Théories : la Couronne de Nagash et l'Hérésie d'Archaon

Je viens relayer une théorie qu'avait énoncé Hjalmar il y a bien longtemps et que plusieurs fois j'ai évoqué ici ou là car elle me séduit énormément. Celle de la disparition de Sigmar l'homme et de son lien avec le grand nécromancien.


Pour replacer les choses dans leur contexte, je ne vais pas m'embêter. Pêle-mêle je citerais la bibliothèque impériale, le wikia anglais warhammerfantasy, le LA orque, le LA vampire

Remontons aux temps anciens, à la chute de Nehekhara très exactement. Nagash, grand nécromancien, vient d'effectuer LE grand rituel qui tua 99% de la population en une nuit et réveilla le même pourcentage de morts dans les nécropoles. Le dernier grand roi de ce royaume déchu, Alcadizaar, croupit dans les geoles de Nagashizzar, bastion du nécromant dans les montagnes au Nord de Lahmia.

Sans la moindre explication, ils libérèrent le prisonnier et déposèrent le coffre ouvert devant lui avant de s’enfuir. L’humain s’empara de la Lame Fatale, puis les membres du Conseil le guidèrent jusqu’à la salle du trône. Le roi obéit en silence et traversa les couloirs déserts. Au dehors, le nuage de poussière soulevé par la horde en approche était visible à l’horizon.

Nagash se trouvait seul dans la salle du trône, baigné dans une pénombre inquiétante. L’humain s’approcha avec hésitation, et se figea devant la silhouette monumentale dressée face à lui. Le feu des yeux du Seigneur Liche était éteint et il demeurait immobile. Les runes de sa couronne ne scintillaient plus. Pendant un moment, Alcadizaar se demanda s’il s’agissait d’une ruse, une nouvelle forme de torture, lorsqu’il réalisa que cela n’importait guère, il leva son arme et l’abattit dans un éclair de lumière. Au dernier instant, comme averti par un sixième sens, le Seigneur Liche leva le bras pour parer le coup. L’épée trancha le membre au niveau du poignet et la redoutable serre du Grand Nécromancien tomba au sol. Sa dépouille était si imprégné de Magie que même tranchée, sa main, animée par une vie propre, s’enfuit dans un couloir, telle une horrible araignée. Nagash était totalement sorti de sa torpeur et tenta de lancer un sort pour écorcher vif son assaillant, mais le Conseil protégeait sa marionnette - non sans peine - et ils parvinrent à contrer les terribles éclairs de Nagash. Un grand sifflement de frustration s’échappa des lèvres décharnées du Grand Nécromancien et Alcadizaar frappa à nouveau, déchirant les côtes de Nagash et lui brisant la colonne vertébrale. Le Seigneur Liche saisit Alcadizaar par la gorge de son unique main et l’étrangla. Le sang jaillit à l’endroit où ses griffes s’étaient enfoncées. Ses pieds quittèrent le sol lorsque Nagash le souleva d’une seule main. Luttant contre l’asphyxie et l’inconscience, l’humain devint fou de rage et abattit sa lame sur le bras de Nagash, le lui sectionnant au niveau du coude. Les runes Skavens commençaient à faire effet et toute la vitalité surnaturelle du cadavre de Nagash le quittait. Le goût de la vengeance et de la victoire sur les lèvres, Alcadizaar s’acharna comme un forcené sur la dépouille assaillie de convulsion, tailladant les restes de son pire ennemi en mille morceaux.

Les ossements du Seigneur Liche finirent par joncher le sol, Alcadizaar retira la couronne de la tête de Nagash et, tandis qu’il s’éloignait en titubant, submergé par la folie et l’égarement, les Skavens qui l’avaient suivi discrètement s’emparèrent des restes de Nagash pour les jeter dans les forges. Chaque morceau de la dépouille du Grand Nécromancie fut brûlé au feu de la Malepierre en fusion : celui-là même qui lui avait servi à forger quelques-uns de ses attributs les plus puissants. Seule sa griffe ne fut jamais retrouvée et resta la seule partie de Nagash à survivre.

