- ArkenMaîtresse des fouets
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Mar 13 Jan 2015 - 19:15
suite très intéressante, rien à dire sur le style toujours aussi agréable... Mais toutefois quelques remarques sur la forme :
un seul parmi les milliers de morts que la bataille causa.
La bataille est antérieure, j'aurais plutôt mis un plus-que-parfait.
aussi loin qu’Oktavius s’ensouvienne
Un petit espace ne serait pas de trop
et on pouvait encore voir au sol les stigmates de leur combat, les uns comme les autres gisants par dizaines au sol,
Répétition du mot sol.
L’éclat de la malepierre se mit à briller plus puissamment alors que la pression sembla augmenter tout autour de lui.
"alors que" suppose une action chevauchant une autre. Il y en a donc une au second plan, et qui dit second plan dit imparfait "semblait"
soignant sa blessure d’une rapide incantation. Puis, brandissant son bâton, il recula légèrement et se mit à entonner les premiers vers de son incantation.
répétition de incantation.
Oktavius contempla le corps de son frère quelques secondes, puis il se mit au travail. Mettant la main dans le sac qu’il portait sur le flanc droit, il en sortit cinq fragments de Malepierre, dont l’éclat gris à ses yeux lui rappelait sans cesse la blessure qu’il n’avait jamais pu guérir, et les déposa en pentacle autour de Konrad après avoir dégagé les corps qui entouraient celui de son frère. Puis, sortant une dague ciselée du même sac, il se pencha au-dessus de la tête de son frère
trois fois le mot frère en si peu de phrases...
voila que finalement c’est sa folie, ce qu’il essayait de cacher par tous les moyens, qui l’a perdu.
un peu de concordance, que diable ! "ce fut" "qui l'eut perdu" (je te l'accorde, le dernier n'est pas courant, mais le passé composé me pique les yeux )
En donc, on attend tous la suite dite "un peu spéciale"...
PS : page 6 !!
un seul parmi les milliers de morts que la bataille causa.
La bataille est antérieure, j'aurais plutôt mis un plus-que-parfait.
aussi loin qu’Oktavius s’ensouvienne
Un petit espace ne serait pas de trop
et on pouvait encore voir au sol les stigmates de leur combat, les uns comme les autres gisants par dizaines au sol,
Répétition du mot sol.
L’éclat de la malepierre se mit à briller plus puissamment alors que la pression sembla augmenter tout autour de lui.
"alors que" suppose une action chevauchant une autre. Il y en a donc une au second plan, et qui dit second plan dit imparfait "semblait"
soignant sa blessure d’une rapide incantation. Puis, brandissant son bâton, il recula légèrement et se mit à entonner les premiers vers de son incantation.
répétition de incantation.
Oktavius contempla le corps de son frère quelques secondes, puis il se mit au travail. Mettant la main dans le sac qu’il portait sur le flanc droit, il en sortit cinq fragments de Malepierre, dont l’éclat gris à ses yeux lui rappelait sans cesse la blessure qu’il n’avait jamais pu guérir, et les déposa en pentacle autour de Konrad après avoir dégagé les corps qui entouraient celui de son frère. Puis, sortant une dague ciselée du même sac, il se pencha au-dessus de la tête de son frère
trois fois le mot frère en si peu de phrases...
voila que finalement c’est sa folie, ce qu’il essayait de cacher par tous les moyens, qui l’a perdu.
un peu de concordance, que diable ! "ce fut" "qui l'eut perdu" (je te l'accorde, le dernier n'est pas courant, mais le passé composé me pique les yeux )
En donc, on attend tous la suite dite "un peu spéciale"...
PS : page 6 !!
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- Arcanide valtekSeigneur vampire
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Mar 13 Jan 2015 - 23:46
Bon, j'ai corrigé les fautes de style que tu as cité (et je t'en remercie), sauf la dernière. Je m'explique : j'essaye en changeant le temps de transmettre le point de vue d'Oktavius sur le moment. Du coup je trouve le changement de style justifié, parce qu'on passe dans cette phrase à l'intérieur de la tête d'Oktavius.
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"Et quand les morts se lèvent, leurs tombeaux sont remplis par les vivants"
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Le lien vers mon premier récit : l'Histoire de Van Orsicvun
Le lien vers mon second récit : la geste de Wilhelm Kruger tome 1
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 29 Mai 2015 - 10:37
Alors, ce combat ? Aux dernières nouvelles, un vampire est en passe d'accomplir un superbe rituel, quand des nains pas très malins essaient de l'appréhender au beau milieu d'un champ de bataille bourré de cadavres
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Sam 30 Mai 2015 - 19:39
tout lu !
une personne de plus à attendre la suite, merci Von Essen d'avoir ressorti ce récit
ce que j'aime le plus, c'est qu'on voit bien que les autres personnages ont leur propre plans, capacités, et idées, et que ça rend les récits du Hero encore plus intéressant...
une personne de plus à attendre la suite, merci Von Essen d'avoir ressorti ce récit
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Ethgrì-Wyrda, Capitaine de Cythral, membre du clan Du Datia Yawe, archer d'Athel Loren, comte non-vampire, maitre en récits inachevés, amoureux à plein temps, poète quand ça lui prend, surnommé le chasseur de noms, le tueur de chimères, le bouffeur de salades, maitre espion du conseil de la forêt, la loutre-papillon…
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 5 Juin 2015 - 18:12
Navré de ne rien avoir posté depuis pas mal de temps, mais comme je l'ai écrit dans la crypte, mon ordinateur, avec notamment dedans le chapitre suivant, s'est fait voler en Mars. Et depuis, je n'ai pas eu la foi de réécrire ce que j'avais déjà écrit.
Mais vu que j'ai des fans qui attendent, je vais certainement m'y remettre, mais pas ce we, car je serai aux geek faeries.
Mais vu que j'ai des fans qui attendent, je vais certainement m'y remettre, mais pas ce we, car je serai aux geek faeries.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 26 Juin 2015 - 21:21
Bon, j'ai enfin trouvé le courage et la foi (sans "e" sinon ça aurait été assez embêtant d'en manquer jusque là) de réécrire la suite. Du coup la voici, la voilà...
Grufbad tira une longue bouffée sur sa pipe, puis forma de ses lèvres un « O » muet et souffla d’un coup, puis regarda avec satisfaction le rond de fumée s’élever dans les airs. Attrapant la chope se trouvant sur la tablette devant lui, il avala trois gorgées de bière avant de se forcer à la reposer, afin de pouvoir mieux la savourer. Il s’accordait un peu de repos avant que le campement ne soit totalement levé, la bataille étant terminée, et la guerre gagnée.
La bataille. Ce simple souvenir suffisait à lui donner des frissons, malgré sa nature de nain. Les morts sans repos avaient été encore plus puissants et nombreux qu’auparavant, et la lande elle-même semblait s’attaquer aux vivants, car on pouvait entendre des voix murmurer des malédictions partout sur le champ de bataille, sans jamais voir qui que ce soit. Les colonnes de morts-vivants semblaient interminables, squelettes, zombies et revenants se succédant sans cesse les uns aux autres. Mais l’armée humaine et naine, forte de vétérans de dizaines de batailles, ne connaissait plus la peur de ces créatures. Les vivants n’étaient habités que par la rage de vaincre une bonne fois pour toute cet ennemi depuis trop longtemps combattu. La bataille fit rage pendant plusieurs heures, aucun des deux camps n’arrivant à prendre l’avantage. Puis à un moment les morts se mirent à ralentir, à perdre de leur élan. Leurs gestes devinrent saccadés, et quelques-uns tombaient par terre pour n’être plus animés que de tremblements, et ainsi, peu à peu les forces des vivants prirent l’avantage. C’est là, au milieu du combat, que Grufbad l’avait vu.
La bête.
Le comte sanglant était à quelques mètres seulement de lui, sans donner l’impression d’accorder la moindre attention à son entourage. De fait, Konrad von Carstein semblait en proie à la folie la plus totale, caquetant des cris inintelligibles tout en léchant le sang se trouvant sur l’une de ses épées, une longue lame en partie édentée, dont la vue donna des tremblements au nain lorsqu’il se rappela le nombre des siens qui avaient péri par cette arme. Grufbad n’avait pas hésité une seule seconde, et avait brandi sa hache vers le ciel nocturne avant d’entonner un chant guerrier de de foncer sur son ennemi juré. Les morts se mettant sur son chemin ne purent l’arrêter, et un cri de rage sur sa droite lui avait appris qu’Helmar de Merrienburg avait lui aussi vu sa nemesis et courrait vers le comte vampire. En quelques secondes à peine, tous deux avaient atteint Konrad, Grufbad le premier alors qu’il percutait son ennemi de tout son poids. Le nain et le vampire avaient roulé par terre, Konrad se débattant de toutes ses forces sans pouvoir se défaire de la poigne du nain, et Helmar avait alors surgi, croc runique en main, pour plonger sa lame dans le corps de la bête.
Un bruit de coups répétés tira Grufbad de ses souvenirs, et il se rendit compte qu’un jeune nain se tenait sur le seuil de sa tente, l’air légèrement inquiet mais également fier, semblait-il, de pouvoir approcher son chef d’aussi près. De l’extérieur lui parvenaient les bruits d’une activité frénétique alors que les nains rangeaient leur campement dans l’optique de se remettre en route dès que possible.
« Qu’y a-t-il mon gars ? demanda Grufbad en se levant. Le jeune nain sembla se figer un instant, puis se reprit rapidement.
-C’est Snorri Heaume-de-Pierre mon général. Il demande à vous voir d’urgence. »
Grufbad fronça les sourcils. Snorri était l’un des maîtres des runes de l’armée, un vieux nain sage et doté d’un grand savoir. S’il demandait à le voir d’urgence, ce n’était pas quelque chose que lui-même pouvait se permettre d’ignorer.
« Mène-moi jusqu’à lui. » Répondit le général nain en se mettant sur ses pieds et en posant sa pipe et sa choppe sur la tablette. Puis, sans un mot, il suivit la jeune recrue à l’extérieur de la tente. Dehors, l’effervescence régnait, les nains s’activant dans tous les coins pour démonter les grandes tentes, ranger les machines de guerre et atteler chaque chariot aux nombreux poneys de trait utilisés. Grufbad et son guide, se dirigeant vers la bordure du campement, zigzaguèrent entre les nains qui couraient dans tous les sens et finirent par arriver devant une tente légèrement isolée des autres, près de laquelle se trouvait une large enclume. Grufbad se tourna vers le jeune nain : « Tu peux y aller maintenant. Je suis sûr que d’autres devoirs t’appellent.
