- LanoarChevalier de sang
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 23 Mar 2012 - 13:23
J'ai repris le fil de l'histoire et je trouve cette suite intéressante. Les passages de la mort de Vlad et de ce que ressent Oktavius sont presque touchants, avant de se rappeler qu'il s'agit de vampires
La suite !
Rattraper le texte d'Arka : fait. Plus que 8565437 textes à rattraper dans cette section récits.
EDIT : 5è page !
La suite !
Rattraper le texte d'Arka : fait. Plus que 8565437 textes à rattraper dans cette section récits.
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- Thomov Le PoussiéreuxSeigneur vampire
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Lun 2 Avr 2012 - 13:53
Pas mal du tout, on sent bien que l'opération n'est pas tout à fait indolore.
Mais il n'est toujours pas dit qu'il ait pour autant recouvré la vue. On dit juste qu'il ouvre les yeux.
Pauvre Oktavius, si après un tel traitement il n'est pas plus avancé qu'avant...
Mais il n'est toujours pas dit qu'il ait pour autant recouvré la vue. On dit juste qu'il ouvre les yeux.
Pauvre Oktavius, si après un tel traitement il n'est pas plus avancé qu'avant...
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Lun 28 Mai 2012 - 15:10
Ça y est, j'ai rattrapé tout mon retard!
Le retour du bâton de la mort qui tue, enfin! Heureusement que Fritz décide de l'utiliser pour balancer un rayon et pas une onde de choc impossible à esquiver
Oktavius possède donc une arme terrible, et n'a plus aucun maître pour lui donner des ordres...que va-t-il donc bien pouvoir en faire? La suite!
Par ailleurs, dans le dernier texte, tu utilises le terme "paroxysme" deux fois dans deux phrases qui se suivent. Je me permet cette remarque, car vu l'efficacité avec laquelle tu évites toute répétition, celle-ci ne peut venir que d'une inattention temporaire.
Ah, et sinon maintenant il va falloir que je traque cet Oktavius histoire de lui piquer son sceptre . Un artefact pareil doit légitimement revenir à un nécrarque, ce serait une honte de le laisser à quelqu'un d'autre.
Le retour du bâton de la mort qui tue, enfin! Heureusement que Fritz décide de l'utiliser pour balancer un rayon et pas une onde de choc impossible à esquiver
Oktavius possède donc une arme terrible, et n'a plus aucun maître pour lui donner des ordres...que va-t-il donc bien pouvoir en faire? La suite!
Par ailleurs, dans le dernier texte, tu utilises le terme "paroxysme" deux fois dans deux phrases qui se suivent. Je me permet cette remarque, car vu l'efficacité avec laquelle tu évites toute répétition, celle-ci ne peut venir que d'une inattention temporaire.
Ah, et sinon maintenant il va falloir que je traque cet Oktavius histoire de lui piquer son sceptre . Un artefact pareil doit légitimement revenir à un nécrarque, ce serait une honte de le laisser à quelqu'un d'autre.
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La mort est dans la vie la vie aidant la mort
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historique: https://whcv.forumactif.com/recits-fanfics-et-fanart-f10/le-vampire-de-gespenst-t2742.htm
photos: https://whcv.forumactif.com/galeries-des-membres-f23/galerie-de-keraad-t2854.htm
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 1 Juin 2012 - 1:06
Merci de ta remarque Keraad, j'ai rectifié ça.
Et voici la suite :
Il l’avait fait presque naturellement, sans y penser, mais immédiatement après il se rendit compte de ce que cela impliquait, et poussa un nouveau cri, mais de joie cette fois là. La vue lui était revenue.
Une fois rassasié par le sang de nombreux paysans suffisamment proches pour qu’il les ait sentis, Oktavius, l’esprit clarifié, s’aperçut que son sort n’avait pas entièrement fonctionné comme il l’espérait. En effet, même si la vue lui était revenue, la provenance magique de ses blessures était rentrée en conflit avec la magie qu’il avait employé pour les soigner, et qu’en conséquence la chair autour de ses yeux était désormais complètement couverte de brûlures et de cicatrices. Mais le plus grand changement résidait dans sa vue elle-même, qui était complètement modifiée, car désormais Oktavius ne distinguait plus aucune couleur, celles-ci étant à présent en nuances de noir, de gris et de blanc. Quand à ses yeux eux-mêmes, Oktavius s’en rendit compte en interrogeant certaines de ses victimes, ils étaient devenus entièrement noirs, de la pupille aux cils. Il comprit en y réfléchissant qu’il s’agissait d’un des effets secondaires de son sort de guérison, car il avait été obligé de reconstruire ses yeux par magie, et ses nerfs étant détruits, il avait également du les relier magiquement à son cerveau. Oktavius dut donc admettre que ce résultat, tout imparfait qu’il était, était déjà une grande amélioration. Cependant, ces tares physiques furent un choc pour Oktavius, qui s’était depuis longtemps accoutumé à la beauté naturelle que lui conférait son état de vampire, ainsi qu’à la séduction que cela lui permettait d’exercer sur les mortels. Ces changements dans sa personne le poussèrent encore plus à la solitude, le moindre être humain blêmissant à sa vue quels que fussent les efforts qu’il fit pour s’en prémunir. Les paysans, les marchands, les nobles, tous voyaient en lui un individu maléfique et terrifiant, tant par sa face déformée que par ses yeux corbeaux, et bien que l’avis de mortels lui importe peu, Oktavius pensait avec mélancolie au temps où il était regardé avec déférence et respect. C’est donc dans cet état d’esprit que, le lendemain de sa tentative de guérison, il brisa le sceau du parchemin que lui avait confié Vlad et en lut le contenu.
Il s’agissait d’un rituel des plus complexes qu’Oktavius ait jamais vu, la page étant couverte de notes et de symboles ésotériques dont il ne comprenait pas la moitié. Cependant, malgré son incapacité à comprendre ce rituel en totalité, il parvint au bout de quelques heures à en déterminer la nature, à force de déchiffrage et d’extrapolations. Il s’agissait d’un rituel de résurrection, mais pas n’importe lequel.
C’était le moyen de ressusciter un vampire.
Et voici la suite :
Il l’avait fait presque naturellement, sans y penser, mais immédiatement après il se rendit compte de ce que cela impliquait, et poussa un nouveau cri, mais de joie cette fois là. La vue lui était revenue.
Une fois rassasié par le sang de nombreux paysans suffisamment proches pour qu’il les ait sentis, Oktavius, l’esprit clarifié, s’aperçut que son sort n’avait pas entièrement fonctionné comme il l’espérait. En effet, même si la vue lui était revenue, la provenance magique de ses blessures était rentrée en conflit avec la magie qu’il avait employé pour les soigner, et qu’en conséquence la chair autour de ses yeux était désormais complètement couverte de brûlures et de cicatrices. Mais le plus grand changement résidait dans sa vue elle-même, qui était complètement modifiée, car désormais Oktavius ne distinguait plus aucune couleur, celles-ci étant à présent en nuances de noir, de gris et de blanc. Quand à ses yeux eux-mêmes, Oktavius s’en rendit compte en interrogeant certaines de ses victimes, ils étaient devenus entièrement noirs, de la pupille aux cils. Il comprit en y réfléchissant qu’il s’agissait d’un des effets secondaires de son sort de guérison, car il avait été obligé de reconstruire ses yeux par magie, et ses nerfs étant détruits, il avait également du les relier magiquement à son cerveau. Oktavius dut donc admettre que ce résultat, tout imparfait qu’il était, était déjà une grande amélioration. Cependant, ces tares physiques furent un choc pour Oktavius, qui s’était depuis longtemps accoutumé à la beauté naturelle que lui conférait son état de vampire, ainsi qu’à la séduction que cela lui permettait d’exercer sur les mortels. Ces changements dans sa personne le poussèrent encore plus à la solitude, le moindre être humain blêmissant à sa vue quels que fussent les efforts qu’il fit pour s’en prémunir. Les paysans, les marchands, les nobles, tous voyaient en lui un individu maléfique et terrifiant, tant par sa face déformée que par ses yeux corbeaux, et bien que l’avis de mortels lui importe peu, Oktavius pensait avec mélancolie au temps où il était regardé avec déférence et respect. C’est donc dans cet état d’esprit que, le lendemain de sa tentative de guérison, il brisa le sceau du parchemin que lui avait confié Vlad et en lut le contenu.
Il s’agissait d’un rituel des plus complexes qu’Oktavius ait jamais vu, la page étant couverte de notes et de symboles ésotériques dont il ne comprenait pas la moitié. Cependant, malgré son incapacité à comprendre ce rituel en totalité, il parvint au bout de quelques heures à en déterminer la nature, à force de déchiffrage et d’extrapolations. Il s’agissait d’un rituel de résurrection, mais pas n’importe lequel.
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"Et quand les morts se lèvent, leurs tombeaux sont remplis par les vivants"
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Le lien vers mon premier récit : l'Histoire de Van Orsicvun
Le lien vers mon second récit : la geste de Wilhelm Kruger tome 1
- Thomov Le PoussiéreuxSeigneur vampire
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 1 Juin 2012 - 19:27
Houuuuu! Un frisson me parcoure l'échine de haut en bas!
Qui va-t-il choisir pour essayer son sortilège? Son vieux pote à qui il a fauché le bâton? Le vieux Nécrarque rabougri? Ou son ancien maître éventuellement...
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Sam 2 Juin 2012 - 10:55
Je dois dire que je m'attendais un peu à quelque chose de ce style-là. Ainsi, Vlad von Carstein a confié à son plus fidèle serviteur un moyen de le ramener à la vie si son anneau venait à ne pas suffire...Étonnant
En tout cas, voilà qui promet de beaux textes en perspective. La suite!
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La mort est dans la vie la vie aidant la mort
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Lun 27 Aoû 2012 - 0:10
Bonjour bonjour !!!
