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Le fabuleux voyage de Von Essen en Ulthuan - Page 2 Empty Re: Le fabuleux voyage de Von Essen en Ulthuan

Mer 5 Fév 2014 - 18:58
comme « A L’ABORDAGE, MILLE SABORDS !!! », ou « MAYDAY ! MAYDAY ! »
Evaluation du niveau en fluff Warhammerrien et connaisance de la période : 00/20. Mention spéciale : lamentable pour quelque'un comme vous.  Lol ! Lol ! Lol ! Lol ! 

Pour le piaf, je doute qu'il s'en sorte face à des gardes phénix, mais sait-on jamais. Sinon, heureux de savoir que tu va bien. Et vivement le récit de ton arrivée à Lothern.

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Le fabuleux voyage de Von Essen en Ulthuan - Page 2 Empty Re: Le fabuleux voyage de Von Essen en Ulthuan

Jeu 6 Fév 2014 - 15:33
Jour 8


Pourrait-on réellement me reprocher ce que je fais en ce moment ? Pourrait-on seulement me croire fou ou inconscient, alors que droit devant mes yeux les merveilles de Lothern commencent à peine à se dévoiler dans la brume matinale ?

Bravant toute discrétion, je ne puis faire autrement que d’être installé sur la proue de notre navire, totalement subjugué par la magnificence des lieux que je suis en train d’apercevoir.

Cela a commencé avant les premières lueurs de l’aube, quand je fus attiré à l’extérieur par une intense lumière blanche qui semblait pourfendre les derniers bastions de la nuit : une grande tour, immense, bien plus haute, élégante et parfaitement mieux taillée que, par exemple, cette abomination que s’est taillée jadis Arkhan le Noir, non, cette tour est incomparable ! Incomparable ! J’aurais raturé des pages et des pages de manuscrit à la décrire si je n’étais pas dans l’obligation d’économiser !
Cette tour s’élève sur une île précédent un étroit passage, celui qui conduit au port de Lothern. Je réalisai par la suite qu’il s’agissait d’un gigantesque phare guidant les navires à travers les eaux traitresses du détroit, mais je me dis aussi que c’est le premier gardien dissuadant les forces de la nuit d’approcher, et, par mon sang, j’avoue qu’à un moment j’ai songé à renoncer, tellement cette puissante lumière me fit une grande impression.
Toutefois, ma curiosité me tenaillait de plus belle, et je ne pouvait plus repartir dans ma chambre, et je restai alors sur le pont, puis montai sur la proue pour mieux voir. Quelle chance qu’aucun marin ne soit venu me déranger dans ma contemplation ! Je leur en serai gré à jamais.

Par-delà ce que je sus par la suite être la Tour Scintillante, les premières portes de Lothern se dressèrent sur notre chemin. Je voulus alors, je crois, me faire tout petit, cacher mon existence face à la hauteur écrasante de ces portes, craignant que quelques mystérieux enchantements perceraient à travers la cape qui me recouvrait et découvriraient ma présence indésirable. Elles sont belles, ces portes, c’est tout ce que je puis en dire. Belles, taillées dans le bronze le plus pur, ornées d’émeraudes aussi grosses que mon poing, mais aussi belles par leur mortelle efficacité, car j’aperçus alors nombre de redoutables balistes et autres machines de guerres ; toutes semblaient être pointées sur mon cœur qui serrait d’effroi et de torpeur ébahie.

Ce fut un soulagement lorsque nous passâmes ces premières portes, oui, un soulagement, car je sentais nombre d’elfes qui devaient monter la garde au-dessus de nous, et bénissais le collier métallique qui dissimulait mon empreinte maléfique de leurs scrutateurs. Tout mon corps me picotait, comme si je savourais mentalement de me sentir criblé de flèches bleutées, et me réveillai à nouveau à ma non-vie épargnée pour continuer à regarder, à admirer, à écrire, encore et encore, la magnificence des remparts de Lothern.

