- EssenSeigneur vampire
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Re: Le coût de la (non-)vie
Ven 28 Fév 2014 - 17:38
C'est mieux ! C'est beaucoup mieux !
J'attends que tu prennes d'abord en compte ce (long) commentaire sur la forme, après je pourrai (si j'en ai encore la force ) passer à quelques remarques personnelles concernant le fond.
Mais où et donc or ni car ; Comme ; sauf
Remarque concernant la construction de tes phrases : en principe, tu ne dois pas débuter une phrase avec les mots en italique ci-dessus. Il y en a beaucoup par exemple au début de ta suite qui commencent par "Et", et ça rend la lecture saccadée, un effet certainement non-voulu. Cela fait un temps que j'ai oublié comment s'appellent ces quelques principes de grammaire (Arken ?), mais si tu veux lier deux phrases entre elles à l'aide des mots précités, tu peux, mais tu ne les sépares pas par un point.
_ "Et un dernier baiser. Mais il avait le goût d'un baiser d’adieu. Le goût d’un baiser que l’on fait à une personne alors que l’on sait que l’on va mourir dans peu de temps." ... Le "Mais" au début exprime une opposition .. entre quoi et quoi ? Si je devine juste, Erik et Mathilda partagent un dernier baiser avant de commencer la bataille, mais pour eux c'est également le dernier baiser de leur existence. Donc il s'agit juste d'un souci au niveau de la forme, et non du fond
CHAPITRE 8 :
J'attends que tu prennes d'abord en compte ce (long) commentaire sur la forme, après je pourrai (si j'en ai encore la force ) passer à quelques remarques personnelles concernant le fond.
_ c'était pour pallierSi le nécromancien lui avait conseillé de le faire s’était pour pallier à la mort
Mais où et donc or ni car ; Comme ; sauf
Remarque concernant la construction de tes phrases : en principe, tu ne dois pas débuter une phrase avec les mots en italique ci-dessus. Il y en a beaucoup par exemple au début de ta suite qui commencent par "Et", et ça rend la lecture saccadée, un effet certainement non-voulu. Cela fait un temps que j'ai oublié comment s'appellent ces quelques principes de grammaire (Arken ?), mais si tu veux lier deux phrases entre elles à l'aide des mots précités, tu peux, mais tu ne les sépares pas par un point.
_Maria (faute de frappe ?)Masi ma petite sœur avait compris elle aussi.
(...)_ de pisteur (sans "s")Il m’informa qu’il avait entendu parler de moi et de mes compétences de pisteurs.
_ remet juste le point entre les deux phrases à sa place (j'ai passé au crible tout le texte, alors ça m'a tapé à l'œil )Les rares forêts traversées semblaient être habitées par un mal qui voulait les ronger jusqu’au bout .Au bout de quelques jours,
_ si toutefoissi toute fois on pouvait dire qu’ils étaient encore humains.
_ 'J'ai eu peur que tu ne m'abandonnes' (ou il a encore peur maintenant ?)« Je suis vraiment content que tu sois revenue. J’ai peur que tu m’abandonnes définitivement. Je suis désolé pour ce que je t’ai fait.
_ qui n'ai pas respectéNe sois pas désolé, c’est moi qui n’est pas respecté ton autorité.
_Non, l'armée de 80000 morts vivants derrière, c'est juste un fond de décor (aucun rapport avec une faute de frappe, je n'ai pas pu me retenir )Toi et moi. Et personne d’autre que nous deux.
_ Cette phrase me semble un peu trop longue... Tu devrais pouvoir la séparer en deux, voire en trois, sinon ça fait lourd à décrypter le sensMathilda partageait sa peine quant à la perte de sa famille car elle l’avait aimée comme sa propre famille qu’elle aurait dû devenir si elle n’avait pas été tuée dans ce siège il y a quelques années.
_ Attends, quel est le sens de ces deux phrases ? Les 'buissons' sont des points d'appui ??Seuls quelques buissons parsemaient la lande désolée. Ils formaient quelques points d’appuis éventuels pour l’armée des morts-vivants.
_ apparutC’est à ce moment qu’apparu l’armée du chaos.