-Merci mon général. » Répondit l’autre en s’inclinant, avant de repartir vers l’intérieur du camp. Grufbad pressa le pas et entra dans la tente, où l’attendait un vieux nain en armure de gromril couverte de runes diverses et variées, appuyé sur un bâton lui-aussi gravé de nombreuses runes. Sa longue barbe blanche était tressée, et certaines mèches étaient passées au travers d’anneaux d’argent brillant. Pour l’heure, son visage habituellement empreint de solennité exprimait l’inquiétude.
« Grufbad, heureux que vous soyez venu aussi vite. J’ai quelque chose d’étrange à vous montrer. » Le vieux nain pointa du doigt un sceptre posé sur une table au centre de la tente. Celui-ci arborait à son extrémité une pierre taillée de sorte à avoir sept faces, toutes ornées de runes différentes, qui brillaient intensément à ce moment-là, illuminant la tente d’une lueur orange.
« Ce sceptre a été forgé pendant les guerres vampiriques, et sert à détecter l’usage de nécromancie dans un rayon assez étendu autour de lui. Cela s’est révélé très pratique pour contrer certaines menaces qui nous auraient attaqués sans qu’on s’y attende, » expliqua le maître des runes, « et tout à l’heure, alors que je pensais la guerre terminée, il s’est mis à rayonner comme vous pouvez le voir. Cela veut dire que quelqu’un dans les parages pratique la nécromancie, et au vu de l’intensité de la lumière, je peux vous dire que ce n’est pas un débutant. »
Grufbad sentit ses entrailles se nouer à l’idée de combattre à nouveau des morts-vivants. Son peuple n’avait-il pas assez souffert, en soixante-dix ans de guerre ? Mais si une autre menace nécromantique se trouvait à proximité, il fallait s’en charger au plus vite.
« Pourriez-vous trouver la source de cette magie ? Demanda Grufbad, tentant d’établir rapidement de quels moyens ils disposaient pour gérer ce problème.
-Oh oui, sans problème.
-Alors allez voir les Haches de Grugni, le régiment d’élite de Zhufbar, et dites-leur d’arrêter leurs préparatifs et de vous accompagner. Je me charge de mettre en place une force plus conséquente et vous rejoindrai dès que possible. » Grufbad enrageait de ne pas pouvoir intervenir immédiatement avec toute son armée, mais en l’état actuel des choses ce n’était pas possible, et il devait se résoudre à attendre un peu que les différentes forces soient coordonnées et prêtes. Les Haches de Grugni allaient devoir suffire pendant ce temps.
Snorri Heaume-de-Pierre acquiesça, et sans un mot se saisit du sceptre luisant sur la table et sortit de la tente en pressant le pas. Grufbad resta un instant sans bouger, le regard dans le vague. « Cela ne cessera donc jamais ? » lâcha-t-il dans un soupir, avant de tourner les talons et de sortir à son tour.
Grufbad tira une longue bouffée sur sa pipe, puis forma de ses lèvres un « O » muet et souffla d’un coup, puis regarda avec satisfaction le rond de fumée s’élever dans les airs. Attrapant la chope se trouvant sur la tablette devant lui, il avala trois gorgées de bière avant de se forcer à la reposer, afin de pouvoir mieux la savourer. Il s’accordait un peu de repos avant que le campement ne soit totalement levé, la bataille étant terminée, et la guerre gagnée.
La bataille. Ce simple souvenir suffisait à lui donner des frissons, malgré sa nature de nain. Les morts sans repos avaient été encore plus puissants et nombreux qu’auparavant, et la lande elle-même semblait s’attaquer aux vivants, car on pouvait entendre des voix murmurer des malédictions partout sur le champ de bataille, sans jamais voir qui que ce soit. Les colonnes de morts-vivants semblaient interminables, squelettes, zombies et revenants se succédant sans cesse les uns aux autres. Mais l’armée humaine et naine, forte de vétérans de dizaines de batailles, ne connaissait plus la peur de ces créatures. Les vivants n’étaient habités que par la rage de vaincre une bonne fois pour toute cet ennemi depuis trop longtemps combattu. La bataille fit rage pendant plusieurs heures, aucun des deux camps n’arrivant à prendre l’avantage. Puis à un moment les morts se mirent à ralentir, à perdre de leur élan. Leurs gestes devinrent saccadés, et quelques-uns tombaient par terre pour n’être plus animés que de tremblements, et ainsi, peu à peu les forces des vivants prirent l’avantage. C’est là, au milieu du combat, que Grufbad l’avait vu.
La bête.
Le comte sanglant était à quelques mètres seulement de lui, sans donner l’impression d’accorder la moindre attention à son entourage. De fait, Konrad von Carstein semblait en proie à la folie la plus totale, caquetant des cris inintelligibles tout en léchant le sang se trouvant sur l’une de ses épées, une longue lame en partie édentée, dont la vue donna des tremblements au nain lorsqu’il se rappela le nombre des siens qui avaient péri par cette arme. Grufbad n’avait pas hésité une seule seconde, et avait brandi sa hache vers le ciel nocturne avant d’entonner un chant guerrier de de foncer sur son ennemi juré. Les morts se mettant sur son chemin ne purent l’arrêter, et un cri de rage sur sa droite lui avait appris qu’Helmar de Merrienburg avait lui aussi vu sa nemesis et courrait vers le comte vampire. En quelques secondes à peine, tous deux avaient atteint Konrad, Grufbad le premier alors qu’il percutait son ennemi de tout son poids. Le nain et le vampire avaient roulé par terre, Konrad se débattant de toutes ses forces sans pouvoir se défaire de la poigne du nain, et Helmar avait alors surgi, croc runique en main, pour plonger sa lame dans le corps de la bête.
Un bruit de coups répétés tira Grufbad de ses souvenirs, et il se rendit compte qu’un jeune nain se tenait sur le seuil de sa tente, l’air légèrement inquiet mais également fier, semblait-il, de pouvoir approcher son chef d’aussi près. De l’extérieur lui parvenaient les bruits d’une activité frénétique alors que les nains rangeaient leur campement dans l’optique de se remettre en route dès que possible.
« Qu’y a-t-il mon gars ? demanda Grufbad en se levant. Le jeune nain sembla se figer un instant, puis se reprit rapidement.
-C’est Snorri Heaume-de-Pierre mon général. Il demande à vous voir d’urgence. »
Grufbad fronça les sourcils. Snorri était l’un des maîtres des runes de l’armée, un vieux nain sage et doté d’un grand savoir. S’il demandait à le voir d’urgence, ce n’était pas quelque chose que lui-même pouvait se permettre d’ignorer.
« Mène-moi jusqu’à lui. » Répondit le général nain en se mettant sur ses pieds et en posant sa pipe et sa choppe sur la tablette. Puis, sans un mot, il suivit la jeune recrue à l’extérieur de la tente. Dehors, l’effervescence régnait, les nains s’activant dans tous les coins pour démonter les grandes tentes, ranger les machines de guerre et atteler chaque chariot aux nombreux poneys de trait utilisés. Grufbad et son guide, se dirigeant vers la bordure du campement, zigzaguèrent entre les nains qui couraient dans tous les sens et finirent par arriver devant une tente légèrement isolée des autres, près de laquelle se trouvait une large enclume. Grufbad se tourna vers le jeune nain : « Tu peux y aller maintenant. Je suis sûr que d’autres devoirs t’appellent.
-Merci mon général. » Répondit l’autre en s’inclinant, avant de repartir vers l’intérieur du camp. Grufbad pressa le pas et entra dans la tente, où l’attendait un vieux nain en armure de gromril couverte de runes diverses et variées, appuyé sur un bâton lui-aussi gravé de nombreuses runes. Sa longue barbe blanche était tressée, et certaines mèches étaient passées au travers d’anneaux d’argent brillant. Pour l’heure, son visage habituellement empreint de solennité exprimait l’inquiétude.
« Grufbad, heureux que vous soyez venu aussi vite. J’ai quelque chose d’étrange à vous montrer. » Le vieux nain pointa du doigt un sceptre posé sur une table au centre de la tente. Celui-ci arborait à son extrémité une pierre taillée de sorte à avoir sept faces, toutes ornées de runes différentes, qui brillaient intensément à ce moment-là, illuminant la tente d’une lueur orange.
« Ce sceptre a été forgé pendant les guerres vampiriques, et sert à détecter l’usage de nécromancie dans un rayon assez étendu autour de lui. Cela s’est révélé très pratique pour contrer certaines menaces qui nous auraient attaqués sans qu’on s’y attende, » expliqua le maître des runes, « et tout à l’heure, alors que je pensais la guerre terminée, il s’est mis à rayonner comme vous pouvez le voir. Cela veut dire que quelqu’un dans les parages pratique la nécromancie, et au vu de l’intensité de la lumière, je peux vous dire que ce n’est pas un débutant. »
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« Pourriez-vous trouver la source de cette magie ? Demanda Grufbad, tentant d’établir rapidement de quels moyens ils disposaient pour gérer ce problème.
-Oh oui, sans problème.
-Alors allez voir les Haches de Grugni, le régiment d’élite de Zhufbar, et dites-leur d’arrêter leurs préparatifs et de vous accompagner. Je me charge de mettre en place une force plus conséquente et vous rejoindrai dès que possible. » Grufbad enrageait de ne pas pouvoir intervenir immédiatement avec toute son armée, mais en l’état actuel des choses ce n’était pas possible, et il devait se résoudre à attendre un peu que les différentes forces soient coordonnées et prêtes. Les Haches de Grugni allaient devoir suffire pendant ce temps.
Snorri Heaume-de-Pierre acquiesça, et sans un mot se saisit du sceptre luisant sur la table et sortit de la tente en pressant le pas. Grufbad resta un instant sans bouger, le regard dans le vague. « Cela ne cessera donc jamais ? » lâcha-t-il dans un soupir, avant de tourner les talons et de sortir à son tour.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Dim 28 Juin 2015 - 12:47
j'en connais un qui va avoir des petits problèmes.
j'aime bien la description de Konrad, et de sa mort: c'est sobre mais précis, et la description des personnages qui le tuent fait qu'on s'identifie à eux,alors que ce sont des personnages très puissants de warhammer. ça leur donne un coté "normal" et rend l'exploit encore plus impressionnant.
j'aime bien la description de Konrad, et de sa mort: c'est sobre mais précis, et la description des personnages qui le tuent fait qu'on s'identifie à eux,alors que ce sont des personnages très puissants de warhammer. ça leur donne un coté "normal" et rend l'exploit encore plus impressionnant.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 10 Juil 2015 - 11:18
Le point de vue des nains est décrit avec brio ! Est-ce que c'est fait exprès pour que nous soyons frustrés de ne pas avoir la suite des événements tout de suite ?
