Un nouveau départ ... (Venez nombreux ^^)

Chapitre 5

Au manoir, Thomas se tenait devant Sonia, celle-ci étant ligotée par des entraves magiques. À coté de son maître, Pietro arborait un sourire de victoire, et se frottait sa barbe de quelques jours.

- Comment, hurla presque Thomas.
- Comment quoi ? Cracha Sonia.
- Comment as-tu su pour notre petite réunion ?
- Qu’espères-tu ? Que je te le dise ?
- Nous le saurons tôt ou tard, intervint Pietro. Venez meister, je dois vous montrer quelque chose.

Thomas jeta un dernier regard noir vers Sonia, puis suivit le vieillard en dehors de la pièce. Ils arrivèrent à une sorte de laboratoire, avec tout le matériel associé : des bocaux remplis de chose tout aussi dégoutantes les unes que les autres ; des carcasses de petites rongeurs morts jonchaient les tables poussiéreuses. Des rouleaux de parchemin plus ou moins utilisés étaient éparpillés sur le sol et les armoires, déjà rempli de livres inquiétants.

Pietro se dirigea vers la plus grande table de la sombre pièce, et en désigna de son doigt crochu un petit objet. Ce dernier ressemblait à une petite pierre lumineuse rougeâtre.

- J’espère que c’est important. Qu’est-ce ?
- C’est avec cet artefact que la deuxième sœur Del Arte vous a maitrisé.

Pour toute réponse, Thomas grommela quelques mots incompréhensibles. Pietro constata que s’il continua à étaler ses constatations de cette façon, sa vie allait se terminer bientôt. Il adopta une autre technique :

- Ceci, meister, c’est une nouvelle sorte de Périapte. Je ne sais pas comment elle s’en ais procuré.
- Que sont ces pouvoirs ? Questionna Thomas.
- Retourner la magie contre leur propriétaire.
- Donc, plus la cible est gorgée de magie, plus elle souffre ?
- Exact meister. C’est pour cette raison que vous avez tellement souffert. Vous êtes un magicien extrêmement puissant.
- Et cette pierre marcherait-elle sur toi ?
- Non, meister. Elle ne peut servir que contre des pouvoirs innés. Moi j’ai tout appris de mes anciens maîtres.
- Bien. Reste ici.
- Oui meister.

Thomas saisit la pierre et la fourra dans sa poche. Puis sorti du laboratoire, pour retourner auprès d’une des prisonnières, la belle Sonia. Thomas se plaça devant elle, les mains derrière le dos. Il la scruta quelque seconde durant lesquelles ils se sont regardés avec des regards rivalisant de haine et de dégout. Ce fut Sonia qui rompit le silence :

- Chien ! Férocio me vengera !
- Tais-toi ! Je veux savourer cet instant.
- Alors profites-en ! Tout cela sera bientôt terminé !

Thomas ne daigna pas répondre. Il préféra passer derrière Sonia, et fit pivoter la tête de la Vampire d’un quart de tour vers la gauche. Il posa sa main sur la hanche de Sonia, et se rapprocha d’elle :

- Voilà une bonne idée ! Je vais en profiter comme tu me l’as préconisé. Mais à mon humble avis, même toi tu vas y prendre plaisir.



Dans son laboratoire, Pietro prit son bâton, et le nettoya. C’était grâce à ce bout de bois tordu que Pietro étais aussi puissant. Il avait appartenu à son ancien maître, Ezekiel Van Draloni, un vampire basé près des ruines de Vanhaldenschosse. Il était mort (une fois de plus) en combattant une force bretonienne, percé par une huit lances de cavaleries.

Ce bâton, nommé « La Fortune de la malveillance », accroissait le talent magique du porteur. Mais il subsistait un inconvénient : si le détenteur s’en éloignait de plus d’une dizaine de mètre, celui-ci se voyait transformer en un tas de chair difforme. C’est le tribut nécessaire pour devenir un puissant magicien.

À cause de cette malédiction, Pietro de ne s’éloignait jamais de plus de deux mètres de ce bout de boit magique, par simple précaution. Aujourd’hui, il avait presque utilisé le sort le plus puissant qu’il avait appris : « la lumière noire ». Ce sortilège, dont la formule prenait dix seconde entière à être récitée, permettait à mettre hors d’état de nuire tout ennemi du lanceur, en leur supprimant pendant un temps allant de quelques minutes à quelques jours, toujours selon la puissance magique du lanceur, la vue et la capacité à se mouvoir. Tous cela dans un rayon d’une bonne quinzaine de mètre.




- Alors ? Comment était-ce ? Ricana Thomas en boutonnant son pantalon.
- Quand Férocio le saura, il te fera endurer mille souffrances ! Fulmina Sonia.

Thomas éclata de rire. Puis alla dans la pièce adjacente, où Comédia était prisonnière de la même façon que Sonia.

- Alors ma chère, comment allez-vous ?

Comédia lâcha un flot d’insulte, dans plusieurs langues différentes.

