Concours de Récits 2023: inscriptions et commentaires

Suite à demandes, la fin des votes a été décalé au 31 octobre.

Profitez-en !

(je modifie le sujet des votes de ce pas)

Comme indiqué dans les votes, mes impressions concernant chaque textes :



Le sale nick & La Machine

Une épopée aussi pétaradante que tragique. C'est bien dommage que la Frida y laisse son dernier boulot, mais au moins aura-t-elle emporté ses ennemis dans la tombe. L'histoire est finement écrite et entrainante, riche en couleurs et en vocabulaire, ne laissant pas de répit au lecteur à un rythme endiablé. Attention toutefois aux quelques coquilles de frappes qui viennent pernicieusement ponctuer le récit de von Daimler.

Franziska Schrei & le Foltergeist

Le ton est vite donné, un mélange adroit de descriptions et de pointes d'humours. L'occasionnel vocabulaire moderne pourrait faire tiquer, mais au vu de la légèreté évoquée, cela se marie plutôt bien et s'assume. Que se soit voulu ou pas. La descente aux enfers, littéralement, est brutale et vient trancher avec toute la construction du texte. Propre. Que Manann garde le capitaine Carnel.

Essen & Giordano

Nous l'oublions souvent, mais la corruption est insidieuse et n'a nul scrupule à rechercher les plus démunis d'entre nous. L'histoire de ce vieil homme est un rappel poignant et dérangeant que n'importe qui, aussi improbable que se soit, peut avoir cédé et basculé sans même sans même s'en rendre compte. Très belle mise en scène, poignante de réalisme et déroutante dans sa rédaction. Brr…

Ethgri & La Chanson des Rat-meurt

Je… qu'est-ce donc que cette elferie que tu as à nouveau rédigé là, tout en rimes et fantaisie qui plus est. Il va falloir cher elfe arrêter d'années en années de rédiger des textes aussi adroitement ficelés qu'hilarants. Vraiment.

Thomov Le Poussiéreux sans titre

Il est des expériences qu'il vaut mieux ne jamais réaliser, comme vendre son âme au dieu de la connaissance et invoquer un démon du feu. Par exemple. Introduire et gérer tant de personnages en si peu de mots est un exercice compliqué que tu réalises avec brio, l'histoire galopant à toute allure vers un dénouement pour le moins brûlant. Le tout avec une mise en scène irréprochable. Chapeau bas.

Arken & Les hommes et les amants d'abord !

Une tragique histoire que voila, l'attaque soudaine des druchiis venant déchirer les sentiments des protagonistes. Le romantisme l'emporte toutefois et escorte ces pauvres âmes jusqu'à Manann. C'est une belle histoire finement écrite qui narre l'espoir vain de Mirka. L'agression des elfes noir est cependant un peu confuse je trouve, l'apparition de l'arche et la transition dans la bataille si soudaine que la nouvelle scène prends la lecture à contre-pied.

Arcanide Valtek & L'Aiguille de Stromfels

Un terrifiant voyage jusqu'au cœur du naufrageur, envahi de monstres et de lugubres présages. Heureusement que cromo était là pour soutenir sa maitresse. Mais même lui, que pouvait-il contre la volonté d'une mère ? Un texte doté d'une belle chute qu'on ne voit pas venir, dans un contraste saisissant entre les eaux glacées et la chaleur du foyer. Bien joué.

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Le thème du Comte :

L’exercice aura été particulier. Non pas dans la rédaction mais dans le choix de l'orientation du texte. Panique à bord. Ceci impliquait un véhicule, d'un genre ou d'un autre, d'une forme ou d'une autre. Mais quoi comme véhicule ? Un navire ? Une diligence ? Quelque chose de plus exotique ? Valait-il mieux jouer la sécurité d'un bon navire, d'une barge ou d'une barque ou prendre des risques avec des choses plus atypiques afin de se démarquer ? Et ensuite, une fois l'idée trouvée, venait la seconde étape, être inspiré et rédiger. En soit, nous avons eut le navire/sous-marin, le tank à vapeur et l'aventure académique qui prends le thème en métaphore. Personnellement, en prenant le choix de la montgolfière/jonque Cathayenne, j'ai essayé de me démarquer afin d'être seul sur le créneau. De me démarquer du lot. J'avais dans un premier temps pensé à la barge de guerre naine ou le gyroco, mais après réflexion, entre Gromdal Nick ou Braillard, c'était un choix risqué. D'où celui finalement de retourner aux terres du dragon céleste. Comme l'an dernier. Un gros bravo néanmoins pour les autres auteurs ayant osé la prise de risque de chercher ailleurs que sur l'eau.