VLAAAAD ! Reviens-nous vite !
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Mer 11 Nov 2015 - 12:15
Oktavius leva brusquement la tête alors qu’un bruit de cor de guerre retentissait devant lui. Là, surgissant de derrière une colline à quelques centaines de mètres de lui, une troupe de nains arrivait en courant dans sa direction, brandissant des haches et des marteaux de guerre. Un sentiment de défi l’envahit à l’idée de massacrer ces impudents, comme à chaque fois que des mortels avaient tenté de se prendre à lui. Comment allait-il les tuer ? En les submergeant de morts-vivants déchaînés ? Ou bien peut-être en les foudroyant de magie pure ? Nonchalamment, il leva les bras au ciel et récita une courte incantation, alors qu’à sa droite le corps de Konrad continuait à se convulser dans une cacophonie de cris. Il sentit la magie converger vers lui, tourbillonner autour de ses mains alors qu’il incantait, puis il lui donna forme et la relâcha en de multiples éclairs lumineux qui foncèrent sur les nains. Oktavius esquissa un sourire, qui s’évanouit aussitôt alors qu’une aura circulaire surgit du régiment nain et bloqua l’attaque magique. Ainsi donc se trouvait avec eux un maître des runes, ces nains versés dans une forme de magie étrange, basée sur des symboles gravés d’une façon particulière. Cela s’annonçait plus compliqué que prévu.
Récitant à nouveau une incantation, il leva les bras en croix et en appela de nouveau aux vents de magie, dirigeant cette fois-ci sa volonté vers l’immense quantité de cadavres environnante. Le sort fut quasi immédiat, grandement renforcé par l’utilisation du bâton noir qu’il tenait dans la main gauche, et ne put être bloqué par les nains, qui étaient d’ailleurs de plus en plus proche. En un instant, plusieurs centaines de cadavres se relevèrent dans un cercle autour d’Oktavius, qui arborait un sourire satisfait. Ils voulaient jouer à cinquante contre un ? Mais comment ont-ils pu croire que c’était eux qui décidaient des règles ?
La colonne de nain percuta les morts-vivants avec fracas, alors que les troupes ressuscitées par Oktavius se regroupaient pour leur faire face. Le combat s’engagea, vivants contre morts, dans ce qui aurait pu ressembler à une parodie macabre de la lutte de la vie contre la mort si l’enjeu n’était pas si funeste. Les nains étaient la fureur incarnée, abattant un mort-vivant à presque chaque coup, mais ceux-ci étaient bien plus nombreux. L’un des nains finit par tomber, prit à parti par cinq squelettes donc aucun ne sortit debout de cette confrontation. Un autre fut agrippé au mollet par trois zombies qui le firent trébucher, et il périt enseveli sous les cadavres ambulants qui se pressaient au-dessus de lui. Çà et là d’autres nains furent abattus de la sorte alors que le flot de morts-vivants les submergeait. Le combat s’enlisait, mais les nains ne baissèrent pas les bras. Un cor sonna, suivi par une volée d’ordres braillés par le sergent, et aussitôt les nains adoptèrent une nouvelle formation, en formant un cercle autour de leur maître des runes, empêchant ainsi d’être pris à revers. Plusieurs fois les morts-vivants tentèrent de percer leurs lignes, et furent à chaque fois repoussés, car chaque soldat n’avait désormais qu’à s’occuper des adversaires se trouvant directement devant lui, et l’avantage du nombre n’était plus aussi déterminant pour les forces de la non-vie. Les nains semblaient attendre quelque chose, car tout dans leur comportement montrait qu’ils voulaient gagner du temps, et tenir le plus longtemps possible. Quels que puissent être leurs renforts, Oktavius comptait bien être parti depuis longtemps quand ils arriveraient. Alors, tirant son épée, il décida d’entrer dans la danse.
Lorsqu’il atteignit le cercle de nains, le premier qui l’aperçut hurla un cri de guerre mais ne bougea pas, se contentant d’alerter ses congénères. Maintenant qu’il les voyait de plus près, Oktavius put les détailler à loisir. Leurs armures, quoique encrassées par la poussière du combat, étaient d’excellente facture, et leurs armes, majoritairement des marteaux et des haches, étaient de bien meilleure qualité que la plupart de celles qu’il avait vues sur n’importe quel être vivant. Ainsi, ces nains étaient un régiment d’élite, et qui plus est leur discipline était excellente, car aucun n’avait brisé le cercle pour essayer de le tuer. Intérieurement, Oktavius admirait ces guerriers fiers et ombrageux, car une part de lui se souvenait de son passé de répurgateur, où il menait des hommes au combat et où des qualités comme l’honneur et la discipline étaient importantes. En ce temps-là il aurait combattu jusqu’au dernier souffle quelqu’un comme lui. Mais il avait dépassé cette époque, il avait transcendé sa nature de mortel enfermé dans le carcan de l’obscurantisme. Désormais il devait se battre contre cette obscurité, et plus encore pour son maître, et ces nains étaient aussi pathétiques que lui-même en cet autre temps, mais eux ne méritaient pas l’illumination. Seulement la mort.
Se mettant en garde, Oktavius avança vers les nains, regardant droit dans les yeux celui qui lui faisait face, sachant que celui-ci ne voyait que les ténèbres dans son regard. Puis, à deux mètres de lui, Oktavius porta un coup d’estoc, que le nain para aisément. Mais cela suffit au vampire pour se rapprocher, et de sa main libre il saisit le bras du nain, le souleva de terre et le lança sur un autre guerrier barbu. Immédiatement, il fléchit les jambes et sauta, atterrissant quelques mètres plus loin entre deux nains qui visiblement ne s’y attendaient pas. Oktavius transperça la tête du premier, et alors que le deuxième levait son arme deux griffes lui transpercèrent les yeux, le tuant sur le coup.
Alors qu’il se retournait, un cri retentit en langue naine, et les nains rompirent leur cercle pour se précipiter vers lui, changeant de formation. Cette fois, au lieu d’établir un cercle autour de leur maître des runes, un nain qu’Oktavius pouvait clairement voir désormais, engoncé dans une armure de gromril rutilante et brandissant une hache dont les multiples runes brillaient d’une lueur qui lui apparut grisâtre, ils formaient un cercle autour de lui-même. Cela semblait être une tactique mise au point au cours de la longue guerre qu’ils avaient mené contre les vampires, une tactique visant à séparer le vampire de ses troupes, tout en gardant un anneau de guerrier à l’extérieur du cercle pour garder les morts-vivants en respect. Lorsqu’il réalisa cela, Oktavius commença à ressentir les prémices d’une émotion dont il n’avait presque aucun souvenir, tant la dernière fois qu’il l’avait ressentie était lointaine. Mais elle revenait à présent, presque aussi forte que lorsqu’il avait combattu Ramhet’hep dans les souterrains de Vanhaldenschlosse. La peur.
Levant son arme, il sauta sur le premier nain à sa portée, le décapitant sans que celui-ci ne puisse voir le coup venir, mais pile à ce moment une cuisante brûlure lui déchira le flanc et il ne put que se retourner vivement pour voir le maître des runes, la fureur dans les yeux et la hache courant le long de son flanc, un filet de sang la parcourant. Son sang. Hurlant sa rage, Oktavius laissa libre cours à la bête qui était en lui et porta immédiatement un coup au nain à la hache runique, mais l’attaque fut parée par deux autres nains qui surgirent sur les flancs de leur chef, empêchant le vampire de l’abattre. Un autre coup l’atteignit par derrière, aux jambes cette fois-ci, le faisant trébucher. Il se releva vivement et put contrer une attaque de marteau venant de sa gauche, esquiva deux autre coups mais un troisième le frappa dans le dos.
Le combat semblait perdu d’avance, Oktavius réalisant qu’il ne pourrait tuer tous ces nains tant leur tactique, alliée à leur grande expérience et maîtrise des armes, semblait rodée. Ses morts-vivants se rassemblaient autour des fils de Grugni, tentant de les submerger, mais ceux-ci tenaient bon, entonnant des chants guerriers pour se donner du courage. Oktavius réalisa qu’il n’avait plus qu’une seule chance de s’en tirer, même si elle était incroyablement risquée. Après tout, même s’il avait réussi à acquérir une bonne maîtrise de son bâton, il devait se concentrer pour canaliser correctement l’énergie magique, sinon une explosion aussi violente que la première fois qu’il s’en était servi risquait de se produire. Mais là, présentement, il n’avait aucun moyen de se concentrer, et peut-être pas l’envie.
Oktavius fit une pirouette, se propulsant de deux mètres au-dessus du sol, et se faisant attira les vents de magie dans le bâton sans aucune retenue, sachant par expérience que cela ne prendrait que quelques fractions de secondes. Puis, au moment où il sentait que tout contrôle sur l’artefact était perdu, il le lança vers le sol.
L’explosion fut d’une violence extrême. Il n’eut pas le temps de voir ce qui arriva aux nains, car étant initialement dans les airs au moment de la détonation, lui-même fut projeté vers les hauteurs de plusieurs mètres avant de retomber lourdement au sol. Le choc fut si violent qu’il perdit connaissance un bref instant.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, la douleur avait envahi son corps et il pouvait à peine bouger. Se redressant avec pénibilité pour se mettre à moitié allongé, il put observer l’étendue des dégâts, qui étaient considérables. Là où s’était tenu le combat ne se trouvait plus qu’un cratère, avec tout autour des débris d’os et de cadavres frais. Aucun des nains ne semblait avoir survécu à l’explosion, et les morts-vivants avaient visiblement été balayés, même si ce point n’avait plus aucune espèce d’importance. Mais au moment où il s’apprêtait à prendre un court répit, un mouvement dans le coin de son champ de vision attira son attention, et en tournant la tête il sentit ses entrailles se contracter. Là, à quelques mètres de lui, avançant à grand-peine mais toujours debout se tenait le maître des runes. Sa barbe était brûlée, son visage meurtri et une blessure évidente le faisait boiter de la jambe droite, mais il avançait tout de même vers lui, la hache à la main, le regard déterminé. À son cou Oktavius pouvait distinguer une lueur scintillante, certainement une amulette, à laquelle le nain devait probablement sa survie.