- Allons, de tels mots sont indignes d’une dame comme toi !
- La dame telle que moi, comme tu dit, t’arracherai volontiers tes entrailles pour les exposer dans le hall !
- Du calme, jeune tigresse. Je viens juste te poser une seule question : comment avez-vous, toi et ta délicieuse sœur, pris connaissance de ma présence ici, ainsi que celle de Férocio ?
- Pour ta gouverne, je suis sa femme ! Et c’est aussi ma demeure !
- Je m’en doutais, mais pour ma présence ? Et comment avez-vous su que Férocio était en vie ?
- Je ne dirais rien.
- Je crois que si, fit Pietro en entrant.
- Pietro ! Je t’avais dis de rester dans ton antre !
- Meister, je viens vous ...
- Si j’entends encore un seul mot sortir de ta putride bouche, coupa Thomas, je t’assure que je t’éventre sur place.
- Vous l’aurez voulu, meister.

Alors que Thomas se jeta sur le vieillard, celui-ci inclina son bâton, et un rayon violet sorti de son extrémité, alla frapper Thomas au Sternum. Le corps du Vampire fut éjecté comme une vulgaire poupée de chiffon et cogna contre le mur au fond de la pièce. Thomas retomba à terre, et ne bougea plus.

Ohoho, trahison et révélations (enfin un peu), toujours aussi bien.

Pauvre Pietro quand-même, et si un jours on lui volait son bâton, il l'aura dans l'os.

J'aimerais savoir une chose :
Combien de personne lisent ma petite histoire ?

Ben Moi je suis toujours l'affaire.
Pour parler franchement je trouve que le ton est un peu trop variable. On passe parfois d'un champ lexical assez sombre et moyennageux à un vocabulaire beaucoup plus contemporain et léger.
Cela nuit un peu au récit (sans mauvais jeu de mots, naturellement...) selon Moi.

je suis d'accord! Il faudrait rester sur le même lexique. Mais se n'est pas facile....

Je m'en excuse, c'est la 1ère fois que j'écris un texte au moyen-âge.

Tous mes autres romans se passent soit au présent (l'histoire d'un tueur à gages), soit dans un futur proche (Paris, 2099, les aventures de la BAS, Brigade Anti-Surnaturelle).


Je vais essayer de m'améliorer. Cela dit, comme vous le savez (peut être), le Bac approche, donc ça va être dur de sortir une suite potable. Donc je prédis la suite pour début juillet.

Ben non, j'en sais rien... en Belgique nous n'avons pas ce problème figure toi!
Bon courage quand même.

Sinon pour ce qui est du texte pas la peine de s'excuser. Ton récit est plutôt pas mal dans l'ensemble. Un petit effort sur la forme et le tour est joué.
Avec un peu de pratique il n'y paraitra plus.
Ce serait intéressant que tu poste ce que tu écris d'autres m^me si ce n'est pas en lien avec les CV.
Il faudrait demander à un admin mais ça ne devrait pas poser de problème (peut-être dans la section Le Laboratoire du Nécrarque).

Le bac, ahlala que de souvenirs...oh pardon, j'oubliais que c'est long de réviser et que ça stresse .
En tant que bachelier de l'an dernier, je peux t'assurer que le bac (S) n'est pas si difficile.
Mais je m'éloignes du sujet. Je rejoints notre ami belge (Thomov) pour ce qui est de tes anciens récits. Ce serait très intéressant de les lires, d'autant que "brigade anti-surnaturel", ça a l'air intéressant.

moi aussi je suis l'histoire pas toujours de manière assidue j'avoue, mais je suis présent quand même.

Cordialement,

Poilu

Pour les autres histoires, je préfère les passer à qui les veut, plus tôt que les mettres ici. Je n'est pas envie de sacrifier la mise-en page. Pour "Sivis Pacem" (les flics de la BAS), j'ai mis je ne sais pas combien de temps à les mettre sur un format de livre traditionnels. (format A6 je crois)


J'annonce :

La suite arrivera au max à la fin du weekend.

je veux bien que tu me passes tes histoires. Tu sais comment

Chapitre 6, 1ère partie


Je regardai ma future victime dans les yeux. Toujours couché sur elle, je savourai chaque seconde de ce somptueux moment. Des yeux marron. Mais j’ai faim, très faim. De sublimes yeux marron. La jeune humaine essayait de se débattre, mais ma force vampirique l’en empêchait. Mais quels yeux ! Hey, c’est une humaine, me disait-je, intérieurement. Il y a un moyen d’y remédier. Mais je n’avais pas mangé depuis si longtemps ...

Soudain, la femelle me cracha au visage, et m’inonda de juron plus ou moins compréhensible. Décidemment, elle me plait, cette petite. Puis je plantai mes crocs dans une veine palpitante de son merveilleux coup. Et la transformait en créature de la nuit. Un caractère bien trempé comme celui-là m’attirait. Je n’avais pas encore décidé des fonctions qu’elle occuperait. Sauf une. Mais ça, ce n’est pas réservé à elle spécifiquement ...