Finallement, l'épée préleva son tribu sur le roi Nehekharien qui jeta l'épée de malepierre dans une crevasse proche de Nagashizzar et s'enfuit avec la couronne, disparaissant peu après.

Ainsi naquis l'un des artefacts les plus dangereux du vieux monde : la Couronne de Sorcellerie.

La couronne de la sorcellerie est une ancienne relique qui appartenait au Seigneur Liche Nagash. On dit que ceux qui la portent sont assaillis par sombres pensées du Seigneur Liche. Dans les cinq minutes qui suivent sa mise en place, elle commencera à se souder au crâne du porteur. À moins qu'elle ne soit retirée par une opération chirurgicale, toute tentative de l'enlever tuera son porteur.

La couronne de la sorcellerie permet à celui qui la porte de lancer n'importe quel sort nécromantique, que le personnage soit ou non un lanceur de sorts. Il n'y a pas de coût direct, mais chaque fois que la couronne est utilisée, le porteur est assaillit par les pensées de l'ancien Seigneur Liche. Finalement, le porteur deviendras complètement subjugué par le pouvoir de la Couronne, fou et s'en ira vers les Terre des Morts, loin au sud des Terres Sombres, à la recherche de connaissances maléfiques. Un tel porteur se tombera dans une frénésie meurtrière à l'égard de quiconque essayera de l'arrêter et ne pourra être arrêté qu'en se faisant enlever la couronne

Sigmar l'homme, premier souverain de son futur empire, croisa bien plus tard la route d'un curieux hurlubelu :

Morath était un Nécromancien antique, qui prétendait être le dernier survivant de Mourkain. Au tout début de la fondation de l'Empire, équipé de la Couronne de Sorcellerie, il s'installa dans le Fort d'Airain, une citadelle en ruine dans les Monts du Milieu, d'où il attaqua les armées des tribus voisines, jusqu'à ce que l'Empereur Sigmar lui-même vienne le vaincre et récupérer la couronne maléfique, qui avait dupé Morath en lui promettant la victoire pour mieux influencer Sigmar par la suite.

Ancien serviteur d'Ushoran au royaume de Strigoi, Morath était un nécromant capable de créer d'incroyables illusions. Il semblerait aussi que, sans le savoir, il ai retrouvé les reste d'Alcadizaar ainsi que la couronne, sans savoir qui fut son propriétaire original. Je n'ai toutefois pas été capable de retrouver la citation exacte de ce passage que j'ai pourtant lu quelque pars...

"You see? This is what you are. This is who you are. Embrace it and the pain will end. Cease your resistance and give me your flesh to wear. You cannot keep my spirit out forever, and when you are mine, I shall give you power beyond your wildest imaginings. This petty empire of man that you have built is nothing to what we might achieve together. There are lands far beyond these shores to be conquered, worlds beyond this paltry rock to be enslaved! Stand at my side and this entire world will be yours!"

   —The Voice within the Crown of Sorcery

Quelques années passent. Les habitants du vieux monde croient être enfin débarrassés du vieux nécromant. Mais que nenni. Plus tenace qu'un morpion, celui-ci reconstitue lentement son corps dans un sarcophage dans les boyaux de la pyramide noire que Settra lui-même n'est pas parvenu à faire raser. Et le jour où le Maître est suffisamment régénéré est arrivé. En douce, il s'eclipse et traverse Nehekhara, revenant à sa forteresse creusée sous le pic dolent...

