- Arcanide valtekSeigneur vampire
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L'histoire de Van Orsicvun
Dim 6 Juin 2010 - 16:15
Bonjour à tous.
Cela fait maintenant plusieurs jours que j'ai commencé à écrire l'hitoire de mon seigneur vampire, Oktavius van Orsicvun (se prononce orsicvoun). Je ne l'ai pas finnit, loin s'en faut, mais j'aimerais tout de même soumettre le résultat à vos avis éclairés. Voici donc la première partie.
Note : une grande partie de ce chapitre est écrit de façon "zoom", et ne raconte que la dernière heure de la vie humaine d'Oktavius. Si ça gêne certains, je peux en faire le résumé.
L’histoire d’Oktavius Van Orsicvun
I Sa vie
Et au fait, petite devinette. D'où vient le nom Orsicvun ? Indice : ça a à voir avec les vampires.
EDIT : J'ai décomposé le récit en plusieurs parties que j'ai mit en spoiler, comme ça mon post sera, je l'espère, plus facile à suivre.
Cela fait maintenant plusieurs jours que j'ai commencé à écrire l'hitoire de mon seigneur vampire, Oktavius van Orsicvun (se prononce orsicvoun). Je ne l'ai pas finnit, loin s'en faut, mais j'aimerais tout de même soumettre le résultat à vos avis éclairés. Voici donc la première partie.
Note : une grande partie de ce chapitre est écrit de façon "zoom", et ne raconte que la dernière heure de la vie humaine d'Oktavius. Si ça gêne certains, je peux en faire le résumé.
L’histoire d’Oktavius Van Orsicvun
I Sa vie
- Spoiler:
- Oktavius Orsicvun est né dans le petit village de Sleisberg en 1811, dans les terres reculées de l’empire, de l’union d’un forgeron et d’une boulangère, et était alors destiné à mener une vie de citoyen impérial lambda, en apprenant le métier de son père et en lui succédant. Mais la vie dans les terres reculées de l’empire ne tient souvent qu’à un fil, car hommes-bêtes, peaux-vertes et bandits rôdent et décident de la vie et de la mort des gens qui ont le malheur de se retrouver trop prés de leur chemin. Une nuit de l‘année 1832, le village fut attaqué par une bande d’hommes-bêtes venant de la forêt, et malgré la résistance acharnée des hommes, Sleisberg fut bien vite la proie des flammes, et les hommes-bêtes, en surnombre, massacrait tous ceux qu‘ils trouvaient. Oktavius, alors jeune homme, fit partit du dernier carré organisé par le chef de la milice, et chacun de ces hommes se préparait à vendre chèrement sa peau. La chance fit qu’un détachement de l’armé du comte électeur était depuis longtemps sur les traces des hommes-bêtes responsables du massacre et les rattrapa lors de l’attaque, cette intervention inopinée permettant de mettre les attaquants en déroute. Oktavius fut un des derniers survivants, mais sa famille entière avait été massacrée sous ses yeux, et ces évènements furent déterminants pour le choix de sa voie.
Une fois revenue à la société, Oktavius trouva refuge dans la religion, admirant les actes de Sigmar alors que l’homme-dieu menait la chasse aux peaux-vertes et aux hommes-bêtes qui parcouraient l’empire. Mais il savait aussi que rien ne pourrait apaiser sa rage, et qu’il devait la canaliser par le biais d’une lutte constante contre les impurs, et décida de devenir répurgateur. Ce choix était à la mesure de sa perte, car devenir répurgateur ne fut pas facile, l’ordre des chasseurs étant extrêmement exigeant sur les compétences et sur la foi de ses membres, mais le jeune homme finit par acquérir sa licence. Pendant de nombreuses années, Oktavius chassa l’hérétique et l’impur dans tous l’empire, traquant la souillure du chaos dés qu’une rumeur quelque peu bizarre lui arrivait à l’oreille, et sa dévotion lui fit remporter de nombreux succès. C’est notamment à lui que l’on doit la destruction d’un culte de Slaanesh très puissant à Wolfenburg, ou la mort du nécromancien Emmerich Brauer à Kemperbad alors que celui-ci était en train de ranimer les morts du cimetière de la ville.
- Spoiler:
- En 1854, Oktavius se lança sur les traces d’un nécromancien particulièrement rusé nommé Klaus Heinder, qui lui avait déjà échappé deux fois. Aidé par un contingent d’une quarantaine d’hommes, il mena une chasse à l’homme qui dura quatre mois et qui le mena d’un bout à l’autre de l’empire, de Marienburg où il retrouva sa trace aux terres dévastées de la Sylvanie, où Heinder s‘était réfugié. Oktavius et sa troupe finirent par rattraper le fuyard alors qu’il s’était réfugié dans une caverne à l’est de Templehof, mais il sembla que le nécromancien s’était préparé à leur arrivée, car à peine étaient-ils arrivés devant la grotte qu’une cinquantaine de squelettes en jaillit et leur lança l’assaut. La peur enserra le cœur de nombreux soldats, mais aucun ne fuit, car le répurgateur leur avait très bien fait comprendre qu’il abattrait lui-même quiconque tenterait de s’esquiver. Hurlant une prière à Sigmar, Oktavius se lança à l’assaut, bientôt suivi par ses hommes, alors que les squelettes faisaient de même. Le combat fut rude, car si les hommes étaient plus forts, les morts-vivants étaient plus nombreux, et Heinder les ressuscitait dés qu’ils tombaient, et faisait de même avec chaque homme tombé au combat. Le combat aurait été perdu sans la présence du répurgateur, car Oktavius arriva à faire une percée dans les rangs des squelettes et à atteindre le nécromancien, qui prit ses jambes à son coup et fonça dans l’intérieure de la grotte. Oktavius le poursuivit et finit par l’abattre d’un tir de pistolet en pleine tête.
La nuit suivante, alors que le groupe campait dans une clairière non loin de la grotte, un individu vêtu de noir émergea des bois et se présenta à eux. Il leur dit qu’il était l’envoyé du comte von Carstein de Sylvanie, qui les invitait au château de Drakenhof pour qu’ils lui narrent comment ils avaient débarrassé sa terre d’un vil nécromancien. Oktavius allait refuser, mais l’insistance de l’individu et de ses hommes ravis à l’idée de dîner à la table d’un noble de cette importance lui firent changer d’avis. L’homme leva alors la main et six carrosses noirs émergèrent des arbres derrière lui, tirés par des chevaux de robes sombres et portant les armoiries des von Carstein. Les hommes d’Oktavius furent invités à entrer dans cinq d’entre eux, tandis que le messager et lui se partagèrent le sixième. Pendant le voyage, le messager, qui se présenta sous le nom de Blasius, insista pour voyager avec les fenêtres fermées, arguant qu’il n’appréciait pas la lumière du soleil en raison d’une maladie de peau, qui était en effet très pâle. Il se montra également particulièrement obtus pendant le voyage, ce qui ne dérangea pas Oktavius outre mesure, lui-même étant peu bavard. Le voyage dura ainsi quatre semaines, les carrosses ne s’arrêtant que pour permettre aux hommes de se restaurer, continuant le voyage la nuit, ce qui finit par user les nerfs de nombreux soldats qui se plaignaient d’avoir du mal à dormir. Au crépuscule du vingt-neuvième jour, après presque un mois de voyage, les carrosses finirent par entrer dans la cour du château de Drakenhof, où Oktavius et ses hommes furent accueillis par le chancelier du comte, un homme trapu aux cheveux grisonnants nommé Friedrich Obst, qui les mena directement à la salle à manger où le comte les attendait devant un somptueux festin. Les hommes s’installèrent avec joie et mangèrent avec appétit, n’ayant pas mangé de vrai repas depuis des semaines, tandis qu’Oktavius, assis à la gauche du comte, lui contait le récit de la traque du nécromancien Heinder qui l’avait mené jusqu’ici. Von Carstein se montra très intéressé, posant des questions portant sur différents aspects techniques qui avaient permis au répurgateur de retrouver la trace de sa cible, et revenant sur certains détails, comme le nombre de squelettes contrôlés par Heinder lorsqu’il fut rattrapé. Le comte fit une étrange impression à Oktavius, n’ayant rien de l’arrogance caractéristique des nobles, et faisant plutôt preuve de fatalisme et d‘indifférence quand aux horreurs racontées par son invité. Il était très grand, et lui aussi semblait pâle, mais cela n’enlevait rien à son charme magnétique. De fait, l‘homme était incroyablement beau, et tout dans sa personne et sa façon de se mouvoir et de se comporter avait la grâce du prédateur parmi les brebis égarées. Et ses yeux ne faisaient que renforcer cette sensation, car il avait un regard d‘une telle intensité qu’ils donnaient l’impression que dés que le comte le posait sur quelqu‘un, il pouvait lire jusqu‘au tréfonds de son âme. Il ne mangeait que très peu, mais sembler posséder une connaissance très importante en vins, consommant sans modération des crus venant de sa réserve personnelle et que de toute évidence il ne voulait pas partager, et ce sans montrer la moindre trace d’ivresse. Une fois le repas terminé, il invita ses hôtes à rejoindre les chambres préparées pour eux, et ceux-ci ne se firent pas prier, trop heureux de pouvoir dormir dans un vrai lit après tant de temps passé à dormir dans des tentes ou dans les carrosses. Oktavius eut une chambre pour lui seul alors que ses hommes dormaient à quatre dans la même chambre, en raison de son statut ; il trouva que le lit était en assez bon état, bien que n’ayant vraisemblablement pas servi depuis des années, et il s’endormit rapidement, sans se douter que ce serait le dernier sommeil de sa vie.