Immédiatement, Oktavius incanta un sort de soin, espérant pouvoir se régénérer suffisamment vite pour affronter cet adversaire bien trop persistant à son goût. Qu’est-ce qu’il y avait avec les nains et la survie ? Ne pouvait-il tout simplement pas mourir ? Mais au moment où son sort aurait dû s’activer l’énergie se dissipa d’un coup.
« Oh non » fit le nain, « je ne crois pas ». Sa voix était éraillée mais ferme, et son avance continua. Une nouvelle tentative se solda par un échec, le maître des runes mettant toute sa volonté dans la dissipation de ces sortilèges, et il finit par arriver au niveau d’Oktavius, exténué, certainement à bout de forces, mais animé semblait-il d’une rage inextinguible.
« Qu’es-tu venu faire ici, vampire ? Les tiens ont perdu, qu’espérais-tu pouvoir accomplir ici ? Qu’es-tu venu chercher ? » Les questions du nains semblaient plus rhétoriques qu’autre chose, mais peut-être espérait-il des réponses quant au massacre qui avait eu lieu sous ses yeux.
Soudain, une voix aigre s’éleva dans son dos : « Il est venu me chercher moi ». Le visage du maître des runes se mua alors en une expression de surprise, puis devint immédiatement un masque de terreur sans nom. Malgré la crasse, Oktavius put le voir blêmir. Une seconde plus tard un bruit métallique retentit, et la tête du maître des runes retomba trois mètres plus loin alors que son corps s’affaissait. Toujours à terre, Oktavius vit se dessiner devant lui la silhouette maigre et musculeuse de son frère dans la mort. Konrad Von Carstein, un sourire malsain sur le visage, l’épée au poing et l’air bien en forme le toisait de toute sa hauteur. Puis soudain, il mit un genou à terre et courba l’échine, s’inclinant devant Oktavius qui n’avait pas bougé.
« Que puis-je pour toi, mon maître ? ».
Récitant à nouveau une incantation, il leva les bras en croix et en appela de nouveau aux vents de magie, dirigeant cette fois-ci sa volonté vers l’immense quantité de cadavres environnante. Le sort fut quasi immédiat, grandement renforcé par l’utilisation du bâton noir qu’il tenait dans la main gauche, et ne put être bloqué par les nains, qui étaient d’ailleurs de plus en plus proche. En un instant, plusieurs centaines de cadavres se relevèrent dans un cercle autour d’Oktavius, qui arborait un sourire satisfait. Ils voulaient jouer à cinquante contre un ? Mais comment ont-ils pu croire que c’était eux qui décidaient des règles ?
La colonne de nain percuta les morts-vivants avec fracas, alors que les troupes ressuscitées par Oktavius se regroupaient pour leur faire face. Le combat s’engagea, vivants contre morts, dans ce qui aurait pu ressembler à une parodie macabre de la lutte de la vie contre la mort si l’enjeu n’était pas si funeste. Les nains étaient la fureur incarnée, abattant un mort-vivant à presque chaque coup, mais ceux-ci étaient bien plus nombreux. L’un des nains finit par tomber, prit à parti par cinq squelettes donc aucun ne sortit debout de cette confrontation. Un autre fut agrippé au mollet par trois zombies qui le firent trébucher, et il périt enseveli sous les cadavres ambulants qui se pressaient au-dessus de lui. Çà et là d’autres nains furent abattus de la sorte alors que le flot de morts-vivants les submergeait. Le combat s’enlisait, mais les nains ne baissèrent pas les bras. Un cor sonna, suivi par une volée d’ordres braillés par le sergent, et aussitôt les nains adoptèrent une nouvelle formation, en formant un cercle autour de leur maître des runes, empêchant ainsi d’être pris à revers. Plusieurs fois les morts-vivants tentèrent de percer leurs lignes, et furent à chaque fois repoussés, car chaque soldat n’avait désormais qu’à s’occuper des adversaires se trouvant directement devant lui, et l’avantage du nombre n’était plus aussi déterminant pour les forces de la non-vie. Les nains semblaient attendre quelque chose, car tout dans leur comportement montrait qu’ils voulaient gagner du temps, et tenir le plus longtemps possible. Quels que puissent être leurs renforts, Oktavius comptait bien être parti depuis longtemps quand ils arriveraient. Alors, tirant son épée, il décida d’entrer dans la danse.
Lorsqu’il atteignit le cercle de nains, le premier qui l’aperçut hurla un cri de guerre mais ne bougea pas, se contentant d’alerter ses congénères. Maintenant qu’il les voyait de plus près, Oktavius put les détailler à loisir. Leurs armures, quoique encrassées par la poussière du combat, étaient d’excellente facture, et leurs armes, majoritairement des marteaux et des haches, étaient de bien meilleure qualité que la plupart de celles qu’il avait vues sur n’importe quel être vivant. Ainsi, ces nains étaient un régiment d’élite, et qui plus est leur discipline était excellente, car aucun n’avait brisé le cercle pour essayer de le tuer. Intérieurement, Oktavius admirait ces guerriers fiers et ombrageux, car une part de lui se souvenait de son passé de répurgateur, où il menait des hommes au combat et où des qualités comme l’honneur et la discipline étaient importantes. En ce temps-là il aurait combattu jusqu’au dernier souffle quelqu’un comme lui. Mais il avait dépassé cette époque, il avait transcendé sa nature de mortel enfermé dans le carcan de l’obscurantisme. Désormais il devait se battre contre cette obscurité, et plus encore pour son maître, et ces nains étaient aussi pathétiques que lui-même en cet autre temps, mais eux ne méritaient pas l’illumination. Seulement la mort.
Se mettant en garde, Oktavius avança vers les nains, regardant droit dans les yeux celui qui lui faisait face, sachant que celui-ci ne voyait que les ténèbres dans son regard. Puis, à deux mètres de lui, Oktavius porta un coup d’estoc, que le nain para aisément. Mais cela suffit au vampire pour se rapprocher, et de sa main libre il saisit le bras du nain, le souleva de terre et le lança sur un autre guerrier barbu. Immédiatement, il fléchit les jambes et sauta, atterrissant quelques mètres plus loin entre deux nains qui visiblement ne s’y attendaient pas. Oktavius transperça la tête du premier, et alors que le deuxième levait son arme deux griffes lui transpercèrent les yeux, le tuant sur le coup.
Alors qu’il se retournait, un cri retentit en langue naine, et les nains rompirent leur cercle pour se précipiter vers lui, changeant de formation. Cette fois, au lieu d’établir un cercle autour de leur maître des runes, un nain qu’Oktavius pouvait clairement voir désormais, engoncé dans une armure de gromril rutilante et brandissant une hache dont les multiples runes brillaient d’une lueur qui lui apparut grisâtre, ils formaient un cercle autour de lui-même. Cela semblait être une tactique mise au point au cours de la longue guerre qu’ils avaient mené contre les vampires, une tactique visant à séparer le vampire de ses troupes, tout en gardant un anneau de guerrier à l’extérieur du cercle pour garder les morts-vivants en respect. Lorsqu’il réalisa cela, Oktavius commença à ressentir les prémices d’une émotion dont il n’avait presque aucun souvenir, tant la dernière fois qu’il l’avait ressentie était lointaine. Mais elle revenait à présent, presque aussi forte que lorsqu’il avait combattu Ramhet’hep dans les souterrains de Vanhaldenschlosse. La peur.
Levant son arme, il sauta sur le premier nain à sa portée, le décapitant sans que celui-ci ne puisse voir le coup venir, mais pile à ce moment une cuisante brûlure lui déchira le flanc et il ne put que se retourner vivement pour voir le maître des runes, la fureur dans les yeux et la hache courant le long de son flanc, un filet de sang la parcourant. Son sang. Hurlant sa rage, Oktavius laissa libre cours à la bête qui était en lui et porta immédiatement un coup au nain à la hache runique, mais l’attaque fut parée par deux autres nains qui surgirent sur les flancs de leur chef, empêchant le vampire de l’abattre. Un autre coup l’atteignit par derrière, aux jambes cette fois-ci, le faisant trébucher. Il se releva vivement et put contrer une attaque de marteau venant de sa gauche, esquiva deux autre coups mais un troisième le frappa dans le dos.
Le combat semblait perdu d’avance, Oktavius réalisant qu’il ne pourrait tuer tous ces nains tant leur tactique, alliée à leur grande expérience et maîtrise des armes, semblait rodée. Ses morts-vivants se rassemblaient autour des fils de Grugni, tentant de les submerger, mais ceux-ci tenaient bon, entonnant des chants guerriers pour se donner du courage. Oktavius réalisa qu’il n’avait plus qu’une seule chance de s’en tirer, même si elle était incroyablement risquée. Après tout, même s’il avait réussi à acquérir une bonne maîtrise de son bâton, il devait se concentrer pour canaliser correctement l’énergie magique, sinon une explosion aussi violente que la première fois qu’il s’en était servi risquait de se produire. Mais là, présentement, il n’avait aucun moyen de se concentrer, et peut-être pas l’envie.
Oktavius fit une pirouette, se propulsant de deux mètres au-dessus du sol, et se faisant attira les vents de magie dans le bâton sans aucune retenue, sachant par expérience que cela ne prendrait que quelques fractions de secondes. Puis, au moment où il sentait que tout contrôle sur l’artefact était perdu, il le lança vers le sol.
L’explosion fut d’une violence extrême. Il n’eut pas le temps de voir ce qui arriva aux nains, car étant initialement dans les airs au moment de la détonation, lui-même fut projeté vers les hauteurs de plusieurs mètres avant de retomber lourdement au sol. Le choc fut si violent qu’il perdit connaissance un bref instant.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, la douleur avait envahi son corps et il pouvait à peine bouger. Se redressant avec pénibilité pour se mettre à moitié allongé, il put observer l’étendue des dégâts, qui étaient considérables. Là où s’était tenu le combat ne se trouvait plus qu’un cratère, avec tout autour des débris d’os et de cadavres frais. Aucun des nains ne semblait avoir survécu à l’explosion, et les morts-vivants avaient visiblement été balayés, même si ce point n’avait plus aucune espèce d’importance. Mais au moment où il s’apprêtait à prendre un court répit, un mouvement dans le coin de son champ de vision attira son attention, et en tournant la tête il sentit ses entrailles se contracter. Là, à quelques mètres de lui, avançant à grand-peine mais toujours debout se tenait le maître des runes. Sa barbe était brûlée, son visage meurtri et une blessure évidente le faisait boiter de la jambe droite, mais il avançait tout de même vers lui, la hache à la main, le regard déterminé. À son cou Oktavius pouvait distinguer une lueur scintillante, certainement une amulette, à laquelle le nain devait probablement sa survie.
