ven 11 Oct 2013 - 23:52
Jour 3: Aurélien

Troisième jour, troisième repas de ces immondes rations de survie. Nous mangions toujours en silence, sans rien à dire,  la sensation de peur au ventre bien plus forte que la faim, quand cette voix agaçante est revenue. D'après elle, il y avait un ordinateur dans le bâtiment qui ressemblait à un bureau, qu'il appela le centre opérationnel. On pourrait dépenser nos crédit en achats d'armement, de nourriture et autres matériels indispensables ou non ... Ces crédits, nous allions les gagner en participant à de nombreuses épreuves et défis. Il a annoncé que dans sept jours à compter de celui où nous sommes revenu à nous, notre première épreuve commencera.

Il a continué en nous parlant de l'hélico. Celui-là même qui nous ravitaillerait en fonctions de nos besoin, il précisa qu'il était inutile de tenter de s'en emparer car c'était en quelque sorte un drone, piloté par une IA et dépourvu de commandes manuelles. Si nous l’endommagions, personne ne viendrait le remplacer et nous serions condamné à nous en sortir seuls. Alors qu'un bruit caractéristique apparut pour confirmer ses dires, il termina en nous informant que nous aurions droit à un bon repas et à notre première livraison d'armes en guise de cadeau de bienvenue, et précisa d'utiliser avec sagesse nos crédits de départ en attendant les épreuves.

L'hélico transportait deux caisses suspendues à un câble quelques mètres en dessous de lui, il nous a survolé avant de larguer son colis au centre de notre camp et de repartir. J'ai vu Louis et Lucas agiter leurs bras comme des fous dans l'espoir qu'il leur vienne en aide, mais c'est peine perdu à mon avis. Sur l'une des caisses, était attaché un pied de biche. Nous l'avons donc ouverte en première et découvert tout un tas de provisions: des pâtes, des conserves, de la viande séchée, des biscuits, du chocolat, des épices et des fruits et légumes frais. Personne n'a touché au deuxième container, nous nous doutions qu'il contenait les armes et on ne voulait pas en entendre parler, encouragé par la meilleur qualité de notre repas du soir, nous avons recommencé à discuter entre nous, mais l'optimisme semble nous avoir définitivement déserté.

Jour 4: Sarah

Cette nuit, nous avons plus ou moins bien dormi par rapports aux précédentes, on commence sans doute à accepter la réalité de notre situation. Le repas d'hier c'est presque fait dans la bonne humeur. Personne n'avait fait attention à tout ce matériel de cuisines, pâtes à la bolognaises et pommes pour tout le monde. Ce matin était lui aussi plutôt agréables, nous avons prit nos premières douches, et se laver à l'eau chaude est un bonheur sans nom quand la peur vous ronge depuis plusieurs jours déjà.

En sortant j'ai aperçu Thomas, Arthur et Vincent qui parlaient ensembles, quand je me suis approché ils m'ont dis qu'ils avaient bien regardé et qu'aucune canalisation ou installation électrique ne sortait des cabanons, tout les fils et la tuyauterie s'enfonçaient sous terre. Apparemment ceux qui nous ont amené ici n'ont pas l’intention qu'on les trouve si facilement. Mais je n'en reste pas moins plus étonnée de leur démarche, qui aurait songé à deviner l’emplacement de nos bourreau à partir d'une chose aussi simple.

Après le repas de midi, ce présentateur agaçant est revenu à la charge. Suite à la mauvaise plaisanterie de l'un d'entre nous qui tentait de remonter notre moral, nous avons décidé de l'appeler Tristan, du nom d'une petite racaille aux grands airs de notre collège. Plaisanterie mise à part, nous avons appris que nous sommes dix équipes sur toute l'île. Avec nous, les belges, il y a des français, des hollandais, des anglais, des italiens, des espagnol, des allemands, des suisses, des danois et des irlandais. Tous des élèves en phase d’accéder à leurs diplômes et enlevés dans des circonstances similaires. Il semblerait qu'on nous ai choisi parce que nous sommes à un âge socialement plus intéressant que de jeunes enfant ou des adultes et pour toutes les connaissances générales et linguistiques minimum acquises. Nous serons apparemment amenés à les rencontrer n diverses occasions et pas toujours en amis.

Il a fini en nous rappelant de découvrir le contenu de l'autre caisse d'ici demain, les dernière explications dont nous aurons besoin les concerneront et plus le temps passe, plus les préparatifs seront ardus. Pour ma part, je n'avais aucune envie que ce soit fait aujourd'hui, mais Thomas, Arthur et Vincent accompagné de Nathan et Aurélien sont allé jeter un coup d'oeil. Je les ai revu lors du repas du soir que j'ai aidé à préparer, ils affichaient tous des mines sombres, mais de manière inhabituelle par rapport aux autres. Demain risque d'être une journée difficile ...

Jour 5: Nathan

Quand je pense qu'on va devoir jouer du fusil pour survivre, je trouve que ça a un côté cool, et un autre bien moins. En fait, ce qui me chagrine en ce moment, c'est que que j'ai réalisé qu'en plus d'avoir été kidnappé, privé de proches et condamné à une mort certaine, je me retrouve à présent célibataire. Avant, je sortait avec Manon, une fille de mon école que j'aimais énormément et avec qui j'étais depuis plusieurs mois. Mais Manon n'est plus ici avec moi. Pour elle je suis le petit copain qui est mort dans des circonstances dramatiques, à présent une page sombre de sa vie. Tout ça me rend très triste, et je suis loin d'être le seul concerné, c'est pareil pour Sophie et Camille, nous nous retrouvons seuls.

Florence et Louis ont de la chance eux, la chance d'avoir trouvé quelqu'un qu'il aiment dans la même classe qu'eux. La chance de ne pas avoir été séparé et d'avoir quelqu'un à qui se raccrocher. Mais il faut que j'arrête d'y penser, aux yeux de tous je suis le rigolo de service, alors je dois le rester. J'aime à penser que ce sont les gens comme moi qui savent rendre leurs sourires aux autres, ce n'est pas pour autant que je suis apte à gérer une telle situation.
Mais pendant que je suis là à rêvasser, quelqu'un crie, quelqu'un appel.

J'y vais d'un pas pressé, voilà quelque chose qui me changera les idées. C'est Jean qui a appelé, moi et la totalité du groupe le rejoignons dans la baraque où est censé se trouver un moniteur d'une importance vitale à notre avenir. Dés que j'arrive, un attroupement est déjà rassemblé autour de lui et l'on m'informe qu'il a trouvé l'ordinateur allumé, alors je me fait une place et je regarde tant bien que mal par moi même.

L'écran est noir, l'écriture est verte, on dirait un moniteur pourrie de supermarché des années septante. En haut à droite, il est marqué "Crédits" avec le chiffre 500 à côté. Voilà donc ce qui va assurer notre survie jusqu'à ce qu'on quitte ce trou à rat ... Ensuite l'écran se partage en divers sections que je suppose que l'on doit ouvrir pour accéder à une liste de produits plus détaillée. De ce que j'ai pu voir avant qu'un autre me prenne ma place, il y avait des armes, de la nourriture, des vêtements, des soins, des outils, du divertissement et des munition, ...

Quand l'autre gugusse est revenu à la charge, il nous a informé que pour gagner ces fameux crédits, nous serions obligé de participer aux épreuves. Si nous refusions et tombions à cours de cette monnaie du diable, nous serions toujours ravitaillé mais uniquement avec ces horribles rations militaires au goût terrifiant (du moins pour celles qui avaient du goût). Dans trois jours, la première épreuve consisterait à repousser une meute de chiens préalablement affamés avec les armes mises à notre disposition. La participation rapporterait 50 crédits et une victoire sans blessés ni mort, 10 à 100 de plus en fonction de notre classement avec les autres équipes

Tout le monde a commencé à se disputer pour savoir si nous devions accepter, négocier, refuser, protester, s'évader ou même mettre fin à nos jours pour les plus désespérés. Personnellement, je ne suis pas rentré dans ces discutions futiles, moi tout ce que je veux, c'est revoir Manon. Mais plus les jours passent, plus la réalité de notre situation me fait perdre tout espoir.


Dernière édition par alexy999 le Dim 13 Oct 2013 - 16:23, édité 1 fois
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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Sam 12 Oct 2013 - 15:59
Yop ! Lu ! Smile 

Bien mieux question fautes, mais encore une ou deux fautes de frappe et quelques 's' rebelles, fais attention Tongue 

Texte fluide et agréable... La suite ! Sourire 

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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Lun 14 Oct 2013 - 20:39
Je viens de tout lire. Et ce même si je l'avais déjà lu sur le forum des Hommes-Lézards. En effet, même si je n'y suis pas inscrit, je suivais ton récit.

Le style a en effet un peu changé mais il me plaît quand même. Je ne peux que t'encourager à continuer comme cela. En plus, avec Arken, tu n'auras plus aucun problème de style et d'orthographe, même minime Sourire 

Pour mon ressentis personnel, c'est plutôt drôle de lire le début de l'histoire alors que je connais la suite lol 


Même si je l'ai déjà lue, j'attends avec impatience la suite ou sinon Vampire 


Gilgalad, qui a mis beaucoup de "même" dans cette réponse

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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Lun 14 Oct 2013 - 21:30
Yop, c'est lu!

Une suite dans la droite ligne de ce qui précède: présentation des personnages et installation du décors.
On a hâte d'en arriver à la première épreuve Happy 

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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Mer 16 Oct 2013 - 18:52
Jour 6: Élisa

Cette nuit, mes cauchemars m'ont tourmentés encore plus que d'habitude, encore plus que depuis notre arrivée ici. Tout le monde était au centre du campement et les disputes prenaient des tournures de plus en plus radicales. Pour ma part, je ne sais plus trop où j'en suis, et je crois que ce sentiment est partagé malgré les opinions divergeant. On a peur, on crève de peur, la peur de mourir de faim, de maladie, de ne jamais revoir les nôtres, de mourir lors de ces "épreuves". On a peur ...

Soudain, Louis nous a appelé dans le cabanon du moniteur comme Jean l'avait fait la veille, mais d'une voix plus alarmiste. C'était exactement ce que j'attendais pour sortir de ce cercle vicieux de mélancolie, u risque de voir les choses s'aggraver encore plus. Je me suis ruée, tous les autres aussi d’ailleurs. Première sur place, je lui est demandé ce qui se passait, il m'a montré l'écran et j'ai constaté que nous étions descendu à 425 crédits. Et merde ! Justement ce dont on n'avait pas besoin, soit ils nous en retiraient au vu de notre indécision, soit quelqu'un avait fait passer ses besoins avant ceux des autres. Quoi qu'il en soit, on se remit à s’engueuler à droite à gauche pour savoir qui était en faute, mais très vite, des coups de feu on imposé le silence.