Nagash se présenta aux portes de son ancienne forteresse et demanda l’accès. Le commandant de la garnison Skaven le toisa, rit et se moqua de lui dans sa langue avant de le maudire. D’un mot, Nagash le foudroya. Les Guerriers des Clans jaillirent pour s’emparer de lui mais se figèrent d’effroi : des Goules émergèrent des ombres, puis le Grand Nécromancien fit un geste et les portes de la citadelle s’ouvrirent à la volée car, les ayant forgées lui-même, il en connaissait le processus secret d’ouverture. En une seule nuit les forces de Nagash nettoyèrent l’Abîme Maudit de toute présence Skaven. Nagash avait à présent repris le contrôle de sa cité mais il entra dans une rage impossible à appréhender pour un humain lorsqu’il découvrit que la Malepierre était presque épuisée. Les outils qu’il avait construits pour la raffiner, la concentrer et l’épurer étaient tous détruits, et quand bien même ils ne l’auraient pas été, il ne restait plus assez de Malepierre pour lui permettre de recourir au Grand Rituel. Lorsque les rares hommes-rats survivants atteignirent Skarogne, le Conseil envoya une immense armée assiéger Nagashizzar avant que le sorcier ne puisse assouvir sa vengeance sur le reste des Skavens. Toutefois, au bout de plusieurs mois de combat, il parut évident que Nagash avait été considérablement affaibli par sa "renaissance", et qu’il n’était plus que l’ombre de lui-même. De plus, comme les hommes-rats avaient déjà épuisé les ressources en Malepierre des mines du Pic Dolent, il n’y avait aucune raison de prolonger ce ruineux conflit et les Skavens battirent donc en retraite.

Nagash utilisa les forges pour créer une serre de métal afin de remplacer sa main manquante. Ses armées de Morts-Vivants suivaient ses instructions et procédaient aux opérations nécessaires. Le membre artificiel fut vite et bien réalisé, il fut orné de runes maléfiques qui choquaient le regard. Il était aussi flexible et pratique qu’une main humaine mais bien plus fort. À présent Nagash pouvait à nouveau tenir une arme et créer encore plus d’objets et d’outils. Il invoqua l’esprit des morts et les interrogea. Lentement, éléments par éléments, il reconstitua les événements qui s’étaient déroulé durant son absence. Il apprit la disparition d’Alcadizaar, la façon dont il était devenu fou et était mort, tué par la couronne et la lame ensorcelée des Skavens. Son attention fut finalement attirée par le fait que sa couronne était dans le nord, emportée par Morath, le lieutenant d’Ushoran, lorsque les Peaux-Vertes saccagèrent Mourkain.

Yet no sooner had Sigmar returned to his city of Reikdorf that the same darkness which haunted his mind came back stronger than ever. With Ghal-Maraz and Alaric's crown given to Pendrag for safe-keeping, there was nothing that could deter the voice in his head. As the voice began to feed his darker emotions, Sigmar's thoughts of compassion and mercy was replaced with distrust and rage. When Sigmar heard that the Cherusen and Taluetens once more raided each others lands despite Sigmar's demands, the Emperor forcibly brought the two Counts into chains and placed them upon a hay wagon bound for the marshes.

Sigmar’s mind ached with conflicting thoughts and emotions. As much as he knew that what he was doing was very wrong, the rage that fed his urge to kill pulsed like fiery waves in his skull, blotting out any thoughts of compassion. So vile and bitter was this rage that he did not even recognize it as his own. Sigmar had known anger in his life, but this rage had been nursed for thousands of years, a hatred that had grown to such immense proportions that Sigmar’s mind recoiled from such darkness. Yet despite this, a wave of calming warmth blocked out Sigmar's consciousness and the darkness re-assumes control.

Upon the marshes, the Emperor presented to the Counts their deaths, but not just any death, but one he believes is fit for all traitors. For a man to die by the thrice death upon the marshes would deny him his journey onward to the next world, a fate spent eternally in damnation. Yet as the sword was ready to fall, once again another of Sigmar's childhood friends, Wolfgart, intervened and demanded Sigmar to fight against this darkness. Soon, the two friends came to blows, and as Sigmar was ready to strike down his friend, a body soon surfaced upon the stagnant waters.