Immédiatement, Oktavius incanta un sort de soin, espérant pouvoir se régénérer suffisamment vite pour affronter cet adversaire bien trop persistant à son goût. Qu’est-ce qu’il y avait avec les nains et la survie ? Ne pouvait-il tout simplement pas mourir ? Mais au moment où son sort aurait dû s’activer l’énergie se dissipa d’un coup.
« Oh non » fit le nain, « je ne crois pas ». Sa voix était éraillée mais ferme, et son avance continua. Une nouvelle tentative se solda par un échec, le maître des runes mettant toute sa volonté dans la dissipation de ces sortilèges, et il finit par arriver au niveau d’Oktavius, exténué, certainement à bout de forces, mais animé semblait-il d’une rage inextinguible.
« Qu’es-tu venu faire ici, vampire ? Les tiens ont perdu, qu’espérais-tu pouvoir accomplir ici ? Qu’es-tu venu chercher ? » Les questions du nains semblaient plus rhétoriques qu’autre chose, mais peut-être espérait-il des réponses quant au massacre qui avait eu lieu sous ses yeux.
Soudain, une voix aigre s’éleva dans son dos : « Il est venu me chercher moi ». Le visage du maître des runes se mua alors en une expression de surprise, puis devint immédiatement un masque de terreur sans nom. Malgré la crasse, Oktavius put le voir blêmir. Une seconde plus tard un bruit métallique retentit, et la tête du maître des runes retomba trois mètres plus loin alors que son corps s’affaissait. Toujours à terre, Oktavius vit se dessiner devant lui la silhouette maigre et musculeuse de son frère dans la mort. Konrad Von Carstein, un sourire malsain sur le visage, l’épée au poing et l’air bien en forme le toisait de toute sa hauteur. Puis soudain, il mit un genou à terre et courba l’échine, s’inclinant devant Oktavius qui n’avait pas bougé.
« Que puis-je pour toi, mon maître ? ».
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"Et quand les morts se lèvent, leurs tombeaux sont remplis par les vivants"
Livre d'armée V8 : 8V/2N/3D
Le lien vers mon premier récit : l'Histoire de Van Orsicvun
Le lien vers mon second récit : la geste de Wilhelm Kruger tome 1
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Mer 11 Nov 2015 - 21:10
Eeeeh ! Pourquoi est-ce qu'on n'a pas droit à Vlad, LE Vlad, sain d'esprit et prêt à prendre sa revanche sur l'Empire ? Je proteeeeeste !
J'ai énormément apprécié la coordination des nains dans leur combat contre Oktavius ! On sent vraiment l'efficacité et l'expérience de l'élite naine !
Par contre, je trouve que ce passage aurait pu être un chouia plus développé :
Sur une note plus personnelle, j'aurais plutôt vu l'élite naine faire une percée implacable jusqu'au vampire, et l'obliger à engager le combat personnellement, sous peine de faire échouer son rituel
La suite !
J'ai énormément apprécié la coordination des nains dans leur combat contre Oktavius ! On sent vraiment l'efficacité et l'expérience de l'élite naine !
Par contre, je trouve que ce passage aurait pu être un chouia plus développé :
Le rythme s'accélère un peu par rapport à la narration de départ, alors que j'aimerais tellement avoir une plus belle image de la charge naine, de la tuerie qui s'engage, des nains malencontreux qui sombrent malgré tout, des ordres de reformation qui fusent, jusqu'à la reprise de la narration détaillée avec l'entrée en scène du vampire. Te connaissant maitre de la plume, je me permets d'émettre ce genre de caprice envers un texte qui autrement est bien mené sous tous les anglesArcanide valtek a écrit:La colonne de nain percuta les morts-vivants avec fracas, alors que les troupes ressuscitées par Oktavius se regroupaient pour leur faire face. Le combat s’engagea, vivants contre morts, dans ce qui aurait pu ressembler à une parodie macabre de la lutte de la vie contre la mort si l’enjeu n’était pas si funeste. Les nains étaient la fureur incarnée, abattant un mort-vivant à presque chaque coup, mais ceux-ci étaient bien plus nombreux, et lentement, l’un après l’autre, les nains tombèrent. Le combat s’enlisa, mais les nains ne baissèrent pas les bras et adoptèrent une nouvelle formation, en formant un cercle autour de leur maître des runes, empêchant ainsi d’être pris à revers. Plusieurs fois les morts-vivants tentèrent de percer leurs lignes, et furent à chaque fois repoussés. Les nains semblaient attendre quelque chose, car tout dans leur comportement montrait qu’ils voulaient gagner du temps, et tenir le plus longtemps possible. Quels que puissent être leurs renforts, Oktavius comptait bien être parti depuis longtemps quand ils arriveraient. Alors, tirant son épée, il décida d’entrer dans la danse.
Sur une note plus personnelle, j'aurais plutôt vu l'élite naine faire une percée implacable jusqu'au vampire, et l'obliger à engager le combat personnellement, sous peine de faire échouer son rituel
La suite !
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Mer 11 Nov 2015 - 22:21
Merci pour tes commentaires, je suis content que ça t'ai plu .
Mais je peux néanmoins essayer de développer un peu plus, parce que c'est vrai que ça me satisfait moyennement.
Oh et pour Vlad va falloir attendre encore un bout de temps, au moins. D'autant qu'on en est plus ou moins à l'endroit où mon plan initial (oui, celui que j'ai mis en place il y a cinq ans, quand j'ai commencé ce récit) s'arrête. Il va donc me falloir de nouvelles idées pour inventer des péripéties intéressantes. Mais ne vous inquiétez pas cher lecteur, les idées me viennent généralement assez vite. Au moins la moitié de ce récit est issue d'idées que j'ai eu sur le moment et qui ont pris des proportions énormes, genre l'histoire avec le bâton, que j'ai introduit initialement comme un artefact quelconque avant de me rendre compte qu'un objet comme ça ne pouvait pas simplement quitter le récit, ça aurait été totalement incohérent. Donc je me suis forcé à le faire rentrer dans mon plan.
Je pense que la conclusion de tout ça est la phrase de l'oncle Ben. "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités". Et pour l'écriture c'est on ne peut plus vrai.
EDIT : modifications faites.
Oui, c'est vrai, mais je me suis creusé la tête et je ne savais vraiment pas où en arriver. De fait, c'est plusieurs minutes de combat que je résume parce que dans cette action tout se ressemble, et je ne vois pas quoi raconter d'intéressant à part décrire la coiffure de chaque nain. Faire un point de vue détaillé ne me paraissait pas intéressant parce qu'au final je m'intéresse principalement au point de vue d'Oktavius (à part le genre de passage comme celui d'avant, qui est de mémoire le troisième dans le genre).Von Essen a écrit:
Par contre, je trouve que ce passage aurait pu être un chouia plus développé :
Mais je peux néanmoins essayer de développer un peu plus, parce que c'est vrai que ça me satisfait moyennement.
Alors d'abord le rituel était déjà fini, ils sont arrivés trop tard. Ensuite, je suis d'accord que l'élite naine peut se frayer un bon passage à travers les morts, mais on parle de cinquante nains contre au moins cinq cents squelettes et zombies. Au bout d'un moment ils sont juste trop nombreux pour les traverser facilement.Von Essen a écrit:
Sur une note plus personnelle, j'aurais plutôt vu l'élite naine faire une percée implacable jusqu'au vampire, et l'obliger à engager le combat personnellement, sous peine de faire échouer son rituel
Vil flatteur . Mais tu sais que ce genre de procédé ne marche pas avec moi. Il n'y a que l'argent qui marche (à prononcer avec un accent italien).Von Essen a écrit:Te connaissant maitre de la plume
Oh et pour Vlad va falloir attendre encore un bout de temps, au moins. D'autant qu'on en est plus ou moins à l'endroit où mon plan initial (oui, celui que j'ai mis en place il y a cinq ans, quand j'ai commencé ce récit) s'arrête. Il va donc me falloir de nouvelles idées pour inventer des péripéties intéressantes. Mais ne vous inquiétez pas cher lecteur, les idées me viennent généralement assez vite. Au moins la moitié de ce récit est issue d'idées que j'ai eu sur le moment et qui ont pris des proportions énormes, genre l'histoire avec le bâton, que j'ai introduit initialement comme un artefact quelconque avant de me rendre compte qu'un objet comme ça ne pouvait pas simplement quitter le récit, ça aurait été totalement incohérent. Donc je me suis forcé à le faire rentrer dans mon plan.
Je pense que la conclusion de tout ça est la phrase de l'oncle Ben. "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités". Et pour l'écriture c'est on ne peut plus vrai.
EDIT : modifications faites.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Mer 11 Nov 2015 - 22:50
Arcanide valtek a écrit:De fait, c'est plusieurs minutes de combat que je résume parce que dans cette action tout se ressemble, et je ne vois pas quoi raconter d'intéressant à part décrire la coiffure de chaque nain. Faire un point de vue détaillé ne me paraissait pas intéressant parce qu'au final je m'intéresse principalement au point de vue d'Oktavius (à part le genre de passage comme celui d'avant, qui est de mémoire le troisième dans le genre).
- Spoiler:
- Je peux éventuellement partager quelques idées : que penses-tu d'une description des événements par plusieurs étapes qui durent chacune guère plus de quelques minutes ? Je précise l'idée générale : primo, les premiers morts rencontrés sont renversés et piétinés ; secundo, les morts suivants sont renversés et piétinés, parfois abattus et réduits en débris à coups de hache ; tertio, les morts sont de plus en plus nombreux, les nains les moins prudents se voient isolés de la masse, et se font submerger (subissant une mort abominable), alors que les autres, voyant immédiatement la situation, se regroupent immédiatement, ce qui ralentit leur progression ; quarto, la foule de morts est de plus en plus épaisse, et finit par purement bloquer la ligne naine ; quinto, le combat s'enlise, mais les nains gagnent du temps.