- Spoiler:
- Oktavius se réveilla en sursaut, faisant grincer les plinthes de son lit alors qu’il se redressa brusquement, le front en sueur. Il ne put déterminer ce qui l’avait réveillé, mais un angoissant pressentiment lui interdit de se rendormir, et il préféra se lever pour être en mesure d’agir quelle que soit la situation. Il alluma une bougie qui se trouvait sur sa table de chevet et se dirigea vers la porte lorsqu’il entendit des bruits de pas qui s’approchaient, ce qui le fit paniquer. Il se saisit promptement de son épée et se colla au mur à droite de la porte, attendant le moment propice pour bondir sur l’éventuel assaillant qui arriverait. Mais les pas s’arrêtèrent avant d’atteindre sa porte pour pénétrer dans la pièce à côté, puis pour en ressortir et s’éloigner. Oktavius souffla sa bougie, puis ouvrit doucement sa porte et passa la tête au dehors pour savoir ce qui se passait, et ce qu’il vit lui glaça le sang. Deux hommes, l’un transportant un chandelier qui éclairait toute la scène, transportaient un corps à la gorge tranchée, un corps qu’Oktavius reconnut comme étant celui d’un de ses hommes. À la lueur du chandelier, Oktavius reconnut l’un des ravisseurs de son subordonné, et il vit clairement que Blasius souriait d’un rictus carnassier qui lui donnait une apparence des plus effrayantes.
Aussi vite qu’il le put, Oktavius referma la porte, puis il s’habilla rapidement avant de placer une pile d’oreillers sous ses draps pour créer l’illusion qu’il était encore au lit, et enfin il se replaça en embuscade derrière la porte, l‘épée tirée, et prêt à recevoir la visite de ces ravisseurs nocturnes.
L’attente ne fut pas longue. Au bout de quelques minutes, des pas résonnèrent de nouveau dans le couloir, et bientôt la porte s’ouvrit doucement et les deux hommes entrèrent. Oktavius les laissa faire quelques pas, puis il se rua sur celui qui venait de poser son chandelier sur la table et le décapita promptement. Blasius se retourna immédiatement et dégaina sa propre arme pour parer in extremis le coup du répurgateur, avant de feinter sur la gauche pour frapper son adversaire à l’estomac, mais ce coup fut lui aussi dévié au dernier moment par Oktavius. Avec une vitesse hallucinante, Blasius porta une nouvelle attaque en tourbillonnant sur lui-même, qu’Oktavius esquiva en se baissant pour porter une estocade en visant le cœur de son adversaire, mais là encore son attaque fut bloquée, et Blasius en profita pour lui envoyer un coup de pied qui l’envoya par terre deux mètres plus loin. Toisant son adversaire de haut, Blasius souriait encore, dévoilant des canines bien plus longues que la normale et des yeux rouges sang, et en un éclair, Oktavius comprit à quel genre d’ennemi il avait affaire. Il se releva, malgré la douleur qui lui lançait le flanc gauche, et fit décrire à son armé un arc de cercle de bas en haut, forçant son adversaire à s’écarter pour l’esquiver. Oktavius profita de ce répit pour s’emparer du chandelier qui illuminait la scène pour ensuite foncer vers Blasius en brandissant sa nouvelle arme devant lui. L’attaque eut l’effet escompté, car Blasius semblait craindre le feu comme la peste, et recula le plus vite possible pour éviter les flammes, mais sa retraite fut bien vite coupée par le mur de la chambre. Se sentant acculé, il tenta le tout pour le tout et fonça ,l’arme en avant, et porta à Oktavius une attaque qui se voulait mortelle, visant le cou. Mais le répurgateur dévia l’arme à l’aide du chandelier, et la coinça dans les ramures de l’objet pour ensuite l’écarter, ce qui lui permit de donner un coup mortel à son adversaire, désormais sans défenses, en lui coupant la tête d’un revers fatal.
Le corps de Blasius resta en suspend quelques secondes, puis il commença à tomber en poussière tout en s’affaissant, et au bout d’un petit moment il n’était plus qu’un tas de cendres sur le sol. Oktavius ne perdit pas de temps, et il s’empara du chandelier avant de foncer vers la porte. Dés qu’il fut sortit, il entendit que des éclats de voix venaient de la gauche, de nombreuses voix, sans doutes de gens attirés par les bruits du combat. Il fonça dans la direction opposée le plus silencieusement possible, tentant d’ouvrir chaque porte qu’il trouvait, en vain. Il finit par tomber sur une porte ouverte donnant sur un escalier qui menait vers les étages supérieurs, et il l’emprunta immédiatement, en prenant soin de fermer la porte derrière lui. Gravissant l’escalier quatre à quatre, il arriva devant une autre porte, ouverte elle aussi, qui donnait sur un autre couloir. Celui-ci était orné de nombreux portraits du comte, tous le montrant sous un angle différent mais chacun portait une attention particulière aux yeux de von Carstein. Oktavius n’en avait cure cependant, car son seul but immédiat était de mettre le plus de distance entre ses poursuivants et lui, et ce silencieusement. Au bout de quelques mètres, il vit une porte sur la droite, et sans réfléchir, il l’ouvrit, rentra dans la pièce, et ferma la porte en la verrouillant avec la clé qui semblait être là par providence dans la serrure. Puis soudain, une voix résonna derrière lui : « Je vous attendait, Herr Orsicvun. Vous avez fait vite, dites-moi. ».Reconnaissant la voix, Oktavius se retourna, des sueurs froides lui coulant le long du dos, pour se retrouver face à Vlad von Carstein, qui lui souriait de toutes ses dents.
Oktavius ne pu se retenir bien longtemps.
-Monstre! Rugit-il. Qu’est-ce que vous avez fait à mes hommes, créature de la nuit ?
-Chaque chose en son temps, Herr Orsicvun. Je suis néanmoins impressionné par votre perspicacité, je vois que j’ai fait un bon choix en vous.
-Que voulez-vous dire ?
-Allons, je pensais que vous auriez déjà deviné. Si je vous ai fait venir dans ce château, c’est uniquement pour voir ce que vous valez, pour voir si vous me seriez utile.
-Mais je ne vous servirai jamais, monstre ! Plutôt mourir !
-Mais c’est précisément là que je veux en venir, mon cher. Ne croyez pas, de plus, que vous puissiez vous en tirer après le meurtre de deux de mes soldats.
-Blasisus voulait me tuer, si c’est à lui que vous pensez. Et de toutes façon, des monstruosités comme lui et vous doivent périr.
Oktavius tiré son épée et se mit en garde, ne quittant pas von Carstein des yeux. Celui-ci se contenta d’élargir son sourire.
-Blasius et son homme de main sont morts pour une cause dont-ils ne se doutaient pas. J’ai fait le choix de les remplacer par vous. Et si vous voulez savoir, la mort de vos hommes faisait aussi parti du plan, elle ne servait qu’à vous tirer du lit, et Blasius, avec son acolyte, ne servaient qu’à évaluer vos compétences. S’il vous avait tué, ça aurait été du gâchis, mais cela aurait aussi prouvé votre incapacité, et on s’en serait tenu là, dans un bain de sang. Mais voila, vous avez triomphé d’eux, et vous voila, devant moi, prêt à recevoir le baiser de sang.
-Encore un mot et je vous décapite, vampire, et vous finirez comme vos sbires, en tas de poussière.
-Ah oui, je savais que nous en viendrions à cette petite complication.
D’un geste fluide, le comte tira son épée, une longue lame sombre qui semblait luire d’un éclat rougeoyant, et en un éclair il fut sur Oktavius. Dés le premier coup porté, le répurgateur sut qu’il n’avait aucune chance de l’emporter, mais il tint néanmoins bon. Le vampire était pourtant trop fort pour lui, et le coup suivant qu’il porta atteignit l’épaule, forçant Oktavius à lâcher son épée. Von Carstein ne perdit pas un instant, et à une vitesse hallucinante, il porta un coup de poing à son adversaire sur le plexus solaire, et Oktavius s’effondra, vaincu. Le comte rengaina son épée et donna un coup de pied dans celle d’Oktavius, l’envoyant à l’autre bout de la pièce. Se faisant, il s’aperçut que sa main droite le brûlait, et en la regardant, il vit que sa peau était en train de noircir et de se craqueler, particulièrement sur le dos de la main. Il se tourna vers Oktavius, qui riait doucement, toujours sous le choc du coup de poing.
-Alors, vampire, on brûle de sa propre impureté ?
Au prix d‘un grand effort, Oktavius tira de sous sa veste un objet qu’il tenait en pendentif, un objet que von Carstein reconnut comme étant le symbole se Sigmar, et il comprit que c’était d’avoir frappé cet objet qui lui avait brûlé la main.
-Encore votre pathétique homme-dieu ! Cracha le comte. Je pourrais te raconter sur votre Sigmar des choses à faire perdre la foi à vos fanatiques du temple d’Altdorf.
-Tu mens, vampire, comme tous ceux de ton engeance. Tu n’es qu’un blasphème ambulant, et tu vas mourir.