L'agression des elfes noir est cependant un peu confuse je trouve, l'apparition de l'arche et la transition dans la bataille si soudaine que la nouvelle scène prends la lecture à contre-pied.

Tu n'es pas le seul à avoir fait un commentaire de la sorte. Et en fait, ça veut dire que j'ai réussi mon coup! L'arche noire est présente dès le début! Quelques indices sont laissés dans la description du timonier, mais lui-même ne le comprend pas - il est déjà en train d'agoniser depuis le début du texte, et j'ai voulu décrire la partie "calme" de la panique : le détachement, l'illusion, les hallucinations. Le passage à Mirka me permet de revenir à la réalité de manière brusque (il n'est pas encore en panique), puis d'écrire la partie "mise en action" de la panique.
Mais comme cela a été noté, je n'ai pas passé assez de temps sur ce texte pour que les détails soient correctement ficelés

Petit double-post pour donner mon avis sur les textes de cette année.

C'est parti !

La Machine – Le (sale) Nick : Un texte dont j’apprécie l’exploitation du thème. Ce n’est pas tous les jours qu’on est plongé dans une bataille de warhammer finalement, malgré l’origine de ce forum. Et je trouve la fin originale, très dark fantasy, ce qui n’est pas pour me déplaire.
Je serais un peu plus réservé concernant le style cependant. C’est maîtrisé, sans aucun doute, mais comme c’est un récit raconté par un vendeur, il manque la tension qu’on aurait sans doute pu ressentir si on avait vraiment vécu cette histoire du point de vue des occupants du char.

Le Foltergeist – Franziska Schrei : J’ai toujours aimé les machines démons et leur potentiel incroyable en termes de possibilités. On peut vraiment faire plein de choses avec, et un bateau en fait partie. La montée en tension est maîtrisée aussi, au début on se croit en sécurité, puis on comprend petit à petit que pas du tout. Je note aussi que ton style est très agréable à lire, ça se fait tout seul.
Il y a deux choses qui me dérangent un peu. D’abord, je trouve le chef chaotique trop loquace. Même s’il sait que son bateau ne va faire qu’une bouchée de ces bretonniens, il pourrait quand-même leur rire au nez au lieu de répondre bien gentiment. L’autre-chose, c’est que pour moi on aurait gagné à visiter l’intérieur du bateau. Le capitaine aurait pu se trouver piégé à son tour en allant voir, avec la porte qui se verrouille derrière lui, et aller visiter les différentes pièces, sans forcément mourir tout de suite. Là, je pense que ça aurait pu devenir le festival des horreurs, jusqu’à une apothéose.

Giordano - Essen : C’est une très bonne illustration de la façon de faire du chaos. Un homme seul, désespéré, qui entend des murmures qu’il ne comprend pas trop mais qui lui promettent de lui faciliter la vie. La montée crescendo de la tension qui m’est si chère est présente, et tu nous donne les bribes d’informations qui nous suffisent à comprendre sans qu’on en sache trop.
Passons à ce qui m’a un peu gêné. Comme d’autres, la fin m’a un peu déçu. Non-pas que je voulais qu’il contamine le bateau en entier, voire plus une fois à terre, mais je trouve que les marins ont trop vite compris d’où venait la maladie. L’apparition de la femme providentielle me parait de plus très surprenante. D’abord, il ne semble pas qu’elle ait été nécessaire, les marins ne paraissaient pas avoir eu de mal à maîtriser un vieil homme seul. Ensuite, le fait qu’elle n’ait pas été introduite, ni exploitée outre-mesure, me fait vraiment me demander ce qu’elle fait là. Est-ce que tu n’as pas pu résister à mettre un vampire dans ton histoire ?