Tandis que je me relevai, j’essuyai quelques filets de sang s’enfuyant de ma bouche, et regardai le corps inanimé de ma nouvelle amie. Ses yeux étaient désormais fermés, et malgré l’armure, je pouvais voir sa poitrine se soulever et retomber, presque imperceptiblement. Les bras en croix, les jambes droites, son teint blême, on pourrait croire à une femme belle et bien morte.

Strychnine ouvrit les yeux, et se redressa sur ses fesses, et me dévisagea.

- Que ... Que m’a-tu fait, vampire ?
- Une ablation sanguine.

La jeune vampire émit un petit cri aigu et tâta avec sa main droite son cou. Puis la porta devant ses yeux. Elle regarda sa main tâchée de sang. Elle était effrayée, ne pouvait plus émettre le moindre son. Une larme perla sa joue droite, suivi par une autre, et encore une autre. Et éclata en sanglot, ses mains recouvrant son visage.

- Allons, allons ! On s’y habitue très vite, tu verra, lui fis-je remarquer.
- Monstre, réussit-elle à articuler, en levant la tête. Comment ...
- Cela s’appelle le « baiser de sang », la coupai-je. Et c’est une bénédiction !
- Ta bénédiction, tu peux te la foutre où je pense, hurla-t-elle.
- Pas besoin d’être aussi grossière ! Tu devrais plutôt te réjouir de la nouvelle non-vie que je t’offre !

Strychnine replongea dans un bruyant sanglot. Quand on transforme quelqu’un en vampire contre sa volonté, il faut s’attendre à ce genre de réaction. Je remarquai que ses pupilles étaient devenues rouge foncées. Encore plus sexy, pensais-je.

L’ex-bachelière se leva, arrêta de pleurer, et posa sur moi ses superbes yeux rouge.

- Ainsi donc, je suis devenu un vampire.
- C’est exact, très chère.
- J’ai donc développé des pouvoirs vampiriques ?
- Cela mettra un peu de temps à arriver, mais c’est toujours exact.
- Si tu permets, je vais essayer tout de suite.

À peine a-t-elle finis sa phrase qu’elle fonça sur moi, prête à frapper de son poing droit. Que j’amorti avec ma mâchoire. Je fus projeté contre un arbre, à quelques mètres derrière moi. Je ne l’avais pas vu venir, ce coup-là ! Le temps de me relever, et Strychnine était déjà devant moi, amorçant un nouveau coup, mais cette fois-ci, j’avais réussi à l’esquiver de justesse. Je m’éloignai de quelques mètres, ne quittant pas des yeux mon engeance un tant soit peu rebelle. Elle se retourna, et elle aussi me fixait.

- Tu vois, ce n’est pas si mal d’être une vampire, lui criais-je.

Elle ne me répondit pas. Elle préféra aller chercher son épée, laissée au sol depuis le début de mon repas.





(Je suis un peu fatigué, alors si vous voyez des fautes ou autre, je vous autorise à me faire une ablation du bras droit pour me punir.)

Achso, dés le début j'ai été choqué comme c'est pas permis. Le baiser de sang ne se fait pas en mordant la victime au cou, mais en la forçant à avaler le sang du vampire.

Sinon, bah globalement c'est pas mal, mais j'ai quelques remarques à faire. Primo, comment Ferocio connait-il le nom de sa victime/fille ? Secundo, je trouve que l'agressivité de Stychnine (ça sonne comme strychnine) sur son père dans la mort n'est pas justifiable, vue que les vampires ont un certain contrôle sur leur progéniture, et ce genre de chose n'arrive qu'aux vampires les plus faibles et ayant trop généré.

Arcanide valtek a écrit: Le baiser de sang ne se fait pas en mordant la victime au cou, mais en la forçant à avaler le sang du vampire.

Arf, désolé pour ça, mais on m'a toujours dit que le vampire devait mélanger son sang avec celui de sa victime. En la mordant au cou.

Arcanide valtek a écrit: comment Ferocio connait-il le nom de sa victime/fille ?

Si tu as bien lu, elle se présente comme étant "Bachelière Strychnine" à la fin du chapitre 4 ...

Arcanide valtek a écrit:Stychnine

C'est Strychnine, oui, comme le poison ^^

Arcanide valtek a écrit: Je trouve que l'agressivité de Strychnine sur son père dans la mort n'est pas justifiable, vue que les vampires ont un certain contrôle sur leur progéniture, et ce genre de chose n'arrive qu'aux vampires les plus faibles et ayant trop généré.

Re-désolé pour ça, je me suis basé sur mes connaissances des Vampires en générale, pas sur ceux de Warhammer Battle spécifiquement.

Cela-dit, je te remercie pour ces remarques !

Mais de rien, c'est toujours un plaisir que d'éclairer les esprits de ceux de notre engeance comme autant de brebis égarées pour leur dispenser l'enseignemment du seigneur.

Si je puis me permettre, le tome impie nommé "les maîtres de la nuit" est véritablement la bible de tout ce qu'il y a à savoir sur les vampires, et je pense que sa lecture te serait d'un grand aide pour la rédaction de ton histoire.