J’eus senti derrière moi le capitaine capter avec toute l’attention qu’il pouvait les indications que l’on lui signalait depuis les fortifications, précieuses instructions pour que nous passions sereinement à travers le détroit flanqué de hautes falaises abruptes et de tours de gardes vigilantes. C’était  Je me rappelai alors les eaux azurées sous les premières portes de bronze, comme elles s’étaient ouvertes en en silence, puis je vis les secondes portes, et fus à nouveau hypnotisé.

Tellement d’argent, j’en frémissais rien qu’à la vue, je croyais pouvoir un sentir l’odeur, je me demandais si ma peau ne brûlerait rien qu’en passant à travers ces magnifiques secondes portes ornées de saphir gros comme ma tête, c’était  Les mots me manquent. Je maudis mon sort qui m’oblige à garder la capuche sur le visage, car sinon j’aurais pu tourner le regard à loisir, et m’enivrer de la vue de tous les recoins de ces lieux.

Maintenant que j’écris, nous préparons à entrer à quai, et encore une fois les mots me manquent pour tout décrire, j’ai peur d’omettre un quelconque détail, tout me paraît beau et admirable ici, les richissimes barges que je vois au loin, les grands navires marchands qui sont amarrés plus près de nous, les élégants croiseurs de la flotte du Roi Phénix, les drapeaux, les proues ciselées, les cordages, les planches, tout. Ce bateau sur lequel je m’étais infiltré il y a quelques jours, je réalisai que je n’avais pas pris le temps de bien le regarder, et encore, il ne m’aurait donné que l’infime trace d’une ombre de toute la gloire dont je suis témoin ici-même.

Je vois de hautes tours blanches de partout, des riches quartiers bourdonnant d’animation, des canaux aux bords incrustés de marbre, des entrepôts regorgeant de richesses inconnues, des palais, des casernes, des Cela fait trop, par le sang, trop.

Je suis stupéfié par les hautes statues de leurs divinités, terrifié même ; Asuryan va-t-il se détacher maintenant de son piédestal pour venir punir le pauvre nosferatu qui profane sa capitale ? Kurnous va-t-il éclater d’un rire cruel et me prendre en chasse à travers le lagon ? Lileath, gracieuse déesse de la magie et des mystères, ai-je quelconque espoir de prier pour sa protection ? Par le sang, je le sais : leurs dieux veillent sur Lothern, et bien des millénaires s’écouleront avant que ces statues ne tombent un jour en poussière.
Au loin, au Nord, j’aperçois des troisièmes portes, que nous ne franchiront probablement pas, elles pleurent de larmes rouges de rubis et vertes de jade, et des colosses taillés dans une roche inconnue les protègent : le Roi Phénix et la Reine Éternelle, apportant leur bénédiction à la cité portuaire.
Par le sang, il y a encore tant à décrire ! Si j’en avais le temps, je laisserais ma folie m’envahir pour rédiger une ode à la gloire ce lieu inoubliable, mais je vois que notre navire est solidement amarré, et que sous peu je vais peut-être regretter de ne pas avoir opté pour la discrétion en disparaissant dans l’une des caisses de marchandises avant d’arriver, mais qu’importe ! Ces quelques faibles lignes de ce huitième jour ne seront pas écrites en vain, que je brûlerai ou pas.



Jour 8, je reprends : finalement, je suis encore de ce monde, et ajoute quelques lignes à mon journal de bord déjà bien rempli depuis une sympathique auberge du quartier réservé aux humains de Lothern. Soulagement.

Mon salut est singulièrement du au hasard et à quelques tours de passe-passe visant uniquement à me mettre hors d’attention de tout le monde.

Quant la rampe de débarquement fut lancée sur le quai, je tentai à nouveau de devancer le mauvais sort, et m’adressai prestement au capitaine, lui expliquant dans des termes légers qu’il me serait fort plaisant, en dépit de mon statut, de donner un coup de main aux matelots dans le déchargement de la cargaison. Je crois maintenant que s’il s’était agi de n’importe quelle autre personne, cette boutade ne serait pas passée aussi inaperçue. Dans mon cas, le capitaine devait encore être sous l’impression de gratitude envers moi et d’une certaine tolérance (ignorante) envers les mœurs elfiques, aussi se contenta-t-il alors de me sourire et de me déclarer, plein de bonhomie : « Mais faites donc, mon ami, faites ! »

Ce fut ainsi qu’alors que les gardes de Lothern menaient avec lui une rapide conversation de routine et effectuaient une vérification des marchandises, je faisais de mon mieux pour me fondre dans le décor des matelots, faisant rouler des tonneaux remplis de je ne sais quoi, pour au final les joindre prestement sur le chemin de la prochaine taverne d’humains.