Oktavius décide alors d'en finir.
- Spoiler:
- Tout ceci serait agrémenté de "en quelques instants", "immédiatement", "avec rapidité et efficacité", bref, plein de repères pour indiquer que tout se passe très très vite, sauf vers la fin ou le combat s'enlise, et là il y aurait plus de "malgré tout", "lentement", "peu à peu".
Voila
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Jeu 12 Nov 2015 - 1:47
J'ai enfin rattrapé mon retard...
Il y a juste ce passage :
Sinon, que dire de plus que les commentaires déjà présents ? Tu nous as habitués à des textes de cette qualité, du coup on en profite, et on redemande la suite
PS : une ou deux coquilles par-ci par-là, rien de bien méchant.
Il y a juste ce passage :
Quand j'ai lu cette phrase, j'ai cru qu'il n'y avait pas de logique entre le début et la fin, car j'ai cru que le "lui" reprenait le maître des runes. Je pense que mettre "lui-même" permettrait de régler ce petit problème de confusionCette fois, au lieu d’établir un cercle autour de leur maître des runes, un nain qu’Oktavius pouvait clairement voir désormais, engoncé dans une armure de gromril rutilante et brandissant une hache dont les multiples runes brillaient d’une lueur qui lui apparut grisâtre, ils formaient un cercle autour de lui.
Sinon, que dire de plus que les commentaires déjà présents ? Tu nous as habitués à des textes de cette qualité, du coup on en profite, et on redemande la suite
PS : une ou deux coquilles par-ci par-là, rien de bien méchant.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Jeu 11 Fév 2016 - 23:48
Coucou, voila la suite :
L’expédition avait été un succès. Oktavius avait en effet pu tester de façon satisfaisante son rituel de résurrection de vampire, qui avait mieux marché qu’il ne l’avait espéré, car Konrad s’était révélé être au mieux de sa forme. De plus, la subtile modification qu’Oktavius avait ajouté au rituel avait elle aussi été une grande réussite, Oktavius ne voulant certainement pas que son frère dans la mort, une fois revenu à la non-vie, se jette sur lui pour le tailler en pièces. Il avait donc légèrement modifié le rituel de sorte à ce que le sujet, une fois ressuscité, soit entièrement soumis à sa volonté. Konrad était donc contraint, à sa grande fureur, d’obéir au moindre des ordres d’Oktavius sans la moindre limite, même si celui-ci lui demandait de se trancher la gorge.
Mais cette expédition avait aussi révélé à Oktavius une des plus grandes failles de son plan : il était seul. Et cette solitude pouvait bien être sa perte. Face aux nains, sans la résurrection de Konrad, il aurait fini par mourir, et avec lui l’espoir de revoir Vlad fouler le sol du monde une nouvelle fois. Cela ne devait pas être, surtout pas maintenant alors que la réussite semblait si proche. Après tout Nagash lui-même, en dépit du fait qu’une grande partie de son œuvre ait été réalisée par lui seul, s’était entouré de lieutenants et d’hommes de main sans qui il aurait été vaincu. Oktavius commençait à comprendre pourquoi Vlad avait donné le baiser de sang à tant d’autres, et il comprit qu’il allait devoir s’y résoudre s’il voulait mener sa mission à bien. Mais cela le frustrait. Il ne pouvait se soustraire à l’idée que mettre un autre immortel dans la confidence, fusse sa propre engeance, serait d’un danger mortel pour son entreprise. Les vampires sont des créatures solitaires, ambitieuses, et trompeuses, dont la confiance ne peut être gagnée que très rarement. Une seule erreur et toute son entreprise pourrait échouer, des décennies de travail et de dévotion réduite à néant par l’ambition d’un seul. Mais pour autant, il s’agissait là de la seule solution, car réaliser le travail en solitaire n’était plus une option viable. Il envisagea un instant de réutiliser le rituel sur d’autres vampires morts pour en faire ses marionnettes, comme Konrad, mais il écarta vite cette idée en raison de la trop grande quantité de Malepierre que cela nécessiterait. Avec la résurrection de Konrad une grande partie de ses réserves avait été utilisée, et il ne lui en restait pas assez pour effectuer ne serait-ce qu’un seul rituel, alors autant ne pas penser à en réaliser plusieurs. Non, seul le baiser de sang pourrait lui accorder l’appui nécessaire pour mener à bien une entreprise telle que la sienne. Mais il allait lui falloir être très précautionneux sur bien des aspects, et pour commencer sur le choix du candidat.
Je sais, c'est court, mais pour le moment ça s'arrête là pour une raison simple : on va entrer dans une toute nouvelle partie du récit, qui nécessitera une bien meilleure introduction que ce que je peux me permettre de mettre pour le moment. Je vous en dirai plus le moment voulu .
L’expédition avait été un succès. Oktavius avait en effet pu tester de façon satisfaisante son rituel de résurrection de vampire, qui avait mieux marché qu’il ne l’avait espéré, car Konrad s’était révélé être au mieux de sa forme. De plus, la subtile modification qu’Oktavius avait ajouté au rituel avait elle aussi été une grande réussite, Oktavius ne voulant certainement pas que son frère dans la mort, une fois revenu à la non-vie, se jette sur lui pour le tailler en pièces. Il avait donc légèrement modifié le rituel de sorte à ce que le sujet, une fois ressuscité, soit entièrement soumis à sa volonté. Konrad était donc contraint, à sa grande fureur, d’obéir au moindre des ordres d’Oktavius sans la moindre limite, même si celui-ci lui demandait de se trancher la gorge.
Mais cette expédition avait aussi révélé à Oktavius une des plus grandes failles de son plan : il était seul. Et cette solitude pouvait bien être sa perte. Face aux nains, sans la résurrection de Konrad, il aurait fini par mourir, et avec lui l’espoir de revoir Vlad fouler le sol du monde une nouvelle fois. Cela ne devait pas être, surtout pas maintenant alors que la réussite semblait si proche. Après tout Nagash lui-même, en dépit du fait qu’une grande partie de son œuvre ait été réalisée par lui seul, s’était entouré de lieutenants et d’hommes de main sans qui il aurait été vaincu. Oktavius commençait à comprendre pourquoi Vlad avait donné le baiser de sang à tant d’autres, et il comprit qu’il allait devoir s’y résoudre s’il voulait mener sa mission à bien. Mais cela le frustrait. Il ne pouvait se soustraire à l’idée que mettre un autre immortel dans la confidence, fusse sa propre engeance, serait d’un danger mortel pour son entreprise. Les vampires sont des créatures solitaires, ambitieuses, et trompeuses, dont la confiance ne peut être gagnée que très rarement. Une seule erreur et toute son entreprise pourrait échouer, des décennies de travail et de dévotion réduite à néant par l’ambition d’un seul. Mais pour autant, il s’agissait là de la seule solution, car réaliser le travail en solitaire n’était plus une option viable. Il envisagea un instant de réutiliser le rituel sur d’autres vampires morts pour en faire ses marionnettes, comme Konrad, mais il écarta vite cette idée en raison de la trop grande quantité de Malepierre que cela nécessiterait. Avec la résurrection de Konrad une grande partie de ses réserves avait été utilisée, et il ne lui en restait pas assez pour effectuer ne serait-ce qu’un seul rituel, alors autant ne pas penser à en réaliser plusieurs. Non, seul le baiser de sang pourrait lui accorder l’appui nécessaire pour mener à bien une entreprise telle que la sienne. Mais il allait lui falloir être très précautionneux sur bien des aspects, et pour commencer sur le choix du candidat.
Je sais, c'est court, mais pour le moment ça s'arrête là pour une raison simple : on va entrer dans une toute nouvelle partie du récit, qui nécessitera une bien meilleure introduction que ce que je peux me permettre de mettre pour le moment. Je vous en dirai plus le moment voulu .
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Le lien vers mon premier récit : l'Histoire de Van Orsicvun
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 12 Fév 2016 - 8:36
C'est comme si tu attendais Star Wars 7 depuis 2 ans, qu'on te met le générique, et qu'on te coupe le film juste après !
La suite a intérêt à être épique pour ainsi nous couper dans notre faim d'histoires.
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- EssenSeigneur vampire
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 12 Fév 2016 - 16:20
Moi, j'aimerais savoir tout de suite la plan génial du retour de Vlad, et pourquoi diable Oktavius aurait besoin d'acolytes pour réussir
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 12 Fév 2016 - 19:03
Patience, tout viendra en son heure.Von Essen a écrit:Moi, j'aimerais savoir tout de suite la plan génial du retour de Vlad, et pourquoi diable Oktavius aurait besoin d'acolytes pour réussir
Comme je l'ai déjà expliqué, on est arrivé au point qui était mon objectif quand j'ai commencé à écrire. J'ai déjà les grandes lignes de la suite, mais il me manque les détails.
Quand au besoin d'acolytes, c'est bien simple. Rome ne s'est pas faite en un jour, et pas par un seul homme. Une entreprise telle que celle d'Oktavius est très risquée, et avoir des acolytes lui permettrait d'avoir de l'aide.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 12 Fév 2016 - 19:44
A voir dans les détails de la suite. Après tout, ne dit-on pas que l'on n'est jamais mieux servi que par soi-même ?
Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 26 Mai 2017 - 22:52
Nécromanciiiiiiiiie !
Eh oui, tout ça pour dire que j'ai tout lu de cet excellent récit, et que j'en redemande !
J'avais dit au tournoi de la Reiksguard qu'il fallait que je m'y mette, et c'est maintenant chose faite, sans aucun regret ! C'est le premier récit que je lis avec un "vrai" antihéros. Ou plutôt devrais-je dire avec un "méchant" en protagoniste. Et quel méchant ! Magnifique évolution du personnage, tant dans sa dimension psychologique que dans son character design, qui est véritablement impressionnant, avec les cicatrices, les yeux noirs et le masque de crâne.
J'ai vu que le commentaire nécromantique de Von Essen avait il y a deux ans relancé ta plume sur le papier, il est temps que le mien fasse de même, si Nagash le veut.
Nous sommes un de plus à vouloir le suite de ce récit, mine de rien.
Grom'
Eh oui, tout ça pour dire que j'ai tout lu de cet excellent récit, et que j'en redemande !