In mere moments, Sigmar saw the face of the old Hag Woman, and in turn, her eyes were open and they stared directly at Sigmar. Sigmar cried out as he saw himself reflected in the Hag Woman’s eyes, sitting astride his oldest and dearest friend with murder in his heart. For the briefest instant, he did not recognize himself, the drawn, parchment-skinned monster that reveled in bloodshed and the pain of the living. Now Sigmar knew what the old Hag had told him all that time ago. In that instant, Sigmar's true self saw the darkness within the crown, reliving all the evil that he has caused and the revulsion and horror it induced upon him snapped Sigmar back into reality.

Sigmar sobbed when he came to, yet as he was about to remove the crown, fiery agony exploded inside his head as the vile entity tried to forcibly take control. Screaming with agony, the weeping Sigmar ran off into the marshes, where every step he took, the entity tempted Sigmar with all his greatest desires. As Sigmar slowly sank into the marshy waters, his mind fighting desperately against this entity, it would seemed that all was lost. Yet through the darkness, Sigmar heard first the voice of his lover Ravenna, and then his beloved father Bjorn, and through their words, Sigmar found the strength to wake up from the darkness and remove the crown from his head. With the last of his strength, Sigmar ripped the crown free from his head and swam for the surface, but his body was tired beyond reckoning. As darkness soon enveloped his vision, it seemed to be over if not for a strong pair of hands which hauled Sigmar out of the murky waters.

Bloodied and muddy, Wolfgart and Sigmar embraced each other, and Sigmar, seeing the errors of his ways beg for his forgiveness. Wolfgart said that it was the crown's doing, and after returning Ghal-Maraz and Alaric's crown to Sigmar, the Emperor made ready to do what was right. Sigmar locked the crown away in the deepest, darkest chamber beneath the Temple of Shallya, and asked Count Aloysis and Count Krugar for forgiveness. With everything set right, Sigmar geared the Empire for war.

Comme nous pouvons le voir, Sigmar a bel et bien porté la couronne de sorcellerie et subit son influence, tout puissant fut-il. Ce qui est plus surprenant sur la fin est qu'il parvint à la retirer avant de la sceller sous un temple. Ce détail est en contradiction avec la propriété de la couronne qui, si portée plus de cinq minutes, se soudera au crâne de son porteur, seule la mort permettant de les séparer.

La suite est assez connue, Nagash se présentant aux portes de l'empire naissant de Sigmar, semant la mort sur son passage et réclamant sa couronne sous peine de ravager ces terres indéfiniment. Sigmar et Nagash s'affrontèrent à de multiples reprises. Jusqu'à ce qu'une idée ne vienne à l'esprit de l'empereur.

When Sigmar returned to the Imperial Capital, he soon heard news that his scholars had found the Necromancer's weakness before death took the scholar's life, such was the price of knowledge. From his last dying breath, the Emperor found out that its not some long forgotten nemesis or weapon that would save the Empire, but rather a character trait that could be exploited. The Great Necromancer's every last thought was bent upon reclaiming his crown, and every step he took towards it fanned the fury of that desire. He would abandon all cunning and craft upon reaching Reikdorf that he might claim it and fully restore himself at last. In that, Sigmar saw the chance to destroy the Lord of the Undead. He would place the Crown of Sorcery once more upon his brow, goading Nagash to face him in battle and try to take it from him. He would turn the Necromancer's gift against him.

Là, lors de leur dernière bataille, il affronta une fois de plus le grand nécromancien

Feeling the weight of the crown at his brow grow heavier with every step his horse took towards the hillside, Sigmar felt its anger at him surge, a fury that a mere mortal dared to wield it and not dreams of pleasure, nightmares of failure and temptations of wealth, power and godhood. None could reach Sigmar, for he had reached that place where all thoughts of self were extinguished. All that was left to him now was service to his people, and not even death could keep him from that duty. Piece by piece, Sigmar had shed all his earthly desires, putting them aside for the greater good of the Empire.