Comme un seul hommes, tous sont parti voir ce qui se passait. Et on est tombé sur Arthur, fusil à l'épaule, à côté du container oublié, qui s’exerçait avec nos « outils de survie ». Louis l'a immédiatement et ouvertement insulté en sous-entendant que c'était sûrement lui qui avait commandé des armes pour s'amuser. Mais Arthur coupa court à ces menaces et au lynchage potentiel qu'elles entraîneraient en se retournant pour braquer son arme sur Louis et en tirant aux pieds de ce dernier.

J'ai toujours connu Arthur comme un garçon distant, pensant à tord être une le pire des salopards mais doté d'une gentillesse sans limites. Le Arthur qui s’adressa à nous n'était plus le même, en tout cas quelqu'un que nous ne connaissions pas jusqu'à présent. Personne n'avait vraiment fait attention à lui depuis notre arrivée ici, discret et distant, mais d'après ce que m'en a dit Nathan, il a pleuré sans cesse et tout autant que nous, toutes les nuits durant depuis notre arrivées ici, sans jamais s'en plaindre à qui que ce soit.

Il a dit, qu'on devait se prendre en main, qu'à rester passif où à attendre un miracle, on n'y survivrait pas ... oui, c'était lui qui avait dépensé 75 crédits cette nuit sans demander l'avis de qui que ce soit et oui, il en assumait les conséquences. Mais nous devions accepter ce défis pour leur montrer que nous étions prêt, que la peur était toujours là mais qu'elle ne nous tuerait pas, que nous allions gagner ce défi. Lucas coupa l'herbe sous le pied à son beau discours, on courait tous à la mort en relevant cette épreuve stupide et dangereusement mortelle pour le simple plaisir des richards de ce monde. Arthur lui a repris la parole d'un ton sec en lui demandant s'il voulait rentrer chez lui. Et cela eu l'effet escompté, personne ne dit mot, alors il enchaîna en disant que nous avions du travail et peu de temps.

Tristan nous informa par la suite que le défis s'accepteraient ou se refuseraient demain sur le moniteur et que nous devions peut être nous familiariser avec nos armes. Personne n'y a réellement prêté attention, car nous avions déjà commencé à nous entraîner avec les fusils dont nous disposions. Ceux qui avaient les connaissances basiques du rechargement et du réarmement les firent partager et le reste suivit son cours. Quand au crépuscule, l'hélico est arrivé délivrer la mystérieuse commande de la nuit, nous avons tous regardé Arthur et il s'est contenté de sourire. A l'intérieur de l'énorme caisse en bois, il y avait suffisamment de grillage et de barbelés pour encercler tout notre campement.

Jour 7: Camille

On y est presque, un de baptême du feu. J'ai la trouille, tout le monde à la trouille d'ailleurs. On a beau s'y habituer lentement, le situation est exactement la même qu'au premier jour. Heureusement, si je puis dire, on est complètement accaparé par ce qui va se passer demain. On s'est rendu au moniteur pour confirmer le fait que nous acceptions de vivre un enfer pour y survivre. L'instant était comme suspendu, on a hésité un dernier instant, mais on s'est résolu à jouer le jeu, pour rentrer chez nous ...

Nous nous entraînions sur les arbres à la lisière de la forêt, disant d'une trentaine de mètres des première bâtisses. Certains d'entre nous avaient explorés les abords de la jungle lors des premiers jours, mais personne n'avait poussé l'exploration plus loin que d'une centaine de mètre de la dite lisière. Nous savions que nous trouvions sur une île, mais nous n'avions pas la moindre idée d'où pouvait se trouver la mer, ni les autres campements d'ailleurs.

Quand quelqu'un en avait marre de l'entraînement, il allait donner un coup de main à tous ceux qui installaient notre enceinte barbelée. Au final nous n'avons laissé qu'une tout petite entrée permettant à peine à quatre hommes de passer de front, cela constituait un dispositif défensif simple mais très efficace, surtout si nous n'avions qu'à affronter des bêtes dans un premier temps. Une fois l'enceinte mise en place, nous reportâmes l'entraînement au tir depuis les toits ou à couvert des bâtiments pour nous préparer au lendemain. Ces fusils n'avaient rien de bien particulier, ils tiraient coup par coup avec un chargeur de huit balles que l'on rechargeait manuellement, on ne pouvait pas faire plus simple comme arme, des fusils de chasse.

Quand Tristan revînt, il nous félicita. Apparemment peu de campements avaient accepté de passer l'épreuve, mais en réalité la quête était obligatoire. Ceux qui l'ont fait n'ont rien perdu tout du contraire, en réalité chaque épreuve avait un objectif secondaire caché, les camps qui le remplissaient se voyaient recevoir un bonus au classement, de crédit ou de matériel. En acceptant alors que nous avions (faussement) le choix, nous reçûmes nos deux premières armes spéciales. Des armes divergeant du matériel balistiques de base. L'hélicoptère nous apporta donc un nouveau container, qui à notre grande surprise, contenait un fusil de sniper SVD-Drunganov et une mitrailleuse légère M-60.
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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Jeu 17 Oct 2013 - 19:50
Tout se met en place... A quand les chiens enragés ? Happy 
Fais juste une petite relecture, tu as de nouveau pleins de fautes de frappe qui se baladent dans ton texte Camouflé Ninja 

Je sais que mes commentaires sont succins, mais j'ai pas l'habitude de commenter ce genre de texte, alors j'attends de voir ce que ça donne Innocent 

La suite ! Sourire 

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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Jeu 17 Oct 2013 - 22:06
Tout pareil qu'Arken Happy 

Une bonne relecture et ce sera nickel.

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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Lun 21 Oct 2013 - 16:07
Jour 8: TERROR DOG

Dans le campement belge, c'était l’effervescence. Tout le monde courait d'un coin à l'autre, vérifiait ses munitions, s'entraînait une dernière fois au tir, fixait plein de doutes la clôture et son unique entrée par où arriveraient les chiens. En soit, ils pensaient tous s’être préparé de mieux qu'ils pouvaient sans pour autant en être satisfait. Cependant, une animation inhabituelle au centre des baraquement les tira tous de leurs rêveries cauchemardesques, une dispute à propos des armes reçues la veille.

Lucas: Je prend la mitrailleuse merde ! C'est moi le plus fort et faut gérer le recul de ces trucs là.
Arthur: Je ne conteste pas ce point, mais nous n'en sommes pas encore à nous trimbaler dans la jungle et à manier cette arme à pleines mains. Nous avons une barricade à terminer de monter et ...
Lucas: Au sol !?!? Mais t'es complètement con, si tu reste au sol tu te feras bouffer !
Arthur: C'est au sol qu'elle sera le plus efficace, il nous faudra les canarder quand ils seront dans le goulot d'étranglement que constitue l'entrée!
Noémie: Ouai t'es qu'un abruti Arthur ! On restera sur les toits en sécurité, si tu veux te faire bouffer tu reste en bas pauvre taré !
Arthur: Toi la grognasse je ne t'ai pas sonnée, c'était mon idée de tout faire pour qu'on soit prêt parce que je me doutait qu'ils ne nous laisseraient pas refuser leurs quêtes à la con comme ça, c'est grâce à moi si on l'a cette mitrailleuse ! Et si tout le monde reste en haut bien au chaud, les molosses iront se réfugier dans les baraques où on se fera effectivement bouffer si on va les débusquer au fusil la dedans. Nous avons besoin d'un groupe au sol sur lequel ils focaliseront leur attention.
Noémie: La grognasse t'emmerde connard !
Arthur: je n'en doute pas mais on a des problème plus pressant, aujourd'hui, je reste en bas avec la mitrailleuse et si il y a des courageux pour rester à mes côtés s'ils arrivent au corps à corps, je leur en serais reconnaissant. Par contre maintenant il faut savoir qui prendra le fusil de sniper ...

...

Arthur: Il y a bien quelqu'un qui n'a pas les doigt qui tremblent avec une bonne vue en prime non ?
Élisa: Moi, mais je ne sais pas si je serais me servir de cette chose.
Arthur: Il fonctionne exactement comme le fusils avec lequel nous nous sommes entraîné, la lunette en plus. Utilise le pour abattre ceux qui arriveront à sortir du campement. C'est d'un intérêt primordial car des survivants nous mèneraient la vie dur en nous harcelant sans cesse.
Élisa: J'essayerai ...

Tout le monde était en place, dispersé sur les hauteurs, fusils en mains, sueur perlante. Ils étaient allongés, par groupes de trois sur les toits des cabanons les plus proches de l'entrée. Élisa elle, avait prit position sur celui qui y faisait directement, s'offrant ainsi une bien meilleure vue pour remplir son objectif. Arthur lui, se tenait au centre du campement, derrière une barricade de caisses et de restes des containers. Les doigts crispés sur la poignée d'une mitrailleuse qui pouvait vider son chargeur de 200 cartouche en vingt secondes. Damien, Nathan et Lucas étaient à ses côtés, couteaux à crans d'arrêts en à portée de main, à la fois terrifié et déterminé à jouer les bonnes poires en s'exposant à une attaque directe. 

Tous avaient peur, ils étaient même terrorisés, au loin les aboiement déchiraient un calme anormal. ces hurlements rappelaient à chacun les pires et les meilleurs instants de leur vie, comme s'ils craignaient que celles-ci ne touchent à leurs fins. Le premier combat d'un homme, le changera à jamais et aujourd'hui, dix-huit jeunes gens s’apprêtent à changer en entendant les hurlement horribles qui gagnent en intensité à chaque secondes qui passent.

(lancer cette musique à 0:40)

Soudain, au détour d'un bosquet, la meute apparut: un vingtaine de molosses noirs aux airs de films d'horreurs. Galopant furieusement et vraisemblablement vers eux, cette charge approche aurait mis en fuite n'importe qui qui n'aurait pas su à quoi s'attendre, ou tout simplement plein de bon sens. Heureusement pour eux, ces jeunes s'étaient préparés, armés, regroupés et n'avait de toute façon nulle autre issue pour s'échapper que la même entrée que celles que les monstres emprunteraient. Alors que le premier d'entre eux venait de passer la zone dépourvue de grillage qui servait d'entrée de fortune à l'enceinte barbelée, Arthur lâcha d'un ton sec et autoritaire, l'ordre que tous attendaient désespérément.

« Feu ! »

Et ce cri fut repris par certains en guise de cris de guerre, avant que le tonnerre synchronisé de la première salve n'assourdissent tout cri, salve qui faucha une demi douzaine de chiens parmi ceux de tête. Alors que tous rechargeaient, la M-60 entra en action. Arthur hurlant de rage, balaya les rangs carnassiers d'une pluie d'échardes métalliques. Pour ceux qui étaient avec lui, le spectacle qu'il offrait était tout simplement presque plus terrifiant que la meute qui gagnait inlassablement en terrain. Ce n'était plus le garçon aux airs dépressif qui se tenait à leurs côtés, mais un véritable malade mental fou furieux et terriblement déterminé à massacrer leurs ennemis dans un rire funèbre.

