Concours de récits 2021 - Votes

Le mouton dans la boite : Comment dire. L'elfe qui nous fait à nouveau une elferie. Je ne vois que cela. La pièce de théâtre tout en rimes et situations cocasses voire burlesques, personnages attachants et amusant. Une elferie que l'on aime découvrir que l'on termine bien trop vite avec une bestiole aussi curieuse que loufoque.

Il était un chaman : peaux-vertes et peaux-ésie. Voilà une association pour le moins originale, incluant même la célèbre ortograf' verte. Chimère d'Heldenshlaag (choix ambitieux de la ville pour les rîmes), mi-krokx mi-gor mi-va savoir quoi (squigg ?), voila une bête de foire qu'il ne fait pas bon croiser. Le récit de "comment" notre brave gobbo est parvenu à la dresser ne doit pas être banal.

Extraits du journal d'expédition : je ne sais pas ce que les scientifiques ont offerts comme cadeaux aux lézards, mais cela devait être conséquent pour en arriver à des échanges culturels. Il y a de délicieux échos predator dans le développement de ta créature et ces malheureux sont assez innocents et obstinés pour lui courir après… les fous… il s'agit de la Lustrie, fuyez ! On ressent bien au fil des prises de note que l'ambiance change, passant d'enthousiaste à désespérée, au point qu'écrire la description improbable de la créature devient anecdotique. "Si j'écris c'est que je vais bien. Puisque j'écris en ce moment…". Cher Marius, je crains que ton expédition se soldera par un échec

Dessine moi Arca : ce texte est perturbant. L'histoire d'une "entité" incarnée des songes vers un tableau vers notre réalité, c'est très lovecraftien. Même sans la description de cette chose lorsqu'elle tombe le masque. De plus le souci des détails que tu retransmets et la déchéance physique de l'artiste ancrent le lecteur dans cette spirale macabre, nous entrainant lentement jusqu'à ce sordide dénouement… Brr cela fait froid dans le dos.

Dessine moi la Marmotte : curieux comme texte. Ce n'est assurément pas courant de lire une scène se passant en arabie ou dans une région proche. Celle-ci est bien retranscrite, l'exotisme transparait à de nombreux points, il est évident que nous ne sommes pas en terres impériales. J'aime beaucoup également le côté "mal renseigné" de tes personnages qui rappelle qu'en effet la majorité des personnes de ce monde le connaissent bien mal, contrairement à nous hobbystes. Je veux dire, confondre hommes-lézards et sabots-fourchus… et pourtant ce sont ces petits détails qui ajoutent du réalisme. Au final, l'on ne sait pas vraiment ce que l'expédition du malheureux a découvert dans la jungle. Mais m'est avis que ce n'est pas plus mal.

Dessine moi Hjalmar : W. T. F. Que nous as-tu sniffé cette fois pour rédiger pareil texte ? C'est tellement tiré par les moustaches que j'en ai eu le sourire du début à la fin. Un service après-vente skaven. Sérieusement.

Extrait des notes de Sirisgard : un texte bien glauque que voila. Lentement, au fil de l'exploration de ce château corrompu l'on s'enfonce dans une spirale macabre. Les conditions de la naissance sont le paroxysme de ce texte, mais le dénouement promet en effet bien plus d'horreurs que celles narrées là. A souligner l'honneur typiquement bretonnien des deux partis, le premier ayant relevé le défi du combat singulier pour sauver sa progéniture, le second d'avoir laissé la vie du rejeton qu'il aurait pourtant bien fallu retirer de la surface du monde…

Dessine moi un Keraad : MIMIQUE ! HAAAA. La salle bête. Qui est rondement amenée, l'étrange, l'incompréhension et la surprise de sa présence particulièrement bien ficelés. L'intro-résumée présentant les futurs morts est un peu téléphonée mais efficace puisque l'on connait donc chaque protagonistes qui se fait balayer, rendant plus impactantes leurs disparitions. Beau texte donc, et pauvre fillette…

Haine : l'ironie que la première phrase de ton texte n'en spoile la fin. Une bien étrange malédiction reçue là par le druchii, qui semble néanmoins bien méritée. L'on est pas certain cela dit de son origine ni sa nature. La présence d'écailles de poisson laisse penser à une créature aquatique, mais sans certitude. Quand à l'origine, a priori le prêtre exécuté de sang froid. Mais ce que l'on retiens le plus en vérité, c'est que suite à sa transformation, le protagoniste principale est, ironiquement là encore, sans doute moins monstrueux qu'il ne l'était avant.