Fin du chapitre 6

Elle ne me répondit pas. Elle préféra aller chercher son épée, laissée au sol depuis le début de mon repas.

- Allons, jeune fille. Calme-toi !
- Je serais calmée quand je t’aurais tué.

Je rigolai de cette idée saugrenue qu’elle venait d’avoir. Comment peut-elle espérer tuer un vampire tel que moi, alors même qu’elle vient à peine de renaitre.

Adossé à un arbre, je le regardai. Son armure de plates complètes épousait parfaitement son corps fin mais néanmoins musclé. Nul doute que cette armure finement ouvragée fut modelé pour elle seule. Elle était d’une taille assez grande pour une femme d’une vingtaine d’année. Un joli petit minois, pensait-je. Et ses yeux ! Marron, ils étaient déjà superbes, mais en rouge ... On ne pouvait faire mieux.

La jeune vampire, pendant ce temps, avait saisi son épée, et la contemplait. Puis détourna la tête vers moi. Mais la haine avait désertée son regard. Un regard désormais vide. Je ne comprenais plus. Encore moins lorsqu’elle rengaina son épée.

- Tu as enfin compris, lançais-je, désorienté.
- J’ai compris seulement une chose, vampire.
- Et quoi donc, vampire ?
- Durant ma courte vie humaine, j’ai recherché la perfection martiale. Mais la facilité avec laquelle tu m’as maitrisé ...
- Je suis un vampire. Les vampires sont une race supérieure.
- je viens à peine de le réaliser. Grâce à toi, je suis devenue plus forte. Pour dire vrai, si j’ai baissé ma garde tout-à-l’heure, c’est pour que tu me vampirise.
- Alors pourquoi cette agressivité ?
- D’abord, je voulais « tester » mes nouvelles capacités. Ensuite, c’est tout de même une page de ma vie que je tourne. Je suis une créature de la nuit, désormais. J’étais un peu déboussolée.
- C’est exact, il faut que tu t’habitue à ta nouvelle non-vie.
- Puis-je être ta nouvelle élève ?

Je jubilais intérieurement de cette victoire. Petite victoire, mais une victoire quand même.





Très court, mais je suis très très occupé. (c'est faux, hein, j'ai juste la flemme, mais il fallait que je finnisse le chapitre 6 ...)




Je promet de taper la chapitre 7 (en entier cette fois) avant la fin de la semaine.

Cette fin de chapitre nous laisse un peu sur notre soif. Quid de Thomas, Pietro et les deux femmes ? Là on sait juste que Ferocio a transformé une humaine avec son consentement.

D'ailleur, c'est ce consentement qui m'intrigue. À moins d'avoir un passé des plus violents, je ne m'explique pas comment cette fille peut vouloir être transformée. Les vampires sont des êtres perçus comme malfaisants, dénués de conscience et d'âme, comme des bêtes à forme humaine. Et de plus, elle semble savoir comment s'effectue le baiser de sang, alors que c'est une pratique secrète, connue uniquement des vampires (sinon, tous les idiots du monde se mettraient en quête d'un vampire pour lui piquer du sang).

Bref, autant de détails qui me laissent sur ma soif. Je m'en vais la désaltérer à la taverne.

Quid de Thomas, Pietro et les deux femmes ?

On y retourne au chapitre ... euh, plus tard ^^

je ne m'explique pas comment cette fille peut vouloir être transformée.

Chapitre 7

Elle semble savoir comment s'effectue le baiser de sang.

Faux, elle espérait juste être vampirisée ... (Elle a pas dit : "Allez, file-moi ton sang, vami-chéri !)

Chapitre 7


J’acquiesçai. Une nouvelle élève ! Cela faisait longtemps. Sans compter mon sommeil de 100 ans, bien entendu. Je m’approchai d’elle, la fixant droit dans les yeux. Elle me regardait avec envi, pas une envi charnelle, non, plutôt une soif d’apprendre. On voit toujours cette soif chez les nouveaux élèves, mais jamais de cette intensité.

Arrivé à un mètre d’elle, je posai ma main droite sur son épaule, et dis :

- Bien, mais je te préviens, le chemin est long et difficile. L’étude des arts nécromantique est longue et fastidieuse.
- Seul la perfection martiale m’intéresse. Je me fous de cette stupide magie.
- Cette stupide magie, comme tu dis, te permettra de surclasser tes adversaires, dis-je avec un rictus méprisant. D’être encore plus rapide, encore plus forte.
- Je n’avais pas vu les choses sous cet angle. Bien. Quand commençons-nous ?
- Tout de suite.

Sur ce mots, je m’éloignai d’elle et me rapprocha de l’arbre le plus proche.