Mobilisant ses dernières forces, Oktavius se releva, brandissant toujours son symbole religieux. Le comte réagit au quart de tour, et ce qui se passa alors fit frémir Oktavius jusqu’au plus profond de son être. Le visage de von Carstein s’étira, de déforma, alors que le vampire poussait un cri de rage, et bientôt Oktavius était sûr de ne plus avoir affaire qu’à une bête. Soudain, il sentit frémir le symbole qu’il tenait tandis que le comte tendait les mains vers lui, et d’un coup, le symbole de brisa en mille morceaux, qui s‘éparpillèrent au sol avant de tomber en poussière.
Le visage de von Carstein redevint comme il était avant se transformation, et il reprit la parole.
-Tu vois, votre homme-dieu n’est rien. Sache que j’ai vécu plus longtemps que votre empire, que je l’ai vu se former, et que j’ai vu Sigmar. Et j’ai vu les prêtres vous duper les uns après les autres sur sa nature et son histoire, car votre Sigmar n’avait rien d’un dieu, ce n’était qu’un homme, un sauvage et un faible.
-Non ! Tu mens ! C’est impossible !
-C’est pourtant la vérité humain, et aujourd’hui tu vas rejoindre les forts, pour l‘éternité.
Sur ces mots, von Carstein se jeta sur Oktavius et l’empoigna par les cheveux, avant de planter ses crocs dans la chair de son cou et de lui aspirer son sang jusqu’à la dernière goute. Oktavius se débattit au début, mais au fur et à mesure que le vampire lui aspirait son fluide vital, il cessa, à bout de forces. Von Carstein ne perdit pas un instant, et il ouvrit la bouche de sa victime avant de se mordre lui-même au poignet pour faire tomber quelques goûtes de son sang dans le gosier d’Oktavius. Quelques instants plus tard, Oktavius eut un haut le corps, et il se mit à hurler à la mort, devant le regard satisfait de Vlad von Carstein.
Et au fait, petite devinette. D'où vient le nom Orsicvun ? Indice : ça a à voir avec les vampires.
EDIT : J'ai décomposé le récit en plusieurs parties que j'ai mit en spoiler, comme ça mon post sera, je l'espère, plus facile à suivre.
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"Et quand les morts se lèvent, leurs tombeaux sont remplis par les vivants"
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Le lien vers mon premier récit : l'Histoire de Van Orsicvun
Le lien vers mon second récit : la geste de Wilhelm Kruger tome 1
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Lun 21 Juin 2010 - 14:26
Pas mal du tout, tu emploies Vlad en personne, ce qui est assez osé je dois dire, mais sans en rajouter trop donc ça passe très bien.
Le personnage est assez charismatique lui-même et on a hâte de savoir ce que Vlad compte en faire.
Cela dit, je sais pourquoi personne n'a rien posté comme commentaire: c'est trop long! Tu devrais fractionner ton récit, ce serait beaucoup plus simple et agréable à lire.
Voilà, voilà, maintenant que j'ai lu le début, je suis effectivement intéressé par une suite!
EDIT: pour le nom, aucune idée...
Le personnage est assez charismatique lui-même et on a hâte de savoir ce que Vlad compte en faire.
Cela dit, je sais pourquoi personne n'a rien posté comme commentaire: c'est trop long! Tu devrais fractionner ton récit, ce serait beaucoup plus simple et agréable à lire.
Voilà, voilà, maintenant que j'ai lu le début, je suis effectivement intéressé par une suite!
EDIT: pour le nom, aucune idée...
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Lun 21 Juin 2010 - 14:35
Merci pour ce commentaire (enfin).
Je suis content que ça te plaise, mais je n'imaginais pas en commençant que le texte serait aussi long. Je vais suivre ton conseil et fractionner la suite, qui est déja commencée.
EDIT : voici la suite :
II Les débuts dans la mort
Lorsque Oktavius fut transformé en vampire, son monde s’écroula, et il ne lui resta plus qu’une sombre vérité : il était devenu un monstre. La nuit suivant celle de sa transformation, il s’enfuit de Drakenhof pour retourner dans l’empire, mais il ne put se résoudre à rejoindre la société, de peur de faire du mal à ceux qu’il s’était juré de protéger. Au lieu de cela, il se terra dans une grotte quelque part dans la grande forêt, le plus loin possible de toute présence humaine, ne subsistant qu’en buvant le sang immonde des bêtes qui se trouvaient là et qui avaient le malheur de passer à sa portée. De fait, Oktavius lui-même devint une bête, laissant de plus en plus libre cours à ses instincts les plus primitifs au fur et à mesure que les années passaient, et bientôt la zone autour de sa grotte fut aussi dénuée de vie que la Sylvanie. Pourtant, Oktavius ne laissa pas son esprit sombrer dans la bestialité, car au fond de lui il ne voulait pas ressembler aux créatures qu’il avait combattu durant sa vie. De plus, les mots de von Carstein à propos de Sigmar le hantaient nuits et jours, mots selon lesquels le vampire avait été témoin de l’avènement de Sigmar et de sa vie, et que son histoire n’est en rien ressemblante à celle décrite dans les livres sacrés. Ces questions occupaient toutes ses pensées, car Oktavius avait toujours vu dans l’homme-dieu un modèle de perfection, de force et de noblesse, et c’était son image qui lui avait permit de survivre à toutes les épreuves qu‘il avait affronté. La pensée qu’il pouvait avoir été trompé toute sa vie durant lui était insupportable, mais paradoxalement, c’est aussi elle qui lui permit de garder sa lucidité et de ne pas sombrer dans la bestialité.
Près de dix ans après avoir fui Drakenhof, Oktavius se décida enfin à retourner à Altdorf pour vérifier les dires de von Carstein. Il savait que le temple de Sigmar contenait de nombreuses salles interdites, et si la réponse à ses interrogations existait, c’était certainement là qu’elle se trouvait. Oktavius passa de nombreux mois à se préparer pour son expédition à Altdorf, mois durant lesquels il se força à reprendre forme humaine. Il s’attaqua à des marchants itinérants pour se procurer des vêtements humains et du sang frais, et tout ce qui pouvait lui être utile, il le ramenait avec lui dans sa grotte. Après plusieurs mois d’efforts intensifs, il constata qu’il était enfin ressemblant au bétail qu’il chassait, et qu’il était fin prêt à se fondre dans la masse des humains de la capitale. Une nuit de l’hivers 1860, il entra à Altdorf sous les traits d’un humain comme les autres, paré de vêtements de voyage sombres et équipé d’une épée de bonne facture, trouvée en dépouillant des mercenaires engagés pour protéger un des derniers marchands qu’il avait attaqué. Son but était d’entrer dans le temple la nuit même et d’en explorer chaque recoin jusqu’à ce qu’il trouve la réponse à ses questions.
J'espère avoir plus de commentaires.
Je suis content que ça te plaise, mais je n'imaginais pas en commençant que le texte serait aussi long. Je vais suivre ton conseil et fractionner la suite, qui est déja commencée.
EDIT : voici la suite :
II Les débuts dans la mort
Lorsque Oktavius fut transformé en vampire, son monde s’écroula, et il ne lui resta plus qu’une sombre vérité : il était devenu un monstre. La nuit suivant celle de sa transformation, il s’enfuit de Drakenhof pour retourner dans l’empire, mais il ne put se résoudre à rejoindre la société, de peur de faire du mal à ceux qu’il s’était juré de protéger. Au lieu de cela, il se terra dans une grotte quelque part dans la grande forêt, le plus loin possible de toute présence humaine, ne subsistant qu’en buvant le sang immonde des bêtes qui se trouvaient là et qui avaient le malheur de passer à sa portée. De fait, Oktavius lui-même devint une bête, laissant de plus en plus libre cours à ses instincts les plus primitifs au fur et à mesure que les années passaient, et bientôt la zone autour de sa grotte fut aussi dénuée de vie que la Sylvanie. Pourtant, Oktavius ne laissa pas son esprit sombrer dans la bestialité, car au fond de lui il ne voulait pas ressembler aux créatures qu’il avait combattu durant sa vie. De plus, les mots de von Carstein à propos de Sigmar le hantaient nuits et jours, mots selon lesquels le vampire avait été témoin de l’avènement de Sigmar et de sa vie, et que son histoire n’est en rien ressemblante à celle décrite dans les livres sacrés. Ces questions occupaient toutes ses pensées, car Oktavius avait toujours vu dans l’homme-dieu un modèle de perfection, de force et de noblesse, et c’était son image qui lui avait permit de survivre à toutes les épreuves qu‘il avait affronté. La pensée qu’il pouvait avoir été trompé toute sa vie durant lui était insupportable, mais paradoxalement, c’est aussi elle qui lui permit de garder sa lucidité et de ne pas sombrer dans la bestialité.