J'avais dit au tournoi de la Reiksguard qu'il fallait que je m'y mette, et c'est maintenant chose faite, sans aucun regret ! C'est le premier récit que je lis avec un "vrai" antihéros. Ou plutôt devrais-je dire avec un "méchant" en protagoniste. Et quel méchant ! Magnifique évolution du personnage, tant dans sa dimension psychologique que dans son character design, qui est véritablement impressionnant, avec les cicatrices, les yeux noirs et le masque de crâne.
J'ai vu que le commentaire nécromantique de Von Essen avait il y a deux ans relancé ta plume sur le papier, il est temps que le mien fasse de même, si Nagash le veut.
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Uzkul ged a ibid Dawi. Bar Dawi urz grim un grom, un ekrokit "Nai. Drekgit.". Un Uzkul drekged.
La mort vint pour obtenir la vie du nain. Mais le nain était brave et obstiné, et répondit : "Non, va-t-en." Et la mort passa son chemin.
Proverbe nain.
Traduction réalisée d'après Grudgelore, de Nick Kyme et de Gave Thorpe.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Sam 27 Mai 2017 - 1:12
Bigre, de la nécromancie chez moi ? Mais tu ne pouvais pas me faire plus plaisir
Merci de ton commentaire, ça fait toujours beaucoup de bien de voir des gens apprécier ce qu'on écrit.
Pour ce qui est de la relance, je dois dire à mon grand regret que je suis actuellement dans une phase de pause. Non pas de pause littéraire (je ne pourrai jamais faire ça) mais sur ce sujet là en particulier. En fait, j'ai la suite du projet en tête, mais la concrétiser demandera de la préparation. Or, en ce moment je prépare un scénario de jdr dans un univers steampunk, et si on ajoute à ça mon travail de thèse et le fait qu'à côté je suis souvent en train de lire, de jouer à un jeux vidéo quelconque (en ce moment Zelda) ou de procrastiner, ça fait que la suite de l'histoire prend un retard considérable.
Mais je vais reconsidérer mes priorités je pense. Il me semble que mes lecteurs en ont assez d'attendre, et je les comprends. Je vais essayer de faire un effort, vu que ça me procure quand même énormément de plaisir d'écrire sur ce personnage.
Merci de ton commentaire, ça fait toujours beaucoup de bien de voir des gens apprécier ce qu'on écrit.
Pour ce qui est de la relance, je dois dire à mon grand regret que je suis actuellement dans une phase de pause. Non pas de pause littéraire (je ne pourrai jamais faire ça) mais sur ce sujet là en particulier. En fait, j'ai la suite du projet en tête, mais la concrétiser demandera de la préparation. Or, en ce moment je prépare un scénario de jdr dans un univers steampunk, et si on ajoute à ça mon travail de thèse et le fait qu'à côté je suis souvent en train de lire, de jouer à un jeux vidéo quelconque (en ce moment Zelda) ou de procrastiner, ça fait que la suite de l'histoire prend un retard considérable.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Jeu 8 Juin 2017 - 10:51
Bon, même s'il ne devrait pas y avoir de textes prochainement, j'écris quand même pour te dire que j'ai beaucoup apprécié le récit. Bien que tout semble souvent trop facile pour le personnage (je ne critiquerai pas ce point, je l'ai déjà fait), cela reste tout de même bien écrit et raconté.
Bref, avoir la suite rapidement ne me dérangerait pas.
Pour ce qui est du rythme d'écriture, ne te sens pas forcé d'écrire si tu n'as aucune idée. Cela n'a pas toujours tendance à rendre le récit meilleur
Bref, avoir la suite rapidement ne me dérangerait pas.
Pour ce qui est du rythme d'écriture, ne te sens pas forcé d'écrire si tu n'as aucune idée. Cela n'a pas toujours tendance à rendre le récit meilleur
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 9 Juin 2017 - 0:43
Trop facile ? Hum, tu as sans doutes raison, mais on parle ici d'un vampire qui évolue dans un milieu majoritairement composé de mortels (et pas des meilleurs). Cela dit, lorsqu'il se retrouve aveugle, ou lorsqu'il affronte le régiment d'élite nain, j'ai essayé de mettre en avant le fait que sa non-vie n'a pas été des plus agréable à certains moments.
Après, pour la suite, ce ne sont pas vraiment les idées qui manquent mais plutôt la technique. Il va me falloir gérer plusieurs personnages principaux, et je n'ai encore jamais fait ça. Sans compter que les péripéties ne sont pas encore définies.
Après, pour la suite, ce ne sont pas vraiment les idées qui manquent mais plutôt la technique. Il va me falloir gérer plusieurs personnages principaux, et je n'ai encore jamais fait ça. Sans compter que les péripéties ne sont pas encore définies.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 9 Juin 2017 - 0:51
En fait, je ne parlais pas de ces moments, où je suis bien conscient de la chose. Ayant beaucoup écrit avec des personnages elfes, j'en sais quelque chose. Je parlais en fait du fait qu'il n'y avait pas souvent des imprévus ou des échecs, que ce soit de son fait (il a loupé un truc) ou du fait d'ennemis. C'est en ce sens, que je trouvais que cela était parfois un peu trop facile. Même si cela est mieux sur la fin, le coup de la résurrection de Konrad et sa transformation en pantin est un peu too much je trouve et c'est là par exemple que c'est trop facile.Arcanide valtek a écrit:Trop facile ? Hum, tu as sans doutes raison, mais on parle ici d'un vampire qui évolue dans un milieu majoritairement composé de mortels (et pas des meilleurs). Cela dit, lorsqu'il se retrouve aveugle, ou lorsqu'il affronte le régiment d'élite nain, j'ai essayé de mettre en avant le fait que sa non-vie n'a pas été des plus agréable à certains moments.
Mais que je sois bien clair, cela n'enlève rien à ton récit qui est sinon extrêmement sympathique à lire.
- Arcanide valtekSeigneur vampire
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 9 Juin 2017 - 1:04
Disons que j'ai raisonné de la façon suivante : il dispose du fameux rituel, mais il ne l'a jamais essayé. Du coup, après apprentissage avec Van Hal, il décide de tester son rituel. Mais là je me suis heurté à une impasse scénaristique : s'il teste son rituel, ça veut dire qu'un vampire va être ressuscité, et donc va connaître son existence, et ses capacités.
Du coup je me suis dit que prudent comme il est, il lui fallait une parade, sinon on sortirait du caractère d'Oktavius. Alors j'ai pensé à ce côté "pantin" comme tu as dit, qui permet de s'assurer que le vampire ne va pas ensuite se barrer en courant. Je l'avoue, le fait de ramener Konrad parait un peu too much comme tu dis. Il s'agit quand-même d'un très puissant vampire. Mais en fait Konrad seul ne va pas vraiment changer beaucoup de choses, n'étant au final qu'un fou psychopathe sans talent magique.
Et je suis aussi d'accord qu'il ne lui arrive au final pas trop d'imprévus. Mais ça c'est sans doute ma faute, parce que je n'aime pas faire souffrir mes personnages. Oktavius a failli mourir à plusieurs reprises, mais c'est vrai qu'il n'a jamais vraiment été dans la panade, il a toujours réussi à s'en sortir d'une pirouette ou d'une autre. C'est certainement la plus grande faiblesse de mon récit, et je n'ai pas vraiment de justification à apporter. Au final, tous ces récits de la vieille génération d'écrivains du forum (je pense à Thomov et à Keraad en particulier) ont un peu ce problème si tu y penses. Je pense que c'est un point qui montre que je dois persévérer, et essayer de faire des scénarios mieux ficelés.
Du coup je me suis dit que prudent comme il est, il lui fallait une parade, sinon on sortirait du caractère d'Oktavius. Alors j'ai pensé à ce côté "pantin" comme tu as dit, qui permet de s'assurer que le vampire ne va pas ensuite se barrer en courant. Je l'avoue, le fait de ramener Konrad parait un peu too much comme tu dis. Il s'agit quand-même d'un très puissant vampire. Mais en fait Konrad seul ne va pas vraiment changer beaucoup de choses, n'étant au final qu'un fou psychopathe sans talent magique.
Et je suis aussi d'accord qu'il ne lui arrive au final pas trop d'imprévus. Mais ça c'est sans doute ma faute, parce que je n'aime pas faire souffrir mes personnages. Oktavius a failli mourir à plusieurs reprises, mais c'est vrai qu'il n'a jamais vraiment été dans la panade, il a toujours réussi à s'en sortir d'une pirouette ou d'une autre. C'est certainement la plus grande faiblesse de mon récit, et je n'ai pas vraiment de justification à apporter. Au final, tous ces récits de la vieille génération d'écrivains du forum (je pense à Thomov et à Keraad en particulier) ont un peu ce problème si tu y penses. Je pense que c'est un point qui montre que je dois persévérer, et essayer de faire des scénarios mieux ficelés.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 9 Juin 2017 - 10:14
Ok pour le premier paragraphe
Après, bien sûr, je ne parle pas de tomber dans l'extrême inverse où là, ce serait, pour le coup, bien plus chiant à lire (sauf si c'est fait avec humour).
Certes, je le conçois parfaitement. Mais je crois que beaucoup de vampires aimeraient avoir un pantin comme Konrad. Parce que justement, le fait qu'il soit un pantin peut permettre de contrôler sa folie, ou au contraire de l'amplifier s'il y a besoin. Et vu son talent au combat, il n'y aura pas beaucoup mieux sur le marché vampirique C'est surtout ce dernier en point en fait qui me gène. Ce n'est pas tant le fait qu'il ressuscite un vampire (façon de parler) que surtout il s'agisse de Konrad. En gros, il a directement tapé le haut du panier, sans essayer sur un autre vampire moins puissant avant pour vérifier le rituel. Je dirais qu'à ce niveau, il est loin d'avoir planifié correctement son affaire. Ce serait fort dommageable pour son plan s'il continuait dans cette voieArcanide valtek a écrit:Du coup je me suis dit que prudent comme il est, il lui fallait une parade, sinon on sortirait du caractère d'Oktavius. Alors j'ai pensé à ce côté "pantin" comme tu as dit, qui permet de s'assurer que le vampire ne va pas ensuite se barrer en courant. Je l'avoue, le fait de ramener Konrad parait un peu too much comme tu dis. Il s'agit quand-même d'un très puissant vampire. Mais en fait Konrad seul ne va pas vraiment changer beaucoup de choses, n'étant au final qu'un fou psychopathe sans talent magique.