Cependant, alors que les tirs reprenaient à droite et à gauche, le gros de la meute se rua enfin sur la position de la mitrailleuse. Les autres sortirent leur couteaux, mais Arthur continuait de tirer, rendu frénétique par le massacre. Le sang et l'acier pleuvait à flot mais rien ne pouvait arrêter sa transe meurtrière. Il n'avait jamais été heureux, il se voyait comme un raté, une erreur, et sa haine de lui même pouvait enfin jaillir sous sa forme la plus pure en ce jour, il la retournait contre ses adversaires dans un ballet de folie sanglante.

Puis,ce qui devait arriver arriva, un chien lui bondi au visage, gueule grande ouverte. Il fut projeté au sol, il n'avait préparé sa lame à temps. Mais cela n'aurait rien changé, car dans sa colère, il écarta la gueule de la bête à mains nues si fort, qu'il lui arracha la mâchoire. Une fois le molosse achevé, il fut partiellement calmé, reprenant possession de sa conscience au milieu d'un champs de bataille, il essuya le sang qui jonchait son visage et reprit son fusil pour se joindre aux autres. Lucas et Nathan se battait dos à dos, l'un avec la crosse de son arme, l'autre tenant un chien à distance, le menaçant de son couteau. Lorsque le chien qui s'en prenant à Lucas lui sauta dessus, il esquiva et ce fut Nathan qui se retrouva à terre, percuté dans le dos. Lucas se jeta alors sur le chien et l'égorgea mais l'autre revenait à la charge, Nathan eu alors juste le temps d'attraper son fusil avant de le lui enfoncer dans sa gueule béante, il eu un léger sourire haineux inspirant une forme quelconque de vengeance lorsqu'il appuya sur la détente.

Ce fût alors la débandade, les chiens n'étaient plus que quatre. Ils prirent leurs pattes à leurs cou mais les derniers tir sur les toits en éliminèrent deux. Élisa visa rapidement et en abattit un de plus. Il ne restait plus qu'un unique survivant, les autres comptèrent sur elle à l'instant où le molosse fut hors de leur portée, enfin, disons particulièrement Arthur, qui lui avait expliqué les risque de laisser des survivants affamés aux abords du camps. Elle rechargea le plus vite qu'elle pu. Déjà, le fauve s'éloignait, elle coupa court à sa respiration, remit son œil à la lunette, prit un léger instant pour viser, et appuya sur la détente ...
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Lun 21 Oct 2013 - 18:41
Yeah Sourire 
C'est cool avec la musique en fond Clap 
En fait c'est quand tu rentres dans l'action ou les scènes intéressantes que ton style gagne en profondeur Cool 

La suite ! lol 

PS : toujours ces habituelles fautes d’inattention Rolleyes

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Lun 21 Oct 2013 - 19:56
Je viens de lire le dernier extrait.

Je peux dire que tu sais très bien décrire les scènes d'action dans ton récit. Je n'ai pas pu tester avec la musique puisque je regarde la télévision avec mon frère mais c'était tout comme. Surtout, tu retranscris très bien l'attente et les sentiments d'Arthur.


Sinon j'attends la suite avec impatience. Et si tu ne la postes pas rapidement : Devil Devil


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Mar 22 Oct 2013 - 1:38
Arken a écrit:PS : toujours ces habituelles fautes d’inattention Rolleyes
Crying Raz le bol, j'ai beau me relire encore et encore, je n'arrête visiblement pas d'en laisser, vraiment désolé. Mais content que le texte vous plaise.
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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Mar 22 Oct 2013 - 16:45
Jour 9: Sophie

Nous avons consacré le reste de la journée d'hier a évacuer les cadavre hors du camps, à les empiler le plus loin possible de celui-ci avant de les brûler avec un jerrycan d'essence que nous avions commandé le matin même. Plus personne ne veut en entendre parler mais l'odeur suffit amplement à rappeler ces terribles événements. Après nous être levés, nous avons vérifié le moniteur, nous avions gagné cent cinquante crédits. Comme la nourriture commençait à se rarifier, nous en avons également profité pour commander assez de réserves, pour au moins un mois. On en a eu que pour seulement quarante crédits. En fait, après une petite recherche, on s'est rendu compte que c'était les armes, les munitions et les médicaments qui coûtaient le plus cher. La nourriture et les objets du quotidien ne valaient presque rien. Ils voulaient nous faire combattre pour qu'on ne manque de rien de vital aux combats, mais ils n'avaient visiblement pas l'intention de nous laisser mourir de faim ou pourrir dans la crasse. Mais peu importe, on avait ce qu'il fallait pour l'instant, en espérant qu'on aurait pas à tirer sur de vrais personnes, même si on en doutait fortement.

La vie suit son cours dans le campement, l'ambiance n'est toujours pas grandiose, mais cela s'améliore de jour en jour, un peu comme la première colonie de vacance où l'on quitte papa maman deux semaines. Sauf qu'ici, ça risque de durer plus longtemps. C'est à table que les groupes distincts que nous formons se remarquent le plus. Je reste souvent avec Jean, Louis et Lucas. A d'autres tables il y a Aurélien, Thomas, Florence et Elisa. François, Vincent, Damien, Noémie reste ensemble, la gogolle team comme il s’appellent eux même. A la dernière des quatre tables il y a Camille, Charlotte, Sarah et Zoé. Nathan et Arthur ne sont jamais à la même tables, ils s'entendent bien avec tout le monde, Nathan est le clown de service alors qu’Arthur lui, ne dit pas grand chose mais reste gentil et serviable. Dommage qu'il soit si réservé, je le trouve assez sympa. Bref, une journée plutôt agréable si l'on oublie les carcasse à déplacer et l'odeur horrible qu'elles nous ont laissé.

Jour 10 Arthur

Aujourd'hui, nouvelle sympathique: nous avons fais le meilleur score à l'épreuve. Je dois admettre que ça me fait très mal au cœur toutes ces pauvres personnes mortes ou blessées mais je ne tiens pas à voir tous ceux de mon équipe mourir autour de moi.

Belges: aucun mort, aucun blessé, pas de survivants ennemis
Espagnols: aucun mort, aucun blessé, 2 survivants
Anglais: aucun mort, aucun blessé, 3 survivants
Suisses: aucun mort, 1 blessé, 3 survivants
Français: aucun mort, 1 blessé, 4 survivants
Allemands: aucun mort, 2 blessés, 5 survivants
Danois: 1 mort, 3 blessés, 4 survivants
Irlandais: 1 mort, 5 blessés, 3 survivants
Hollandais: 2 morts, 6 blessés, 5 survivants
Italiens: 4 morts, 8 blessés, pas de survivants ennemis
Tristan nous a informé qu'en plus des récompenses pour les victoires, le podium des équipes recevrait un bonus. Celui d'aujourd'hui concernait le parcours de tir au fusil. A peine avait il fini sa phrase qu'une trappe cachée sous quelques centimètres de terre s'extirpa du sol au centre du camps. D'après lui, nous pouvions avoir accès à près de trente armes dont la plupart se gagnait lors de ces parcours. En temps que gagnant, nous ne payerons pas les armes gagnée à cette occasion , les second aurait 90% de réduction, les troisièmes 80% et ainsi de suite jusqu'au derniers qui payeront le prix plein les armes qu'ils débloqueront.

En terminant son rapport journalier, il nous informa que le fusil de base avait 4 évolutions à gagner selon les aptitudes de chacun et qu'on en serait bientôt un peu plus sur toutes les options d'armes à notre disposition. Dés le lendemain, la seconde épreuve commencerait elle consisterait en un parcours de tir par groupes de quatre sur cibles fixes et mobiles. Je dois dire que je suis satisfait de la tournure des événements,  cette épreuve sans danger pourrait ramener le moral au beau fixe. Malheureusement, ça n'effacera pas les fossés que je sens se creuser entre nous petit à petit.

Jour 11: Examen d'entrée

(lancez cette musique)

La trappe s'ouvrit vers dix heure du matin, Lucas, François et Arthur furent les premier à se jeter dedans, fusils à la main, les autres suivirent de près dans ce qui ressemblait à une sorte de sale carrée de sept mètre de largeur, pourvue de trois lourdes portes en acier et d'un ensemble d'écrans répartit sur les quatre face de la pièce. Une fois tout le monde en bas, une voix efféminé retentit alors et leur rappela qu'ils devraient effectuer le parcours quatre à quatre et que les possesseurs d'armes spéciales n'avaient droit qu'à leur fusil. Lucas se résigna donc à prendre sa M-60 qu'il n'avait pas encore eu l'occasion de tester en situation réelle, Vincent et Thomas firent de même. Ils remarquèrent des écrans sans doute censés retransmettre leurs performances. Il invitèrent donc tous les autres à descendre et ils se mirent en place devant une lourde porte qui semblait être la seule autre sortie de la pièce. Une alarme retentit et une lumière rouge les aveugla. Les écrans s'allumèrent, la voix lança le compte à rebours et dix secondes plus tard la porte blindé s'ouvrit.

Se furent Lucas, Arthur, Thomas et Vincent qui se présentèrent les premiers, à première vue car c'étaient eux les plus motivés. La porte s'était à peine refermée derrière eux, que de nombreuses formes surgirent des rails présents dans le sol et les murs. Sans hésiter, ils ouvrirent le feu, rechargeant aussi vite qu'ils le pouvaient, ils abattaient les plaques de cartons dans un merveilleux carnage comme on ne pouvait en voir qu'à le fête foraine. Pour l'instant, c'était facile, les cibles étaient immobiles, représentant des molosses, des mercenaires aux mines effrayantes, de enfants soldats aux traits asiatiques, ... certaines semblaient même être des monstres étranges: zombies, ours géants, soldats futuristes,... L'atmosphère variait à chaque couloirs, les rares cibles ayant survécus aux tirs croisés concurrentiels des adolescent retournaient à l'intérieur des rails, mais la difficulté augmenta bientôt.

Ils arrivèrent devant une porte où l'on pouvait voir l'inscription: Level II. En la passant, il furent confrontés à des cibles mobiles, se déplaçant le long des rails. Les tirs se firent plus hésitant et différentes tactiques commencèrent à apparaître. Arthur essayait de s'approcher le plus possible de l'endroit où elles apparaissaient, déchargeant ses balles à bout portant et abattant les cartons qui passaient à sa portée d'un coup de pied ou de crosse quand il rechargeait. Tomas était aussi en première ligne mais privilégiait un rechargement rapide au corps à corps, la proximité lui faisait gagner du temps sur le ciblage et faisait voler ses cibles en éclat. Lucas lui, était à mi-portée et avait ainsi un éventail de choix plus complet. Enfin, Vincent, resté en retrait et habité au tir à l'arc, se complaisait à aligner ses cibles de loin, ce qu'il perdait en cadence, il le regagnait en nombre d'opportunités de tir. Les couloirs étant larges d'une dizaine de mètres, aucun ne gênait l'autre. Mais si à présent ils se l'étaient joués au chacun pour soi, la porte du "level III" et ce qui les attendaient derrière allaient tout changer.