Je suis très impressionné par ton histoire, surtout que la lignée Von Carstein est ma préférée (sûrement car je débute en Comtes Vampires), ton imagination est plus que respectable.
Franchement, je suis très impressionné, j'ai hâte que tu écrives d'autre histoires, bonne continuation !!!
Je suis très impressionné par ton histoire, surtout que la lignée Von Carstein est ma préférée (sûrement car je débute en Comtes Vampires), ton imagination est plus que respectable.
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Tremblez simples mortels...Profitez de vos terres encore quelques temps...Avant qu'elle ne soient recouvertes de sang et de cendres...
A eu un très long moment d'absence...
- Thomov Le PoussiéreuxSeigneur vampire
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Lun 27 Aoû 2012 - 10:48
Ha! un fan de plus pour Arcanide!
Avec le concours de récits 2012 qui pointe le bout de son nez, ça pourrait faire pencher la balance en ta faveur, vieux bandit!
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Dim 2 Sep 2012 - 18:26
Merci beaucoup ThéoVonBlood, ça fait toujours très plaisir de voir que j'ai des fans en plus, même si le rythme de parution est très bas.
Ce qui est triste, c'est que je ne pourrai pas continuer avant plusieurs semaines, ayant changé d'ordi en oubliant de transférer mes fichiers avant d'aller à Poitiers...Donc je dois attendre de revenir dans le Sud pour pouvoir récupérer ce que j'avais écrit...
Je m'autoflagelle pour cette erreur presque tous les jours.
Ce qui est triste, c'est que je ne pourrai pas continuer avant plusieurs semaines, ayant changé d'ordi en oubliant de transférer mes fichiers avant d'aller à Poitiers...Donc je dois attendre de revenir dans le Sud pour pouvoir récupérer ce que j'avais écrit...
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Dim 2 Sep 2012 - 22:04
Arcanide valtek a écrit:
Ce qui est triste, c'est que je ne pourrai pas continuer avant plusieurs semaines
NOOONNN!!! tout mais pas ça!
je viens de tout lire d'une traite, et les mots eux-même sont trop faible pour décrire la qualité de ton récit
tu écrit très bien, continue!
- Arcanide valtekSeigneur vampire
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 29 Mar 2013 - 1:14
Alors, après plusieurs longs mois d'absence, voici la suite de mon histoire.
D’un seul coup, Oktavius comprit le geste de son maître. Vlad l’ayant reconnu comme étant le seul vampire, Isabella exceptée, à lui être fidèle coûte que coûte, il lui avait confié le moyen de le ramener à la vie, sachant qu’aucun des autres n’utiliserait ce rituel de cette façon. Oktavius repensa aux évènements qui suivirent la bataille des gués de l’Essen, quand ses frères s’étaient querellés, parfois jusqu’à la mort, pour prendre le contrôle de l’armée. Un sentiment amer l’emplit à la seule pensée de ces charognards, prêts à tous les coups bas pour devenir comte, et il réalisa que l’un d’entre eux devait avoir réussi. Car sinon, comment Vlad, cet être si exceptionnel, aurait pu perdre là où tout était de son côté, après avoir ravagé l’empire de long en large ? Décidant que ses anciens alliés seraient maintenant ses ennemis au même titre que les humains, Oktavius fit le vœu de s’isoler d’eux, afin de se préparer dans l’ombre à la mission que son maître lui avait confié.
Mais pour cela, il lui fallait bien plus de connaissances, ainsi que bien plus de puissances. Le parchemin détaillant le rituel était bien trop compliqué à décrypter, et il doutait sérieusement d’avoir la puissance requise pour le mener à bien. Très vite, il lui apparut qu’il avait besoin d’aide pour développer sa maîtrise de la nécromancie, mais son précédent enseignant étant mort, il se demanda un moment qui pourrait prendre sa place.
Et c’est alors qu’une idée lui vint, puis peu à peu un plan se forma dans sa tête. S’il réussissait à le mener à bien, cela lui permettrait de faire d’une pierre deux coups.
Oktavius se mit à voyager en direction de la Sylvanie, lentement, en prenant bien soin de ne pas attirer l'attention de qui que ce soit. Ses précédentes pérégrinations l'ayant emmené dans des endroits qui lui étaient inconnus, il eut au départ un peu de mal à se repérer, mais il lui suffit de retrouver un des anciens champs de bataille pour savoir quel chemin prendre. Oktavius voulait à tout prix éviter de se faire remarquer, car avec la défaite de Vlad, les hommes s'étaient enhardis à l'égard des morts-vivants, et bien qu'il eu put les défaire facilement, il préférait éviter un nouvel affrontement avec des chasseurs, car cela pourrait ruiner ses plans. Heureusement, la guerre avait engendré un nombre incroyable de réfugiés, souvent sans parents, et cela lui permit de trouver facilement de la nourriture sans que personne ne s'aperçoive de rien. Il voyageait de nuit, coupant le plus souvent par les forêts plutôt que voyageant par les chemins, et cela lui donnait toute latitude pour avancer le plus vite possible sans se soucier d'être aperçu. Le jour, il se trouvait la une grotte, une maison abandonnée, ou même un bosquet particulièrement touffu, pour être à l'abri des rayons du soleil. Grâce à sa non-vie, en quelques jours à peine il fut à Nuln, ville qu'il dépassa sans s'arrêter après avoir appris que que quelque-temps plus tôt un vampire y avait assassiné plusieurs jeunes filles, dont une noble. Voyant là l’œuvre de l'un de ses frères, Oktavius avait préféré prendre le large plutôt que de rester dans ce nid à corruption rempli de chasseurs de vampires zélés.
Continuant son voyage avec la célérité d'un cheval de course, il ne lui fallut que deux semaines pour atteindre son but, dont la localisation était en réalité assez proche de l'endroit qu'il voulait à tout prix éviter. En effet, Oktavius ne voulait pour rien au monde retourner à Drakenhof, sachant que si ses frères le croyaient mort ils ne tenteraient rien contre lui, et ses plans se dérouleraient sans entraves. A l'inverse, s'il y était rentré, il aurait été un concurrent potentiel au rang de comte, et ses frères n'auraient pas hésité à attenter à sa vie. Sans compter que la résurrection de Vlad ne seraient pas du tout une de leurs priorités, loin de là. Mais si l'endroit qu'Oktavius avait choisi se trouvait également en Sylvanie, il s'agissait d'un lieu où il pourrait se cacher suffisamment longtemps pour mettre son plan à exécution , et où personne n'irait le chercher. Il s'agissait des ruines de Vanhaldenschlosse.
Quand je regarde en arrière, j'ai du mal à croire que tous ces évènements, je les avais prévu depuis le début, mais qu'il m'aura fallu tout ce temps pour les mettre par écrit. J'ignore si ce phénomène vous frappe aussi, écrivains de la section récits, mais moi oui.
D’un seul coup, Oktavius comprit le geste de son maître. Vlad l’ayant reconnu comme étant le seul vampire, Isabella exceptée, à lui être fidèle coûte que coûte, il lui avait confié le moyen de le ramener à la vie, sachant qu’aucun des autres n’utiliserait ce rituel de cette façon. Oktavius repensa aux évènements qui suivirent la bataille des gués de l’Essen, quand ses frères s’étaient querellés, parfois jusqu’à la mort, pour prendre le contrôle de l’armée. Un sentiment amer l’emplit à la seule pensée de ces charognards, prêts à tous les coups bas pour devenir comte, et il réalisa que l’un d’entre eux devait avoir réussi. Car sinon, comment Vlad, cet être si exceptionnel, aurait pu perdre là où tout était de son côté, après avoir ravagé l’empire de long en large ? Décidant que ses anciens alliés seraient maintenant ses ennemis au même titre que les humains, Oktavius fit le vœu de s’isoler d’eux, afin de se préparer dans l’ombre à la mission que son maître lui avait confié.
Mais pour cela, il lui fallait bien plus de connaissances, ainsi que bien plus de puissances. Le parchemin détaillant le rituel était bien trop compliqué à décrypter, et il doutait sérieusement d’avoir la puissance requise pour le mener à bien. Très vite, il lui apparut qu’il avait besoin d’aide pour développer sa maîtrise de la nécromancie, mais son précédent enseignant étant mort, il se demanda un moment qui pourrait prendre sa place.
Et c’est alors qu’une idée lui vint, puis peu à peu un plan se forma dans sa tête. S’il réussissait à le mener à bien, cela lui permettrait de faire d’une pierre deux coups.
Oktavius se mit à voyager en direction de la Sylvanie, lentement, en prenant bien soin de ne pas attirer l'attention de qui que ce soit. Ses précédentes pérégrinations l'ayant emmené dans des endroits qui lui étaient inconnus, il eut au départ un peu de mal à se repérer, mais il lui suffit de retrouver un des anciens champs de bataille pour savoir quel chemin prendre. Oktavius voulait à tout prix éviter de se faire remarquer, car avec la défaite de Vlad, les hommes s'étaient enhardis à l'égard des morts-vivants, et bien qu'il eu put les défaire facilement, il préférait éviter un nouvel affrontement avec des chasseurs, car cela pourrait ruiner ses plans. Heureusement, la guerre avait engendré un nombre incroyable de réfugiés, souvent sans parents, et cela lui permit de trouver facilement de la nourriture sans que personne ne s'aperçoive de rien. Il voyageait de nuit, coupant le plus souvent par les forêts plutôt que voyageant par les chemins, et cela lui donnait toute latitude pour avancer le plus vite possible sans se soucier d'être aperçu. Le jour, il se trouvait la une grotte, une maison abandonnée, ou même un bosquet particulièrement touffu, pour être à l'abri des rayons du soleil. Grâce à sa non-vie, en quelques jours à peine il fut à Nuln, ville qu'il dépassa sans s'arrêter après avoir appris que que quelque-temps plus tôt un vampire y avait assassiné plusieurs jeunes filles, dont une noble. Voyant là l’œuvre de l'un de ses frères, Oktavius avait préféré prendre le large plutôt que de rester dans ce nid à corruption rempli de chasseurs de vampires zélés.