_ "ce serait le dernier. Et un dernier baiser." ... Pourquoi rajouter cette courte phrase ? Le passage descriptif est le bienvenu, mais à mon humble avis un peu maladroit, enfin, je n'en saisis pas les nuances dans la manière d'écrire.Le jeune vampire serra alors sa fiancée contre lui et ils se firent un dernier câlin. Il dura dix minutes entières car ils avaient bel et bien l’impression que ce serait le dernier. Et un dernier baiser. Mais il avait le goût d’un baiser d’adieu. Le goût d’un baiser que l’on fait à une personne alors que l’on sait que l’on va mourir dans peu de temps.
_ "Et un dernier baiser. Mais il avait le goût d'un baiser d’adieu. Le goût d’un baiser que l’on fait à une personne alors que l’on sait que l’on va mourir dans peu de temps." ... Le "Mais" au début exprime une opposition .. entre quoi et quoi ? Si je devine juste, Erik et Mathilda partagent un dernier baiser avant de commencer la bataille, mais pour eux c'est également le dernier baiser de leur existence. Donc il s'agit juste d'un souci au niveau de la forme, et non du fond
CHAPITRE 8 :
_ Je cite expressément ce paragraphe pour dire qu'il est bien fait, je dirais même plus : une belle introduction de chapitreIl se nommait Harkan. Il était au service des puissances de la Ruine depuis des siècles. Il ne se souvenait même plus de l’époque où il n’était qu’un simple homme de l’Empire. Jusqu’ici, il ne servait que les quatre dieux mais avait juré allégeance à Archaon. Car il avait reconnu en lui le Seigneur de la Fin des Temps, l’Elu des Dieux et celui qui devrait plonger le monde dans des ténèbres éternelles. Celui-ci lui avait confié une mission extrêmement importante. Il devait prendre à revers les forces des nains et de l’Empire pour mieux les écraser après et éviter qu’elles ne s’unissent et déploient toutes leurs armées face à l’Elu et compromette ainsi ses chances. Et pour cela, il devrait traverser les montagnes des nains. Il avait rassemblé une immense armée. Elle était composée de plus de quinze mille guerriers engoncés dans des armures noires. Il tenait ses lieutenants grâce à la peur de l’affronter en combat singulier. Chacun d’eux valait dix de ses élus au combat, et pourtant, tous le craignaient. Des Massacreurs avaient également rejoint son armée. Ils avaient été envoyés par Khorne en personne car les terres qu’il allait devoir traverser regorgeaient de peaux-vertes dont les crânes seraient de belles offrandes pour le dieu de la colère. Des guerriers de chaque dieu avaient rejoint son armée, tout comme des combattants vénérant les quatre puissances de la Ruine. Mais ses guerriers préférés étaient ses chevaliers du chaos. Des guerriers qui sont ses gardes et ses favoris depuis des décennies. Ils montaient des coursiers tout droit sortis du Royaume du Chaos. Ils semaient la peur dans les tribus du Nord. Des démons l’avaient rejoint conformément aux ordres des Dieux.
_ vous avez fait preuve« Devant le respect dont vous avaient fait preuve envers moi,
_ disparutSur ces paroles, il repartit vers le ciel et disparu rapidement.
_ mes suivantsJe me suis alors tourné vers mes suivant
_ OUAIIIS ! ÇA C'EST BIEN TOUT ÇA !Il repensait régulièrement à ce souvenir et il était toujours intact. Il était déjà fort comme un ours et rapide comme un serpent avant cette rencontre. Mais là, il avait été transformé. Il pouvait le sentir au fond de lui. Il sortit alors de sa tente et regarda vers le ciel. Il faisait encore grand jour mais il pouvait presque voir l’ombre du chaos s’étendre au-dessus de l’armée. Non loin, des hommes vénérant Slaanesh se fouettaient pour se procurer du plaisir. Il ne pouvait comprendre comment ils pouvaient en être arrivés là. Un peu plus loin, des sorciers du dieu de la peste faisaient mijoter plusieurs chaudrons, nul doute qu’ils concoctaient quelques maladies. Alors qu’il passait son chemin, il aperçut deux guerriers de Khorne se battant entre eux. L’un d’eux eut la tête tranchée et le combat prit fin. Le vainqueur fut acclamé par ses compagnons. Il retourna alors à sa tente et dit à ses lieutenants de donner l’ordre que l’armée se mette en marche. Aussitôt dit aussitôt fait, le temps que les ordres soient transmis, il ne s’était écoulé qu’une dizaine de minutes. Harkan monta alors sur son destrier muté par le chaos et partit à la tête de son armée. Il dégaina son épée et la leva bien haut. Il hurla alors à ses troupes rassemblées derrière lui :
« Les dieux nous demandent d’aller au Sud pour répandre la mort et la ruine. En route pour le Sud et la Guerre ! »
_ trois moisC’est ainsi qu’au bout de trois moi,
_ décourageaitMais cela ne le décourageais pas.