Après en avoir dépassé le seuil, le décor changea radicalement. Tout ce qui se présentait face à eux, c'était une succession de couverts, de barricades et de murs. Soudain, dans le fond de cette vaste salle, une quinzaine de plaques en cartons apparurent. cependant, ces représentations d'enfants soldats étaient différentes de celles qu'ils avaient vues auparavant. Vincent qui avait la meilleur vue hurla:

Vincent: "A terre! Ils sont armés !!!"

Arthur et Thomas s’exécutèrent mais Lucas, cherchant l'origine de cet ordre, subit la rafale de plein fouet. Se retournant vers lui, les autres se rendirent compte avec soulagement qu'il ne s'agissait que d'impacts de peinture, probablement des billes de paintball. La voix revint, chaque tir reçus baisserait notre score et si celui-ci était trop faible, nous n'aurions qu'à recommencer en payant le prix plein cette fois. Elle s'était à peine tut qu’Arthur prit la parole.

Arthur: "Vincent, Lucas, à mon signal vous nous couvrirez pour que Thomas et moi on progresse."
Lucas: "J'ai pas d'ordre à recevoir de toi si c'est pour que tu remporte tous les points!" dit il en se relevant péniblement
Arthur: "Mais ta gueule ! Arrête de te la jouer solo, on vous rendra la pareille juste après. Une fois à portée j'attirerais leur feu et vous les liquiderez, t'aura tes points si il n'y que ça qui t'intéresse."

Alors que Vincent et Lucas s'exécutaient, Les deux collégiens se lancèrent à l'assaut du fond de la salle. Ils n'avaient que quelques secondes pour parcourir le plus de distances possible en passant de couverts en couverts. Deux de leurs adversaires furent mis hors-service par le tir de soutient et une fois en position, Thomas leur hurla de les rejoindre alors qu'il ouvrait le feu avec Arthur. Une fois tous réunis, Arthur voulut partir à découvert comme il l'avait prévu mais Lucas s'y opposait toujours. Prétextant un sale coup de sa part, ils se remirent à se disputer alors que la peinture giclait autour d'eux. Agacé et à cours de patience, Thomas les engueula à titre d'arbitrage et se lança lui même à découvert. Réagissant rapidement, Vincent ouvrit le feu et les deux commères suivirent le mouvement. En dix secondes, l'affaire était réglée, plus personne n'avait été touché et plus aucun tir ne viendrait les gêner.

Une sonnerie annonça la fin de l'épreuve ainsi qu'une lumière verte. La voix leur dit de se rendre dans un coin de la pièce où ils trouvèrent une autre lourde porte en acier. Pénétrant dans un autre couloir de largeur plus modeste, ils se retrouvèrent face à quatre petits écrans où figuraient leurs noms. Se plaçant chacun face à celui qui portait le leur, il virent leurs scores s'afficher. Vincent était premier, suivi d'Arthur et de Thomas. Lucas se classait bon dernier avec tous les tirs qu'il avait essuyés au dernier niveau. Mais tous avaient obtenus le score nécessaire à leur upgrade. Il entendirent alors quelque chose s'ouvrir dans leur dos et en se retournant, ils découvrirent leurs lots dans des casiers:

A Vincent: un fusils semi-automatique pour le tir de précision à distance
A Arthur: un lance-flamme d'infanterie pour la portée de corps à corps
A Thomas: un fusil à pompe automatique pour le tir rapproché et rapide
Et à Lucas: un fusil d'assaut AK-47 pour le tir en rafale à porté moyenne

Ils avaient ainsi découverts les quatre améliorations disponibles du fusil et correspondants à leur style de combat propres. Fiers d'eux, ils sortirent par une autre porte qui donnait sur l'entrée du level I. Ressortant dans la première salle avec leurs trophées, ils furent acclamés par leurs camarades qui avaient suivis toutes leurs péripéties sur les écrans. Pendant ce temps, ceux-ci avaient formés un second groupe de quatre et Sarah, Noémie, Florence et Elisa se préparaient déjà à entrer armes à la main. Vérifiant une dernière fois leurs chargeurs, elles attendaient la fin du compte à rebours suivant ...


Dernière édition par alexy999 le Mar 22 Oct 2013 - 17:38, édité 1 fois
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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Mar 22 Oct 2013 - 17:23
Eh bien, tu postes à une cadence folle ! Happy 
Alors que j'ai posté une suite et que j'essaye d'en finir une deuxième, tu en poste quatre d'affilé Lol ! 

Tes fautes semblent se volatiliser en fur et à mesure Clap 
Mais il y a juste un oubli que je ne peux m'empêcher de relever :
commander assez de réserves, pour au moins.
Pour au moins quoi ? Dix jours ? 26 carottes ? 2 grammes de poussière ? Fou 

Et comme dirait l'autre, "sympathique, ce p'tit entrainement" Cool 

La suite ! Mr. Green 

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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Mar 22 Oct 2013 - 17:37
Pour au moins un mois.
Merci, et ce rythme fou comme tu dis est tout a fait normal. Comme je l'ai précisé, je réécris mon récit car je le trouve bâclé, je n'ai donc en soit pas à écrire, juste à corriger et rajouter des détails et de plus belles tournures de phrase. J'ai plus de 50 jours dans ma besace donc je peux encore tenir ce rythme un moment Sourire
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Ven 25 Oct 2013 - 15:02
Jour 12: François

Un jour de plus sur cette île infernale, je suis là à m'emmerder et ma seule occupation en ce moment est de regarder ma nouvelle arme sous tous les angles possibles. J'ai hérité d'un super fusil d'assaut comme la plupart, Vincent, Élisa, Camille, Sarah, Louis et Aurélien ont rapportés un fusil automatique. Je suppose que c'est mieux pour aligner quelqu'un de loin mais dans cette **** de jungle épaisse comme de la marmelade je préfère de loin mon fusil-mitrailleur. Quelques uns: Thomas, Noémie, Zoé et Florence ont gagné un fusil à pompe. Encore une arme de merde, nos ennemis n'attendront pas qu'on soit à quelques mètre d'eux pour nous descendre. Arthur est le seul à avoir trouvé un lance-flamme. Il a pas intérêt à s'approcher à moins de dix mètres de moi avec ce truc. C'est encore moins pratique que le fusil à pompe et en plus il va nous foutre le feu au campement voire à toute l'île cet abruti.

Message de Tristan en milieu de journée, il nous a expliqué comment fonctionnaient le système d'armes. Il y en avait 30 en tout. Deux armes de base ayant chacune 4 évolution: le fusil et le pistolet. Cinq armes classiques ayant divers variantes: le couteau, la grenade, l'arc, la mine et les explosifs. Soit 15 armes accessibles à tous. Ensuite, il y avait cinq armes spéciales: une de tir en rafale (la mitrailleuse sans doute), une de tir indirect (de l'artillerie ?), une de corps à corps (aucune idée mais sans doute futile), une de précision (le Druganov d’Élisa) et une anti-char (un bazooka ?). Chacune se gagnait en réalisant des quêtes au cours des épreuves, elle avaient également un upgrade payant.

En comptant, cela ne faisait toujours que 25. Il termina en disant que cinq armes uniques pourraient être gagnées plus tard et que plus de précision nous seraient fournies à ce moment là. Beaucoup ne semblaient pas être très réceptifs à cette notion de l'armement. Terror Dog en a convaincu certains mais la plupart reste fermement ancré dans l'idée d'une solution pacifique. Ces couillons n'ont pas encore compris que c'est justement le but de cette émission de croutons séniles et de leurs gosses débiles, nous voir nous entre-tuer et nous vider de notre sang. J'en ai rien à foutre de la mort de certain mais sans un maximum de gens on y passera tous. J'ai donc pris la décision d'aller voir Arthur, je sais qu'il va être d'accord avec moi au moins la dessus. Il faut trouver une solution au sujet de notre puissance de feu futur ...

Jour 13: Florence

Aujourd'hui, il s'est passé quelque chose que je redoutait, des gens commencent à penser à la mise en place d'un système politique. J’étais en train de faire la cuisine pour le repas du soir qui soit dit en passant commence un peu à m'agacer car si j'aime cuisiner, je ne supporte plus tous ces fainéants qui ne lèvent même pas le petit doigt pour nous aider. Quand Arthur et François sont entré dans le réfectoire et ont accroché une immense feuille blanche au mur où étaient gribouillé de nombreuses notes. Une fois tout le monde rassemblé pour le repas, ils se sont expliqué.

D'après eux, si nous voulions gérer l'intendance du camps sous toutes ses facettes, nous devions nous organiser de manière démocratique pour qu'il n'y ait pas d'oppositions qui puissent dégénérer sur le long terme en quelque chose de plus grave. Ils proposaient ainsi la création d'un comité militaire chargé de mettre en place les stratégies à adopter en matière d'organisation, d'achats d'armes et de tactique et un comité d'accréditation qui approuverait ou non les demandes du premier comité et toutes autres lui étant faite. Si j'avoue que l'idée était intéressante, ce que je craignais si on en venait à aborder ce sujet s’avéra pire que tout. Lucas, décidément opposé à Arthur et presque tout autant à François, a rallié la moitié du groupe et les a quasiment lyncher, les traitant de dictateurs et de président de ses... enfin bref, si Lucas est mon amis, il faudra que j'ai une discussion avec lui prochainement car il commence à aller un peu loin.

Quoique qu'il en soit, la proposition a été refusée et on a poursuivi le dîner dans une ambiance glaciale. Alors qu'on allait allé se coucher, l'animateur télé nous a dit que demain nous partirions en exploration, ce type de mission ayant pour but de nous amener sur le véritable lieux de certaines épreuve et que nous devrions préparer de quoi passer deux jours hors du campement. Ce qui implique le fait de sortir véritablement du camp pour la première fois depuis notre arrivée ici, décidément, l'ambiance n'est vraiment pas prête de s'améliorer ...

Jour 14 : Thomas

Six heures qu’on marche, la jungle à l’air de ne jamais finir, toujours les même fourrés traîtres, les mêmes cris lugubres, la même humidité, la même pénombre. Cette jungle est un enfer. Cette île est l’enfer.