As all hope seemed lost, to the north, a great army of fanatics arrived over the horizon and in that moment of distraction, Sigmar was freed from his will and took the crown off his brow.

Nagash's greed led him to reach for his crown with outstretched fingers when Sigmar cast it off and goaded Nagash to take it. Such desire and obsession. Such aching need and devotion. Nothing else mattered to Nagash, not the defeat of Sigmar’s army, not the destruction of all living things. Nothing was more important to the necromancer than this crown. In this, just as the Heldenhammer had expected, Nagash had made his faux pass, leaving himself vulnerable for a thunderous sweep of Ghal-Maraz.

Suite à cela, il pulvérisa le crâne de notre cher nécromant à coup de marteau-runique. Victoire. Las et brisé, il acheva de bâtir les fondations de son empire avant de s'en aller, disparaissant brusquement des écrits...

He had only one last journey yet to make. Behind Him rose the heads of the Worlds Edge Mountains. He turned to them and without a backward glance marched towards His final destiny and His place — earned through great deeds, unsurpassed courage and much bloodshed and pain — in the everlasting pantheon of the gods.

Ce n'est que beauuuucoup plus tard que la couronne fait de nouveau parler d'elle. Beaucoup plus loin dans le nord :

Les tribus Orques qui y vivent ne se font aucun cadeau et s’entre-tuent dès qu’elles se rencontrent. Toutefois, une parenthèse s’ouvrit lorsqu'un Orque méconnu du nom d'Azhag mit la main sur une couronne étrange.

Lorsque la bande d'Azhag fut attaquée par des guerriers du Chaos, elle n’eut d’autre choix que d’aller se réfugier dans les ruines labyrinthiques de l’ancienne cité de Todtheim. Après avoir vaincu les entités démoniaques qui hantaient la ville souterraine, Azhag s’aventura dans l’antre d’un Troll du Chaos tricéphale. L'Orque tua la bête et trouva une couronne antique au milieu des ossements qui recouvraient sa tanière. Ignorant la nature cachée de l’objet, Azhag s’en ceignit le front. Des pensées mystérieuses envahirent aussitôt son esprit, et il parvint a guider les survivants de sa bande en dehors des rues serpentines de Todtheim. En vérité, ce fut comme si Azhag connaissait déjà le chemin.

C'est par le plus grand des hasard qu'Azhag trouva donc la Couronne de Nagash dans des ruines abandonnées. Alors même que Sigmar et ses alliés connaissaient la menace qu'elle représentait. Visiblement, après la chute de Nagash, elle ne fut pas de nouveau cachée sous un temple. Pas avant que l'orque dément ne rencontre son destin du moins :

En effet, Azhag rencontra son destin à la Bataille d’Osterwald. Afin de contrer la charge des Chevaliers Panthères, Azhag fit plonger Mâchkrân’ au milieu de la mêlée. La couronne, exaspérée par les circonvolutions de la Waaagh!, choisit ce moment pour raffermir son emprise sur l’Orque. Le duel mental qui suivit déconcentra le chef de guerre. Le Grand Maître des Chevaliers Panthères, Werner von Kriegstadt, profita de cette ouverture pour tuer Azhag. Sans génie maléfique pour les guider, les Peaux-Vertes furent rapidement mis en déroute. Quant à la couronne, sa nature impie fut identifiée par le Grand Théogoniste. Interdisant qu’on la saisisse à mains nues, il la fit porter à Altdorf, où elle fut scellée pour l'éternité à l’aide de puissants sortilèges, dans la plus profonde crypte du Grand Temple de Sigmar.

Aujourdh'ui donc, en 2515 du calendrier impérial, la couronne se trouve cachée sous Altdorf. Cela au moins nous en somme sûr.


Arrivons maintenant à la théorie ayant motivé tout cet exposé bancal et pour le moment pas traduit (je le ferais, inutile de vous précipiter pour le faire ou me le reprocher).