- Déjà, j’ai plusieurs questions à te poser
- Je répondrais du mieux que je pourrais.
- Voilà : Où sommes-nous ?
- Dans la forêt de Laurelorn.
- Quoi ? Mais ... Il y a peu de temps, j’étais dans ma demeure de Sylvanie !
- Cela fait très loin, en effet.
- Bon, passons. Autre question : Qu’en est t-il de tes anciens amis ? Tu n’es pas venu dans cette forêt en armure pour te promener !
- Le Cercle de chevalier dont je faisais partie m’a ordonné d’escorter un collecteur de taxe. Nous passions près de cette forêt, lorsque que Kristof, un autre bachelier, ordonna de faire une « pause ». Je lui ai dit que c’était dangereux, mais il ne voulait rien entendre. J’ai décidé d’aller faire un tour dans cette forêt pour me calmer.
- C’était très dangereux, pour une humaine, de se promener ainsi, toute seul. Surtout en soirée.
- Je sais me battre ! Réplica t-elle avec force. J’étais la meilleure à l’académie !
- Je n’en doute pas. Mais maintenant, il faut revenir en Sylvanie. J’ai ... Des problèmes à régler là-bas.
- Quel genre de problème ?
- Je t’expliquerais en chemin. Dit-moi, quels sont les effectifs de cette escorte ?
- 25 fantassins, 8 archers, 4 chevaliers, ainsi leurs bacheliers. Désormais, il ne reste plus 3 bacheliers, fit-elle, avec un sourire narquois. Et bien sûr, le collecteur de taxe.
- Bien. Avançons, je vais t’expliquer ce que nous allons faire.

Nous nous mîmes en route vers le campement humain du percepteur. Je pouvais sentir leurs odeurs. Une odeur de proie anxieuse d’être attaquée. Strychnine marchait un peu en retrait derrière moi. Je la sentais sereine, pensive. Elle se doutait sans doute de ce qui allait se passer. Elle avait remarqué mon intérêt pour les effectifs du collecteur.

La forêt était plongée dans la pénombre, mais la vision vampirique nous permettait d’y voir parfaitement bien. Les bois étaient silencieux, aucun bruit, hormis ceux de nos pas, ne perturbait ce silence glacial. Les arbres étaient hauts et touffus, et on discernait à peine le ciel. Je rompis le silence en demandant :

- Quelle était votre destination ?
- Salzemmund. À l’est.
- Pourquoi diable est-vous passé par ici ? Vous avez fait un monstrueux détour, depuis Altdorf.
- Comment sait-tu notre ... Ah oui, le bleu et le rouge sur mon écusson. On avait un chemin à suivre, validé par de plus hautes instances. On ne pouvait pas les contredire.
- Cette « pause », était-elle inscrite sur le plan ?
- Oui, c’est pour cela que je me suis emportée, je trouvais cela inconscient.
- Tu va pouvoir de venger de Kristof. Qu’en dis-tu ?

La jeune vampire s’arrêta de marcher, et ne répondit pas. Je me retournai et vis qu’elle regardait devant elle. La main droite posée sur le pommeau de son épée. Un léger vent se leva, faisant voleter ses courts cheveux sombres.
- Tu ne t’en sens pas capable ? Lançais-je.
- Ce n’est pas ça. Il y a une heure à peine, c’était un compagnon d’arme, un ami. Et là, je m’en vais le tuer.
- S’il te voyait, il te tuerait. Il vaudrait mieux pour toi que tu l’élimine en premier.
- Oui, bien sûr.

Strychnine prononça ces mots évasivement. Sans doute qu’elle le tuerait. Elle aurait surement des remord après. Pendant peu de temps, mais assez pour que la graine de la rébellion s’implante en elle. Et cela me désolerait de crever ses superbes yeux.

Puis elle se remit à marcher, me passa devant, l’air décidé. Je la suivi quelque seconde plus tard, tout en pensant au chemin à parcourir pour revenir dans ma chère demeure de Sylvanie. Le chemin allait sans soute être long et méthodique. Mais j’allais avoir le temps de dresser cette jeune vampire comme il faut. Puis il faudrait aussi savoir comment j’ai atterri ici, très loin au nord-ouest de ma contrée.

Après avoir marché pendant presque une heure, Strychnine s’arrêta, et leva la tête. Puis sauta avec l’agilité d’un véritable vampire. Elle retomba sans bruit, les mains rouges de sang. Peu après, un cadavre heurta mollement le sol, tombé de la cime des arbres. C’était un des archers, qui avait sans doute eu un coup de sommeil. Son dernier. Strychnine avait arraché une partie de son ventre, puis, avait plongé sa main dans son cou. Tout cela en une fraction de seconde. Elle apprend vite, cette petite !

Je ne manquais pas de lui faire remarquer. Elle réplica qu’elle avait agi « par instinct ». L’instinct de prédateur nocturne. Elle ira loin, l’ex-bachelière ! Je repris :

- Le camp est tout proche, je les sens.
- Oui. Comment procédons-nous ?
- Oh moi, je ne fais rien. Je te laisse faire. Considère cela comme un test d’admission.
- Tout seule contre une escorte entière ? Mais ...
- Pas de paroles, jeune apprentie. Des actes.
- Bien, je vais m’acquitter de ma tâche.

Et la jeune vampire partit chasser ses nombreuses proies.






J'avais promi avant la fin de la semaine ^^ Et j'écris déjà le suite.

Quel test, tuer autant de monde, et ça promet un beau massacre vu comment Strychnine semble à l'aise avec ses pouvoirs.