Six heures qu’on marche, c’est Arthur qui a la carte. Il faut dire qu’il a énormément de qualités auxquelles on ne prête guère attention à l’école mais qui se révèlent cruciales dans ce milieu inhospitalier. Il a un sens de l’orientation hors pair, connaît les notions tactiques des armes à feu, les notions stratégiques de la guérilla, les notions politiques de notre situation et est doté d’un énorme courage. Il lui manque cependant trois choses essentielles pour être un leader. Il a confiance en tout le monde sauf en lui-même, il a tenté d’imposer toutes ces notions trop vite et s’est fait détester de beaucoup. Enfin, tous les autres le croient psy. Il passe de nombreuses soirées à pleurer, seul, dans son coin. On dit de lui que sa confiance n’est qu’un masque mais je crains que ce soit pire que cela.

L’autre prétendant au poste possible de meneur n’est autre que Lucas. Il a une sacré grande gueule, dans le bon sens du terme. Il ne se laisse nullement démonté par aucun argument et cherchera toujours à prouver la véridicité de ses propos. Avec Louis, notre merveilleux premier de classe stéréotypé, en guise de meilleur ami, il a accès à nombre de connaissances historiques et militaires comparable à celles d'Arthur. Sauf qu’en terme d’action et de stratégie, Lucas est à Arthur ce que Rambo est à Captain America. En fait, son plus grand avantage n’est autre que les liens d’amitiés forts qu’il entretient avec la moitié du groupe et qui lui assureraient un soutient sans faille en cas de conflit interne, les autres et moi-même restant neutre alors qu’Arthur n’a aucun soutient officiel.

Mais je me pose sans doute trop de questions, la nuit tombe. Demain, nous arriverons sur les lieux de l’épreuve juste après l'aube, à vrais dire, nous pourrions l'atteindre ce soir, mais nous craignons qu'on ne nous fasses directement participer alors que nous sommes exténués. C’est l’esprit lourd et inquiet que nous trouverons difficilement le sommeil cette nuit.

Jour 15: Baskerville

Dés les première lueurs du jour, la troupe s’éveilla. Il n’était que cinq heure du matin, mais la fatigue de la veille associée à une quasi-absence de lumière artificielle les avait fait revenir à un rythme de vie en accord avec les levers et couchers du soleil. Ils se rendirent alors compte qu’ils avaient campés en haut d’une vallée, une vue imprenable s’offrait à eux. Une gigantesque cuvette parcourue par un une paisible rivière jonchés de guais qui n’avaient rien de trompeurs ou l’apparence de pièges mortels et froid. Au loin, les montagnes, elles s’étendaient à perte de vue derrière cet ultime vallon, leurs cimes improbables masquées par les nuages. Après une dizaine de minute d’admiration presque silencieuse, les jeunes gens se remirent en route, leur objectif se trouvait en contrebas d’après la carte.

Passé sur l’autre rive, ils y découvrirent un bâtiment dont ils n’avaient soupçonné la présence depuis les hauteurs. Devant son entrée, une table en bois où reposaient dix-huit pistolets. Avant qu’ils n’aient put se servir,  Tristan revint leur annoncer qu’ils se tenaient devant le chenil, l’endroit même d’où venaient les bêtes qui les avaient attaqués, avaient blessés ou peut être même tués certains d’entre eux. Ils devaient y entrer et tuer un maximum des créatures y résidant pour atteindre la salle centrale où moult ennemis et récompenses les attendaient.

Contrairement à l'attaque sur le village où tout le monde avait pu rester groupé, la complexité et la grandeur de la zone rendait impossible toute progression en un seul et même bloc. On commença donc à converser sur la nécessité de former des groupes. La conversation vira à la dispute, la dispute aux débats stériles d’idées hurlées de vive voix, tout en sachant pertinemment que leurs destinataires n’y prêteraient pas attention. Nul ne parvenait à convaincre l’autre de la tactique qu’il fallait appliquer. Inutile de vous rappelez qui en étaient les deux plus farouches protagonistes. Alors que Lucas prônait une division en différents groupes pour accélérer la purge, Arthur voulait lui que l’équipe reste groupée pour mieux tenir faces aux vagues ennemis qui leurs tomberaient dessus. La classe se rallia finalement à Lucas et différents groupes se formèrent malgré Arthur qui tenta une dernière fois de leur faire entendre, vainement, raison. C’est ainsi que trois groupes se formèrent, dans l’un : Lucas, Louis, Sophie, Jean, Elisa et Florence. Dans le second : Vincent, Sarah, Noémie, François, Damien et Charlotte. Dans le dernier : Thomas, Aurélien, Zoe, Camille, Nathan et Arthur qui s’incrusta parmi eux pour ne pas avoir à livre bataille seul.

(lancez cette musique et amusez vous bien)

Le groupe de Lucas et Louis entra le premier et prit l’aile Ouest, celui de Vincent et François l’aile Est et celui de Thomas et Arthur se dirigea vers le centre du complexe, au Nord. L’ambiance était glauque, mille fois pire que celle de la forêt. Ce qui la rendait plus effrayante n’était pas ses murs de béton gris et froids. Mais sa vraisemblable occupation humaine. Ci et là, des cadres contenant des photos de famille brisés, des calendriers déchiquetés traînant à terre, des ordinateurs, des lampes, des bureaux saccagés. Le réalisateurs avait mit le paquet, cet endroit aurait put être habité, des gens auraient put y travailler, si une présence funèbre n’y rodait pas à l’affût de la moindre trace de vie.

Un bruit à droite, le premier groupe était engagé. Un bruit à gauche, plus proche, le second ne s’était pas laissé surprendre et repoussait l’ennemi invisible par le feu. Soudain, un bruit de face, une cavalcade de mort, une course de la faim, le même bruit, la même peur, la meute chargeait. Elle déboula sur le dernier groupe telle la foudre sur un arbre innocent et paisible. Balles et mitrailles les accueillirent, cela tenait plus du réflexe que d’un acte conscient mais ça les retint l’espace d’un instant. Puis d’autres surgirent de derrière, cette déconcentration, ce retournement littéral de situation fit pencher la balance. Alors que les autres oublièrent leurs premières cibles pour se concentrer tous en même temps sur les nouvelles. Les premiers molosses arrivés repartirent à l’assaut. Mais un seul n’avait pas tourné le dos, dans un hurlement de haine, maintenant que la voie était libre de tout allié, la fournaise les accueillit et les renvoya là où était leur place, au tréfonds des enfers. Arthur avait ouvert le feu de son lance-flamme. Ces flammes eurent pour effet de réchauffer le cœur des assaillis et ils commencèrent à suivre Arthur vers un couloir latéral tout en tirant sur les chiens noirs alors que ce dernier progressait de manière frénétique vers eux.

De son côté, le groupe de François avait aussi fort à faire, les portes refermées derrières eux et le goulet d’étranglement que formait le couloir causaient la mort de nombreux canidés, mais immobilisait le groupe. Le second groupe était confronté à bien plus d'ennemis que le troisième. Touchée à la gorge par le saut furieux d'un chien dont ses camarades s'étaient par la suite débarrassé, Charlotte perdait beaucoup de sang. Les autres étaient extrêmement paniqués, en temps normal ils auraient cependant tenu bon, mais avec l'agonie de leur camarade juste sous leurs yeux, il désespérèrent et perdirent espoir l’espace d’un instant. En cet instant, ils prirent la fuite par la porte qu'ils avaient barricadée, oubliant là, Charlotte, immobiles et déjà froide sur le sol, la moquette grise de cette section de bureaux, rouge de son sang alors que les molosses s'acharnaient sur elle.

Le troisième groupe lui, finit par déboucher sur la partie à l’air libre de l’arène. Devant eux, des dizaines de cages vides formant un labyrinthe grillagé, et les hurlements. Ce qui les chargea à nouveau, dépassait en nombre leurs pires cauchemars post-terror dog, ils n’étaient plus des dizaines, mais bien des centaines à se ruer sur eux dans leur besoin inassouvis de sang et de chaire.


Aurélien : Merde ! On bat en retraite ! On bat en retraite !
Arthur : Grenade !!!

Le souffle de l’explosion brisa la première ligne sans pour autant faire chanceler les autres. Les quelques grenades achetés à la hâte avant de partir allaient se révéler utiles. Mais pas assez …

Thomas : A l’intérieur ! Grouille-toi tête de mule !
Arthur : Fuyez si bon vous semble, je reste !
Camille : Arthur, rentre !!!!

Mais il ne rentra pas à l’intérieur de la bâtisse. En désespoir de cause, ils refermèrent la lourde porte, sans pour autant oser la barricader dans l’espoir qu’Arthur reviendrait. Mais bien vite, les hurlement mi-humains, mi-canins leur firent définitivement perdre espoir et ils poussèrent un lourd meuble en charme contre la porte avant de se mettre en quête d’une issue, comme si la mort elle-même était à leurs trousses, les yeux inondés de larmes de peur, de panique et de tristesse. En chemin, ils tombèrent nez à nez avec le second groupe au point de prêtre leur rentrer dedans dans leur courses mutuelles pour la survie, et la surprise fut telle qu’ils manquèrent de se tirer mutuellement dessus.

Thomas : Non des dieux ! Est-ce que ça va ?
Noémie : On a laissé Charlotte !!! On l’a laissé là !!! Elle peut pas être morte !!! Non elle peut pas, non !!!
Sarah : Calme toi, s’il te plaît calme toi, c’est fini …
Vincent : Elle était gravement blessée, on l’a laissé dans notre fuite, on a eu tellement peur pour nos vies qu’on a fuit chacun à notre tour, tous pour un, un pour tous, des conneries MERDE !!!
Camille : Nous c’est Arthur qu’on a perdu, il a couvert notre retraite, il s’est dressé face à la horde … il s’est dressé … seul.
Thomas : c’est lui qui avait raison, on aurait dut rester ensemble …

Mais leurs émois s’arrêtèrent là, car Élisa déboula à toute allure sous leurs yeux ébahis, et toute haletante elle dit :

Elisa : Bordel de merde, vous êtes là, youpie ... pfff … Lucas, Louis et les autres … on … pfff … on est sortit à l’air libre et on a été assailli de toute parts. On est monté en haut d’une cage pour les tenir en respect … pfff … mais … on est tombé à court de munitions, ils entamaient les chargeurs des pistolets quand … **** pfff … quand j’ai réussis à m’enfuir pour venir chercher de l’aide, faut allez à leur secours !!!

Craignant de perdre à nouveaux d’autres amis, ils s’élancèrent sans réfléchir et suivirent Elisa qui avaient bien du mal à garder le rythme. Ils débouchèrent alors à nouveau sur l’extérieur. A quelques dizaines de mètres, Lucas, Louis, Jean, Sophie et Florences tiraient leurs dernières balles sur quelque chose hors du champ de visions. La dizaine de renforts arriva à point nommé car Lucas dut repousser un molosse qui avait réussi grimpé sur les corps de ses défunts compagnons pour les atteindre. La salve fut salvatrice et le temps que la meute comprenne et passe à l’attaque de ce nouvel adversaire il était trop tard pour elle. Le premier groupe descendit alors de son perchoir et tout le monde se lança dans les bras de quelqu’un. L’euphorie retombée. Lucas, stupéfait demanda :

Lucas : Mais … mais vous êtes tous là, je veux dire … les trois groupes sont là ???
Sarah : Oui … mais on a perdu deux de nos amis aujourd’hui.
Lucas : Mais … mais si … si vous êtes tous là, à l'Ouest. Qui est ce qui est en train de se battre de l’autre côté Est ???