Près de dix ans après avoir fui Drakenhof, Oktavius se décida enfin à retourner à Altdorf pour vérifier les dires de von Carstein. Il savait que le temple de Sigmar contenait de nombreuses salles interdites, et si la réponse à ses interrogations existait, c’était certainement là qu’elle se trouvait. Oktavius passa de nombreux mois à se préparer pour son expédition à Altdorf, mois durant lesquels il se força à reprendre forme humaine. Il s’attaqua à des marchants itinérants pour se procurer des vêtements humains et du sang frais, et tout ce qui pouvait lui être utile, il le ramenait avec lui dans sa grotte. Après plusieurs mois d’efforts intensifs, il constata qu’il était enfin ressemblant au bétail qu’il chassait, et qu’il était fin prêt à se fondre dans la masse des humains de la capitale. Une nuit de l’hivers 1860, il entra à Altdorf sous les traits d’un humain comme les autres, paré de vêtements de voyage sombres et équipé d’une épée de bonne facture, trouvée en dépouillant des mercenaires engagés pour protéger un des derniers marchands qu’il avait attaqué. Son but était d’entrer dans le temple la nuit même et d’en explorer chaque recoin jusqu’à ce qu’il trouve la réponse à ses questions.
J'espère avoir plus de commentaires.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Lun 21 Juin 2010 - 21:54
Au moins c'est sincère; vas-y, mets-leur la pression!
Pas mal, pas mal tout ça, les choses avancent plutôt bien.
Tu vas nous faire des révélations sur la véritable existence de Sigmar? Il mangeait ses crottes de nez?
Vivement la suite
Pas mal, pas mal tout ça, les choses avancent plutôt bien.
Tu vas nous faire des révélations sur la véritable existence de Sigmar? Il mangeait ses crottes de nez?
Vivement la suite
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Mar 22 Juin 2010 - 18:30
Bon, alors ne désespérons pas, je continue dans ma lancée.
La partie suivante raconte le retour à Altdorf d'Oktavius, bien décidé à apprendre la vérité sur les fondements du culte de Sigmar. Le texte original étant trop long, je n'en poste que le début, mais la suite viendra.
Un vent frais caressa le visage d’Oktavius, lui apportant des effluves de la puanteur régnant dans cette partie d’Altdorf où se côtoyaient prostituées et miséreux. Dans un tel décor, il savait que ses vêtements le rendaient parfaitement invisible, et il se doutait que de toute façon personne n’oserait porter la main sur lui. Il n’eut aucun mal à se repérer dans le dédale de ruelles, car il les avait souvent sillonné durant son ancienne vie, et Altdorf n’avait pas beaucoup changé en dix ans. Dix ans qui étaient eux particulièrement flous dans sa mémoire, car il ne s’était rendu compte de cette durée qu’après avoir volé un calendrier à un des nombreux marchands itinérants qu’il avait tué et lui avoir arraché la date de la nuit de cet évènement. Oktavius sourit à ce souvenir, se rappelant qu’après ça, il avait arraché tout ce qu’il pouvait d’autre de la bouche du marchand, de la langue aux dents, et qu’il avait ensuite bu son sang en savourant chaque instant, chaque goutte, avant de jeter le cadavre exsangue aux orties.
Virant à gauche, il arriva dans une allée sombre qui s’enfonçait dans les ténèbres non éclairées des bas quartiers, et que tout le monde semblait vouloir éviter, mais pas lui. Naguère, il n’y serait allé qu’accompagné d’au moins cinq hommes et équipé de torches, mais maintenant il voyait presque parfaitement clair dans ces ténèbres, et il savait que les brigands qui s’y dissimulaient ne pourraient rien contre lui. D’une démarche assuré, il s’enfonça dans la ruelle, ses pas résonnant dans les ténèbres à mesure qu’il avançait, et tous ses sens à l’affut du moindre signe de présence humaine. Au bout de quelques mètres, il distingua des sons, ténus mais bien présents, d’armes que l’on préparait et de pas s‘approchant doucement, certains se trouvant derrière les murs, dans les bâtiments, prêts à le prendre à revers. Sans ralentir l’allure, il posa la main sur la garde de son épée, sentant ses futurs proies approcher de plus en plus vite, ce qui ne fit qu’augmenter sa soif, et bientôt il put les distinguer. Ils étaient une dizaine environs devant lui, et il en entendait d’autres arriver de derrière. Ils ressemblaient à des animaux affamés, leur attitude et leur odeur évoquant plus une bête prête à tout pour avoir son repas qu’un homme attiré par l’appât du gain. Ils étaient trapus, émaciés, et chacun d’entre eux avait une arme, que se soit un gourdin de fortune ou une lame ébréchée venant sans doute d’une quelconque cuisine, et leur envie d’en découdre était presque palpable dans l’air déjà saturée de la puanteur propre à la dégradation. Oktavius ne manqua pas de profiter du sel d’une telle ironie, voyant dans cette situation l’inverse de ce que lui-même avait fait vivre à de nombreux humains pendant les six derniers mois. Cependant, il savait que cette fois les rôles allaient s’inverser, et que bientôt les chasseurs allaient devenir les proies alors qu’il se rendraient compte que leur pigeon est en réalité un mortel cokatrix.
Voila, en espérant que ce n'est pas trop mal. Et je demande aux gens qui suivent de poster un petit commentaire pour me dire si ça leur plaît ou non, histoire que je me motive un peu plus, parce que là j'ai l'impression de parler tout seul ou presque.
La partie suivante raconte le retour à Altdorf d'Oktavius, bien décidé à apprendre la vérité sur les fondements du culte de Sigmar. Le texte original étant trop long, je n'en poste que le début, mais la suite viendra.
Un vent frais caressa le visage d’Oktavius, lui apportant des effluves de la puanteur régnant dans cette partie d’Altdorf où se côtoyaient prostituées et miséreux. Dans un tel décor, il savait que ses vêtements le rendaient parfaitement invisible, et il se doutait que de toute façon personne n’oserait porter la main sur lui. Il n’eut aucun mal à se repérer dans le dédale de ruelles, car il les avait souvent sillonné durant son ancienne vie, et Altdorf n’avait pas beaucoup changé en dix ans. Dix ans qui étaient eux particulièrement flous dans sa mémoire, car il ne s’était rendu compte de cette durée qu’après avoir volé un calendrier à un des nombreux marchands itinérants qu’il avait tué et lui avoir arraché la date de la nuit de cet évènement. Oktavius sourit à ce souvenir, se rappelant qu’après ça, il avait arraché tout ce qu’il pouvait d’autre de la bouche du marchand, de la langue aux dents, et qu’il avait ensuite bu son sang en savourant chaque instant, chaque goutte, avant de jeter le cadavre exsangue aux orties.
Virant à gauche, il arriva dans une allée sombre qui s’enfonçait dans les ténèbres non éclairées des bas quartiers, et que tout le monde semblait vouloir éviter, mais pas lui. Naguère, il n’y serait allé qu’accompagné d’au moins cinq hommes et équipé de torches, mais maintenant il voyait presque parfaitement clair dans ces ténèbres, et il savait que les brigands qui s’y dissimulaient ne pourraient rien contre lui. D’une démarche assuré, il s’enfonça dans la ruelle, ses pas résonnant dans les ténèbres à mesure qu’il avançait, et tous ses sens à l’affut du moindre signe de présence humaine. Au bout de quelques mètres, il distingua des sons, ténus mais bien présents, d’armes que l’on préparait et de pas s‘approchant doucement, certains se trouvant derrière les murs, dans les bâtiments, prêts à le prendre à revers. Sans ralentir l’allure, il posa la main sur la garde de son épée, sentant ses futurs proies approcher de plus en plus vite, ce qui ne fit qu’augmenter sa soif, et bientôt il put les distinguer. Ils étaient une dizaine environs devant lui, et il en entendait d’autres arriver de derrière. Ils ressemblaient à des animaux affamés, leur attitude et leur odeur évoquant plus une bête prête à tout pour avoir son repas qu’un homme attiré par l’appât du gain. Ils étaient trapus, émaciés, et chacun d’entre eux avait une arme, que se soit un gourdin de fortune ou une lame ébréchée venant sans doute d’une quelconque cuisine, et leur envie d’en découdre était presque palpable dans l’air déjà saturée de la puanteur propre à la dégradation. Oktavius ne manqua pas de profiter du sel d’une telle ironie, voyant dans cette situation l’inverse de ce que lui-même avait fait vivre à de nombreux humains pendant les six derniers mois. Cependant, il savait que cette fois les rôles allaient s’inverser, et que bientôt les chasseurs allaient devenir les proies alors qu’il se rendraient compte que leur pigeon est en réalité un mortel cokatrix.
Voila, en espérant que ce n'est pas trop mal. Et je demande aux gens qui suivent de poster un petit commentaire pour me dire si ça leur plaît ou non, histoire que je me motive un peu plus, parce que là j'ai l'impression de parler tout seul ou presque.
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Le lien vers mon premier récit : l'Histoire de Van Orsicvun
Le lien vers mon second récit : la geste de Wilhelm Kruger tome 1
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Mer 23 Juin 2010 - 12:18
Ha ben merci...
Je rigole. Pour ton récit je dois dire qu'il n'est pas mal du tout mais gagnerait beaucoup à être soigneusement relu. Dès les premières lignes on trouve des répétitions et des fautes de frappe ("il savait très bien très bien", ses vêtements le rende invisible mais ses vêtements attirent la convoitise, "porter lE main sur lui"...)
Des broutilles mais qui devraient être corrigées malgré tout.
Sinon, j'aime tout particulièrement la dernière image pigeon/cokatrix.
Continue et vraiment désolé que tu n'aies pas plus de commentaires
Je rigole. Pour ton récit je dois dire qu'il n'est pas mal du tout mais gagnerait beaucoup à être soigneusement relu. Dès les premières lignes on trouve des répétitions et des fautes de frappe ("il savait très bien très bien", ses vêtements le rende invisible mais ses vêtements attirent la convoitise, "porter lE main sur lui"...)