La suite, et vite ! JE VEUX DU SANG !

Et sinon, pour le fluff, ça reste potable ou bien ?

Sur ce point là, je dois dire que pour l'instant ce chapitre tient la route. Le seul point qui me chiffone est encore une fois la rapidité avec laquelle un vampire à peine né maîtrise ses pouvoirs.

Merci ^^

En fait, c'est juste que notre Strychnine à une sorte de .... truc, ..... de chose, tu le découvrira toi-même plus tard pourquoi elle apprend vite ^^




J'ai déjà écrit le chapitre 8, le 9 est en cour. Mais je me demande qui suit mon récit, à part bien sûr mon seul posteur, (merci Arca d'être là à chaque fois) ?



Personne ?

Voilà la suite :

Chapitre 8

Dans la tente principale du campement, le dialogue semblait animé :

- Ce coin est dangereux, fit le collecteur Marcus. Il faut partir le plus vite possible ! Je sens des présences maléfiques émanant de cette forêt maudite !
- Légendes que tout cela ! Rétorqua le Chevalier Severus Herkator. Cette forêt n’est point plus hantée que votre bourse pleine d’or !
- Je vous implore de me croire, noble chevalier ! Cette forêt est maudite ! Il faut lever le camps sans plus tarder !
- Allez-vous arrêtez de divaguer, précepteur Marcus ? Je vous répète que cette forêt est tout-à-fait ordinaire. Maintenant, sortez, j'ai des tâches importantes qui m'attendent.
- Par Sigmar, nous allons tous mourir ... murmura Marcus, en sortant de la tente.

Le Percepteur Marcus était un petit homme, qui portait la tonsure, de petits yeux marron, assez enveloppé, on aurait pu voire un moine au premier coup d’œil. Mais avec sa toge aux couleurs de la ville d’Altdorf, et une petite bourse pendant à sa ceinture, il était difficile de se tromper sur son compte.

Il se dirigea vers sa propre tente, sans cesser de jeter des regards furtifs vers la sombre forêt qu’il imaginait hantée. Des goutes de sueurs perlèrent son front, et il pressa le pas. Il sursauta quand un homme lui demanda si tout allait bien. Marcus répondit qu’il était juste un peu fatigué. Inutile d’instiller la peur chez les hommes de l’escorte.

Arrivé à sa tente, il sursauta une nouvelle fois en croyant avoir vu quelque chose bouger dans la forêt. Il resta quelques instants à observer la forêt, à la recherche du mouvement qu’il avait cru apercevoir. Il allait demander aux gardes qui faisaient le pied de grue devant sa tente, mais se ravisa.

Une fois entré, il s’affala sur son lit de fortune, et se massa le front. Les paroles du chevalier Herkator repassèrent dans sa tête : Légendes que tout cela ! Allez-vous arrêtez de divaguer, précepteur Marcus ? Il ne savait plus quoi penser. D’un coté, un noble chevalier lui intimait que la forêt était ordinaire, de l’autre, son intime conviction, allié aux contes locaux. Des contes ! Voilà ce qui l’avait apeuré. Des fables ! Il s'esclaffa intérieurement de cette remarque. Mais il restait son intime conviction. Les propos du chevalier Herkator ne pouvait rien changer. Marcus sentait que dans cette forêt, la nuit, il y résidait toute sorte de créatures aussi malfaisante les unes que les autres.

Marcus tressaillit par l’intrusion d’un garde :

- Monseigneur Marcus, pardonnez-moi de vous déranger, le chevalier Angelika requiert votre présence.
- Bien, bien. Juste quelque affaire à ...
- Monseigneur, le chevalier Angelika vous demande promptement. Je dois vous escorter jusqu'à sa tente.
- D’accord, je vous suis.

Le percepteur sortit de la tente, et accompagna le fantassin. Ils se dirigèrent vers une tente plus haute et plus grande que les autres. Quatre hommes montaient la garde devant elle, réuni auprès d’un petit feu. L’un d’eux se leva pour accueillir les nouveaux arrivants. Les deux gardes échangèrent quelque mots, puis il laissa entrer le percepteur dans la grande tente.

Son intérieur était meublé sommairement : une petite table, deux tabourets, et un lit de fortune. Marcus trouvait cela troublant, pour un riche chevalier.

- Ah, Marcus, vous voilà enfin.
- Chevalier Angelika, fit-il en s’inclinant. Je voulais vous remercier pour ...
- Taisez-vous. Nous n’avons pas le temps pour ces simagrées.
- B... Bien, répondit Marcus, dérouté.
- Je ne vais pas passer par quatre chemins : quel est le but véritable de notre voyage ?
- Je ... Je ne comprends pas ... Je suis chargé de collecter des taxes à ...
- Baliverne ! Ne me mentez pas ! Croyez-vous que nous, chevaliers d’Altdorf, les serviteurs les plus fidèles de l’empereur Karl Franz, allons vous escorter jusqu’à Salzenmund ? Nous, à qui on nous voit confier les tâches le plus importante de L’Empire réunifié ? Si l’on nous a confié cette mission, c’est que c’est une mission à très haut risques, ou alors que le destin de l’Empire est entre nos mains !