En toute honnêteté, je remercie ma chance de m’avoir épargné ce coup-ci. Mes sens surnaturels me permettaient d’entendre les propos échangés entre les douaniers elfiques et le capitaine, et j’étais près à fuir comme jamais à la première mention de ma présence à bord, mais il n’en fut rien, le capitaine étant vraisemblablement juste pressé de régler les formalités de registre et s’en aller retrouver ses acheteurs quelque part dans la ville. Les gardes, quant à eux, ne furent pas plus instigateurs que cela, vérifiant bien le contenu des tonneaux, et si l’un d’eux eut aperçu ma silhouette encapuchonnée, il dut ne pas y prêter trop d’attention.

Béni soit le collier de métal me dissimulant aux scrutateurs de magie !

Je me retrouvai donc, ne croyant pas avoir encore échappé au péril mortel auquel je m’étais exposé, dans une grande salle pleine à craquer de matelots plus ou moins saouls et plus ou moins fumant au chiquant sans faire trop attention à propriété du parterre. Comme il s’agissait juste d’une maisonnée servant des boissons et repas aux mortels assoiffés, sans offrir de logements, je dus quitter cet endroit animé pour rejoindre le danger des rues de Lothern, exerçant mes sens au maximum pour éviter toute rencontre avec tout utilisateur de magie. Deux-trois rues plus tard je choisis finalement l’hôtel depuis lequel j’écris à présent, un établissement visiblement réservé aux clients aisés, certainement des marchands comme mon capitaine, assez fortunés et intrépides pour effectuer pareille traversée de la Grande Mer. Mon entendement avec le maître des lieux  fut rapide, il dut me prendre pour quelque homme d’affaires ne souffrant pas de délai, et me conduit pour bon paiement à une confortable chambre à l’étage, avec les fenêtres donnant sur les quais non loin.

Comme je tenais au départ d’échapper à toute menace extérieure, je n’eus pas le temps de me renseigner sur les nappes, et réserve cette opération délicate pour ce soir et la nuit qui vient. Et bien que mes papilles me démangent depuis quelques temps, je compte bien me retenir autant qu’il le faudra pendant mon séjour sur Ulthuan, que j’espère aussi bref que possible ; terre de beauté incarnée, mais aussi de mort assurée pour les gens de mon espèce.

Curieusement je n’aperçois plus Rabe depuis mon arrivée, mais maintenant que j’écris, je comprends enfin ce qui pose problème : le collier de métal ne protège que son porteur, et l’empreinte nécromantique du piaf m’aurait sans doute trahie aux scrutateurs. Il en fut certainement de même avec mon ptérodactyle, et c’est donc bien sans son aide que je devais m’infiltrer sur l’île dès le départ. Par le sang, que mon expérience soit utile à la communauté de mes confrères, et si l’original de ce carnet n’atteint jamais notre taverne, j’espère au moins que l’on se souviendra de moi à travers le cahier de doléances.

Je m’interromps pour tenter une petite transe dans la chambre, histoire d’avoir toutes les idées en place lors de ma sortie ô combien risquée de ce soir.
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Jeu 6 Fév 2014 - 15:51
Les nappes ! Les nappes ! Les nappes !  Mr. Green

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Jeu 6 Fév 2014 - 16:19
Je te soutient Arken. Et je plains notre ami de ne pas être descendu dans dans cs quartiers des marins. Il aurait du tenter celui ds riches commerçant. Mais je ne savais qu'il irait là-bas. Pas grave, du moment que l'on a nos nappes.