Des broutilles mais qui devraient être corrigées malgré tout.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Mer 23 Juin 2010 - 13:17
Arf, le passage auquel tu fais mention a été modifié après coup, et j'admet que j'aurais dû être vigilant. Je rectifie tout de suite.
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- InvitéInvité
Re: L'histoire de Van Orsicvun
Mer 23 Juin 2010 - 13:35
Bon, j'avoue, j'ai pas tout lut, uniquement la partie du 1er Post, et je dois dire que c'est plutot pas mal!
Quelques petits fautes d'orthographes, ou plutot d'inattention perdues à gauche à droite mais rien de bien transcendant
C'est vrai que c'est assez osé d'utiliser Vlad, et je trouve que, tant qu'a parler de Vlad, le charisme y est, mais il manque un petit côté mystérieux je trouve, un peu plus et il expliquer ses plans de conquetes de l'Empire à Orsicvun avant de le Vampiriser.
Quand au manque de commentaires, il faut juste prendre le courage de tout lire, c'est souvent le défaut des récits relativements longs, qu'ils soient travaillés ou non, on bloque sur la taille du texte :x.
Sinon bah, un bon bravo pour ce texte bien réussi
Quelques petits fautes d'orthographes, ou plutot d'inattention perdues à gauche à droite mais rien de bien transcendant
C'est vrai que c'est assez osé d'utiliser Vlad, et je trouve que, tant qu'a parler de Vlad, le charisme y est, mais il manque un petit côté mystérieux je trouve, un peu plus et il expliquer ses plans de conquetes de l'Empire à Orsicvun avant de le Vampiriser.
Quand au manque de commentaires, il faut juste prendre le courage de tout lire, c'est souvent le défaut des récits relativements longs, qu'ils soient travaillés ou non, on bloque sur la taille du texte :x.
Sinon bah, un bon bravo pour ce texte bien réussi
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Mer 23 Juin 2010 - 13:50
Merci pour ces encouragements.
L'utilisation de Vlad est délibérée, vue que je ne voulais pas d'un vampire trop vieux, mais pas non plus un nouveau-né trop hardi, et L'arrivée de Vlad au pouvoir correspond bien à cette période. Mais rassure-toi, il était loin de lui avouer sa conquête de l'empire, car il faut savoir que Vlad cherche à s'entourer de vampires forts (comme on le voit dans 'Les chroniques von Carstein'), et dès qu'il a appris la présence d'un répurgateur sur ses terres, il a cherché le plus faible de ses suivants pour qu'Oktavius le remplace, et c'est ça qu'il lui explique.
L'utilisation de Vlad est délibérée, vue que je ne voulais pas d'un vampire trop vieux, mais pas non plus un nouveau-né trop hardi, et L'arrivée de Vlad au pouvoir correspond bien à cette période. Mais rassure-toi, il était loin de lui avouer sa conquête de l'empire, car il faut savoir que Vlad cherche à s'entourer de vampires forts (comme on le voit dans 'Les chroniques von Carstein'), et dès qu'il a appris la présence d'un répurgateur sur ses terres, il a cherché le plus faible de ses suivants pour qu'Oktavius le remplace, et c'est ça qu'il lui explique.
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- InvitéInvité
Re: L'histoire de Van Orsicvun
Mer 23 Juin 2010 - 14:23
Tiens, en parlant des Chroniques des Von Carstein, je comptais les acheter, si tu les as lus, je serais pas contre ton avis.
Ce que je veux dire, c'est que je voyais mieux Vlad agir et expliquer aprés, un peu comme un mentor, en plus sinistre (Ou L'Art d'etre un Vampire, par VVC :3), bien que le coté aristocrate sur de lui (=> 'Ah oui, je savais que nous en arriverions à cette petite complication...') est plutôt bien servi !
Ce que je veux dire, c'est que je voyais mieux Vlad agir et expliquer aprés, un peu comme un mentor, en plus sinistre (Ou L'Art d'etre un Vampire, par VVC :3), bien que le coté aristocrate sur de lui (=> 'Ah oui, je savais que nous en arriverions à cette petite complication...') est plutôt bien servi !
- Arcanide valtekSeigneur vampire
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Mer 23 Juin 2010 - 14:43
Je les ai lus, enfin les 2 premiers tomes vu que le troisième sortira en janvier (mais je l'ai en anglais). Je les trouve pas mal mais ils ont des incohérences avec le fluff du livre d'armée qui m'embêtent un peu.
Je n'ai pas voulu que Vlad explique tout à Oktavius après sa transformation parce que je voulais qu'il lui fasse des révélations sur Sigmar qui tortureraient l'esprit d'Oktavius, et qui seront importantes par la suite. Oktavius ayant prit la fuite, il n'aurait pas entendu ces révélations, et il aurait succombé à son côté bestial, ce que je ne veux certainement pas.
Je n'ai pas voulu que Vlad explique tout à Oktavius après sa transformation parce que je voulais qu'il lui fasse des révélations sur Sigmar qui tortureraient l'esprit d'Oktavius, et qui seront importantes par la suite. Oktavius ayant prit la fuite, il n'aurait pas entendu ces révélations, et il aurait succombé à son côté bestial, ce que je ne veux certainement pas.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Mer 23 Juin 2010 - 15:47
Okay pour les bouquins, bah, je pense les lires quand même vu que l'idée de monter une armée sous le thème de la Levée de Vlad me titille pas mal, de toute facon...
Sinon pour ta propre histoire, ca se défend, peut-être que quand j'aurais tout lu, je pigerais mieux certains points !
Merci pour ces précisions
[Edit] : Bon Bha, j'ai finalement lu la suite et effectivement, ca prend tout son sens, et ca deviens de mieux en mieux ! Félicitations
Sinon pour ta propre histoire, ca se défend, peut-être que quand j'aurais tout lu, je pigerais mieux certains points !
Merci pour ces précisions
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Jeu 24 Juin 2010 - 11:44
Un seul mot : j'aime ^^
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Jeu 24 Juin 2010 - 18:16
Et voici la suite :
Un bruit de course derrière lui le tira soudainement de ses réflexions, et il sut à ce moment que la traque était terminée et l’attaque lancée. D’un bond, il esquiva la lame maladroitement maniée par son premier agresseur et atterrit derrière lui en lui perforant la gorge. Retirant son arme du corps qui s’effondrait, il fit face à un deuxième opposant, para le coup de taille qu’il lui portait et trancha nette la main qui tenait l’arme, puis, alors que son adversaire hurlait de douleur, il lui coupa les jarrets d‘un mouvement fluide. Deux autres bandits prirent immédiatement sa place, mais leurs coups furent imprécis du fait de l’obscurité, et Oktavius n’eut qu’à faire décrire large revers à son arme pour décapiter d’un coup ses deux opposants. D’une pirouette, il esquiva ensuite une estocade portée par un bandit espérant le prendre à revers et coupa le bras tendu de son agresseur avant de le décapiter alors qu’il s’effondrait. Alors que le corps de sa dernière victime chutait, Oktavius sentit une odeur nouvelle planer dans l’air, une odeur incroyablement excitante, et qui lui donnait envie de se gorger du sang de tous les êtres à sa portée tant elle était enivrante. C’était l’odeur de la peur. Il toisa alors ses agresseurs, qui étaient comme pétrifiés à la vue des cinq cadavres ruisselant de sang se trouvant à ses pieds, l’éclat de la lune se reflétant sur le liquide rouge comme sur autant de miroirs, mais surtout semblaient-t ils réaliser s’être attaqué à quelque-chose dépassant leur entendement, et Oktavius sut alors que c’était fini.