Sigmar a put retirer la couronne que l'on ne peut pas retirer. Par deux fois. Et ainsi triompher d'un combat que même lui ne pouvait pas gagner. C'est ce que nous rapportent les écris officiels du culte de sigmar. Que suite à cela, nous perdons trace de cet artefact, que l'empereur s'en va au cieux devenir une divinité et que, plus de deux millénaires plus tard, un orque trouve la couronne tant redoutée dans un tas de détritus...

Et si tout cela n'avait été que propagande de la part du clergé ? Et si, malgré le génie que représente le fait de jeter la couronne pour appâter le nécromancien et lui porter le coup fatal, ce n'était qu'un mensonge ? Et si Sigmar n'avait jamais pu se défaire de la couronne, triomphant malgré tout de Nagash ? Sa disparition avant de rejoindre le panthéon pourrait avoir été un exil volontaire, emportant cet artefact soudé à son crâne et attirant le malheur loin de l'empire qu'il avait voué sa vie à bâtir ? Que la couronne ai ensuite été prélevée sur sa dépouille par quelques monstres en maraude jusqu'à atterir dans l'antre d'un troll où la trouva Azhag ?

Sûr que cela ne plairait nullement au grand Théogoniste et me conduirait droit au bûcher de rédiger un tel blasphèmes. Et pour cause : Sigmar s'est éclipsé afin de rejoindre le panthéon. Point. Tout autre version n'est qu'hérésie.

Sauf que le warp est un milieu capricieux où la foi des mortels donne naissance à de véritables divinité. Le cas de la dame du lac, entité controversée engendrée par les mensonges des asrais, en est un exemple flagrant. Sigmar l'homme a très bien pu mourrir à l'écart de son empire et sa personne renaître dans le warp sous forme de divinité, engendrée par la foi des hommes. Mais se serait là encore blasphemer. Et quiconque rédigerait un tel texte verrait celui-ci soit détruit soit scellé dans les profondeurs d'un temple de sigmar (au côtés de la couronne, au passage). Là où un prêtre-guerrier un peu trop curieux pourrait éventuellement le lire...

L’homme qui allait devenir Archaon était un érudit et un guerrier talentueux. Il étudiait souvent les grimoires et les parchemins conservés dans les cryptes du Grand Temple de Sigmar dans le but de trouver un moyen de défaire les puissances du nord. Ces textes étaient gardés dans des catacombes scellées pour de bonnes raisons, car leurs écrits étaient dangereux. Le templier découvrir une série de manuscrits hérétiques traduits par l’un des acolytes de Nécrodomo le Dément, un prophète des temps anciens qui, selon la légende s’était arraché les yeux après avoir eu une vision de la destruction du monde par le Chaos.

Nul ne sait ce qu’Archaon apprit en lisant ces textes, mais on dit qu’ils lui révélèrent une terrible vérité. Il hurla de colère jusqu’à se briser la voix, maudit les Dieux de l’Empire et les traita de menteurs. Puis il mit le feu au temple et, au beau milieu de l’incendie qui faisait rage autour de lui, renia son nom et ses anciens Dieux, et prêta un serment qui allait non seulement offrir son âme et son corps au Chaos, mais aussi le lancer dans une nouvelle voie qui ferait de lui le fléau des pitoyables humains vénérant les Dieux de l’Empire.

Je vais retranscrire les propos d'Oleg von Raukov notre bibliothécaire du forum impérial à ce sujet.

Déjà: Non

Il existe un roman (très nul d'ailleurs) qui raconte comment Archaon est devenu le super méchant : il lit les prophéties de Nécrodomo le dément (élément de fluff qui revient souvent).
Cette prophétie raconte comment doit naître le Seigneur de la Fin des Temps et quels sont les éléments qui prouvent que c'est lui.