En prêtant bien l’oreille, les autres se rendirent effectivement compte qu’une fusillade avait lieu de l’autre côté du chenil. Incrédules, ils se regardèrent mutuellement.

Camille : Charlotte avait un AK-47 non ?
Damien : Euh oui, mais elle n’aurait jamais pût, son sang giclait, sa gorge était sectionnée et une dizaine de chiens étaient sur elle ! Elle ne peut qu'être décédée à l'heure qu'il est.

(Silence général)

Nathan : Nooon …
Thomas : Non ce n’est pas possible !
Aurélien : Comment il a fait ?
Zoé : Il ne peut pas …
Camille : Tu crois qu’il a …
Lucas : Temps mort !!! C'est quoi votre problème, vous avez dit que l'autre guignol était lui aussi mort non ?

Nathan : Arthur est resté seul pour affronter une horde de ces saleté, pour nous laisser le temps de fuir, il n’a pas pût survivre, il y en avait des centaines !
Thomas : Mais il avait un lance-flamme et l’endroit où le deuxième groupe à battu en retraite n’était pas si éloigné que ça.
Zoé : Il aurait tenté de les rejoindre ?
Aurélien : Et il a réussi car je ne vois pas comment il aurait trouvé un fusil d’assaut autrement.
Nathan : Faut aller l’aider, et tout de suite !
Louis : Je te rappelle gentiment qu’on est dans la partie Ouest et lui à l’Est. On a presque plus de munitions et on va déjà galérer rien que pour atteindre le centre.
François : S’il restait encore des chiens dans les environs, votre position précaire et notre arrivée fracassante les auraient rameutés depuis longtemps, je crois qu’on peut gagner le centre dans une relative sécurité

Ainsi, le groupe se remit à avancer d’un pas morne, alors qu’au loin, à quelques dizaines ou centaines de mètres, les bruits des combats faisaient rages. Et lorsqu’ils arrivèrent en vue du dit centre, le spectacle qui s’offrait à eux leur glaçât définitivement le sang. Au milieux d’une vingtaine de molosses noirs, émergeait une forme gigantesque. Grosse comme un tigre, cette créature n’avait pas moins de trois têtes, tout comme la bête mythique qui gardait les enfers. D'après Louis, si les biologistes savent depuis longtemps greffer une seconde tête à un animal qui peut vivre quelques jours, nul n’a sans doute jamais tenté pareille expérience abominable, par dessus le marché greffé sur un corps aux proportions démesurées. Cerbère en chair et en os ...

Mais pourtant, la meute et son meneur mythique ne portait pas attention à eux, c'était à peine s'ils avaient conscience de leur présence. A l’opposé de cette clairière au milieu d'une forêt de cages, une violente explosion souffla une poignée de chiens en direction de leurs congénères. De la fumée émergea Arthur, le visage maculé de sang, il fit face à la créature. Et devant lui, les bêtes semblèrent hésiter, comme si elles avaient peur, comme si elles avaient perdu toute trace de frénèsie, on aurait dit des chiots et leur mère face à un fauve. Le terrifiant cerbère hurla de défi et l’une des filles du groupe alors embusqué, ne put s’empêcher de lâcher un petit cris de surprise. Enfin alerté, le reste de la meute sembla préférer laisser celui qu’elle craignait à son terrible champion pour se charger du reste du groupe en direction opposée. Arthur faisait maintenant face au monstre, sachant son chargeur vide, il balança l’arme ramassée sur le cadavre de Charlotte et dégaina son pistolet, le chargea, et sortit par la suite son couteau. Comme si la bête avait pût comprendre le sens de ses paroles il lui dit :

Arthur : Tes sales rejetons ont bouffé ma dernière grenade, je n’ai plus la moindre balle, plus une goutte de carburant, mais j’ai encore deux amis qui ont un mot à te dire espère de saloperie dégénérée.

En réponse à cela, le monstre hurla de rage et frappa le sol de ses pattes avant comme si il cherchait à lacérer la terre de ses grandes griffes osseuses. Sans attendre de réponse de la part de l’humain qui le défiait, le cerbère s’élança contre lui. En un court instant qui ne représenta pas plus d’une demi-douzaine de secondes, Arthur déchargea l’intégralité de son chargeur dans hideusement face qui cherchait à le dévorer. Chaque coup porta, une des têtes explosa alors qu'une autre  sembla également être touchée et ne donna plus signe de vie. Mais la tête centrale qui contrôlait le corps était intact et au moment où celui-ci bondissait pour le clouer au sol, il se jeta en avant tout en se tournant sur le dos, lame pointée vers le ciel, et il ferma les yeux. En un dixième de seconde, il se remémora tout de même sa folie, il n’avait lâché la gâchette de son arme qu’une fois le carburant épuisé, s’était taillé un chemin sanglant à la grenade, au couteau pour ne trouver qu’un corps sans vie. Avait juré que chacune des balles de son chargeur vengerait un mort, vengerait dans le sang bestial, la mort d'un innocent.

Mais pourtant, en rouvrant les yeux, tout semblait réel, il s’était attendu à partir ailleurs, quelque part loin de tout ceci, à subir la charge de plein fouet et à en mourir, mais non. Derrière lui gisait la monstrueuse création, sa panse éventrée du cou à la queue, ses tripes infectes se répandant sur le sol, son sang se mêlant à la terre pour ne former que mélasse infâme et boue sanglante. Contemplant son œuvre, sa frénésie retomba et il se rendit compte que ses camarades l’entouraient, le regardaient, tentaient de comprendre.

Arthur : Lucas ?
Lucas : Oui ?
Arthur : Charlotte est morte.
Lucas : On sait …
Arthur : quelqu’un … ?
Lucas : Non, juste elle et … enfin, on te croyait mort.
Arthur : Pas aujourd’hui, pas encore.
Lucas : Comment tu as fais ?
Arthur : J’avais foi.
Lucas : En quoi ?
Arthur : Je ne sais pas ... peut être en l'espoir que vous rentriez tous chez vous.
Lucas ; Je suis désolé.
Arthur : Tu peux bien, tu pourrais me promettre un truc ?
Lucas : Je t’écoute ?
Arthur : La prochaine fois, ferme ta grande gueule et essaye de m’écouter, c’est un jeu mais où on a qu’une seule vie .....

Sur ce, il s’évanouit. Des nombreuses plaies couvraient son corps et il saignait abondement. Avec des lambeaux de vêtements, le reste du groupe lui confectionna des garrots ainsi qu’à tous ceux gravement touchés, puis on désinfecta les entailles avec du matériel amené du camp. Dans un coffre près du cadavre de la bête, on découvrit l’arme spéciale de corps à corps : une épée en fibre de verre. Après une rapide concertation, tous furent d'avis qu'elle reviendrait à celui qui avait éliminé le monstre sans autre arme qu'un petit poignard, après avoir vaincu Goliath, David méritait bien une meilleur fronde. A l’aide de brancards de fortunes, les corps de Charlotte et d’Arthur furent ramené au camp dans des conditions éprouvantes. Cependant, bien loin de là, dans une pièce sombre éclairée par la faible lueur des écrans, deux hommes à l’allure étrange discutaient de ce qu’ils venaient de voir.

« Intéressant ... le sujet B14 est vraiment très intéressant. »
« On devrait essayer de la garder en vie pour la fin »
« Ce n’est pas déjà ce que tu as fais avec les chiens ? »
« Non, il était dans un tel état de transe meurtrière et avait causé tellement de morts que les animaux ont eu naturellement peur de lui malgré l'état de rage dans lequel on les avait plongé. »
« Vraiment très intéressant … »


Dernière édition par alexy999 le Jeu 2 Jan 2014 - 23:01, édité 1 fois
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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Ven 25 Oct 2013 - 15:18
Wouh ! Je sais pas comment tu fais, mais la musique s'arrête toujours pile au moment où je finis de lire Wow 

Je me demandais quand est-ce qu'on aura le droit à une scène avec les méchants Happy J'espère qu'il y en aura d'autres, pour que le mystère plane encore plus Tongue 

La suite ! Clap 

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Sam 26 Oct 2013 - 1:19
Ça n'a rien de calculé, tu lis juste très lentement Whistling 

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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Sam 26 Oct 2013 - 11:22
Me voilà remis à flots!
Une chouette suite, où l'on en apprend un peu plus sur les épreuves. Happy 

Je déplore tout de même que les jeunes parlent autant de leurs armes et en termes ausi techniques alors qu'ils n'y connaissaient probablement rien du tout deux semaines plus tôt...

Mais s'il y a bien une chose qu'il faut absolument que tu améliores dans ce récit ce sont ces foutues fautes qui rendent la lecture beaucoup moins fluide. Je ne trouve pas comme Arken que leur nombre tend à diminuer (et pourtant, en général on est assez d'accord sur ce genre de choses Tongue ).
Voici les principaux points sur lesquels je me dois d'insister:
-la différence entre participe passé et infinitif (il te suffit de remplacer le verbe en question par "finir" ou "cuire" et tu sauras tout de suite quelle forme est la bonne)
-les accords relatifs au féminin et au pluriel
-le découpage des phrases (Exemple: "Ce qui la rendait plus effrayante n’était pas ses murs de béton gris et froids. Mais sa vraisemblable occupation humaine." Le point coupe net ces deux moitiés d'une même phrase; essaye de le remplacer par un point-virgule pour articuler les idées entre elles)
-une relecture à voix haute qui éviterait les plus lourdes fautes de frappe (Exemple: "ils tombèrent nez à nez avec le second groupe au point de prêtre leur rentrer dedans dans leur courses mutuelles")

Je pense que tu devrais également revoir ta méthode de relecture.
Une piste serait de te faire relire par une tierce personne (on a toujours plus de mal à voir ses propres fautes); une autre est de faire des relectures sélectives (tu relis une fois ton texte en te focalisant sur la conjugaison, puis une autre fois sur le féminin/pluriel, et ainsi de suite).

J'espère sincèrement que cela t'aidera Happy 

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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Dim 27 Oct 2013 - 1:48
Je n'ai jamais été particulièrement mauvais en orthographe, mais le fait que sur les autres forums, ont ne me signalait pas les fautes autres qu'évidentes a du me ramollir au point que j'en oublie ma conjugaison et mes accords les plus simple. A ce stade, je pense que trouver un relecteur extérieur serait la meilleur à faire comme tu le conseilles, reste à en trouver un ...