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Ven 7 Fév 2014 - 10:44
Jour 9


Bref compte-rendu de ma situation depuis la gueule du loup.

Finalement, j’eus bénéficié de l’avantage d’être certainement parmi les seuls voleurs que Lothern ait connus depuis le dernier millénaire, et encore, le premier dans son genre : cambriolage de buanderie de la même auberge de laquelle je suis en train d’écrire !

Apparemment, il n’y a pas de stricte démarcation officielle ou officieuse qui existe entre les quartiers elfiques et les quartiers humains : les déplacements sont libres à condition de ne pas troubler l’ordre public. C’est simplement une préférence qu’ont la plupart des humains que de s’attrouper ensemble qui a causé l’émergence d’un « quartier humain » au sens premier du terme. Un coin qui rappelle un peu plus leur « chez-soi » tant lointain, et accessoirement permet quelques débordements que les établissements elfiques auraient plus de mal à tolérer.

Je suis donc en ce moment non pas dans le quartier humain en question, mais dans une splendide auberge, tout ce qu’il y a de plus ulthuanien, avec tout le confort que l’hospitalité elfique puisse offrir au voyageur assez fortuné pour en profiter.

Plusieurs précisions quant à l’étrangeté de ma situation : fort heureusement, aucun locataire de cet établissement ne jouit du troisième œil, aussi mon collier continue à me faire passer pour un noble humain appréciant particulièrement le raffinement local, logé dans une des chambres du premier étage, avec cette même vue tant appréciée des elfes sur les quais. La pile de nappes est bien dissimulée parmi mes affaires, enrobée dans une étoffe achetée aux humains spécialement à cet effet. Les mains m’en brûlent encore. Vive les gants.

Comme je ne sens pas que je serai dérangé par le personnel pendant un moment encore, j’en profite pour m’étendre un peu plus sur mon aventure de la nuit passée.
La disparition subite de la pile de nappes a déjà été remarquée, mais heureusement pas encore comptée comme un vol, mais comme une accidentelle étourderie de quelqu’un du service. Je ferai mieux de partir aujourd’hui avant que cela ne change.

Hier donc, je suis sorti de ma chambre d’auberge des mortels pour aller de suite m’adresser au tenancier afin de m’enquérir sur les dernières nouvelles, sur sa situation, celle de son établissement, enfin s’il pouvait ou non m’offrir le confort de m’assoir sur une table servie à l’elfique. Il en fut gêné, et dut m’avouer que rares étaient les établissements dans ce quartier qui pouvaient proposer de telles extravagances.
Je refusai poliment ses toiles de velours, et sortis dès lors afin de vérifier les auberges environnantes.
Il suffit de dire que mes recherches dans le quartier humain furent infructueuses : velours, satin, soie pour les meilleurs, mais point d’étoffe ulthuanienne.

C’est ainsi que tard dans la nuit je m’engageai dans les rues de Lothern, veillant à ne pas trop attarder mon regard sur les cous des donzelles, et surtout surveillant toute présence magique aux alentours autre que le mienne. Le somptueux palais au loin irradiait de magie, mais fort heureusement je ne dus pas y aller, trouvant mon bonheur dans le premier hôtel que je visitai vers minuit.
Inutile de gaspiller du parchemin sur de longs descriptifs : aucun palais humain ne pourrait rivaliser de grâce naturelle avec cette architecture et cet intérieur qu’offre la première maisonnée ulthuanienne que l’on puisse trouver. Leurs bâtisseurs fument autre chose que nos pauvres maçons revenants.

Fort heureusement le tenancier s’exprimait librement dans notre langue, et je fis mine d’être épuisé par la route, ne voulant autre chose que de m’écrouler sur un lit douillet, qu’il m’indiqua aussitôt en me confiant une clé…  en argent. Ma grimace de douleur fut heureusement dissimulée dans l’ombre.
Ah, autre détail : pour ne point paraître suspicieux aux yeux des patrouilles, j’eus effectué mes recherches à tête découverte, le soleil étant couché derrière la ligne des montagnes à l’Ouest.