La chanson du Rat-meurt – Ethgri Wyrda : L’inévitable œuvre en rimes de l’année, une poésie cette fois. Et quelle poésie, j’en ris encore. On a toute l’essence des skavens « à la Hjalmar » comme j’aime le dire, puisque c’est lui qui m’a le premier fait connaître cette façon de les représenter. Les situations présentées sont parfois un peu improbables (le capitaine tire au pistolet et fait s’effondrer le mât ?), mais j’ai envie de dire que ça passe.
Alors par contre une question me vient. Je ne suis pas un connaisseur en poésie, je ne connais pas les strophes à cinq vers, mais là il y a un truc qui me chiffonne : le premier vers de chaque strophe ne rime pas avec les autres. Est-ce que c’est normal ? Quand je ne lis, ça ne me dérange pas, mais j’étais un peu étonné.

Un texte sans nom – Thomov le Poussiéreux : Le savoir peut être dangereux, et l’expérience ne pas en valoir la chandelle (si je puis dire). Etrange interprétation du thème de l’année, mais qui suis-je pour ne pas dire qu’il y a réellement « panique à bord » chez ces étudiants. Là encore on a une bonne illustration de la corruption du chaos (décidément, vous vous êtes donné le mot) mais d’une manière différente. Je pense qu’on pourrait faire un bon film dont ce récit serait le début.
La seule chose qui m’a déçue était la fin. Déjà, j’imagine mal un démon de Tzeentch brûler une université. Selon moi, ce n’est pas dans le genre du père du changement de s’attaquer à la connaissance. Et je trouve que globalement, la fin a l’air un peu…chaotique. C’est dommage, parce qu’on pouvait continuer avec les étudiants qui se cachent, voire qui commencent à écouter un démon qui leur donne des instructions.

À tire-d’aile – vg11k : C’est ton deuxième texte en deux ans qui parle de Cathay, et c’est toujours aussi rafraichissant. La menace représentée par ce corbeau est palpable alors même que ce n’est…qu’un corbeau justement. Mais on comprend en même temps que les enfants qu’il est à l’heure actuelle leur pire cauchemar. Ton style est très bon, lent quand tu as le temps, haletant quand il y a de l’action. Et surtout tu as bien réussi à mettre l’emphase sur le désespoir de cette jeune adolescente, sans même avoir à le décrire. On a tout ce qu’il nous faut par la seule description.
Si j’osais, je pense que tu aurais peut-être pu en faire un peu plus sur ce dernier point. La fin me semble vraiment rapide par rapport au reste. En deux phrases, on passe à la suite, alors que c’est un moment d’une incroyable tristesse, un enfant qui sait qu’il va bientôt mourir, et qui n’y peut absolument rien. Est-ce que la limite de taille t’a limité en ce sens ?

Les hommes et les amants d’abord – Arken : Bien des choses ont déjà été dites sur ton texte. Pour ma part, je me permets de dire que j’ai apprécié l’exploitation du thème. L’homosexualité, comme tous les thèmes de société, est absente de l’œuvre de GW, mais il n’y a pas de raison qu’elle le soit aussi dans nos récits. Et la façon dont tu racontes la détresse de cet homme dans le chaos et le désespoir total qui les entoure, lui et son amant, est très bonne. J’étais dedans.
Bien évidemment, la courte taille de ton récit rend la chose compliquée. On a l’impression que ça a été difficile de trouver quelque-chose à raconter avec ce pitch. C’est comme ça, on a des années avec et des années sans.

Pas de raison que je n’y passe pas à mon tour, en essayant de rester objectif.