Continuant son voyage avec la célérité d'un cheval de course, il ne lui fallut que deux semaines pour atteindre son but, dont la localisation était en réalité assez proche de l'endroit qu'il voulait à tout prix éviter. En effet, Oktavius ne voulait pour rien au monde retourner à Drakenhof, sachant que si ses frères le croyaient mort ils ne tenteraient rien contre lui, et ses plans se dérouleraient sans entraves. A l'inverse, s'il y était rentré, il aurait été un concurrent potentiel au rang de comte, et ses frères n'auraient pas hésité à attenter à sa vie. Sans compter que la résurrection de Vlad ne seraient pas du tout une de leurs priorités, loin de là. Mais si l'endroit qu'Oktavius avait choisi se trouvait également en Sylvanie, il s'agissait d'un lieu où il pourrait se cacher suffisamment longtemps pour mettre son plan à exécution , et où personne n'irait le chercher. Il s'agissait des ruines de Vanhaldenschlosse.
Quand je regarde en arrière, j'ai du mal à croire que tous ces évènements, je les avais prévu depuis le début, mais qu'il m'aura fallu tout ce temps pour les mettre par écrit. J'ignore si ce phénomène vous frappe aussi, écrivains de la section récits, mais moi oui.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 29 Mar 2013 - 11:33
J'ai remarqué que je n'avais pas commenté ton dernier texte... Je me rattrape avec celui-là
C'est une petite suite mais elle nous permet de se remettre dans le bain (en attendant de tout relire pour se souvenir totalement de cette histoire )
C'est aussi un peu de ce que je ressens. On a une idée en tête et on a hâte de l'écrire, mais on voit aussi tous les passages nécessaires à écrire avant d'arriver à cette idée. mais c'est quand même une bonne chose, car ça nous empêche de nous précipiter et ça permet le fil conducteur du récit.
Mais ce que j'ai remarqué aussi, c'est qu'une fois que tu as écrit ces évènements prévus depuis longtemps, tu as l'impression que ça va trop vite, et que l'histoire te glisse entre les doigts, entre l'envie de faire partager au lecteur et celle d'écrire encore et toujours ces scènes charnières...
Bref, cela fait plaisir de te revoir dans les parages Arca. Avec cette suite agréable, j'espère que tu ne vas plus nous laisser sur notre faim pendant encore quelques mois
La suite !!
C'est une petite suite mais elle nous permet de se remettre dans le bain (en attendant de tout relire pour se souvenir totalement de cette histoire )
Quand je regarde en arrière, j'ai du mal à croire que tous ces évènements, je les avais prévu depuis le début, mais qu'il m'aura fallu tout ce temps pour les mettre par écrit. J'ignore si ce phénomène vous frappe aussi, écrivains de la section récits, mais moi oui.
C'est aussi un peu de ce que je ressens. On a une idée en tête et on a hâte de l'écrire, mais on voit aussi tous les passages nécessaires à écrire avant d'arriver à cette idée. mais c'est quand même une bonne chose, car ça nous empêche de nous précipiter et ça permet le fil conducteur du récit.
Mais ce que j'ai remarqué aussi, c'est qu'une fois que tu as écrit ces évènements prévus depuis longtemps, tu as l'impression que ça va trop vite, et que l'histoire te glisse entre les doigts, entre l'envie de faire partager au lecteur et celle d'écrire encore et toujours ces scènes charnières...
Bref, cela fait plaisir de te revoir dans les parages Arca. Avec cette suite agréable, j'espère que tu ne vas plus nous laisser sur notre faim pendant encore quelques mois
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 29 Mar 2013 - 15:14
"Quelques mois" qui font presque une année!
C'est d'autant plus savoureux de te retrouver en grande forme.
C'est un passage sans trop d'action mais absolument parfait pour nous remettre à flots comme l'a dit Arken
Pour cette fameuse sensation, oui je la connais bien et je pense qu'elle est fort répandue parmi ceux qui écrivent une assez longue histoire
C'est d'autant plus savoureux de te retrouver en grande forme.
C'est un passage sans trop d'action mais absolument parfait pour nous remettre à flots comme l'a dit Arken
Pour cette fameuse sensation, oui je la connais bien et je pense qu'elle est fort répandue parmi ceux qui écrivent une assez longue histoire
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Sam 15 Juin 2013 - 21:56
Allez, après trois autres mois, je poste le début de la suite. Il ne s'y passe pas grand chose, mais je ne voulais pas rester trop longtemps sans poster.
Bonne lecture.
Oktavius considéra l'imposante arche de pierre, haute de plusieurs mètres, qui surplombait l'entrée de Vanhaldenschlosse. La forteresse n'avait pas changé depuis la dernière fois qu'il lui avait été donné de l'observer, même si alors il avait d'autres soucis en tête que d'admirer les façades. D'ailleurs, le vieil édifice semblait complètement hors du temps, les siècles glissant sur lui comme de l'air sur de la roche, et il doutait de trouver le moindre changement si il revenait dans trois siècles. Les murs, totalement dépourvus de fioritures ou d'ornements, étaient à l'image même de ce à quoi ils servaient, formant des barrières imposantes empêchant autant des ennemis d'entrer que des prisonniers de sortir. Oktavius se rappela à ce moment que Vanhaldenschlosse n'était jamais tombée aux mains de ses ennemis, et que seule la mort de son créateur avait poussée ses occupants à l'abandonner.
La seule fantaisie que s'était permit l'architecte était une sculpture de crâne, située juste au-dessus de l'immense arche, et dont les orbites caverneuses semblaient scruter tous ceux qui se présentaient devant l'entrée, tout en présentant son sourire morbide à quiconque levait les yeux vers lui. Oktavius, équipé d’une besace qui pendait sur son flanc gauche, fixa les ténèbres qui s'étendaient au-delà du seuil, cette obscurité insondable dans laquelle il avait pour la première fois connu la peur après tant d'années passées à l'oublier. Aujourd'hui, cet endroit l'impressionnait tout autant, mais au lieu de devoir s'y infiltrer, il était venu en prendre possession. Alors, sans hésiter, n'ayant d'yeux que pour le sombre couloir s'étendant devant lui, le vampire pénétra dans la forteresse.
A l'intérieur, Oktavius eu tôt fait d'arriver dans une grande salle, encore faiblement éclairée par les fissures dans les murs et par les quelques fenêtres restantes, le tout projetant des rayons de lumière à travers la pièce. Grande d'environ six-cents mètres carrés, ses dimensions impressionnantes étaient mises en valeur par un haut plafond soutenu par des colonnes de pierre. Sur le mur en face de l'entrée étaient encore visibles, gravées dans la pierre, les armoiries de van Hal : une araignée noire au milieu de sa toile, une tête de mort remplaçant celle de la bête. Dans la pièce, nul mobilier ne restait, car le temps et les hommes avaient depuis longtemps tout emporté, et ne restaient plus que des gravats et des ossements. Le silence n'était brisé que par le clapotis de l'eau s'écoulant par les trous du plafond. Lentement, le vampire traversa cette immense salle, se dirigeant vers une ouverture située sur la droite du mur lui faisant face. Sans l'oppressante aura de magie noire qui régnait sur cet endroit la dernière fois qu'il y était venu, la vieille forteresse devenait presque paisible, et Oktavius se prit à profiter de sa marche. Lorsqu'il atteignit le passage, l'obscurité revint, et s'épaissit au fur et à mesure, et il devint de plus en plus difficile pour lui de se repérer malgré sa nyctalopie.
Au bout de plusieurs mètres, il arriva à une intersection, et après un bref instant de réflexion, il emprunta le chemin central, le seul qui menait aux étages inférieurs.
L’escalier s’enfonçait profondément dans le sol, et la luminosité devenant quasi inexistante, Oktavius s’arrêta sur une des marches, sorti une torche de sa besace, et entreprit de l’allumer avec un amadou. Cela le gênait un peu de devoir recourir à de tels artifices pour se diriger, mais les lieux étaient encore plus sombres que les nuits sans lune de Drakenhof, et s’il voulait mener sa mission à bien il lui fallait agir de la sorte. En se rappelant du but de sa venue en ces lieux, Oktavius oublia ses basses considérations matérielles et se releva rapidement, descendant les marches avec plus d’assurance maintenant que les ténèbres étaient moins denses.
PS : avec la nouvelle interface, je n'ai pas réussi à coller mon texte dans le fofo en gardant la couleur d'écriture saumon habituelle. Donc je l'ai mit en blanc, ne sachant pas quelle couleur était la bonne.
Bonne lecture.
Oktavius considéra l'imposante arche de pierre, haute de plusieurs mètres, qui surplombait l'entrée de Vanhaldenschlosse. La forteresse n'avait pas changé depuis la dernière fois qu'il lui avait été donné de l'observer, même si alors il avait d'autres soucis en tête que d'admirer les façades. D'ailleurs, le vieil édifice semblait complètement hors du temps, les siècles glissant sur lui comme de l'air sur de la roche, et il doutait de trouver le moindre changement si il revenait dans trois siècles. Les murs, totalement dépourvus de fioritures ou d'ornements, étaient à l'image même de ce à quoi ils servaient, formant des barrières imposantes empêchant autant des ennemis d'entrer que des prisonniers de sortir. Oktavius se rappela à ce moment que Vanhaldenschlosse n'était jamais tombée aux mains de ses ennemis, et que seule la mort de son créateur avait poussée ses occupants à l'abandonner.