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[Récit non WHB] Hells Island  Empty Re: [Récit non WHB] Hells Island

Ven 27 Déc 2013 - 15:15
Bref, je n'ai pas trouvé de correcteur et mes deux derniers textes ont été supprimé donc ça m'a démotivés quelques temps, me revoici et avec une bataille spatiale ! Roulez jeunesse !

Jour 16 : Noémie

Aujourd’hui est un jour triste, un jour de deuil et de désespoir. Ce matin, je nettoyais notre cantine, comme pour me rassurer et essayer de me changer les idées en vain, quand j'ai découvert un mot dans une poubelle. Il décrit une étrange réflexion sur la vie et la mort, dans un style intriguant. Les phrases ne semblent avoir de sens qu’individuellement, mais si on recoupe l'idée générale, on arrive à quelque chose de sinistre mais de très lucide, une définition du deuil.

Nous sommes tous confronté à la mort, mais sans vouloir l'accepter, nous sommes préparé au départ de ceux qui nous sont cher. L'âge, la maladie, sont des facteurs qui annoncent le décès, l'aspect soudain n'est qu'un leurre de l'esprit. Si une mort arrive sans signe avant coureur, elle ne sera que plus douloureuse car rien ne nous y aura préparé. Mais les morts de guerre, sont une toute autre histoire. Partir ensemble, dans la brume opaque du danger, errer sans notion de temps, et ressortir à l'air libre, heureux d'être en vie, avant de réaliser que tous n'ont pas eu cette chance. On commence par craindre pour sa vie, avant de culpabiliser de l'être encore. On fini par ne plus savoir qui de sa propre vie ou de celle des autres à le plus d'importance ...

Allemands: aucun morts, deux blessés, extermination totale
Anglais: aucun morts, trois blessé, extermination totale
Belges: un mort, deux blessés, extermination totale
Espagnols: aucun mort, six blessés, extermination totale
Suisses: deux morts, trois blessés, extermination partielle
Hollandais: deux morts, cinq blessés, extermination partielle
Français: trois morts, sept blessés, extermination partielle
Danois: cinq morts, quatre blessés, mission échouée
Irlandais: cinq morts, six blessés, mission échouée
Italiens: équipe anéantie


Dix huit morts, plus une équipe entière massacrée et trente cinq blessés graves. Quel carnage! Notre troisième place ne me réchauffe même pas le cœur. Nous avons perdu une personne et deux autres luttent encore pour leur survie, y a t'il de quoi se réjouir ?

Pourtant, le présentateur ne s'est pas arrêté là. Il a continué en disant que l'une des équipe avait réalisé l'objectif caché. Cette épreuve étant récompensée par l'arme spéciale du corps à corps, un bonus annulant tous les morts subit dans le comptage des points s'appliquera à une équipe si elle avait sût terrasser le monstre de l'arène à l'arme blanche. Nous nous vîmes alors changer de place dans le classement sur l'écran, nous passâmes premiers ex-æquo avec les allemands. Cela nous accorderait un bonus pour l’épreuve de demain qui, nous jura on, serait parfaitement inoffensive.

La folie d'Arthur n'aura peut être pas été vaine, certes il a sauvé son groupe, mais c'est l'intégralité de l'équipe qu'il a peut être sauvé pour l'épreuve suivante. Quoi qu'il en soit, si personne ne s'affiche ouvertement pour lui quand on parle tout bas de la possibilité d'avoir à nous trouver un leader, il gagne de plus en plus de soutient officieux. J'ai intérêt à surveiller Lucas et François, ils le jalousent et ne s'en cachent pas.

Jour 17: Damien

Nous avons été invité à redescendre par la trappe, une fois tous en bas, nous avons réalisé que la porte qui s'ouvrit devant nous, n'était pas la même que celle des entraînements au tir. Nous sommes arrivé dans ce qui ressemblait à un quais d'embarquement dans un aéroport, à l'exception du fait que les vitres étaient remplacées par des écrans inactifs. Sur une large table se trouvaient des tenues semblables les unes aux autres et des casques à visière. La voix féminine propre à cet endroit nous expliqua qu'il s'agissait de nos première combinaisons militaires pratiques, elle expliqua également que les visières des casques étaient polarisées de sorte à s’associer aux écrans en trois dimensions du simulateur. Car c'était cela, un simulateur, c'était la raison d'être de cet endroit, un simulateur spatial. La nouvelle nous ébranla, on nous demandait de nous battre avec des armes létales, et maintenant de jouer à la guerre des étoiles ? C'était ridicules. Mais nous portions nos vêtements depuis maintenant presque trois semaines, et les douches ne suffisaient plus à les rafraîchir, donc nous nous jetâmes sur ces uniformes. Ils portaient nos noms et étaient chacun à la bonne taille, presque comme s'il avaient été conçus sur mesures.

Lorsque nous enfilâmes nos casques, les écrans s'allumèrent et nous pûmes distinguer le vide spatial comme s'il s'était réellement trouvé derrière le verre. Un vaisseau s'approcha et vint s’amarrer, on aurait dit une grosse boîte de conserve cubique. Un tube d'accostage sortit des flancs de l'immense hangar dans lequel nous étions censé nous trouver et une seconde porte s'ouvrit, nous permettant de rejoindre le dit simulateur. Cétait spacieux et répartit sur trois étage. Le sous sol était un hangar à chasseurs et à bombardiers, eux même de petits simulateurs, on rentrait à l'intérieur et le chasseur s'enfonçait dans le sol ou la simulation commençait. Le pont inférieur regroupait un dortoir, une pièce à vivre et une cuisine, il devait bien faire dans les 150m². Le pont supérieur regroupait lui, le pont d'artillerie et la passerelle. D'où les artilleurs coordonnaient canons et DCA et où le commandant donnait ses ordres accompagné du pilote et de co-pilote supervisant l'armement.

Arthur demanda à être le commandant du bâtiment, étrangement, personne ne l'a contesté. Nous savons tous qu'il a des connaissances martiales qui nous dépassent, même si leur origine est douteuse, il ne faut pas oublier que nous sommes tous de même dans un simulateur alors autant lui laisser la place, nous n'avons rien à perdre. Vincent et Thomas, respectivement notre expert en mécanique et en informatique, ont été directement désignés pour les postes d'intendants. Ils auront à gérer toutes les fonctions du navire autres que l'armement : radar, réparations, munitions, carburant, ... Peut être même les dégâts. Restaient à pourvoir les postes de pilotes, copilote, deux artilleurs et des pilotes de chasse. Camille s'est proposée pour être notre pilote et François à accepté de la seconder. Élisa et Zoé ont choisis d’apprendre à manier les tourelles de DCA qui couvrent les flancs du vaisseaux. En réalité elles n'en contrôlent qu'une et désignent les cibles pour les autres pilotés par un ordinateur de visée.

Les dix derniers ont été affecté aux chasseurs: Lucas est maintenant Alpha leader, accompagné de Sophie et jean, ils ont postulés pour la chasse. Le second groupe, Bravo, est lui constitué de Nathan, moi même et Aurélien est notre leader d'escadron. Après les chasseurs, il y avait aussi des appareils plus lourds et plus lents: les bombardiers. Louis et Florence, notre petit couple stable au milieu de cette tempête émotionnelle, ont choisis cette voie de même que Sarah et Noémie, ils forment respectivement l'escadre Charlie et Delta.

Camille aux commandes, nous quittâmes le quais, grâce à nos casque nous purent voir que nous nous désamarrions d'une gigantesque station spatiale. De la taille d'une lune, et couvertes de vaisseaux de guerres semblables ou non au nôtre. La voix nous avertit que notre mission consistait à traquer un navire de contrebandier: le Red Skull. On reçus les coordonnées et partit dans cette direction. François proposa un service de douze heures obligatoire répartit à cinquante/cinquante afin que nous ne dormions pas tous en même temps en cas d'alerte. Les escadrons alpha et charlie prirent le premier tour pendant que nous partions nous reposé. Thomas alla se coucher en laissant l'intendance à Vincent et Camille fit de même avec François ainsi que Zoé avec Élisa. Arthur, n'ayant directement personne pour le remplacer demanda, non pas à Lucas, mais à Louis de le remplacer et de jouer le rôle jusqu'à ce qu'il arrive en cas d'incident.

Cette organisation était presque trop parfaite, car elle scindait en deux le groupe de manière trop nette, les bons amis entre eux et vice-versa. Ce fût long, mais une fois mon service terminé, je partit me reposer aux dortoirs, et quand nous arrivâmes les autres s'étaient rassemblé pour nous faire part d'une idée: le navire ennemis qu'ils leur fallait traquer avait un nom, pourquoi pas eux ? Ils avaient réfléchis au problème et avaient d'abord pensé au Vengeur en l'honneur de Charlotte, le nom anglais fut retenu: l'Avenger. En prenant son service, Thomas jura de tout faire pour trouver un moyen d’inscrire leur nouvelle emblème sur le coque, qu'il soit visible de tous, quitte à désosser l'informatique du simulateur.

Jour 18-19 : Red Skull

Voilà deux jours que l'Avenger erre sans le moindre signe du Red Skull. Louis et Florence venaient de terminer leurs services respectifs. Louis avait plaisanté avec ses amis dans la seule pièce du vaisseau disposant d’un minimum de confort, confortablement assis dans les sofas de cuir noir ils avaient discuté de cette épreuve, du navire, de leurs relations mutuelles mais jamais n’avaient osés aborder leur condition de gladiateurs ni la mort sous aucune forme. Florences elle, avait profité de la cuisine du petit mess avec Camille et Elisa. Elles cuisinaient pour le plaisir mais aussi parce qu’il fallait bien que quelqu’un le fasse, de même qu’un bon repas chaud ne pouvait qu’améliorer le moral des troupes.

Par la suite, les deux amoureux se glissèrent tous les deux sous les draps, le second groupe venait de prendre sa relève et avait libéré le dortoir alors que les autres membres du premier groupe, s’étant levé tard, n’étaient pas prêt d’y retourner de sitôt. Ils avaient donc une petite heure rien qu’à eux. Si peu de fois depuis le début de leur terrible mésaventure, si peu d’instant rien qu’à deux. Lentement, Florence vint coller ses lèvres à celles de son aimé et l’embrassa. Tendrement, elle les approcha de son oreille et lui chuchota quelques-chose.

Louis n’entendit rien, seulement l’alarme hurlante. Le visage de Florence sembla se décomposer, sa tristesse parut se mêler à de la colère alors que son visage en pleurs était alternativement éclairé par les lampes de la pièce et l'agressive lumière rouge de l'alarme.

Lancez cette musique

Arthur (radio) : Red Skull en visuel ! Contact radar confirmé ! Tout le monde à son poste ! Je répète : Red Skull en approche, toutes les escadres parées au décollage ! Tout le monde à son poste !!!