L’Aiguille de Stromfels – Votre serviteur : Déjà, comme tous les ans j’ai trouvé ce que je ferai deux semaines avant la date limite. Mon cheminement de pensée a été de chercher à la fois un début et une fin, le reste se faisant tout seul lors de l’écriture. Le début a été relativement facile à trouver. « Panique à bord » ? Eh bien parlons de gens sur un bateau, ça parait simple. Mais la fin ? Comme j’étais en pleine lecture de la saga The Witcher, l’idée m’est d’abord venue de parler d’un guerrier, gris et blasé, dans une barque en plein marécages. J’ai laissé l’inspiration faire son chemin, mais à un moment un flash m’est venu : et si je faisais une fin « positive », pour une fois, où tout n’est qu’un rêve d’enfant ? L’idée m’a plu, d’autant que j’avais traité le thème de l’enfance l’année dernière aussi, et ça me plaisait d’y revenir. Assez naturellement, je me suis tourné vers un récit qui se voulait épique, car un enfant ça rêve. L’exploration du cimetière de Galions m’a paru être à la hauteur de ces rêves.
Le reste, comme je l’ai dit, est venu en écrivant. Je suis content que ça vous ai globalement plu. Je suis cependant assez déçu par mon style. Je trouve que je ne me suis pas assez relu, et que des mots reviennent un peu trop souvent. Aucun d'entre-vous n'en a fait la remarque, mais je n'ai pas pu ne pas le voir. Ça m'apprendra à poster au dernier moment (comme aujourd'hui tiens XD).
Mais ne vous en faites pas. Pour ceux qui voulaient une fin bien dark, l'an prochain il y en aura sûrement une autre, il ne faut pas trop souvent changer de style ^^.

Arcanide Valtek a écrit:C’est une très bonne illustration de la façon de faire du chaos. Un homme seul, désespéré, qui entend des murmures qu’il ne comprend pas trop mais qui lui promettent de lui faciliter la vie. La montée crescendo de la tension qui m’est si chère est présente, et tu nous donne les bribes d’informations qui nous suffisent à comprendre sans qu’on en sache trop.
Passons à ce qui m’a un peu gêné. Comme d’autres, la fin m’a un peu déçu. Non-pas que je voulais qu’il contamine le bateau en entier, voire plus une fois à terre, mais je trouve que les marins ont trop vite compris d’où venait la maladie. L’apparition de la femme providentielle me parait de plus très surprenante. D’abord, il ne semble pas qu’elle ait été nécessaire, les marins ne paraissaient pas avoir eu de mal à maîtriser un vieil homme seul. Ensuite, le fait qu’elle n’ait pas été introduite, ni exploitée outre-mesure, me fait vraiment me demander ce qu’elle fait là. Est-ce que tu n’as pas pu résister à mettre un vampire dans ton histoire ?

Est-ce que je n'ai pas pu résister à mettre un vampire dans mon histoire... Je dirais qu'il n'y a pas vraiment eu lieu de résister à quoi que ce soit, la "jeune femme bien mise" fait partie de l'histoire autant que tous les autres personnages mentionnés. Et sa place est plus ou moins égale à celle des autres personnages, à savoir d'intervenir sans pour autant être vraiment exploitée, parce qu'elle fait partie du "tout".
En revanche, ta remarque sur la situation au moment de son intervention me rend inquiet : ai-je si mal décrit l'enchainement des événements ? Face à sa situation critique, Giordano est impuissant, certes, mais le pouvoir chaotique qui investit son corps le fait muter horriblement, au point que ses organes internes s'animent d'une vie propre, s'arrachent depuis son ventre et s'attaquent aux assassins de leur hôte. C'est bien pour cette raison que la jeune femme bien mise est intervenue : la situation allait tourner du tout au tout sinon.
Est-ce que du coup il me faudrait ajouter quelques mots quelque part pour mieux étoffer ce passage ?

Est-ce que les marins ont compris trop rapidement d'où venait la maladie... C'est possible. Disons, là-dessus, je mettrais cet aspect-là en partie sur la chance qu'il y eut un chirurgien à bord, en partie à la chance et aux compétences dudit chirurgien.
Maintenant, il est vrai que j'ai glissé sur certains détails, comme celui soulevé par Ethgri, qui suppose que tous ceux qui ont touché au vieil homme devraient à leur tour succomber à la maladie. Cette interprétation est sans doute valable, cependant je me surprends à considérer la chose différemment : la transmission de la maladie à partir du vieil homme se ferait uniquement sur l'accord de celui-ci (peut-être agissant là comme un facteur amplifiant la corruption de son corps en parallèle avec son âme).

Essen a écrit:Est-ce que je n'ai pas pu résister à mettre un vampire dans mon histoire... Je dirais qu'il n'y a pas vraiment eu lieu de résister à quoi que ce soit, la "jeune femme bien mise" fait partie de l'histoire autant que tous les autres personnages mentionnés. Et sa place est plus ou moins égale à celle des autres personnages, à savoir d'intervenir sans pour autant être vraiment exploitée, parce qu'elle fait partie du "tout".