La seule fantaisie que s'était permit l'architecte était une sculpture de crâne, située juste au-dessus de l'immense arche, et dont les orbites caverneuses semblaient scruter tous ceux qui se présentaient devant l'entrée, tout en présentant son sourire morbide à quiconque levait les yeux vers lui. Oktavius, équipé d’une besace qui pendait sur son flanc gauche, fixa les ténèbres qui s'étendaient au-delà du seuil, cette obscurité insondable dans laquelle il avait pour la première fois connu la peur après tant d'années passées à l'oublier. Aujourd'hui, cet endroit l'impressionnait tout autant, mais au lieu de devoir s'y infiltrer, il était venu en prendre possession. Alors, sans hésiter, n'ayant d'yeux que pour le sombre couloir s'étendant devant lui, le vampire pénétra dans la forteresse.
A l'intérieur, Oktavius eu tôt fait d'arriver dans une grande salle, encore faiblement éclairée par les fissures dans les murs et par les quelques fenêtres restantes, le tout projetant des rayons de lumière à travers la pièce. Grande d'environ six-cents mètres carrés, ses dimensions impressionnantes étaient mises en valeur par un haut plafond soutenu par des colonnes de pierre. Sur le mur en face de l'entrée étaient encore visibles, gravées dans la pierre, les armoiries de van Hal : une araignée noire au milieu de sa toile, une tête de mort remplaçant celle de la bête. Dans la pièce, nul mobilier ne restait, car le temps et les hommes avaient depuis longtemps tout emporté, et ne restaient plus que des gravats et des ossements. Le silence n'était brisé que par le clapotis de l'eau s'écoulant par les trous du plafond. Lentement, le vampire traversa cette immense salle, se dirigeant vers une ouverture située sur la droite du mur lui faisant face. Sans l'oppressante aura de magie noire qui régnait sur cet endroit la dernière fois qu'il y était venu, la vieille forteresse devenait presque paisible, et Oktavius se prit à profiter de sa marche. Lorsqu'il atteignit le passage, l'obscurité revint, et s'épaissit au fur et à mesure, et il devint de plus en plus difficile pour lui de se repérer malgré sa nyctalopie.
Au bout de plusieurs mètres, il arriva à une intersection, et après un bref instant de réflexion, il emprunta le chemin central, le seul qui menait aux étages inférieurs.
L’escalier s’enfonçait profondément dans le sol, et la luminosité devenant quasi inexistante, Oktavius s’arrêta sur une des marches, sorti une torche de sa besace, et entreprit de l’allumer avec un amadou. Cela le gênait un peu de devoir recourir à de tels artifices pour se diriger, mais les lieux étaient encore plus sombres que les nuits sans lune de Drakenhof, et s’il voulait mener sa mission à bien il lui fallait agir de la sorte. En se rappelant du but de sa venue en ces lieux, Oktavius oublia ses basses considérations matérielles et se releva rapidement, descendant les marches avec plus d’assurance maintenant que les ténèbres étaient moins denses.
PS : avec la nouvelle interface, je n'ai pas réussi à coller mon texte dans le fofo en gardant la couleur d'écriture saumon habituelle. Donc je l'ai mit en blanc, ne sachant pas quelle couleur était la bonne.
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Le lien vers mon premier récit : l'Histoire de Van Orsicvun
Le lien vers mon second récit : la geste de Wilhelm Kruger tome 1
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Dim 16 Juin 2013 - 18:02
Petite suite lue
Pour la couleur, normalement tu n'as rien à changer. Ça apparait noir dans le fenêtre d'écriture, mais quand tu postes ça redevient "saumon". En tout cas pour mes textes
Pas de faute trouvée (sauf un double espace entre deux mots... Je te laisse chercher si tu veux t'amuser ).
Bon, tout ça nous remet dans l'ambiance, mais ce n'est pas assez pour étancher la soif des lecteurs... La suite !
Pour la couleur, normalement tu n'as rien à changer. Ça apparait noir dans le fenêtre d'écriture, mais quand tu postes ça redevient "saumon". En tout cas pour mes textes
Pas de faute trouvée (sauf un double espace entre deux mots... Je te laisse chercher si tu veux t'amuser ).
Bon, tout ça nous remet dans l'ambiance, mais ce n'est pas assez pour étancher la soif des lecteurs... La suite !
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Dim 16 Juin 2013 - 21:06
Faute trouvée (un triple espace même, je me demande comment j'ai fait).
Pour la couleur, j'avais pas fait gaffe, j'ai posté comme ça, et c'était noir, donc illisible sur le fond bordeaux.
Pour la couleur, j'avais pas fait gaffe, j'ai posté comme ça, et c'était noir, donc illisible sur le fond bordeaux.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Lun 17 Juin 2013 - 19:21
Kzssss! trop de lumièrrrre surrr la nouvelle interrrface! pauvrrrres yeux!
Bref, Bonne ambiance, le lieu en question n'est pas souvent exploré malgré son importance dans le BG. Hâte de voir ce que tu va en sortir.
Je pourrais te reprocher la longueur mais je ne vaut vraiment pas mieux, alors je me tais... cette fois...
Sengh'
Bref, Bonne ambiance, le lieu en question n'est pas souvent exploré malgré son importance dans le BG. Hâte de voir ce que tu va en sortir.
Je pourrais te reprocher la longueur mais je ne vaut vraiment pas mieux, alors je me tais... cette fois...
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Seulement de nos jours il y a de moins en moins de techniciens pour le combat à pied. L'esprit fantassin n'existe plus. C'est un tort.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Mer 10 Juil 2013 - 20:04
Voici la suite tant attendue. Je vais tenter de lui donner une mise en page propre, même si c'est assez sportif désormais...
Comme promis, il se passe plus de choses, que je vous laisse découvrir.
Rapidement, il arriva en bas de l’escalier, où le colimaçon laissait place à un couloir de pierres nues qui s’enfonçait toujours plus loin dans les fondations du bâtiment. Oktavius s’y engouffra d’un pas assuré, le bruit de ses bottes claquant sur le sol se répercutant en écho à travers tout l’édifice. La lueur dansante de sa torche faisait jouer les ombres sur les murs, et le mouvement qui en découlait semblait donner vie aux pierres et aux ossements, ce qui lui décrocha un sourire. N’était il pas venu pour ressusciter ce lieux ? Mais il ne s’attendait pas à le faire de cette façon.
Le couloir finit par s’élargir alors qu’il pénétrait dans une large pièce, haute de trois mètres et large de dix. Le plafond en successions de voutes relevait d’un style architectural plus élaboré que celui du reste de l’édifice, afin de marquer le fait qu’on se trouvait dans une des pièces les plus importantes. Mais cette importance était entachée par le désordre qui régnait en ce lieu. Partout le sol était jonché de papiers brûlés ou jaunis, de verre brisé ou de morceaux des pièces du mobilier, tables, chaises ou étagères, qui autrefois meublaient le laboratoire du nécrarque Ramhet’Hep.
Oktavius s’avança vers le milieu de la pièce, piétinant les débris se trouvant sur son passage qui craquèrent sous ses pieds. Il n’avait visiblement que faire de ce désordre, toute son attention étant portée sur le bâton de bois sombre qu’il tenait dans sa main droite. Une fois au milieu, Oktavius entreprit de dégager un espace d’environ cinq mètres carré en écartant les objets à coup de botte. Ensuite, plongeant la main dans la poche de son manteau, désormais usé par le temps et les âpretés du voyage, il en retira une pierre, de la taille d’un poing, qui émettait une lueur ténue mais bien réelle. Oktavius savait, pour avoir déjà vu de la malepierre auparavant, que son éclat était verdâtre, mais désormais toute couleur lui était interdite, et la pierre n’émettait plus qu’un halo blanc.
Il posa le morceau de malepierre sur le sol, sur le bord de la zone dégagée, puis en sortit d’autres de sa poche et les plaça à différents endroits, de façon à former un schéma bien précis : une étoile à huit branches. Oktavius sourit à la vue de ce symbole, se remémorant les difficultés franchies pour récupérer autant de malepierre. Il avait du explorer les lieux les plus sombres de Mordheim, la cité maudite, pour y dénicher les fragments les mieux cachés. Sa connaissance de la ville, acquise lors de sa précédente expédition là bas, lorsque Vlad l’y avait envoyé, s’était révélée très précieuse, et même si la plupart des chasseurs de trésor avaient déjà tout emporté, Oktavius avait pu dénicher suffisamment de malepierre pour réaliser son rituel.
Se plaçant au bord du symbole, Oktavius hésita à passer à l’étape suivante. Après tout, rien ne lui disait que son plan allait marcher, car même si le rituel qu’il s’apprêtait à mener était décrit dans un des livres qu’il avait récupéré dans le coffre de Vlad alors qu’il allait fuir Altdorf, il ne l’avait jamais essayé ni même vu être pratiqué. Mais en se rappelant son maître perdu, sa détermination revint, il tendit les mains vers l’étoile et se mit à psalmodier une incantation dans une langue utilisée par les anciens prêtres Nehekariens. Les mots qui sortirent de sa bouche résonnèrent dans la salle comme s’ils flottaient dans l’air, et lentement la pression sembla s’accentuer. La malepierre posée sur le sol commença à briller plus intensément, la magie qui irradiait de chaque fragment augmentant au fur et à mesure que l’incantation progressait. En même temps, Oktavius avait de plus en plus de mal à poursuivre son rituel, chaque mot lui faisant de plus en plus mal, jusqu’à avoir l’impression que sa langue allait s’arracher. Mais il savait qu’il devait continuer, car sinon la magie ainsi accumulée exploserait sans aucune retenue, comme cela s’était produit dans cette même pièce prés d’un siècle auparavant, son corps serait pulvérisé, et, pire que tout, Vlad serait à jamais abandonné.