_ les attendaitCar il savait ce qui les attendaient de l’autre côté.
_ qui voudraientqi voudraient relever trop de morts pour les empêcher de passer.
_ du Nord ? au Nord ?Pendant ce temps, des nuées de chiens enragés et mutés par la présence du chaos eu Nord
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Re: Le coût de la (non-)vie
Ven 28 Fév 2014 - 18:42
Bon voilà, tout est corrigé pour les différentes fautes. C'étaient justes des fautes de frappes. Mais elle m'ont échappé les méchantes.
En ce qui concerne la description avec le baiser, je réfléchis à une autre formulation et corrigerais cela dès que je l'aurais. Promis juré.
Sinon, tu peux te lâcher sur le fond. Je suis toute vue (bah oui je ne peux pas être tout ouïe vu que je n'entends pas ce que tu écris).
Mais pourquoi c'est bien ? Est-ce que tu peux m'expliquer juste un peu pourquoi ? Même chose pour l'introduction du chapitre ? Non pas que je veuille t'embêter mais je veux juste savoir pourquoi._ OUAIIIS ! ÇA C'EST BIEN TOUT ÇA !
Il repensait régulièrement à ce souvenir et il était toujours intact. Il était déjà fort comme un ours et rapide comme un serpent avant cette rencontre. Mais là, il avait été transformé. Il pouvait le sentir au fond de lui. Il sortit alors de sa tente et regarda vers le ciel. Il faisait encore grand jour mais il pouvait presque voir l’ombre du chaos s’étendre au-dessus de l’armée. Non loin, des hommes vénérant Slaanesh se fouettaient pour se procurer du plaisir. Il ne pouvait comprendre comment ils pouvaient en être arrivés là. Un peu plus loin, des sorciers du dieu de la peste faisaient mijoter plusieurs chaudrons, nul doute qu’ils concoctaient quelques maladies. Alors qu’il passait son chemin, il aperçut deux guerriers de Khorne se battant entre eux. L’un d’eux eut la tête tranchée et le combat prit fin. Le vainqueur fut acclamé par ses compagnons. Il retourna alors à sa tente et dit à ses lieutenants de donner l’ordre que l’armée se mette en marche. Aussitôt dit aussitôt fait, le temps que les ordres soient transmis, il ne s’était écoulé qu’une dizaine de minutes. Harkan monta alors sur son destrier muté par le chaos et partit à la tête de son armée. Il dégaina son épée et la leva bien haut. Il hurla alors à ses troupes rassemblées derrière lui :
« Les dieux nous demandent d’aller au Sud pour répandre la mort et la ruine. En route pour le Sud et la Guerre ! »
En ce qui concerne la description avec le baiser, je réfléchis à une autre formulation et corrigerais cela dès que je l'aurais. Promis juré.
Je crois que tu n'as pas comprisNon, l'armée de 80000 morts vivants derrière, c'est juste un fond de décor Lol ! (aucun rapport avec une faute de frappe, je n'ai pas pu me retenir lol )
Sinon, tu peux te lâcher sur le fond. Je suis toute vue (bah oui je ne peux pas être tout ouïe vu que je n'entends pas ce que tu écris).
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Re: Le coût de la (non-)vie
Ven 28 Fév 2014 - 19:34
Pourquoi les passages que j'ai cités sont-ils bons ?
- je n'y ai pas aperçu de fautes de frappe.
- le texte est fluide, et à la fois, disons, implacable, marquant bien l'ambiance terrible que l'on attend des guerriers du chaos.
- cette qualité prépare le lecteur pour la belle suite qui va suivre, à savoir la grande bataille épique.
Pour l'armée des 80000 morts-vivants, j'ai parfaitement compris, mon commentaire était ironique ; j'en profite pour faire la transition vers mes remarques sur le fond.