La seconde suivante, ce fut la débandade. Les bandits prirent leur jambes à leur cous et s’enfuirent dans tous les sens, mais déjà Oktavius avait bondi sur deux d’entre eux et leur perfora le dos au niveau des poumons. S’emparant ensuite de deux des couteaux ébréchés se trouvant au sol, il les lança en direction de deux derniers fuyards du côté droit et eut la satisfaction d’entendre leurs hurlements et le bruit caractéristique de deux chutes. Reportant son attention à gauche, sur ses six dernières proies, il couru dans leur direction avec toute la célérité que lui donnait sa non-vie, et en quelques foulées il fut déjà sur eux. L’odeur de la peur lui donnait une soif de carnage telle qu’il trancha à main nues dans le corps du premier, lui perforant la cage thoracique et se saisissant de son cœur avant de l’arracher violement dans une fontaine écarlate, sa victime s‘effondrant sur les pavés dans un râle d‘agonie. Lorsqu’il rattrapa le second, il lui trancha les jambes d’un coup de taille porté aux cuisses, puis alors que l’homme hurlait de douleur, il lui enfonça dans la bouche le cœur encore chaud de sa précédente victime, puis se lança à la poursuite des quatre autres. Ceux-ci s’étaient caché dans un des bâtiments sur le côté, mais leur odeur était si appétissante qu’il ne marqua pas un instant d’hésitation avant d’entrer dans la bâtisse, se riant déjà à l‘idée du jeu du chat et de la souris qui allait s‘ensuivre. Avec une lenteur délibérée, Oktavius marcha vers l’étage, les bruits de ses pas se répercutant dans les ténèbres à la façon d’un prélude macabre à la musique de mort qu’il s’apprêtait à jouer. Il sentait que ses proies étaient aux abois, que ces bandits se savaient perdus, et qu’ils tenteraient le tout pour le tout en l’attaquant par surprise en même temps, ou du moins il savait qu’ils essaieraient. Oktavius les sentait, il sentait la peur qui exsudait de tous les pores de la peau de ses proies. Son épée dégainée, il s’avança lentement dans la pièce dont venait l’odeur, et au dernier moment, il fléchit les jambes et bondit vers le fond alors que deux lames cisaillaient l’air où il s’était tenu quelques secondes plus tôt. Mais il s’aperçut que, dans leur désespoir, les humains avaient de la ressource, à l’image des bêtes acculées qui n’en devenaient que plus féroce, car les deux autres bandits s’étaient cachés dans le fond de la pièce en prévision, semble-t-il, d’une telle situation, et se ruèrent sur lui l’arme levée. Riant intérieurement de la bêtise de ces mortels, Oktavius sauta par-dessus l’un de ses assaillants pour, une fois atterrit derrière lui, le projeter sur son camarade avec une telle force qu’ils tombèrent tous les deux, et ce soudain moment de vulnérabilité permit à Oktavius de leur transpercer la gorge l’un après l’autre de son arme. Lorsqu’ils comprirent que leurs chances de survie, après l’échec de ce piège, étaient bel et bien nulles, les deux bandits restants blêmirent au point de ressembler à des cadavre, comparaison qui fit sourire Oktavius alors qu’il comptait bien immortaliser cette couleur sur leurs visages. Hurlant comme des damnés, les deux bandits s’enfuirent, mais en quelques foulées athlétiques leur chasseur fut sur eux, sa face fendue d’un rictus affamé. Il attrapa le premier par le cou et le catapulta à l’autre bout de la pièce comme s’il s’était agi d’un nouveau-né, le bandit s’effondra comme une poupée de chiffon et ne bougea plus. Sans même sourciller, Oktavius continua sa course, attrapa sa dernière proie par les cheveux et le projeta au sol. L’instant d’après il lui plantait ses crocs dans le cou et, tout en retenant fermement l’homme, il but son sang jusqu’à la dernière goutte dans un concert de hurlements de son repas.
C'est un peu long encore une fois, mais ils sont quand-même nombreux à tuer.
PS : toujours personne pour trouver d'où vient le nom 'Orsicvun' ?
Un bruit de course derrière lui le tira soudainement de ses réflexions, et il sut à ce moment que la traque était terminée et l’attaque lancée. D’un bond, il esquiva la lame maladroitement maniée par son premier agresseur et atterrit derrière lui en lui perforant la gorge. Retirant son arme du corps qui s’effondrait, il fit face à un deuxième opposant, para le coup de taille qu’il lui portait et trancha nette la main qui tenait l’arme, puis, alors que son adversaire hurlait de douleur, il lui coupa les jarrets d‘un mouvement fluide. Deux autres bandits prirent immédiatement sa place, mais leurs coups furent imprécis du fait de l’obscurité, et Oktavius n’eut qu’à faire décrire large revers à son arme pour décapiter d’un coup ses deux opposants. D’une pirouette, il esquiva ensuite une estocade portée par un bandit espérant le prendre à revers et coupa le bras tendu de son agresseur avant de le décapiter alors qu’il s’effondrait. Alors que le corps de sa dernière victime chutait, Oktavius sentit une odeur nouvelle planer dans l’air, une odeur incroyablement excitante, et qui lui donnait envie de se gorger du sang de tous les êtres à sa portée tant elle était enivrante. C’était l’odeur de la peur. Il toisa alors ses agresseurs, qui étaient comme pétrifiés à la vue des cinq cadavres ruisselant de sang se trouvant à ses pieds, l’éclat de la lune se reflétant sur le liquide rouge comme sur autant de miroirs, mais surtout semblaient-t ils réaliser s’être attaqué à quelque-chose dépassant leur entendement, et Oktavius sut alors que c’était fini.
La seconde suivante, ce fut la débandade. Les bandits prirent leur jambes à leur cous et s’enfuirent dans tous les sens, mais déjà Oktavius avait bondi sur deux d’entre eux et leur perfora le dos au niveau des poumons. S’emparant ensuite de deux des couteaux ébréchés se trouvant au sol, il les lança en direction de deux derniers fuyards du côté droit et eut la satisfaction d’entendre leurs hurlements et le bruit caractéristique de deux chutes. Reportant son attention à gauche, sur ses six dernières proies, il couru dans leur direction avec toute la célérité que lui donnait sa non-vie, et en quelques foulées il fut déjà sur eux. L’odeur de la peur lui donnait une soif de carnage telle qu’il trancha à main nues dans le corps du premier, lui perforant la cage thoracique et se saisissant de son cœur avant de l’arracher violement dans une fontaine écarlate, sa victime s‘effondrant sur les pavés dans un râle d‘agonie. Lorsqu’il rattrapa le second, il lui trancha les jambes d’un coup de taille porté aux cuisses, puis alors que l’homme hurlait de douleur, il lui enfonça dans la bouche le cœur encore chaud de sa précédente victime, puis se lança à la poursuite des quatre autres. Ceux-ci s’étaient caché dans un des bâtiments sur le côté, mais leur odeur était si appétissante qu’il ne marqua pas un instant d’hésitation avant d’entrer dans la bâtisse, se riant déjà à l‘idée du jeu du chat et de la souris qui allait s‘ensuivre. Avec une lenteur délibérée, Oktavius marcha vers l’étage, les bruits de ses pas se répercutant dans les ténèbres à la façon d’un prélude macabre à la musique de mort qu’il s’apprêtait à jouer. Il sentait que ses proies étaient aux abois, que ces bandits se savaient perdus, et qu’ils tenteraient le tout pour le tout en l’attaquant par surprise en même temps, ou du moins il savait qu’ils essaieraient. Oktavius les sentait, il sentait la peur qui exsudait de tous les pores de la peau de ses proies. Son épée dégainée, il s’avança lentement dans la pièce dont venait l’odeur, et au dernier moment, il fléchit les jambes et bondit vers le fond alors que deux lames cisaillaient l’air où il s’était tenu quelques secondes plus tôt. Mais il s’aperçut que, dans leur désespoir, les humains avaient de la ressource, à l’image des bêtes acculées qui n’en devenaient que plus féroce, car les deux autres bandits s’étaient cachés dans le fond de la pièce en prévision, semble-t-il, d’une telle situation, et se ruèrent sur lui l’arme levée. Riant intérieurement de la bêtise de ces mortels, Oktavius sauta par-dessus l’un de ses assaillants pour, une fois atterrit derrière lui, le projeter sur son camarade avec une telle force qu’ils tombèrent tous les deux, et ce soudain moment de vulnérabilité permit à Oktavius de leur transpercer la gorge l’un après l’autre de son arme. Lorsqu’ils comprirent que leurs chances de survie, après l’échec de ce piège, étaient bel et bien nulles, les deux bandits restants blêmirent au point de ressembler à des cadavre, comparaison qui fit sourire Oktavius alors qu’il comptait bien immortaliser cette couleur sur leurs visages. Hurlant comme des damnés, les deux bandits s’enfuirent, mais en quelques foulées athlétiques leur chasseur fut sur eux, sa face fendue d’un rictus affamé. Il attrapa le premier par le cou et le catapulta à l’autre bout de la pièce comme s’il s’était agi d’un nouveau-né, le bandit s’effondra comme une poupée de chiffon et ne bougea plus. Sans même sourciller, Oktavius continua sa course, attrapa sa dernière proie par les cheveux et le projeta au sol. L’instant d’après il lui plantait ses crocs dans le cou et, tout en retenant fermement l’homme, il but son sang jusqu’à la dernière goutte dans un concert de hurlements de son repas.
C'est un peu long encore une fois, mais ils sont quand-même nombreux à tuer.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Jeu 24 Juin 2010 - 19:02
J'aime bien cette boucherie, vu que c'est bien écrit ^^
Juste une mini-toute-petite-chose : certaines phrases sont beaucoup trop longue à mon goût. Mais c'est pour l'instant le seul "défaut" du texte.
Et +1 pour la suite ^^
Juste une mini-toute-petite-chose : certaines phrases sont beaucoup trop longue à mon goût. Mais c'est pour l'instant le seul "défaut" du texte.
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- InvitéInvité
Re: L'histoire de Van Orsicvun
Jeu 24 Juin 2010 - 20:52
Hé bien, bonne suite en tout cas !
C'est bien écrit, mais effectivement c'est assez long, sans devenir désagréable
Bon, ca fais que retarder le 'Mais qu'est-ce qui adviens de ce cher Vampire ?' qu'on attend impatiemment
Question : Ton Avatar, c'est pas un personnage Vampire de Heroes V par hasard ? =o
Sinon non, je vois pas d'ou peux bien sortir le nom de ton Vamp' :/
- La suite ?!
C'est bien écrit, mais effectivement c'est assez long, sans devenir désagréable
Bon, ca fais que retarder le 'Mais qu'est-ce qui adviens de ce cher Vampire ?' qu'on attend impatiemment
Question : Ton Avatar, c'est pas un personnage Vampire de Heroes V par hasard ? =o
Sinon non, je vois pas d'ou peux bien sortir le nom de ton Vamp' :/
- La suite ?!
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 25 Juin 2010 - 17:40
Une suite assez souriante, c'est du bon boulot.