Au paroxysme du rituel, l’énergie magique qu’il avait réunie se concentra vers le centre de l’étoile, et alors qu’Oktavius entonnait les dernières paroles de son incantation, il sentit qu’une part de la réalité se déchirait. Ses lèvres esquissèrent un sourire, son plan semblant se passer comme il l’espérait. Une forte lueur se trouvait maintenant au-dessus du symbole en malepierre, et de celle-ci semblaient émaner des gémissements inhumains, comme si la lumière elle-même était en proie à quelques supplices affreux. Au terme d’une phrase dont l’écho se répercuta plusieurs fois à travers la pièce, Oktavius se tut, mais resta immobile, observant ce qui allait se passer. Pendant quelques instants, rien ne bougea, puis un véritable hurlement s’éleva, tel un millier d’hommes et de femmes égorgés en même temps, et la lumière explosa.
Oktavius se sentit quitter le sol et être projeté contre un mur. Une douleur fulgurante lui traversa le corps lorsque celui-ci rencontra violemment la structure en pierre, le long de laquelle il s’affaissa. Se couvrant la figure avec les bras, il se protégea des multiples débris, projetés par le souffle de l’explosion, et qui lui auraient certainement percé le visage. Une fois le calme revenu, il écarta les bras, découvrant les résultats de son rituel.
Les débris avaient tous été repoussés vers les murs, dévoilant une large surface de pierre. Au centre, les fragments de malepierre avaient disparu, certainement dispersés par l’explosion, mais ce qui attira le regard d’Oktavius était ce qui se trouvait à leur place. La forme translucide d’un homme d’âge mur, vêtu d’une épaisse robe sombre, flottait à quelques centimètres au dessus du sol. Le fantôme semblait quelque peu désorienté, observant son entourage d’un air étonné, puis son regard se posa sur Oktavius, qui s’était relevé, et il plissa les yeux.
« Vous ? » fit-il d’une voix caverneuse qui semblait résonner jusqu’aux tréfonds de l’âme d’Oktavius. « C’est vous qui m’avez rappelé ? Je croyais que vous m’aviez oublié. »
Déconcerté, le vampire tenta de savoir pourquoi le fantôme semblait le reconnaître. « -Je ne vous ai jamais rencontré auparavant, monseigneur, même si c’est bien moi qui vous ai ramené.
-Comment ? Vous prétendez ne pas me connaître, prince Vladimir ? Pourtant, nous avons vécu bien des choses ensemble, si ‘vécu’ peut être utilisé pour décrire cette partie de notre existence.
-Je ne suis pas le prince Vladimir, monseigneur, fit Oktavius, qui commença à douter de l’efficacité de son incantation. Je me nomme Oktavius van Orsicvun, et je vous ai rappelé pour que vous me serviez. »
Le fantôme parut surprit par cette annonce, et se rapprocha du vampire, détaillant son visage et le reste de son corps.
« Pourtant vous lui ressemblez beaucoup, mais maintenant que vous me le dites je vois que vous n’êtes pas Vladimir. Celui-ci n’a de doutes façon certainement plus rien à faire de moi. » Il avait dit ces derniers mots en réfléchissant, comme pour lui-même. Puis, relevant la tête pour regarder Oktavius dans les yeux, il reprit la parole. « Alors dites moi, jeune vampire, pourquoi avez-vous rappelé l’âme de Frederick van Hal ? »
Comme promis, il se passe plus de choses, que je vous laisse découvrir.
Rapidement, il arriva en bas de l’escalier, où le colimaçon laissait place à un couloir de pierres nues qui s’enfonçait toujours plus loin dans les fondations du bâtiment. Oktavius s’y engouffra d’un pas assuré, le bruit de ses bottes claquant sur le sol se répercutant en écho à travers tout l’édifice. La lueur dansante de sa torche faisait jouer les ombres sur les murs, et le mouvement qui en découlait semblait donner vie aux pierres et aux ossements, ce qui lui décrocha un sourire. N’était il pas venu pour ressusciter ce lieux ? Mais il ne s’attendait pas à le faire de cette façon.
Le couloir finit par s’élargir alors qu’il pénétrait dans une large pièce, haute de trois mètres et large de dix. Le plafond en successions de voutes relevait d’un style architectural plus élaboré que celui du reste de l’édifice, afin de marquer le fait qu’on se trouvait dans une des pièces les plus importantes. Mais cette importance était entachée par le désordre qui régnait en ce lieu. Partout le sol était jonché de papiers brûlés ou jaunis, de verre brisé ou de morceaux des pièces du mobilier, tables, chaises ou étagères, qui autrefois meublaient le laboratoire du nécrarque Ramhet’Hep.
Oktavius s’avança vers le milieu de la pièce, piétinant les débris se trouvant sur son passage qui craquèrent sous ses pieds. Il n’avait visiblement que faire de ce désordre, toute son attention étant portée sur le bâton de bois sombre qu’il tenait dans sa main droite. Une fois au milieu, Oktavius entreprit de dégager un espace d’environ cinq mètres carré en écartant les objets à coup de botte. Ensuite, plongeant la main dans la poche de son manteau, désormais usé par le temps et les âpretés du voyage, il en retira une pierre, de la taille d’un poing, qui émettait une lueur ténue mais bien réelle. Oktavius savait, pour avoir déjà vu de la malepierre auparavant, que son éclat était verdâtre, mais désormais toute couleur lui était interdite, et la pierre n’émettait plus qu’un halo blanc.
Il posa le morceau de malepierre sur le sol, sur le bord de la zone dégagée, puis en sortit d’autres de sa poche et les plaça à différents endroits, de façon à former un schéma bien précis : une étoile à huit branches. Oktavius sourit à la vue de ce symbole, se remémorant les difficultés franchies pour récupérer autant de malepierre. Il avait du explorer les lieux les plus sombres de Mordheim, la cité maudite, pour y dénicher les fragments les mieux cachés. Sa connaissance de la ville, acquise lors de sa précédente expédition là bas, lorsque Vlad l’y avait envoyé, s’était révélée très précieuse, et même si la plupart des chasseurs de trésor avaient déjà tout emporté, Oktavius avait pu dénicher suffisamment de malepierre pour réaliser son rituel.
Se plaçant au bord du symbole, Oktavius hésita à passer à l’étape suivante. Après tout, rien ne lui disait que son plan allait marcher, car même si le rituel qu’il s’apprêtait à mener était décrit dans un des livres qu’il avait récupéré dans le coffre de Vlad alors qu’il allait fuir Altdorf, il ne l’avait jamais essayé ni même vu être pratiqué. Mais en se rappelant son maître perdu, sa détermination revint, il tendit les mains vers l’étoile et se mit à psalmodier une incantation dans une langue utilisée par les anciens prêtres Nehekariens. Les mots qui sortirent de sa bouche résonnèrent dans la salle comme s’ils flottaient dans l’air, et lentement la pression sembla s’accentuer. La malepierre posée sur le sol commença à briller plus intensément, la magie qui irradiait de chaque fragment augmentant au fur et à mesure que l’incantation progressait. En même temps, Oktavius avait de plus en plus de mal à poursuivre son rituel, chaque mot lui faisant de plus en plus mal, jusqu’à avoir l’impression que sa langue allait s’arracher. Mais il savait qu’il devait continuer, car sinon la magie ainsi accumulée exploserait sans aucune retenue, comme cela s’était produit dans cette même pièce prés d’un siècle auparavant, son corps serait pulvérisé, et, pire que tout, Vlad serait à jamais abandonné.
Au paroxysme du rituel, l’énergie magique qu’il avait réunie se concentra vers le centre de l’étoile, et alors qu’Oktavius entonnait les dernières paroles de son incantation, il sentit qu’une part de la réalité se déchirait. Ses lèvres esquissèrent un sourire, son plan semblant se passer comme il l’espérait. Une forte lueur se trouvait maintenant au-dessus du symbole en malepierre, et de celle-ci semblaient émaner des gémissements inhumains, comme si la lumière elle-même était en proie à quelques supplices affreux. Au terme d’une phrase dont l’écho se répercuta plusieurs fois à travers la pièce, Oktavius se tut, mais resta immobile, observant ce qui allait se passer. Pendant quelques instants, rien ne bougea, puis un véritable hurlement s’éleva, tel un millier d’hommes et de femmes égorgés en même temps, et la lumière explosa.
Oktavius se sentit quitter le sol et être projeté contre un mur. Une douleur fulgurante lui traversa le corps lorsque celui-ci rencontra violemment la structure en pierre, le long de laquelle il s’affaissa. Se couvrant la figure avec les bras, il se protégea des multiples débris, projetés par le souffle de l’explosion, et qui lui auraient certainement percé le visage. Une fois le calme revenu, il écarta les bras, découvrant les résultats de son rituel.
Les débris avaient tous été repoussés vers les murs, dévoilant une large surface de pierre. Au centre, les fragments de malepierre avaient disparu, certainement dispersés par l’explosion, mais ce qui attira le regard d’Oktavius était ce qui se trouvait à leur place. La forme translucide d’un homme d’âge mur, vêtu d’une épaisse robe sombre, flottait à quelques centimètres au dessus du sol. Le fantôme semblait quelque peu désorienté, observant son entourage d’un air étonné, puis son regard se posa sur Oktavius, qui s’était relevé, et il plissa les yeux.
« Vous ? » fit-il d’une voix caverneuse qui semblait résonner jusqu’aux tréfonds de l’âme d’Oktavius. « C’est vous qui m’avez rappelé ? Je croyais que vous m’aviez oublié. »
Déconcerté, le vampire tenta de savoir pourquoi le fantôme semblait le reconnaître. « -Je ne vous ai jamais rencontré auparavant, monseigneur, même si c’est bien moi qui vous ai ramené.