Louis : Aaaah … bordel, quand est ce qu’on aura un instant rien qu’à nous merde !?
Florence : Et bien, si on commençait par gagner déjà, après je te jure qu’on rattrapera le temps perdu.
Louis : Tu sais que je t’aime toi ?
Florence : Certainement pas autant que moi, rhabille toi ! On a un vaisseau à couler.

Enfilant leurs vêtements et attrapant leurs casques, ils coururent ensemble rejoindre leurs bombardiers. En arrivant au hangar, ils réalisèrent que tout le monde était déjà là. Certain les dévisagèrent le sourire en coin de lèvres, mais la plupart se souciait plutôt de monter à bord de son appareil. Embrassant une dernière fois son amie, Louis entra dans son bombardier. Il pressa un bouton et la verrière se rabattit sur lui. Il mit son casque sur sa tête, la visière transformant les écrans en cockpit.

Sur la passerelle, Camille venait de rejoindre son poste et prit la place du pilote alors que François lui rendait les commandes pour prendre le contrôle de l’armement de l’Avenger. Élisa et Zoé s’assirent et empoignèrent les commandes de tirs des tourelles anti-aériennes, fin prêtes à fournir un soutien à la chasse. Devant eux, le Red Skull se profilait. Il avait le même design cubique, mais sa taille était trois fois supérieur à celle de son agreseur.

Arthur : Cible en visuel à cinquante kilomètres, attention notre objectif est munis de nombreux systèmes de défenses mais c’est visiblement un cargo, il ne doit pas transporter une chasse importante. Alpha et Bravo leader, que vos escadres escortent les bombardiers, Charlie passera en premier. Faites un passage en rase-motte sur le pont du Red Skull et viser les tourelles de défense. Votre objectif secondaire sont les réacteurs. L’artillerie vous appuiera jusqu’à ce qu’on trouve sa faille et qu’on l’élimine. Décollage immédiat !!!

Certains trouvèrent qu'Arthur jouait un peu trop son rôle, mais ils se rappelèrent vite de la raison de leur présence ici et réalisèrent que surjouer n'était peu être pas une mauvaise chose pour se faire bien voir des titans. Peu importe, c’était le moment que Louis attendait, La trappe sous son appareil s'ouvrit et il fut projeté dans le simulateur interne qui simulait les sorties spatiales. La journée d’hier avait vue un entraînement des plus intensifs. Maîtriser ces engins n’était pas très complexe, il n’y avait qu’un manche, une gâchette de tir, une roulette pour le système d’arme choisis, deux pédales pour les virages dans l’axes et un levier d’accélération. Le plus ardu fût encore de maintenir la formation avec les autres appareils, mais ils s’en sortirent tous avec brio, bien qu’un observateur extérieur n’aurait sans doute pas compris un seul instant qu’ils volaient en formation. L’appontage se réalisait en se ramenant sous la trappe de largage et en coinçant les ailles dans deux énormes bras mécaniques qui avaient pour but de remonter l’engin. Évidemment tout ceci n’était pas réel, leur appareil se fixant simplement à un énorme bras articulé servant  à reproduire les mouvements de vol, un simulateur sacrément bien pensé.

Arthur : Tous les escadrons sont partis, Camille ralentit l'allure qu'on voit de quoi il en retourne. François, Thomas, Vincent, je veux toutes les informations qui nous serviraient à abattre leur bouclier. Les nôtres sont opérationnels ?
François : Et comment ! Dis moi juste quelle face on expose et je peux concentrer toute notre puissance dessus.
Arthur : Alors augmente juste un peu celle de notre proue mais garde un équilibre tant qu’on n’est pas encore sous le feu.
Puis il s'exprima à la radio à l'intention de tous les autres en vol:
Arthur : Gardez bien la formation, volez sous la protection du vaisseau jusqu’à l’engagement, restez bien à couvert.
Camille : Ils virent de bord.
Lucas : Qu’est ce que c’est que ça ?
Arthur : A tous, l'ennemi largue des dizaines d’objets non identifiés !

Soudain, l’un des objets sphérique en question, entra au contact avec un météore et explosa violemment.

Lucas : Des mines, il largue un champ de mine !
Arthur : Bien, restez sous notre protection, artilleurs dégagez nous un passage, chasseurs économisez vos munitions. François ouvre le feu avec l'artillerie lourde de prou, puissance minimale.
François : D’accord.

Les quatre canons légers jumelés et la demi-douzaine de tourelles du bâtiment entrèrent alors en action. Effectuant un balayage massif ils ouvrirent une brèche dans le champ. Nombre de mines en enclenchaient d’autres en sautant. Pourtant, le Red Skull continuait à déverser sa cargaison sans discontinuer.

Zoé : Ils faut détruire leurs lanceurs.
François : Je m’en charge.

Il arma deux missiles, verrouillant le point d’extraction des mines. Les deux fusèrent simultanément, le premier termina sa route dans l’un des pièges mortels, mais le second ressorti indemne de l’explosion qui s’en suivie et vint percuter sa cible de plein fouet. La déflagration fut telle qu’elle enclencha plusieurs mines dans un rayon de cent mètres, rajoutant un peu plus de chaos à la scène. Un incendie dut se déclarer à bord car de la fumée s’extirpa de monstre d’acier. Des mines avaient du exploser à l'intérieur du lanceur, créant quelques brèches dans la coque.

Élisa : On a déjà gagné ?
Camille : Non, on les a juste énervés.
François : regardez, il a largué autre chose !
Arthur : Bor.del ! Des appareils légers. A tous, quatre bandits à douze heure, modification des ordres, abandonnez l’escorte et éliminer moi ces menaces. Charlie-Delta, poursuivez la mission.
Lucas : On n’est pas en guerre et encore moins à l’armée, tu ne pourrais pas parler normalement non ?
Arthur : Question de principe, exécution !

La formation fut rompue, l’Avenger stoppa net, utilisant son armement non plus pour progresser mais contre les petits transporteurs adverses équipés de canons légers. Les bombardiers bondirent en avant tout en prenant soin d’éviter les mines et les tirs anti-aériens adverses. Les chasseurs eux restèrent par groupes de trois mais exécutèrent une chandelle pour passer au dessus du champ et ainsi engager les hostilités.

La bataille qui s’en suivit n’eut rien de pharaoniques si on la compare à n’importe quel film de science fiction actuel. Mais pour eux, pour une première, elle fut particulièrement excitante. Lorsqu’Alpha et Bravo ouvrirent le feu au moment du contact, Nathan eut l’honneur d’être le premier à graver une petite barre sur son casque (à défaut de vrai machine). Les deux escadrons engagèrent chacun une manœuvre de dégagements une fois leurs cibles croisées pour tenter de se retrouver dans leur dos. Fonçant sur le navire, les transporteurs s’apprêtèrent à lâcher une salve de roquette sur ce dernier. Aux commandes de la DCA, Élisa en détruisit un mais les deux autres passèrent le barrage de flamme et lâchèrent leurs traits mortels. François concentra alors la puissance du bouclier sur le pont supérieur.

L’explosion secoua toute la coque, à croire que toute la structure reposait sur des vérins. Mais quand Arthur demanda un rapport à Vincent et Thomas, ceux-ci lui répondirent que les écrans n’indiquaient aucun dommages, le bouclier avait heureusement absorbé toute la puissance des tirs. Se dégageant eux aussi, les deux derniers petits transporteurs armés engagèrent la mêlée avec la chasse. Pendant ce temps, les bombardiers fondirent sur le contrebandier. Lors de l’approche initiale, les défenses du Skull détruisirent l’appareil de Noémie. Celle-ci hurla à mort et Vincent dut quitter son poste pour aller la sortir d’urgence du simulateur. Les trois bombardiers rastant larguèrent leur salve mais étrangement rien n’y fit.

Florence : Aucuns résultats, je n’y comprends rien !
Thomas : Ils ont probablement aussi un bouclier qu'on a pas détecté.
Louis : Comment est ce qu’on fait alors ?
Vincent : Soit on détruit ce bouclier avec une énorme puissance de feu soit on les force à réquisitionner de l’énergie quelque part pour attaquer les autres zones vulnérables.
Arthur : On n’a pas cette puissance de feu, On opte pour la deuxième option. En avant toute, François je veux que tu balance tout ce qu’on a sur leur propre passerelle pour qu’ils en aient au moins pour une minute de feu d’artifices. Charlie-delta engagez un nouveau passage et détruisez leur propulsion.
Lucas : On est toujours embourbé, on a du mal à venir à bout de leur blindage et leur défenses de poupe n’arrangent rien.
Zoé : Retenez les encore un peu le temps d’ajuster nos tirs
Damien : Tant que tu ne nous ajuste pas nous.
Zoé : Tu veux une démonstration abrutis ?!

Mais la série d’explosions qui commença à ravager le pont du Red Skull coupa court à leur dispute, forçant les pirates à concentrer leur bouclier pour protéger leur passerelle et leur commandant. Louis, Florence et Sarah eurent alors le temps d’effectuer une nouvelle passe mais malheureusement, cette section du navire ennemi était également bien pourvue en DCA et dans un cri d’horreur qu’elle hurla dans son micro, Florence explosa avec son appareil. Louis en fut traumatisé et manqua sa cible. Sarah elle, réussit à ajuster son tir et détruisit le réacteur tribord du Skull.

Louis : Nooooon !!!
Lucas : Calme toi !
Arthur : Louis !!! Elle n’est pas morte, c’est un simulateur n'oublies pas.
Louis : Allez-vous faire foutre !!!

Alors que Sarah dégageait, Louis relança son moteur et jeta son bombardier encore à moitié armé de bombe dans le réacteur babord. Ce sacrifice inutile qui leur ferait sans doute perdre des points eu quand même raison du contrebandier, l’explosion provoqua une réaction en chaîne qui eut raison du Red Skull. La réserve de mines restantes dut être atteinte, car dans une ultime explosion, le gigantesque cargo pirate se scinda en deux. De leur côté, les chasseurs, au prix de la perte de Jean, avaient annihilés les derniers bandits. Arthur rappela tous les appareils au hangar et tout le monde se félicita, on congratula Zoé et Élisa pour leur précision, Nathan pour le premier sang et on remonta le moral de ceux qui s’étaient fait descendre. Mais tous se retinrent de faire un commentaire à Louis pour sa bêtise qui leur avait tout de même apporté la victoire alors qu’il était en train d’embrasser langoureusement Florence. Notre charmante hôtesse de vol audio nous confirma notre réussite et nous invita à rejoindre la station, demain matin nous serions de retour au campement. Espérant avoir fait un score correct, nous ouvrîmes les bouteilles de champagnes qui étaient miraculeusement apparues dans le frigo du mess.


Dernière édition par alexy999 le Sam 4 Jan 2014 - 17:00, édité 2 fois
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