Une fois installé, je dus attendre encore un long moment avant de croire que personne n’irait me surprendre dans les couloirs de l’établissement. Puis je sortis sous couvert de l’obscurité, prouvant une fois de plus pourquoi l’on nous appelle les Maîtres de la Nuit.
Je ne mentirais pas en disant que ma progression fut aussi rapide que furtive ; aucun bruit de pas, aucune trace de mon passage, le propriétaire n’y a vu que du feu, et je puis pour le moment m’en féliciter.
Après quelques tentatives, je trouvai enfin la porte qui me conduisit au Saint Graal de mon voyage : les nappes elfiques qui brûlent les coudes de toute créature de la non-vie qui s’appuie dessus. J’avais vérifié en arrivant, frôlant du bout de la main l’une des nappes présentes dans la salle de restauration, et le léger picotement que je ressentis faillit sur le coup me faire crier « oh oui ! »
Jugez donc de la finesse du tissu : la pile ne se voit pas quand je la dissimule derrière la cape, et pourtant j’y compte pas moins d’une trentaine de nappes ! C’est fabuleux, tout simplement fabuleux.

Pour l’instant, j’hésite à sortir de mon refuge, étant donné le grand soleil inondant la rue au dehors, et ma mine encapuchonnée par un si beau temps ne ferait que de m’attirer les ennuis. Je vais donc pour l’instant me cloitrer ici, espérant soit l’arrivée de nuages, soit l’arrivée de la nuit.


Dernière édition par Von Essen le Ven 7 Fév 2014 - 11:12, édité 1 fois
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Ven 7 Fév 2014 - 10:53
Youhou ! Première partie réussie ! Reste plus qu'à rentrer !  Clap

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Ven 7 Fév 2014 - 20:39
On va dire que le plus dur est fait. Même si ce n'est pas vrai. Toutefois, tu n'as pas intérêt à rentrer sans les nappes. Et tu me diras en rentrant à quelle auberge tu les as volées, question que j'envoie un don qui servira officieusement de remboursement mais sans qu'ils ne le sachent.

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Lun 10 Fév 2014 - 18:26
Jour 12


Jour 12 et jour de mon retour à la taverne.
Je ne dévoilerai point les circonstances de mon retour, pour des raisons qui me sont propres.
Il n’en demeure pas moins qu’aucun obstacle n’a pu barrer ma route vers l’objectif de ma quête : les nappes elfiques qui brûlent les coudes de toute créature de la non-vie qui s’appuie dessus. Les précieux artefacts ont été ramenés en bon état à leur lieu de repos présent et désormais éternel : la remise de la taverne de la non-vie.
Si certains clients préfèreront être servis à une table recouverte des dites nappes, certainement la tenancière pourra à nouveau sortir ses gants en peau d’homme lézard pour leur dresser la table, en attendant de les dresser eux-mêmes à coups de fouet !
Mon ptérodactyle-zombie repose à jamais au fond de la Grande Mer, parmi les débris du navire druchii démoli par sa chute mémorable ; Rabe le corbeau a retrouvé sa légitime maitresse, qui l’avait en fait envoyé à mes côtés pour me guider dans ma quête et me sortir du danger dans la mesure de ses possibilités. Il est depuis lors le bienvenu au manoir d’Essen.
Moi-même je reprends mes responsabilités d’intendant de la taverne, et commencerai par enlever la graisse en trop sur les gonds de la porte, qui ne grince décidément pas assez pour effrayer les mortels. Mon retour inattendu a également trouvé les caves à moitié vides, et comme leur contenu a à peine suffi à étancher ma soif accumulée au cours du voyage du retour, une nouvelle livraison de sang frais sera commandée dès ce soir.

Le maléfice qui retransmet les écrits de ce carnet sur le cahier de doléances de la taverne est toujours présent, et peut-être qu’un jour il s’avèrera fort utile dans une nouvelle expédition encore plus périlleuse !


P.S. Certains parchemins conservés dans la remise de la taverne portent le même enchantement, alors nos chers confrères et consoeurs se sentent aptes à partir soudainement à l’aventure, bon vent et surtout faites-vous plaisir !
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