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-Je ne suis pas le prince Vladimir, monseigneur, fit Oktavius, qui commença à douter de l’efficacité de son incantation. Je me nomme Oktavius van Orsicvun, et je vous ai rappelé pour que vous me serviez. »
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« Pourtant vous lui ressemblez beaucoup, mais maintenant que vous me le dites je vois que vous n’êtes pas Vladimir. Celui-ci n’a de doutes façon certainement plus rien à faire de moi. » Il avait dit ces derniers mots en réfléchissant, comme pour lui-même. Puis, relevant la tête pour regarder Oktavius dans les yeux, il reprit la parole. « Alors dites moi, jeune vampire, pourquoi avez-vous rappelé l’âme de Frederick van Hal ? »
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Le lien vers mon premier récit : l'Histoire de Van Orsicvun
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Sam 13 Juil 2013 - 12:28
On a toujours l'impression d'assister à un miracle quand un si puissant rituel n'explose pas avant son terme
J'ai l'impression que la fin se voulait une révélation, mais mon ignorance inculte m'empêche de savoir laquelle... Je ne connais pas Friedrich van Hal
Et sinon, c'est toujours aussi bien écrit. Mais pour reprendre les mots de ce cher Von Schreck :
Et encore une petite dernière, sans doute due à la rapidité d'écriture...
Et bien sûr, j'ai hâte de lire la suite
J'ai l'impression que la fin se voulait une révélation, mais mon ignorance inculte m'empêche de savoir laquelle... Je ne connais pas Friedrich van Hal
Et sinon, c'est toujours aussi bien écrit. Mais pour reprendre les mots de ce cher Von Schreck :
Ça va ? L’opération s'est bien passée ?N’était il pas venue
Et encore une petite dernière, sans doute due à la rapidité d'écriture...
le long de laquelle il s’affaiss.
Et bien sûr, j'ai hâte de lire la suite
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Dim 14 Juil 2013 - 17:35
En fait, j'ai mal reprit le nom, il s'agit de Frederick van Hal. Quand à qui c'est, c'est tout simplement le plus célèbre nécromancien non vampire de Sylvanie, et construisit en 1112 la forteresse de Vanhaldenschlosse. Il mourut en 1124, assassiné par son apprenti.
J'ai décidé de redonne une nouvelle vie à cette forteresse ancienne que tout le monde semble avoir oublié dans le fluff récent de Warhammer.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Sam 24 Aoû 2013 - 23:52
Eh bien, j'avais un sacré retard à rattraper, mais c'est chose faite. Magnifique comme toujours cher Arca, et bonne idée de ramener ce nécromant à la vie. Ça semblait tout de même trop facile qu'un pentacle et un peu de malepierre suffisent pour ressusciter un vampire. A mon avis Oktavius n'a pas bien lu la dernière ligne "et le sang de 66 vierges tu verseras" ou un truc du style
Excellente ambiance, en particulier la façon que tu as d'intégrer la nouvelle vision de ton vampire à tes descriptions. On visualise vraiment bien la situation, je le voyais comme un vieux film en noir et blanc, chapeau bas là-dessus.
Par contre un point me fait me poser une question: est-ce que les vampires ont besoin de lumière pour voir? J'avoue qu'au début je me suis demandé pourquoi Oktavius prenait une torche.
J'ai également relevé une faute: "puis en sortit d’autre de sa poche", il manque un s à "autre". Et dans "la plupart des chasseurs de trésor avait déjà tout emporté", je crois bien que c'est plutôt "avaient", la plupart se référant à un nom pluriel. En tout cas j'ai regardé sur 2-3 forums de littéraires (qui se posent vraiment des questions existentielles) et ils avaient l'air de dire ça.
A part ça, j'ai peut-être des mois de retard, mais toi ça fait des mois que tu n'as rien mis de neuf... alors LA SUITE!
Excellente ambiance, en particulier la façon que tu as d'intégrer la nouvelle vision de ton vampire à tes descriptions. On visualise vraiment bien la situation, je le voyais comme un vieux film en noir et blanc, chapeau bas là-dessus.
Par contre un point me fait me poser une question: est-ce que les vampires ont besoin de lumière pour voir? J'avoue qu'au début je me suis demandé pourquoi Oktavius prenait une torche.
J'ai également relevé une faute: "puis en sortit d’autre de sa poche", il manque un s à "autre". Et dans "la plupart des chasseurs de trésor avait déjà tout emporté", je crois bien que c'est plutôt "avaient", la plupart se référant à un nom pluriel. En tout cas j'ai regardé sur 2-3 forums de littéraires (qui se posent vraiment des questions existentielles) et ils avaient l'air de dire ça.
A part ça, j'ai peut-être des mois de retard, mais toi ça fait des mois que tu n'as rien mis de neuf... alors LA SUITE!
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La mort est dans la vie la vie aidant la mort
La vie est dans la mort la mort aidant la vie.
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- Arcanide valtekSeigneur vampire
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Lun 26 Aoû 2013 - 21:37
J'ai corrigé mes fautes. Ravi que mon récit de plaise, cela faisait longtemps que je n'avais pas eu de commentaires de ta part.
L'effet "vieux film" est voulu, et je suis content qu'il soit réussi. Quand à van Hal, j'avoue que je voulais donner un petit dépoussiérage à ce personnage trop souvent oublié. L'idée de faire venir Oktavius à Vanhaldenschlosse est une des premières que j'ai eu pour mon récit (qui date de 2010), et quand je me rend compte du temps que j'ai mit pour le faire arriver là, je vois que les trois quarts du récit n'étaient pas prévus au départ.
Mais maintenant que j'ai atteint ce point, je me dois de confesser qu'il me faudra un peu de temps pour continuer, car je ne veux pas commencer à écrire des banalités. Si les péripéties d'Oktavius m'étaient venues facilement jusqu'à présent, maintenant je dois me poser pour imaginer la suite, une suite digne de vos attentes. D'autant que le concours approche à grand pas.
L'effet "vieux film" est voulu, et je suis content qu'il soit réussi. Quand à van Hal, j'avoue que je voulais donner un petit dépoussiérage à ce personnage trop souvent oublié. L'idée de faire venir Oktavius à Vanhaldenschlosse est une des premières que j'ai eu pour mon récit (qui date de 2010), et quand je me rend compte du temps que j'ai mit pour le faire arriver là, je vois que les trois quarts du récit n'étaient pas prévus au départ.
Mais maintenant que j'ai atteint ce point, je me dois de confesser qu'il me faudra un peu de temps pour continuer, car je ne veux pas commencer à écrire des banalités. Si les péripéties d'Oktavius m'étaient venues facilement jusqu'à présent, maintenant je dois me poser pour imaginer la suite, une suite digne de vos attentes. D'autant que le concours approche à grand pas.
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Le lien vers mon premier récit : l'Histoire de Van Orsicvun
Le lien vers mon second récit : la geste de Wilhelm Kruger tome 1
- Thomov Le PoussiéreuxSeigneur vampire
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Sam 14 Sep 2013 - 16:08
Ha! J'ai enfin trouvé le temps de lire ce dernier passage qui est très savoureux. Bonne ambiance, bonne surprise avec la réapparition de van Hal, rien à redire.
Prends tout le temps dont tu auras besoin pour la suite; quoi qu'en disent les autres, ils seront là pour la lire malgré tout
Prends tout le temps dont tu auras besoin pour la suite; quoi qu'en disent les autres, ils seront là pour la lire malgré tout
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Sam 2 Aoû 2014 - 16:46
HAHAHAHA ! Le rituel touche enfin à son terme ! Cinq pages de lecture non-stop, toutes aussi fluides et savoureuses que le sang des meilleures vierges de Fritz ! Et maintenant que la malepierre est consumée, je peux passer à l'étape finale : la résurrection nécromantique de ce topic au sommet de notre section !
Moui, le retour de Lyanden m'a bien rappelé combien de formidables récits inachevés trainent encore dans notre page fanfic, et prenant en compte le récent passage du seigneur Arcanide dans la taverne, je ne saurais tolérer que ce récit-là soit tombé dans l'oubli. Cela fait bientôt une année depuis la dernière suite, et je suis très friand de suites. Plus de suites ! De partout ! Je veux voir chaque topic clignoter des nouvelles suites à lire ! MOUHAHAHA !
Avec tous mes encouragements pour cette excellente histoire !
Moui, le retour de Lyanden m'a bien rappelé combien de formidables récits inachevés trainent encore dans notre page fanfic, et prenant en compte le récent passage du seigneur Arcanide dans la taverne, je ne saurais tolérer que ce récit-là soit tombé dans l'oubli. Cela fait bientôt une année depuis la dernière suite, et je suis très friand de suites. Plus de suites ! De partout ! Je veux voir chaque topic clignoter des nouvelles suites à lire ! MOUHAHAHA !
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Mar 12 Aoû 2014 - 16:57
Eh bien, lorsque j'ai vu qu'un commentaire avait été posté sur mon topic, j'ai cru à une erreur. Mais il semble que le seigneur Von Essen a décidé de poster un message d'encouragement, et pour cela je l'en remercie.
Je vais donc tâcher de reprendre le cours de ce récit, qui je l'admet est abandonné depuis longtemps. La suite est déjà imaginée depuis longtemps, mais il est vrai que je ne l'ai pas encore mise par écrit.
Je vais donc tâcher de reprendre le cours de ce récit, qui je l'admet est abandonné depuis longtemps. La suite est déjà imaginée depuis longtemps, mais il est vrai que je ne l'ai pas encore mise par écrit.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Lun 24 Nov 2014 - 23:55
Chose promise, chose due, et bien que ça ait prit du temps, voici la première avancée de la suite de mon récit :
VI Le plan
Après avoir invoqué l’âme de Vanhal, Oktavius passa un marché avec le fantôme du nécromancien. Celui-ci devait le former à l’utilisation de la nécromancie, et de son côté lui s’engageait à mener à bien un rituel visant à lui rendre une enveloppe charnelle, une fois ses connaissances suffisantes. Bien sûr, Oktavius méditait la possibilité de mener à bien cette promesse, car Vanhal avait régné sur la Sylvanie bien avant Vlad, et risquait, si on lui en laissait l’occasion, de réclamer les rênes de la province une fois sa résurrection terminée. Mais ce n’était pas le seul prétendant au titre de comte, car Oktavius savait également que tous ses frères allaient certainement se battre pour diriger la province, mais il ne s’en souciait guère, car certains d’entre eux allaient certainement mourir lors de ces chamailleries.