J'ai un petit problème avec ta façon de faire: tu cites du fluff de bouquin, écrit avec un narrateur omniscient (la légende de Sigmar), comme si c'était de la propagande impériale (comme La vie de Sigmar).

En bref, dans les romans, Sigmar porte la couronne pendant longtemps, réussit à l'enlever par un effort de volonté extrême (elle ne "fusionne" pas avec son crâne, ce n'est pas du tout la façon de faire de la couronne dans les romans, c'est plus subtil), la fait enterrer sous le temple de Shallya où elle tourmente les prêtresses.

En 15 après la fondation de l'Empire, Nagash attaque. Sigmar prends la couronne avec lui (pas sur sa tête, je crois) et une fois en face de Nagash, il la sort en mode "coucou, c'est ça que tu veux ?". Comme Nagash c'est gollum autant que Sauron, il se jette sur son précieux sans réfléchir et se prend un bon coup de marteau bien vénère.

Suite à ça, Sigmar envoie la Grande Prêtresse de Shallya dans l'est avec la Couronne. L'idée, c'est que comme l'effet de la couronne c'est de faire s'effondrer les civilisations qu'elle corrompt, bah on va la refiler aux orques.

Et ce n'est que 35 ans plus tard (en 50) que Sigmar se barre à son tour

Mais... la théorie :'(

C'était plus pour le délire "Sigmar s'est exilé en emportant la couronne, incapable de s'en défaire" que pour le lien avec Archaon...

J'ignorais cependant qu'il avait envoyé une dame en Orient avec l'artefact plusieurs décennies avant de disparaître. C'est une information qui change en effet la donne. Qu'importe, bien que fausse, cette théorie m'aura quand même bien plu ^^

Cette prophétie raconte comment doit naître le Seigneur de la Fin des Temps et quels sont les éléments qui prouvent que c'est lui.

il me semblait en effet que c'était un truc comme cela. Sauf que le coup de la prémonition auto-réalisatrice qui fait qu'un fervent croyant décide de renier sa divinité et embrasser le mal... mwai je suis pas fan. S'il était vraiment dévoué il se serait ôté la vie pour contrecarrer la fin des temps.


Egalement, je complète une réponse d'Oleg que tu n'as pas retransmise Magnan :

Oleg a écrit:Je ne suis aussi pas d'accord avec la vision des dieux à la fin du sujet, qui me semble trop influencée par la vision de certains joueurs bretonniens qui refusent absolument que leur divinité les manipule

Sans être bretonnien, je suis l'un des partisans de la vision que se sont les émotions et la foi des mortels qui alimentent les créatures résidant dans le warp. Qu'il s'agit des entités primitives ou des divinités mineures. Après tout, se sont bien des siècles de débauches eldar qui ont donné naissance à Slaanesh (si l'on garde en tête que 40k et battle sont liés & que c'est cette naissance qui a provoqué la disparition des slanns & l'effondrement des portails de battle). Donc pourquoi la foi des humains, gros fanatiques qu'ils sont, ne pourrait-elle pas permettre d'engendrer des dieux mineurs ? Même si la première apparition n'était qu'un mensonge tissé par les elfes, je suis partisan de l'avis qu'un beau jour, ayant l’intention de baratiner les premiers graaleux une fois de plus, les asrais sont tombés sur une véritable divinité. Mineure certes, mais bien réelle. Qu'ils ont sans le faire exprès guidés le peuple de Gilles dans la création de la dame. Après tout, sa bénédiction est concrète & n'est clairement pas d'origine elfique car, le cas échéant, pourquoi se priveraient-ils eux-même d'un tel don ?

Pour moi, et ce n'est donc que moi, Sigmar a subit exactement le même processus avec ses héritiers. Il n'est pas devenu divin d'un claquement de doigts ou de sa propre volonté. C'est la foi de ses fidèles qui a transcendé son état de simple mortel, possiblement le plus grand de sa génération et de beaucoup d'autres, pour devenir immortel. Très certainement après son décès d'ailleurs.