Si l'objectif de base était effectivement de faire intervenir ce personnage sans l'exploiter plus avant, ben c'est effectivement réussi. Mais, tu m'en vois navré, je suis assez réfractaire à l'effet produit. Ce personnage apparait comme un genre de clin d'œil à quelque-chose d'inexistant. Je suis assez perplexe au final.

Essen a écrit:En revanche, ta remarque sur la situation au moment de son intervention me rend inquiet : ai-je si mal décrit l'enchainement des événements ? Face à sa situation critique, Giordano est impuissant, certes, mais le pouvoir chaotique qui investit son corps le fait muter horriblement, au point que ses organes internes s'animent d'une vie propre, s'arrachent depuis son ventre et s'attaquent aux assassins de leur hôte. C'est bien pour cette raison que la jeune femme bien mise est intervenue : la situation allait tourner du tout au tout sinon.

Après avoir relu ton texte pour être sûr, je confirme. Je n'ai rien vu qui me fasse comprendre que Giordano était plus qu'un vieillard faible qui se contente de transmettre la maladie par contact. Le seul passage qui donne l'impression du contraire est la toute fin, quand on comprend qu'il fallait plusieurs hommes pour le maîtriser. Mais la raison n'est pas très claire même à ce moment.

Essen a écrit:Est-ce que du coup il me faudrait ajouter quelques mots quelque part pour mieux étoffer ce passage ?

C'est possible du coup.

Arcanide valtek a écrit:
Un texte sans nom – Thomov le Poussiéreux :
La seule chose qui m’a déçue était la fin. Déjà, j’imagine mal un démon de Tzeentch brûler une université. Selon moi, ce n’est pas dans le genre du père du changement de s’attaquer à la connaissance. Et je trouve que globalement, la fin a l’air un peu…chaotique. C’est dommage, parce qu’on pouvait continuer avec les étudiants qui se cachent, voire qui commencent à écouter un démon qui leur donne des instructions.

En fait non, je ne pouvais pas développer d'avantage cette partie du texte sans en supprimer une autre car j'étais vraiment à la limite des caractères autorisés.
Je sais que cela ne te chiffonne pas plus que ça, comme chaque année, mais de mon point de vue c'est une contrainte d'écriture tout aussi importante que le thème...

Pour le fait que Tzeentch détruise une université, je ne vois pas vraiment ce qui te choque; tu essaies manifestement de plaquer un raisonnement cohérent au dieu du changement et de la tromperie dont on dit que ses intrigues sont parfaitement incompréhensibles aux mortels et peuvent porter sur plusieurs siècles.

Mesdames, messieurs,

le compte à rebours des votes étant terminé, je pense pouvoir déclarer le vainqueur de cette édition :



Gloire au nouveau comte de la crypte ! Et bravo à tous les participants, vos textes furent d'un fort bon cru cette année aussi  


Compte des points pour vérification si besoin : (tout le monde ayant fait son inscription romancée, le point bonus n'a pas été compté car redondant)

• vg11k : À tire-d'aile    13 points
  
• Franziska Schrei : Le Foltergeist    12 points
  
• Ethgri Wyrda : La Chanson des Rat-meurt    8 points
  
• Arcanide Valtek : L’Aiguille de Stromfels    8 points
  
• Thomov le Poussiéreux : Texte sans nom    7 points
  
• Von Essen : Giordano    5 points
  
• Le sale Nick : La Machine    1 points
  
• Arken : Les hommes et les amants d’abord!    0 points
  

Bravo à toi, vg11k!

Félicitations vg11k !

Félicitation au nouveau Comte ! Bon retour sur le trône !          

Je crois que les vampires seront les plus heureux ! voilà que la crypte revient à nouveau entre des mains froides et avides de sang !    

Alors par contre une question me vient. Je ne suis pas un connaisseur en poésie, je ne connais pas les strophes à cinq vers, mais là il y a un truc qui me chiffonne : le premier vers de chaque strophe ne rime pas avec les autres. Est-ce que c’est normal ? Quand je ne lis, ça ne me dérange pas, mais j’étais un peu étonné.