Conscient du temps qu’il allait devoir passer à l’étude des arcanes obscures, Oktavius décida de s’installer dans la vieille forteresse de Vanhaldenschlosse, et entreprit de la restaurer. Il savait de plus que dans un tel endroit personne n’irait le chercher, et que la mauvaise réputation de la forteresse et de la forêt environnante suffirait à écarter les curieux. Là, il put tranquillement développer sa puissance sans craindre d’interruption. Au début, il ne voulait pas avoir plus de contacts avec le monde extérieur que ses visites de plus en plus sporadiques aux villages environnants pour y étancher sa soif, mais bientôt il se rendit compte qu’avoir des informations sur l’évolution du monde était des plus utile. Alors, fort de son expérience avec Vanhal et de ses connaissances de plus en plus poussées en nécromancie, Oktavius invoqua d’autres spectres dans la salle souterraine de la forteresse, mais en prenant soin cette fois de les lier à sa volonté, et les envoya parcourir les contrées voisines pour espionner, pour observer, afin de le tenir au courant des affaires du monde. C’est ainsi qu’il eut vent de la prise de pouvoir par Konrad, et de la guerre que ce dernier mena contre les humains. Oktavius prit soin, durant cette période, à se faire le plus discret possible, car il lui serait désastreux que l’attention de l’empire ou de ses frères soit attirée par sa retraite, l’empêchant de réaliser le plan qui prenait forme dans sa tête.
Ce plan impliquait les autres vampires plus qu’eux même n’en auraient jamais conscience, du moins durant les premiers temps, mais pour cela il devait devenir un nécromant bien plus puissant. Ses études sous la houlette du spectre de Vanhal étaient longues et difficiles, le nécromancien translucide se révélant être un maître intransigeant, tolérant difficilement l’échec et révélant difficilement ses secrets. Malgré cela, au fil des années, Oktavius constata le succès de son alliance, car il pouvait contrôler de plus en plus de morts, pouvait leur insuffler plus de puissance, et pouvait même étendre sa domination sur les éléments, pouvant convoquer de gros nuages noirs qui, selon sa volonté, couvraient son domaine de ténèbres. Pour camoufler son visage rendu hideux par sa reformation mal exécutée, Oktavius se conçut un masque d’os qui lui couvrait la moitié supérieure du visage, ne laissant apparaître que ses yeux noirs, et ne le quitta plus.
Au cours de l’année 2121, plus de soixante ans après s’être installé à Vanhaldenschlosse, les spectres d’Oktavius l’informèrent que Konrad, après des décennies de guerre, était enfin acculé à la lande lugubre par une coalition des trois prétendants au trône impérial et d’un throng de nains. Voyant là une opportunité de faire le premier mouvement d’un long plan, Oktavius décida de sortir de sa cachette pour s’y rendre.
J'espère humblement que les modos me pardonneront de ce double post.
VI Le plan
Après avoir invoqué l’âme de Vanhal, Oktavius passa un marché avec le fantôme du nécromancien. Celui-ci devait le former à l’utilisation de la nécromancie, et de son côté lui s’engageait à mener à bien un rituel visant à lui rendre une enveloppe charnelle, une fois ses connaissances suffisantes. Bien sûr, Oktavius méditait la possibilité de mener à bien cette promesse, car Vanhal avait régné sur la Sylvanie bien avant Vlad, et risquait, si on lui en laissait l’occasion, de réclamer les rênes de la province une fois sa résurrection terminée. Mais ce n’était pas le seul prétendant au titre de comte, car Oktavius savait également que tous ses frères allaient certainement se battre pour diriger la province, mais il ne s’en souciait guère, car certains d’entre eux allaient certainement mourir lors de ces chamailleries.
Conscient du temps qu’il allait devoir passer à l’étude des arcanes obscures, Oktavius décida de s’installer dans la vieille forteresse de Vanhaldenschlosse, et entreprit de la restaurer. Il savait de plus que dans un tel endroit personne n’irait le chercher, et que la mauvaise réputation de la forteresse et de la forêt environnante suffirait à écarter les curieux. Là, il put tranquillement développer sa puissance sans craindre d’interruption. Au début, il ne voulait pas avoir plus de contacts avec le monde extérieur que ses visites de plus en plus sporadiques aux villages environnants pour y étancher sa soif, mais bientôt il se rendit compte qu’avoir des informations sur l’évolution du monde était des plus utile. Alors, fort de son expérience avec Vanhal et de ses connaissances de plus en plus poussées en nécromancie, Oktavius invoqua d’autres spectres dans la salle souterraine de la forteresse, mais en prenant soin cette fois de les lier à sa volonté, et les envoya parcourir les contrées voisines pour espionner, pour observer, afin de le tenir au courant des affaires du monde. C’est ainsi qu’il eut vent de la prise de pouvoir par Konrad, et de la guerre que ce dernier mena contre les humains. Oktavius prit soin, durant cette période, à se faire le plus discret possible, car il lui serait désastreux que l’attention de l’empire ou de ses frères soit attirée par sa retraite, l’empêchant de réaliser le plan qui prenait forme dans sa tête.
Ce plan impliquait les autres vampires plus qu’eux même n’en auraient jamais conscience, du moins durant les premiers temps, mais pour cela il devait devenir un nécromant bien plus puissant. Ses études sous la houlette du spectre de Vanhal étaient longues et difficiles, le nécromancien translucide se révélant être un maître intransigeant, tolérant difficilement l’échec et révélant difficilement ses secrets. Malgré cela, au fil des années, Oktavius constata le succès de son alliance, car il pouvait contrôler de plus en plus de morts, pouvait leur insuffler plus de puissance, et pouvait même étendre sa domination sur les éléments, pouvant convoquer de gros nuages noirs qui, selon sa volonté, couvraient son domaine de ténèbres. Pour camoufler son visage rendu hideux par sa reformation mal exécutée, Oktavius se conçut un masque d’os qui lui couvrait la moitié supérieure du visage, ne laissant apparaître que ses yeux noirs, et ne le quitta plus.
Au cours de l’année 2121, plus de soixante ans après s’être installé à Vanhaldenschlosse, les spectres d’Oktavius l’informèrent que Konrad, après des décennies de guerre, était enfin acculé à la lande lugubre par une coalition des trois prétendants au trône impérial et d’un throng de nains. Voyant là une opportunité de faire le premier mouvement d’un long plan, Oktavius décida de sortir de sa cachette pour s’y rendre.
J'espère humblement que les modos me pardonneront de ce double post.
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Jeu 27 Nov 2014 - 21:28
Par Nagash, cette première avancée me met fort en appétit ! Une suite, une grande suite sera nécessaire pour m'apaiser à présent !
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Ven 28 Nov 2014 - 22:19
Tu nous as habitués à des suites plus longues, mon cher... La suite !
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Ceux qui ne croient pas en la magie ne la trouveront jamais.
- Arcanide valtekSeigneur vampire
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Re: L'histoire de Van Orsicvun
Jeu 18 Déc 2014 - 21:23
Et la suite, la voici :
Le vent faisait se lever des panaches de fumée qui tourbillonnaient en s’élevant dans le ciel, charriant un mélange d’odeurs de sang, de sueur et de chair en décomposition, le tout se mêlant pour n’évoquer qu’une seule chose : la mort. De faibles plaintes s’élevaient encore dans le lointain, mais dans l’ensemble l’endroit semblait abandonné, ou du moins l’aurait-il si de nombreux cadavres ne jonchaient pas le sol, couvrant chaque mètre carré de la lande lugubre. Des corps récents d’humains et de nains en côtoyaient d’autres plus anciens, et certains dataient même du siècle dernier, ou qui sait d’un temps encore antérieur. Certains de ces squelettes portaient encore leur livrée de l’époque, noircie et déchirée par le temps, où l’on pouvait quelquefois distinguer des héraldiques tombées dans l’oubli depuis longtemps. Les seules créatures se mouvant dans ce charnier étaient les corbeaux, qui s’amassaient sur les corps pour se nourrir des plus frais, qui étaient si nombreux que les volatiles n’eurent même pas à se disputer les meilleurs morceaux. Mais Oktavius n’en avait cure, car s’il savait que ces corps pourraient être utiles à sa cause, le temps n’était pas encore venu, et le monde est jonché de morts. Il y en aura d’autres.