Marcus ne savait que dire. Devant la colère du Chevalier, le moindre mot de travers et c’est une exécution sommaire qui l’attend. Le petit homme réfléchissait à une parole apaisante à formuler, mais n’y parvint pas. Le Chevalier revint à la charge :

- Si tu n’avoue pas dans la seconde, je t’occis sur place, et tes tripes seront offertes aux corbeaux !

Marcus baragouina quelques paroles incompréhensibles. En réponse, Angelika saisit le fourreau posé à sa droite, et dégaina une longue épée.

- Alors ? La raison t’appelle, ou préfères-tu mourir au fil de mon épée ?
- Madame, je ...
- Oui ? Parles, je suis toute ouïe !

Marcus se mit à pleurer. Toujours droit, il fermait les yeux, et pleurait.

- Pauvre fou, sangloter comme un nouveau-né ne te servira à rien.

Angelika plaça son épée sous la gorge de Marcus, et le fixa intensément.

- Dernière chance, petit homme.

Alors qu’Angelika allait enfoncer son épée dans la gorge du malheureux, un son de trompette retentit.

- Tiens, on dirait que tu as encore quelques secondes de répits. Attends ici.

Sur ces mots, le chevalier sorti.

Alors déjà c'est sympa de reprendre ton texte, je pensais que tu avais abandonné, surtout depuis l'annonce de la vente de ton armée...

Mais passons. Si le thème général est pas mal, je trouve que la forme a quelques imperfections. D'abord, il faudrait savoir si le Marcus est un percepteur ou un précepteur, parce que les deux sont vraiment différents.

Ensuite, je trouve ça totalement incohérent que l'un des chevaliers chargés de la protection dudit percepteur s'apprête à le tuer, alors il faudrait modifier ce passage je pense.

Mais sinon, dans l'ensemble c'est un texte agréable.

C'est peut-être juste du bluff...
Je suis content que tu reprennes du service, ça m'a donné l'occasion idéale de me remettre à flots au niveau de ton récit (j'avoue que j'avais un ou deux épisodes de retard).
Personnellement ce qui me choque un peu; c'est le manque de concordance des temps. Tu commences des phrases au présent pour les terminer au passé et inversémment; c'est aussi vrai dans un même paragraphe.
Je trouve que cela nuit à la qualité du texte et rend la lecture moins agréable, presque fastidieuse.


Bon, j'ai remis un peu d'ordre dans ces posts à répétition; pas encore tip-top mais ça progresse. Si quelqu'un voulait tout relire depuis le début ce sera nettement plus facile et agréable à présent.

Merci pour vos com's et à l'attention que vous portez à mon texte.
Je vais essayer de m'améliorer dès le chapitre 9 (et bien sûr corriger le chap .
(Avec Strychine en perso principal ^^)



EDIT : Voilà, j'ai corrigé mon texte. J'ai bien tout vérifié, mais n'hésitez pas à me lyncher pour d'éventuelle fautes de français (ou de fluff).
Le chapitre 9 arrive avant la fin de la semaine. Il est sanglant et quelques surprise seront au Rendez-vous ^^

Voilà la suite, j'espère qu'il n'y a pas trop de fautes.


Chapitre 9

Strychnine était devenue une véritable machine à tuer. En arrivant au camp, elle avait plongé ses mains dans les ventres des deux gardes. Elle en avait retiré divers organes, et les avait lancés au beau milieu du campement. Elle eu le temps de déchirer le visage de ses ongles d’un troisième garde avant que la trompette d’alarme retentisse. Des fantassins sortirent des tentes, et découvrirent avec horreur les organes ensanglantés lancés par la jeune vampire. Ces quelques secondes perdues à crier leur furent fatales.

Le premier se vit couper en deux. Le deuxième se fit empaler sur l’épée de Strychnine. Laissant son épée dans le ventre de ce dernier, elle saisi une hallebarde sur un râtelier, et s’en servit pour décapiter deux hommes s’étant approchés un peu trop près. Puis décidant que cette arme ne lui convenait pas, elle la planta dans le ventre d’un soldat, le souleva dans les airs et enfonça l’autre extrémité dans le sol, à la verticale.

Pour échapper à quelques flèches, La jeune vampire sprinta sur une dizaine de mètres, et sauta à pied joints sur un épéiste, lui écrasant le sternum, le tua sur le coup. Soudain, une douleur vive éclata dans sa cuisse droite : une flèche s’y était plantée. D’un geste, elle brisa la tige du projectile, et ignora cette blessure.

L’archer se tenait sur une pile de tonneaux, en train de tendre de nouveau son arc. Strychnine esquiva le deuxième projectile, et bondit, gueule ouverte, sur l’archer. Elle atterrit sur le malheureux, ses canines enfoncées dans la gorge de l’archer.