En fait j'ai repris le rythme de la chanson "The Man in the Moon stayed up too late", de Tolkien, dont je te mets le premier extrait ci-dessous :
"There is an inn, a merry old inn
beneath an old grey hill,
And there they brew a beer so brown
That the Man in the Moon himself came down
one night to drink his fill."

ça m'a imposé des vers de taille différente, ce dont je n'avais pas vraiment l'habitude (8-6-8-8-6), et d'avoir donc d'abord un vers seul d'amorce, puis des rimes embrassées. ça donne quelque chose de très chantant qui collait bien avec l'ambiance nawak des skavens je trouve !

Whoa, c'est une issue aussi gratifiante qu'inattendue. En voyant les scores je songeais que Franziska s'imposerait. Il s'en sera fallut de peu. C'est une compétition serrée comme nous les aimons. Bravo à chacun d'entre vous car assurément la lutte aura été acharnée. Comme à chaque fois dira-t-on, mais est-ce une mauvaise chose ? Nous avons des auteurs et participants de talent c'est ainsi  

Merci pour vos félicitations chers amis.

La crypte qui revient entre les griffes d'un non-vivant. Enfin !

Alors. Ici je vois qu'il reste quelques fougères, là un parterre de fleurs, ici les armes d'anciens adversaires, des trophées et de l'alcool... bon on va garder l'alcool, se sera toujours bon à partager à la taverne. Par contre le reste, à la cheminée. Goules, spectres et chauve-souris, votre sanctuaire vous ouvre de nouveau ses portes !

La fin me semble vraiment rapide par rapport au reste. En deux phrases, on passe à la suite, alors que c’est un moment d’une incroyable tristesse, un enfant qui sait qu’il va bientôt mourir, et qui n’y peut absolument rien. Est-ce que la limite de taille t’a limité en ce sens ?

Absolument pas. Mon texte était même assez court après le premier jet pour que je me permette de broder ici et là afin d'étoffer ma narration. Le choix d'une chute précipitée est délibérée. A l'instant où le garçon est blessé, nous connaissons tous son avenir. Tragique. Funeste. Douloureux. Développer dessus aurait été très long et nuit au drame inéluctable qu'est sa disparition. Et puis même, si j'ai abusé d'horreur en narrant des enfants dans un univers aussi sombre et violent de warhammer... je ne suis pas près à décrire ce genre de scène avec un enfant.

Un peu en retard, je t'adresse toutes mes félicitations vg11k ! Le trône revient aux vampires après plusieurs années de vacances à ce niveau, et c'est déjà ça !

Le bouffeur de salades a écrit:En fait j'ai repris le rythme de la chanson "The Man in the Moon stayed up too late", de Tolkien, dont je te mets le premier extrait ci-dessous :
"There is an inn, a merry old inn
beneath an old grey hill,
And there they brew a beer so brown
That the Man in the Moon himself came down
one night to drink his fill."

ça m'a imposé des vers de taille différente, ce dont je n'avais pas vraiment l'habitude (8-6-8-8-6), et d'avoir donc d'abord un vers seul d'amorce, puis des rimes embrassées. ça donne quelque chose de très chantant qui collait bien avec l'ambiance nawak des skavens je trouve !

Je vois. Ça marche très bien en tout cas, étonnamment (je trouve).

le comte de la crypte a écrit:Mon texte était même assez court après le premier jet pour que je me permette de broder ici et là afin d'étoffer ma narration. Le choix d'une chute précipitée est délibérée. A l'instant où le garçon est blessé, nous connaissons tous son avenir. Tragique. Funeste. Douloureux. Développer dessus aurait été très long et nuit au drame inéluctable qu'est sa disparition. Et puis même, si j'ai abusé d'horreur en narrant des enfants dans un univers aussi sombre et violent de warhammer... je ne suis pas près à décrire ce genre de scène avec un enfant.

Je n'ai pas autant de pudeur à ce niveau .
Plus sérieusement, j'admire ta capacité à écrire un texte "court après le premier jet". C'est là-dessus que j'ai beaucoup de progrès à faire.