Pour l’heure, un seul corps l’intéressait, un seul parmi les milliers de morts que la bataille avait causé. Oktavius l’avait observée depuis la lisière de la lande, prenant bien soin de rester en retrait, de camoufler sa puissance. Il avait vu les morts se faire lentement refouler, puis tomber au sol les uns après les autres à mesure que les nécromanciens de Konrad fuyaient ou se faisaient tuer. Et il l’avait vu, Konrad lui-même, se faire abattre par le commandant nain et ce jeune homme. L’empire et ses alliés ne semblaient pas manquer de héros, et pour l’heure cela lui convenait très bien. Tempérez donc l’ardeur de mes frères, pensait-il, un jour mon maître reviendra, et alors vous tomberez. Marchant entre les cadavres, il arriva bientôt au cœur de la lande, là où les derniers combats s’étaient déroulés, où l’élite de l’infanterie naine et impériale avait affronté la garde de Drakenhof, et on pouvait encore voir au sol les stigmates de leur combat, les uns comme les autres gisants par dizaines, quelquefois en plusieurs morceaux. Et là, au milieu, engoncé dans son armure de plates, qui avait toujours été rouge sang aussi loin qu’Oktavius s’en souvienne, même s’il n’avait aucun moyen de le savoir aujourd’hui, se trouvait le cadavre de Konrad von Carstein. Ses lames étaient tombées plus loin, et lui-même était étendu les bras en croix, son visage blanc comme la neige figé en un hurlement de rage qu’Oktavius lui-même avait entendu depuis sa cachète. Quelle petite créature pathétique, lui qui avait si souvent fanfaronné au sujet de ses aptitudes au combat, voila que finalement c’est sa folie, ce qu’il essayait de cacher par tous les moyens, qui l’a perdu. Oktavius contempla le corps de son frère quelques secondes, puis il se mit au travail. Mettant la main dans le sac qu’il portait sur le flanc droit, il en sortit cinq fragments de Malepierre, dont l’éclat gris à ses yeux lui rappelait sans cesse la blessure qu’il n’avait jamais pu guérir, et les déposa en pentacle autour de Konrad après avoir dégagé les corps qui l'entouraient. Puis, sortant une dague ciselée du même sac, il se pencha au-dessus de la tête du vampire mort et s’entailla le poignet d’un geste léger et précis, laissant couler du sang dans la bouche grande ouverte du vampire mort. Au bout de quelques secondes, il se redressa, soignant sa blessure d’une rapide incantation. Puis, brandissant son bâton, il recula légèrement et se mit à entonner les premiers vers de son rituel.
L’éclat de la malepierre se mit à briller plus puissamment alors que la pression semblait augmenter tout autour de lui. Les mots sortaient de sa bouche avec autant d’intensité que des coups de tonnerre, et chaque syllabe était plus difficile à prononcer que la précédente. Tenant fermement son bâton, Oktavius orienta les vents de magie vers le corps de Konrad, car au cours de son apprentissage il avait appris que cet artefact était une sorte de catalyseur de puissance, attirant intensément les vents de magie vers celui qui s’en servait, s’il était capable d’utiliser la magie. Le nécrarque Ramhet’hep devait l’avoir trouvé dans des ruines elfiques ou d’hommes-lézards, car aucune civilisation actuelle ne possédait ce type de magie. Au cours des décennies il avait longuement pratiqué pour pouvoir maîtriser son bâton et ainsi être capable de s’en servir pour accomplir ses desseins. En prononçant les derniers mots de son incantation, Oktavius cracha presque tant l’effort était intense, et c’est pantelant qu’il se recula pour observer le résultat. D’un seul coup, le cadavre de son frère s’éleva dans les airs alors que des formes fantomatiques hurlantes s’amassaient autour de lui en tourbillonnant avant de rentrer une par une dedans. Il se mit à hurler à son tour, se convulsant violemment, semblant tenter de résister au rituel alors que plus rien ne pourrait l’en soustraire. Oktavius reprenait son souffle en observant, le visage grave, attendant le résultat avec impatience tout en étant captivé par la magie qu’il avait tant rêvé de déclencher. Si le rituel agissait comme prévu, la résurrection de Vlad ne serait plus qu’une question de temps…
C’est alors que surgirent les nains.
C'est pas aussi long que je pensais, mais la suite sera un peu spéciale, donc bon...
Le vent faisait se lever des panaches de fumée qui tourbillonnaient en s’élevant dans le ciel, charriant un mélange d’odeurs de sang, de sueur et de chair en décomposition, le tout se mêlant pour n’évoquer qu’une seule chose : la mort. De faibles plaintes s’élevaient encore dans le lointain, mais dans l’ensemble l’endroit semblait abandonné, ou du moins l’aurait-il si de nombreux cadavres ne jonchaient pas le sol, couvrant chaque mètre carré de la lande lugubre. Des corps récents d’humains et de nains en côtoyaient d’autres plus anciens, et certains dataient même du siècle dernier, ou qui sait d’un temps encore antérieur. Certains de ces squelettes portaient encore leur livrée de l’époque, noircie et déchirée par le temps, où l’on pouvait quelquefois distinguer des héraldiques tombées dans l’oubli depuis longtemps. Les seules créatures se mouvant dans ce charnier étaient les corbeaux, qui s’amassaient sur les corps pour se nourrir des plus frais, qui étaient si nombreux que les volatiles n’eurent même pas à se disputer les meilleurs morceaux. Mais Oktavius n’en avait cure, car s’il savait que ces corps pourraient être utiles à sa cause, le temps n’était pas encore venu, et le monde est jonché de morts. Il y en aura d’autres.
Pour l’heure, un seul corps l’intéressait, un seul parmi les milliers de morts que la bataille avait causé. Oktavius l’avait observée depuis la lisière de la lande, prenant bien soin de rester en retrait, de camoufler sa puissance. Il avait vu les morts se faire lentement refouler, puis tomber au sol les uns après les autres à mesure que les nécromanciens de Konrad fuyaient ou se faisaient tuer. Et il l’avait vu, Konrad lui-même, se faire abattre par le commandant nain et ce jeune homme. L’empire et ses alliés ne semblaient pas manquer de héros, et pour l’heure cela lui convenait très bien. Tempérez donc l’ardeur de mes frères, pensait-il, un jour mon maître reviendra, et alors vous tomberez. Marchant entre les cadavres, il arriva bientôt au cœur de la lande, là où les derniers combats s’étaient déroulés, où l’élite de l’infanterie naine et impériale avait affronté la garde de Drakenhof, et on pouvait encore voir au sol les stigmates de leur combat, les uns comme les autres gisants par dizaines, quelquefois en plusieurs morceaux. Et là, au milieu, engoncé dans son armure de plates, qui avait toujours été rouge sang aussi loin qu’Oktavius s’en souvienne, même s’il n’avait aucun moyen de le savoir aujourd’hui, se trouvait le cadavre de Konrad von Carstein. Ses lames étaient tombées plus loin, et lui-même était étendu les bras en croix, son visage blanc comme la neige figé en un hurlement de rage qu’Oktavius lui-même avait entendu depuis sa cachète. Quelle petite créature pathétique, lui qui avait si souvent fanfaronné au sujet de ses aptitudes au combat, voila que finalement c’est sa folie, ce qu’il essayait de cacher par tous les moyens, qui l’a perdu. Oktavius contempla le corps de son frère quelques secondes, puis il se mit au travail. Mettant la main dans le sac qu’il portait sur le flanc droit, il en sortit cinq fragments de Malepierre, dont l’éclat gris à ses yeux lui rappelait sans cesse la blessure qu’il n’avait jamais pu guérir, et les déposa en pentacle autour de Konrad après avoir dégagé les corps qui l'entouraient. Puis, sortant une dague ciselée du même sac, il se pencha au-dessus de la tête du vampire mort et s’entailla le poignet d’un geste léger et précis, laissant couler du sang dans la bouche grande ouverte du vampire mort. Au bout de quelques secondes, il se redressa, soignant sa blessure d’une rapide incantation. Puis, brandissant son bâton, il recula légèrement et se mit à entonner les premiers vers de son rituel.
L’éclat de la malepierre se mit à briller plus puissamment alors que la pression semblait augmenter tout autour de lui. Les mots sortaient de sa bouche avec autant d’intensité que des coups de tonnerre, et chaque syllabe était plus difficile à prononcer que la précédente. Tenant fermement son bâton, Oktavius orienta les vents de magie vers le corps de Konrad, car au cours de son apprentissage il avait appris que cet artefact était une sorte de catalyseur de puissance, attirant intensément les vents de magie vers celui qui s’en servait, s’il était capable d’utiliser la magie. Le nécrarque Ramhet’hep devait l’avoir trouvé dans des ruines elfiques ou d’hommes-lézards, car aucune civilisation actuelle ne possédait ce type de magie. Au cours des décennies il avait longuement pratiqué pour pouvoir maîtriser son bâton et ainsi être capable de s’en servir pour accomplir ses desseins. En prononçant les derniers mots de son incantation, Oktavius cracha presque tant l’effort était intense, et c’est pantelant qu’il se recula pour observer le résultat. D’un seul coup, le cadavre de son frère s’éleva dans les airs alors que des formes fantomatiques hurlantes s’amassaient autour de lui en tourbillonnant avant de rentrer une par une dedans. Il se mit à hurler à son tour, se convulsant violemment, semblant tenter de résister au rituel alors que plus rien ne pourrait l’en soustraire. Oktavius reprenait son souffle en observant, le visage grave, attendant le résultat avec impatience tout en étant captivé par la magie qu’il avait tant rêvé de déclencher. Si le rituel agissait comme prévu, la résurrection de Vlad ne serait plus qu’une question de temps…
C’est alors que surgirent les nains.
C'est pas aussi long que je pensais, mais la suite sera un peu spéciale, donc bon...
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Palmares : Organisateur des tournois du Fort du Sang, de la Reiksguard, des Duels de Lassenburg & de la ruée vers l'Eldorado
Re: L'histoire de Van Orsicvun
Sam 20 Déc 2014 - 18:58
Bon sang, si près du but ! En même temps, rien d'étonnant à ce que les nains qui venaient de combattre aient été attirés par le vacarme du rituel...
La suite ! Un peu spéciale !
P.S. seule petite remarque que je fais partout je le vois : les mots "intrus". En l'occurrence, il ne s'agit que d'un seul :
L'utilisation est tout à fait correcte ! C'est le registre, de source moderne, qui me fait tiquer par rapport à l'ensemble
La suite ! Un peu spéciale !
P.S. seule petite remarque que je fais partout je le vois : les mots "intrus". En l'occurrence, il ne s'agit que d'un seul :
slalomant entre les cadavres
L'utilisation est tout à fait correcte ! C'est le registre, de source moderne, qui me fait tiquer par rapport à l'ensemble
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