Je pense que la longueur du texte n'est un problème que pour les premiers posts.
Une fois le lecteur fidélisé, tu peux te permettre de plus longs chapitres sans trop de risques
Je pense que la longueur du texte n'est un problème que pour les premiers posts.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 25 Juin 2010 - 18:23
Ça me fait penser que comme je n'ai plus de Bac à passer, je vais pouvoir moi aussi mettre une suite. (P'tite pub pour ma pomme).
Mais je lirais toujours ton récit Arca, don't worry !
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 25 Juin 2010 - 18:51
Pheenyx=> Oui, c'est bien Giovanni, héros vampire (mais non jouable à mon grand dam) de Heroes of Might and Magic V, jeu que je vous recommande d'ailleurs chaudement.
Bon, voici une petite mise en bouche pour les évènements à venir.
Une fois rassasié, Oktavius redescendit dans la ruelle et se remit à marcher de son pas décidé. Il lui sembla que les hurlements de ses dernières victimes avaient avertis les autres malandrins du danger qui rôdait dans les bas-fonds ce soir, car il ne rencontra personne que des chats de gouttière qui s’enfuirent à sa simple présence. À une intersection, il tourna à droite, puis à gauche à la suivante, sans jamais hésiter ni s’arrêter pour se repérer, son pas résonant encore et toujours dans les ruelles sombres de la capitale sans que personne ne croise son chemin. Après environ une heure de marche en suivant un trajet qui semblait mener dans un endroit connu de lui seul, Oktavius sourit et accéléra son allure pour s’arrêter soudainement devant un pan de mur, en apparence totalement ressemblant aux autres, mais le vampire semblait lui accorder une importance particulière. Lentement, Oktavius s’approcha du mur en question et le palpa de ses mains gantées, avant de sourire de satisfaction, et l’instant d’après il commença à grimper sur le mur, en se servant de la moindre aspérité pour se hisser plus haut avec une grâce surnaturelle. Pour un observateur extérieur, il eut semblé que le vampire dansait sur le mur, tant ses mouvements étaient calculés et gracieux, et tant il semblait ne jamais s’arrêter, sautant d’une aspérité à une autre, toujours plus haut, jusqu’à enfin atteindre le toit du bâtiment. Alors, Oktavius s’arrêta et contempla ce qui se trouvait de l’autre côté, il contempla le grand temple de Sigmar.
La suite est en cours d'écriture, mais ça ne devrait pas être trop long à arriver.
Bon, voici une petite mise en bouche pour les évènements à venir.
Une fois rassasié, Oktavius redescendit dans la ruelle et se remit à marcher de son pas décidé. Il lui sembla que les hurlements de ses dernières victimes avaient avertis les autres malandrins du danger qui rôdait dans les bas-fonds ce soir, car il ne rencontra personne que des chats de gouttière qui s’enfuirent à sa simple présence. À une intersection, il tourna à droite, puis à gauche à la suivante, sans jamais hésiter ni s’arrêter pour se repérer, son pas résonant encore et toujours dans les ruelles sombres de la capitale sans que personne ne croise son chemin. Après environ une heure de marche en suivant un trajet qui semblait mener dans un endroit connu de lui seul, Oktavius sourit et accéléra son allure pour s’arrêter soudainement devant un pan de mur, en apparence totalement ressemblant aux autres, mais le vampire semblait lui accorder une importance particulière. Lentement, Oktavius s’approcha du mur en question et le palpa de ses mains gantées, avant de sourire de satisfaction, et l’instant d’après il commença à grimper sur le mur, en se servant de la moindre aspérité pour se hisser plus haut avec une grâce surnaturelle. Pour un observateur extérieur, il eut semblé que le vampire dansait sur le mur, tant ses mouvements étaient calculés et gracieux, et tant il semblait ne jamais s’arrêter, sautant d’une aspérité à une autre, toujours plus haut, jusqu’à enfin atteindre le toit du bâtiment. Alors, Oktavius s’arrêta et contempla ce qui se trouvait de l’autre côté, il contempla le grand temple de Sigmar.
La suite est en cours d'écriture, mais ça ne devrait pas être trop long à arriver.
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Le lien vers mon premier récit : l'Histoire de Van Orsicvun
Le lien vers mon second récit : la geste de Wilhelm Kruger tome 1
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 25 Juin 2010 - 19:06
Ha! Bon sang, j'ai vraiment cru qu'il allait se mettre à tapotter les pierres avec sa baguette et se retrouver dans l'Allée des Embrumes!
Mais l'escalade c'est aussi bien...
PS: bon alors il vient d'où ce nom?
PPS: Heroes 5 excellent jeu! Et le personnage de Giovanni est particulièrement intéressant. Très bon choix (même si je trouve cette image plutôt moyenne).
Mais l'escalade c'est aussi bien...
PS: bon alors il vient d'où ce nom?
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 25 Juin 2010 - 20:29
C'est la bêbête qui monte, qui monte...
Désolé.
Que dire sinon 'La suite ?' encore et toujours la qualité du récit est présente
Ps : Ah, Giovanni, voila. Un bon personnage effectivement, bien que vite envoyé au Paradis des dobles-morts o/ Mais je confirme, le jeu vaut le coup
Désolé.
Que dire sinon 'La suite ?' encore et toujours la qualité du récit est présente
Ps : Ah, Giovanni, voila. Un bon personnage effectivement, bien que vite envoyé au Paradis des dobles-morts o/ Mais je confirme, le jeu vaut le coup
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Lun 28 Juin 2010 - 12:09
Voici le paragraphe suivant. Début de l'infiltration.
Il se trouvait derrière l’entrée principale, et face à lui se dressait l’arrière de l’imposant édifice. Il était évident que cette partie du temple était plus négligée que la façade avant, car les sculptures n’avaient pas été nettoyées depuis des années, et des oiseaux avaient fait leur nid dans les creux des statues et inondaient l’arrière du temple de leurs fientes. Au pieds du bâtiment se trouvait un cimetière vieux et mal entretenue, bien que certaines tombes avaient bénéficié d’un luxe particulier. À l’extrême gauche de ce cimetière se trouvait une cabane, illuminée de l’intérieur, et dont l’état laissait à désirer. ‘Le foyer du fossoyeur’ se rappela Oktavius, avant de reporter son attention sur le temple. La façade était haute, mais les sculptures offraient des prises faciles, et à six mètres du sol se dressaient les premières fenêtres, la plupart étant éteintes, mais l’une d’entre elle était illuminée d’une lueur blafarde, certainement due à une bougie. Un nouveau sourire barra le visage d’Oktavius, et d’un bond athlétique il sauta au sol, atterrissant dans le cimetière plusieurs mètres plus bas avec la même aisance que s’il avait descendu un escalier. Quelques secondes plus tard il était devant la façade, et il commença son ascension en direction de la fenêtre éclairée. La présence des prises offertes par les sculptures rendaient la tâche bien plus facile que sa précédente ascension, et en quelques minutes il fut juste en dessous de la fenêtre éclairée. En prenant soin de se plaquer le plus possible contre le mur, Oktavius frappa à la fenêtre avec le dos de sa main, suffisamment bas pour que personne ne puisse voir ce que c’était mais assez fort pour attirer l’attention. Quelques secondes plus tard, la fenêtre s’ouvrit, et le visage intrigué d’un prêtre tiré de sa lecture apparut au-dessus de lui, visiblement décidé à savoir ce qui le dérangeait. Lorsque ses yeux se posèrent sur Oktavius, il eut un hoquet de surprise, mais à peine avait-il seulement compris ce à quoi il faisait face que le vampire lui enfonçait sa lame dans le gosier, sectionnant la langue, et empêchait ainsi le prêtre de crier. Celui-ci parvint, d’une secousse, à se libérer et à retomber dans la pièce, mais il n’eut pas le temps d’aller plus loin avant qu’Oktavius, aussi silencieux qu’une ombre, ne soit sur lui. Le vampire lui attrapa les cheveux et tira au prêtre la tête en arrière, en veillant à ne pas le tuer, et il enfonça ses canines dans le cou dénudé de sa victime, qui ne put, muette, que se résigner à la mort alors que ses forces étaient drainées par son assaillant.
La suite est en cours, alors ne vous impatientez pas.