Des cris venaient de derrière elle, des ordres furent donnés. Strychnine se retourna, mais se servant de son repas-archer comme bouclier. Trois flèches s’y plantèrent. Puis la jeune vampire jeta son « bouclier », et se rua sur ses assaillants. Elle saisi une épée encore dans son fourreau, et enfonça le tout dans le ventre d’un lancier. Ensuite, elle dégaina l’épée, laissant le fourreau dans le ventre du soldat, et commença un duel d’escrime avec ce qu’il semblait être un autre bachelier.

Strychnine ne se souvenait plus de son nom, mais peu importait. Il fallait le tuer, c’était tout. Pour son maître. Pour elle-même.

L’humain para le premier coup, et le deuxième. Mais pas le troisième. La vampire lui assena un coup qui s’enfonça dans l’épaule du bachelier. Ils se jetèrent tout deux à terre. Du sang s’échappait par la blessure infligée. L’homme hurla de douleur, se débattait, mais il ne pouvait rien face à la puissance d’une jeune vampire.

En se levant, Strychnine regarda autour d’elle : des soldats la regardaient. La peur se lisait dans leurs yeux. Ils ne pouvaient bouger, ils étaient vraiment pétrifiés par la peur. Strychnine se surprit à penser : ils sont morts de peur. Elle ricana à cette pensée. Et joignit les actes à la pensée.

Elle réalisa un véritable ballet sanglant. De ses mains, elle déchira la chair de ses victimes, démembra les uns, transperça les autres de son bras.

Au terme de ce massacre, Strychnine avait nettoyé le campement de tous les fantassins et archers, ainsi que de deux bacheliers, dont elle avait oublié le nom. Il ne restait donc que quatre chevaliers et Kristof. La vampire trouvait étrange, qu’aucun des chevaliers ne se soit manifesté durant la courte mais néanmoins sanglante bataille.

Elle décida d’entrer dans la plus haute tente du camp, espérant y trouver au moins une des proies manquantes. En écartant la toile, elle vit un petit homme dodu s’enfuyant à quatre pattes vers le fond de la tente. Il couinait :

- Ne me faites pas de mal, je vous en supplie !
- Tiens donc, le collecteur Marcus. Vous vous souvenez de moi ?
- Hein, quoi ? fit-il en relevant la tête. Vous êtes avec elle ? Vous êtes sa bachelière ...
- Avec Dame Angelika ? Non, je suis contre elle, dit Strychnine en dévoilant ses canines aiguisées.
- Monstre ! Vous êtes une créature de la nuit ! Par Sigmar, je le savais, ce bois est hanté !
- Exactement, et vous ne me dites pas où sont les chevaliers, votre agonie sera longue et douloureuse ...
- Je ... Je ne sais pas, ... Elle ... Elle est partie quand l’alarme a résonné et ...
- Alors tu ne me sers à rien.
- Par pitié, non, je ... Je serai votre esclave ... Je ... Non, ne me tuez pas ... Je vous en prie ...
- Cesse tes plaintes, petit homme boursouflé !

Le percepteur cessa de geindre. Toujours à quatre pattes, il se remit à contempler le sol. Strychnine s’avança, faisant craquer ses articulations du poignet.

Par khorne, enfin tu dévoiles ta véritable nature, fit une voix forte venant de l'entrée de la tente.
Toi aussi apparemment, répondit la jeune vampire, en se retournant.

Strychnine avait reconnu la voix du chevalier Angelika, son ancien mentor. Elle avait toujours été stricte, voir cruelle à quelques rares moments. Mais en cet instant, Angelika semblait complètement différente : ses cheveux roux, d'ordinaire noués avec précision, tombaient, désordonnés, sur ses épaules. Une expression de fureur se lisait sur son visage, et sa main droite serrait son épée tellement fort qu'elle en était rouge vif. Angelika repris :

- Parlons peu mais parlons bien : je vais accrocher ta tête avec mes autres trophées !
- Tu viens de me donner une idée, rétorqua Strychnine.

Sans lui laisser le temps de répondre, la vampire fondit sur sa rivale, toutes canines dehors. Angelika esquiva par la droite, et assainit un coup de coude dans le dos de Strychnine, qui s'éffondra au sol dans un râle de douleur.

- Tes talents de créature de la nuit ne te sauveront pas !
- Espèce de ...

Angelika enfonça sa lame sans ménagement entre les omoplates de la jeune vampire.

- Tu as mal ? Quel dommage. J'aurais espéré que tu tiendrais plus longtemps.
- Sa ... Salope ... Réussi à articuler Strychnine.
- Oh, tu me déçois. Je t'imaginais plus ... Combattive !
- Tu ... Tu me le paieras ! Cracha la jeune vampire.

Angelika ôta sa lame du corps de la jeune vampire sans ménagement, et l'essuya sur sa cape.

Sympa mais encore assez chargé de fautes. Cela dit, la scène du massacre n'est pas mal du tout. Elle me fait étrangement penser à la bande dessinée "Troll de Troy"...

Damned mais je ne vois pas où est-ce que j'ai pu faire des fautes !
Est-ce que toi, Thomov, ou quelqu'un d'autre peut-il m'indiquer ou corriger ces fautes ?
D'avance merci.