Je comprends parfaitement que tu ne veuilles pas trop faire souffrir tes personnages. Moi aussi parfois je suis obligé de me forcer à le faire, même si j'ai de plus en plus tendance à aimer les martyriser un peu pour coller un peu plus au monde ultra-violent de Warhammer. Après, c'est en effet un problème de la vieille génération mais c'est compréhensible. Et je ne te le reproche pas (je pars du principe que concernant l'histoire, c'est l'auteur qui fait comme il veut) mais c'était juste un inconvénient. Même si encore une fois, cela n'enlève rien au plaisir de te lire.Arcanide valtek a écrit:Et je suis aussi d'accord qu'il ne lui arrive au final pas trop d'imprévus. Mais ça c'est sans doute ma faute, parce que je n'aime pas faire souffrir mes personnages. Oktavius a failli mourir à plusieurs reprises, mais c'est vrai qu'il n'a jamais vraiment été dans la panade, il a toujours réussi à s'en sortir d'une pirouette ou d'une autre. C'est certainement la plus grande faiblesse de mon récit, et je n'ai pas vraiment de justification à apporter. Au final, tous ces récits de la vieille génération d'écrivains du forum (je pense à Thomov et à Keraad en particulier) ont un peu ce problème si tu y penses. Je pense que c'est un point qui montre que je dois persévérer, et essayer de faire des scénarios mieux ficelés.
Après, bien sûr, je ne parle pas de tomber dans l'extrême inverse où là, ce serait, pour le coup, bien plus chiant à lire (sauf si c'est fait avec humour).
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 9 Juin 2017 - 10:40
Je pourrai m'amuser à chercher une explication à ce choix. Dans l'idée, prendre un vampire moins puissant aurait été possible, mais je voulais prendre un vampire connu, et là le choix s'est considérablement restreint. Ensuite, sur la quantité de vampires connus et morts, pourquoi Konrad et pas, mettons, Pietr ? Je n'ai pas vraiment de réponse, si ce n'est le drama . L'autre raison, purement matérielle, c'est que j'aime beaucoup la figurine et les règles de Konrad, et cela me sert aussi de justification dans le cas où je me servirai de lui dans une bataille.Gilgalad a écrit: Ce n'est pas tant le fait qu'il ressuscite un vampire (façon de parler) que surtout il s'agisse de Konrad.
Mais que les choses soient claires, il n'a aucun contrôle sur la folie de Konrad, juste sur sa volonté.
Après comme tu dis, si il continue comme ça il va finir sur un bûcher. Mais il va changer radicalement de méthode de recrutement, je peux te l'assurer .
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 9 Juin 2017 - 10:48
Ok, je comprends mieux alorsArcanide valtek a écrit:
Je pourrai m'amuser à chercher une explication à ce choix. Dans l'idée, prendre un vampire moins puissant aurait été possible, mais je voulais prendre un vampire connu, et là le choix s'est considérablement restreint. Ensuite, sur la quantité de vampires connus et morts, pourquoi Konrad et pas, mettons, Pietr ? Je n'ai pas vraiment de réponse, si ce n'est le drama . L'autre raison, purement matérielle, c'est que j'aime beaucoup la figurine et les règles de Konrad, et cela me sert aussi de justification dans le cas où je me servirai de lui dans une bataille.
Mais je maintiens qu'il n'apprend pas non plus de ses non-erreurs. Pour le coup, il a eu de la chance que sa fonctionne. Mais il aurait du commencer par le faire en sécurité avec un autre vampire plus faible C'est en ce sens où cela m'a un peu gêné aussi. Pourquoi ? Parce que jusque là, il planifiait tout. Or, là, il commencer à vouloir sauter les étapes. Si la résurrection avait échoué, il se serait retrouvé au milieu de nombreux nains, et pour le coup, ce serait lui qui serait mort.
Mmmh, je pense que si, mais de manière indirecte. Par exemple, il peut lui ordonner de ne pas tout massacrer, ce qui limitera la folie de Konrad. D'un autre côté, il peut décider de lui donner carte blanche et là, c'est le massacre. Mais bien sûr, quand je parlais de contrôle sur la folie, je ne parlais pas comme d'un bouton que l'on tourne comme pour le volume sonore d'une chaîne hi-fi.Arcanide valtek a écrit:Mais que les choses soient claires, il n'a aucun contrôle sur la folie de Konrad, juste sur sa volonté.
Il vaut mieux pour lui Et selon l'époque, il peut même demander conseil à un certain elfe-vampireArcanide valtek a écrit:Après comme tu dis, si il continue comme ça il va finir sur un bûcher. Mais il va changer radicalement de méthode de recrutement, je peux te l'assurer .
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 9 Juin 2017 - 11:16
Ben pas tellement en fait. Si on regarde de prés, on a :Gilgalad a écrit:Parce que jusque là, il planifiait tout.
-Infiltration dans le temple d'Altdorf : préparé mais a très mal fini.
-Infiltration à Vanhaldenschlosse : ils y sont allé à la wannagain. Et pareil, ça a failli très mal tourner.
-Évasion d'Altdorf lors du siège : rien de préparé, il a prit la fuite dés qu'il a pu. Et le combat contre Fritz l'a laissé aveugle.
-Retour à Vanhaldenschlosse : rien de particulier, il a juste échoué à soumettre le fantôme de Vanhal.
-La lande lugubre : il s'était dit qu'il était suffisamment loin de toute résistance pour être tranquille. Espoir déçu .
Certes il n'est pas imprudent à l'excès, mais il est loin de Mannfred pour le côté planificateur, du moins pour le moment.
C'est aussi une question de ressources. Il n'avait simplement pas assez de Malepierre pour en faire plus d'un sans tout utiliser. Mais oui, on voit qu'il n'a pas encore prit la mesure de ce qu'être prudent veut dire.Gilgalad a écrit:Mais il aurait du commencer par le faire en sécurité avec un autre vampire plus faible.
C'est totalement ça, du coup je te suis sur ce point.Gilgalad a écrit:Mmmh, je pense que si, mais de manière indirecte. Par exemple, il peut lui ordonner de ne pas tout massacrer, ce qui limitera la folie de Konrad. D'un autre côté, il peut décider de lui donner carte blanche et là, c'est le massacre. Mais bien sûr, quand je parlais de contrôle sur la folie, je ne parlais pas comme d'un bouton que l'on tourne comme pour le volume sonore d'une chaîne hi-fi.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 9 Juin 2017 - 11:31
Certes, je suis d'accord sur ce point. C'est probablement que la sortie du personnage de sa grotte après sa transformation était trop vivace dans mon esprit à ce moment. Cela n'a pas du aider à garder une vision à peu près claire.Arcanide valtek a écrit:Ben pas tellement en fait. Si on regarde de prés, on a :Gilgalad a écrit:Parce que jusque là, il planifiait tout.
-Infiltration dans le temple d'Altdorf : préparé mais a très mal fini.
-Infiltration à Vanhaldenschlosse : ils y sont allé à la wannagain. Et pareil, ça a failli très mal tourner.
-Évasion d'Altdorf lors du siège : rien de préparé, il a prit la fuite dés qu'il a pu. Et le combat contre Fritz l'a laissé aveugle.
-Retour à Vanhaldenschlosse : rien de particulier, il a juste échoué à soumettre le fantôme de Vanhal.
-La lande lugubre : il s'était dit qu'il était suffisamment loin de toute résistance pour être tranquille. Espoir déçu .
Résultat, il devrait apprendre à mieux planifier
Ça va de soi Il ne planifie pas non autant que les elfes ou les impériaux et leur administration. Bah oui, faut ravitailler les zombies en chair fraîcheArcanide valtek a écrit:Certes il n'est pas imprudent à l'excès, mais il est loin de Mannfred pour le côté planificateur, du moins pour le moment.
Mmmh, certes. Mais à ce rythme, pas sûr qu'il ne sache ce que cela veut pouvoir dire avant qu'il ne soit trop tard. En effet, il est complètement isolé dans ce château et donc a assez peu de risques d'être découvert. Sans compter que pour prendre la forteresse, il faudrait sûrement une grosse armée et un siège en règle. Et quand il sortira, il aura été un peu comme un enfant couvé par ses parents. Je sais, la métaphore est mauvaise mais l'idée est là. Ce que je veux dire, c'est qu'il n'aura pas l'habitude de se cacher et éventuellement d'être traqué. Il risque aussi de sous-estimer non seulement la force des répurgateurs (même si c'en est un ancien) mais aussi l'influence des lahmianes dans la société impériale. Enfin, il aura aussi probablement face à lui des sorciers impériaux cette fois, pouvant plus facilement contrer la nécromancie. Bref, les premiers moments risquent d'être difficiles pour lui. Mais à voir. Il sera peut-être assez intelligent pour se méfier de tout, au contraire, puisqu'il ne connaît pasArcanide valtek a écrit:C'est aussi une question de ressources. Il n'avait simplement pas assez de Malepierre pour en faire plus d'un sans tout utiliser. Mais oui, on voit qu'il n'a pas encore prit la mesure de ce qu'être prudent veut dire.Gilgalad a écrit:Mais il aurait du commencer par le faire en sécurité avec un autre vampire plus faible.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 9 Juin 2017 - 11:39
Un des trucs à savoir sur Oktavius c'est que c'est un psychotique. On peut le voir comme une sorte de paroxysme du syndrome de Stockholm. Mais le secret est indispensable pour lui parce qu'il se doute (à raison mais pour de mauvaises raisons) que Vlad a été trahi. Du coup il couvre ses traces, cache son aura, et reste (presque) seul. Et il ne va pas tenter d'infiltrer les mortels, du coup les Lahmianes vont avoir du mal à s'apercevoir de son existence. Et ça fait qu'il ne va jamais sous-estimer la moindre chance de révéler sa présence, parce qu'il n'est pas rationnel sur le sujet, et risque plutôt de réagir de façon disproportionnée, surtout après l'épisode des nains.
La métaphore de l'enfant est assez bonne au final. Il n'a pas été couvé par ses parents, mais il se sent perdu sans Vlad, presque sans but, contrairement au vampire moyen qui lui est poussé par sa soif de pouvoir. Je pense que pas mal de psychiatres seraient ravis de l'avoir pour patient .
La métaphore de l'enfant est assez bonne au final. Il n'a pas été couvé par ses parents, mais il se sent perdu sans Vlad, presque sans but, contrairement au vampire moyen qui lui est poussé par sa soif de pouvoir. Je pense que pas mal de psychiatres seraient ravis de l'avoir pour patient .
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