Il se trouvait derrière l’entrée principale, et face à lui se dressait l’arrière de l’imposant édifice. Il était évident que cette partie du temple était plus négligée que la façade avant, car les sculptures n’avaient pas été nettoyées depuis des années, et des oiseaux avaient fait leur nid dans les creux des statues et inondaient l’arrière du temple de leurs fientes. Au pieds du bâtiment se trouvait un cimetière vieux et mal entretenue, bien que certaines tombes avaient bénéficié d’un luxe particulier. À l’extrême gauche de ce cimetière se trouvait une cabane, illuminée de l’intérieur, et dont l’état laissait à désirer. ‘Le foyer du fossoyeur’ se rappela Oktavius, avant de reporter son attention sur le temple. La façade était haute, mais les sculptures offraient des prises faciles, et à six mètres du sol se dressaient les premières fenêtres, la plupart étant éteintes, mais l’une d’entre elle était illuminée d’une lueur blafarde, certainement due à une bougie. Un nouveau sourire barra le visage d’Oktavius, et d’un bond athlétique il sauta au sol, atterrissant dans le cimetière plusieurs mètres plus bas avec la même aisance que s’il avait descendu un escalier. Quelques secondes plus tard il était devant la façade, et il commença son ascension en direction de la fenêtre éclairée. La présence des prises offertes par les sculptures rendaient la tâche bien plus facile que sa précédente ascension, et en quelques minutes il fut juste en dessous de la fenêtre éclairée. En prenant soin de se plaquer le plus possible contre le mur, Oktavius frappa à la fenêtre avec le dos de sa main, suffisamment bas pour que personne ne puisse voir ce que c’était mais assez fort pour attirer l’attention. Quelques secondes plus tard, la fenêtre s’ouvrit, et le visage intrigué d’un prêtre tiré de sa lecture apparut au-dessus de lui, visiblement décidé à savoir ce qui le dérangeait. Lorsque ses yeux se posèrent sur Oktavius, il eut un hoquet de surprise, mais à peine avait-il seulement compris ce à quoi il faisait face que le vampire lui enfonçait sa lame dans le gosier, sectionnant la langue, et empêchait ainsi le prêtre de crier. Celui-ci parvint, d’une secousse, à se libérer et à retomber dans la pièce, mais il n’eut pas le temps d’aller plus loin avant qu’Oktavius, aussi silencieux qu’une ombre, ne soit sur lui. Le vampire lui attrapa les cheveux et tira au prêtre la tête en arrière, en veillant à ne pas le tuer, et il enfonça ses canines dans le cou dénudé de sa victime, qui ne put, muette, que se résigner à la mort alors que ses forces étaient drainées par son assaillant.
La suite est en cours, alors ne vous impatientez pas.
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Le lien vers mon premier récit : l'Histoire de Van Orsicvun
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Lun 28 Juin 2010 - 12:22
Pas mal du tout, Snake n'aurait pas fait mieux!
Plus sérieusement, l'arrière du temple est assez bien décrite. J'aurais même souhaité que tu t'étendes d'avantage en descriptions sur la cabane et les différentes tombes, ou encore sur les détails des statues que le Vampire escaladait.
Vivement la suite
Plus sérieusement, l'arrière du temple est assez bien décrite. J'aurais même souhaité que tu t'étendes d'avantage en descriptions sur la cabane et les différentes tombes, ou encore sur les détails des statues que le Vampire escaladait.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 2 Juil 2010 - 9:52
Voilà , 'ai tout lu d'une traite.
Bravo, c'est bien écrit, vraiment.
Je me pose des questions sur l'apparente facilité avec laquelle Octavius réussit à fuir de l'antre de Von Carstein.... Tu n'en dis rien, j'imagine que c'est voulu.
Encore bravo, je suivrai l'évolution de ton récit....
Bravo, c'est bien écrit, vraiment.
Je me pose des questions sur l'apparente facilité avec laquelle Octavius réussit à fuir de l'antre de Von Carstein.... Tu n'en dis rien, j'imagine que c'est voulu.
Encore bravo, je suivrai l'évolution de ton récit....
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Dim 4 Juil 2010 - 0:35
Beau récit, je vois ce que tu veux dire par rapport à l'importance des détails, c'est effectivement bien relaté et j'espère qu'il finira par penser comme Vlad : Sigmar st'un guignol ! d'ailleurs pour la remarque d'alaric juste au dessus, je pense que Vlad l'a effectivement laissé s'échapper pour qu'il trouve la vérité par lui même ... bonne plume en tout cas
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Lun 5 Juil 2010 - 17:45
Et voici la suite, comme promis.
Promis, je continue ce soir. Grandes révélations de prévues.
- Spoiler:
- Une fois son repas terminé, Oktavius essuya méticuleusement le sang couvrant le cadavre du prêtre, puis il entrepris de l’assoir dans un fauteuil avant de lui fermer les yeux et de lui mettre un livre sur les genoux. Pour compléter l’illusion, il installa la bougie illuminant la pièce près du corps, le tout donnant l’impression que le prêtre s’était endormi en pleine lecture. Son entrée ainsi camouflée, Oktavius sortit de la pièce pour arriver dans un couloir sombre et silencieux, et en prenant garde à ne pas rompre ce silence il s’avança dans les profondeurs du temple. Durant sa vie de répurgateur, il avait souvent parcouru les couloirs silencieux de cet édifice, et ces connaissances lui servirent beaucoup pour se repérer dans les nombreux couloirs, escaliers et intersections qui formaient l’intérieur du temple. Le lieux qu’il cherchait lui était toutefois inconnu, car seuls les plus importants membres du clergé et les répurgateurs les plus puissants avaient le droit d’entrer dans les salles interdites, et eux seuls savaient où elles se trouvaient. Cependant, Oktavius ne partait pas démuni, car durant ses précédentes allées et venues dans le temple, il avait vu une fois un vieux prêtre, celui que l’on nommait le lecteur, entrer subrepticement dans les souterrains en regardant vivement autour de lui, comme pour s’assurer qu’il n’était pas vu. À ce moment là, Oktavius l’avait regardé à la dérobée par une porte entrouverte, et il avait vu le vieux prêtre se glisser dans une trappe cachée sous un tapi, dans une des salles de méditation. Aussi silencieux qu’une ombre, le vampire arpenta les couloirs du temple en veillant à ne pas être vu, et parvint ainsi à la salle de méditation sans encombres. Là, il eu tôt fait de retrouver la trappe, et lorsqu’il l’ouvrit, il vit qu’elle menait vers un souterrain sombre et sentant le renfermé. Faisant fi de peurs humaines des endroits sombres, Oktavius s’engouffra dans le trou avant de refermer la trappe sur laquelle il avait préalablement remis le tapi.
- Spoiler:
- Le souterrain était absolument non éclairé, mais en tant que vampire, Oktavius avait la capacité de voir presque aussi bien dans le noir qu’à la lumière du jour, et il put voir que l’endroit était très peu entretenu, des toiles d’araignées en jonchant presque tous les coins. Il avait débouché sur une sorte de couloir qui s’enfonçait dans les ténèbres, et il devinait à l’absence de fenêtres qu’il se trouvait désormais sous terre. Toujours sans le moindre bruit, Oktavius s’avança dans le couloir, cherchant une éventuelle porte ou quelque chose dans le même genre qui le mènerait à des réponses. Au bout de quelques mètres, il distingua un mouvement dans les ombres en face de lui. En s’approchant, il s’aperçut que deux individus en robe blanche encadraient une massive porte de bois cerclée de fer, et il sut qu’il touchait au but. Les gardiens de la porte étaient vêtus de robes blanches, mais on devinait l’armure de mailles qu’ils portaient en dessous. Chacun était équipé d’un lourd marteau de guerre, leur crâne était chauve, et leurs yeux étaient masqués par un bandeau de soie noire, de sorte qu’Oktavius devina qu’il s’agissait de prêtre-guerriers aveugles, dont la seule tâche était de protéger cette porte jusqu’à la mort. Ces deux prêtres ne l’avaient manifestement pas remarqué, mais il était sûr que lorsqu’il révèlerait sa présence, ils se montreraient bien meilleurs combattants que les escogriffes des bas-quartiers. En un éclair, il fut sur eux, et avant que les prêtres n’aient pu réagir, il enfonça ses griffes dans le cœur de l’un d’entre eux, le tuant sur le coup. Le second ne perdit pas de temps, et avec une remarquable précision en dépit de sa cécité, il fendit l’air de son marteau, et Oktavius ne put esquiver le coup qu’en se précipitant au sol. Dégageant ses griffes du cadavre, il tira son épée et roula sur le sol pour éviter le second coup, avant de se mettre debout et en parer un troisième. Le prêtre ne lui laissait aucun répit, et il était contraint à esquiver les coups de marteau qui pleuvaient, guettant la moindre ouverture. Elle vint quand son adversaire fit décrire un arc de cercle horizontal avec son arme, et cette amplitude de mouvement permit à Oktavius de porter une attaque d’une vivacité surnaturelle, qui perfora le cou du prêtre de part en part, avant de le décapiter partiellement en dégageant l’arme.
Promis, je continue ce soir. Grandes révélations de prévues.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Lun 5 Juil 2010 - 18:30
Je vais être honnête : j'adore tes récits, vraiment. Mais le paté juste au dessus, là.
Et ben il me donne vraiment pas envie de le lire.
Je vraiment pas envi de te blesser ni rien, mais je préfère te le dire plutôt que de mentir et dire "j'ai lu et c'était bien".
(Au passage, ça l'est sans aucun doute.)
Et ben il me donne vraiment pas envie de le lire.
Je vraiment pas envi de te blesser ni rien, mais je préfère te le dire plutôt que de mentir et dire "j'ai lu et c'était bien".
(Au passage, ça l'est sans aucun doute.)
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Lun 5 Juil 2010 - 18:33
Arf, je vais essayer d'u remédier par un subtil jeu de présentation.
Mais je dois dire que je n'y peux rien si c'est si long, c'est comme ça que ça se présente et je dois suivre.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Lun 5 Juil 2010 - 18:35
Oui je suis d"accord, mais rien ne t'empêche avant de publier de faire un peu de mise en page (retour à la ligne, sauter une ligne, ect ...)
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Lun 5 Juil 2010 - 18:37
Bon, voila, j'ai fait comme au premier post. J'ai divisé le texte en deux parties que j'ai ensuite mis en spoiler pour que ça fasse moins lourd.
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