- 80000 morts-vivants, pourquoi pas. En revanche, si dans warhammer battle on ne s'attache pas forcément à la provenance des troupes, il faut à mon sens y accorder un minimum d'attention dans un récit
D'où viennent toutes ces forces ? Von Carstein aurait à priori déjà tout ratissé dans sa région, et l'Ostermark, bien qu'assez sujet aux attaques des vampires, du chaos et des peaux-vertes, n'est pas non plus un réservoir illimité à spectres, horreurs des cryptes, vargheists ou que sais-je. Enfin, même un brin d'explication aurait été le bienvenu
- là, c'est totalement personnel : Érik qui en quelques semaines acquiert le savoir d'un nécromancien est assez.. derangeant. Toutefois, maintenant que j'y pense, s'il est juste niveau 1, occupé à répéter Nehek sans arrêt, cela me va.
- je glisse aussi un commentaire positif : le passage du souvenir d'Erik est le bienvenu, surtout qu'il donne plus de matière, enfin, de crédibilité et de cohérence à la scène de la déclaration amoureuse.
- la mort d'Erkan a été transmise à Érik par un message d'Hermann. Est-ce volontaire de ne pas avoir expliqué les raisons de son trépas ? Il s'agit tout de même d'un chevalier de sang, et très ancien si je ne m'abuse...
- petit retour sur la géographie du Vieux Monde : après vérification, aucun souci pour la grande plaine déserte en Ostermark. Le Veldt est effectivement une grande plaine située au Nord-est, vide de toutes habitations humaines. Reste à expliquer d'où viennent les troupes de la non-vie.
En revanche, je ne pense pas que l'Est de la Sylvanie soit délaissé par les vampires. En fait, si je suis bien le voyage de tes héros, ils sont passés juste à côté du château de Drakenhof, quartier général des von Carstein et du grand Mannfred...
- tu n'as rien répondu ni rien changé par rapport à ma remarque sur les buissons qui forment des points d'appui pour les zombies
- pour le chaos, tout m'a l'air bon... Une affinité de notre elfe dragon de sang avec les forces de la corruption ?
Voilà, j'attends tes réponses
- je n'y ai pas aperçu de fautes de frappe.
- le texte est fluide, et à la fois, disons, implacable, marquant bien l'ambiance terrible que l'on attend des guerriers du chaos.
- cette qualité prépare le lecteur pour la belle suite qui va suivre, à savoir la grande bataille épique.
Pour l'armée des 80000 morts-vivants, j'ai parfaitement compris, mon commentaire était ironique ; j'en profite pour faire la transition vers mes remarques sur le fond.
- 80000 morts-vivants, pourquoi pas. En revanche, si dans warhammer battle on ne s'attache pas forcément à la provenance des troupes, il faut à mon sens y accorder un minimum d'attention dans un récit
D'où viennent toutes ces forces ? Von Carstein aurait à priori déjà tout ratissé dans sa région, et l'Ostermark, bien qu'assez sujet aux attaques des vampires, du chaos et des peaux-vertes, n'est pas non plus un réservoir illimité à spectres, horreurs des cryptes, vargheists ou que sais-je. Enfin, même un brin d'explication aurait été le bienvenu
- là, c'est totalement personnel : Érik qui en quelques semaines acquiert le savoir d'un nécromancien est assez.. derangeant. Toutefois, maintenant que j'y pense, s'il est juste niveau 1, occupé à répéter Nehek sans arrêt, cela me va.
- je glisse aussi un commentaire positif : le passage du souvenir d'Erik est le bienvenu, surtout qu'il donne plus de matière, enfin, de crédibilité et de cohérence à la scène de la déclaration amoureuse.
- la mort d'Erkan a été transmise à Érik par un message d'Hermann. Est-ce volontaire de ne pas avoir expliqué les raisons de son trépas ? Il s'agit tout de même d'un chevalier de sang, et très ancien si je ne m'abuse...
- petit retour sur la géographie du Vieux Monde : après vérification, aucun souci pour la grande plaine déserte en Ostermark. Le Veldt est effectivement une grande plaine située au Nord-est, vide de toutes habitations humaines. Reste à expliquer d'où viennent les troupes de la non-vie.
En revanche, je ne pense pas que l'Est de la Sylvanie soit délaissé par les vampires. En fait, si je suis bien le voyage de tes héros, ils sont passés juste à côté du château de Drakenhof, quartier général des von Carstein et du grand Mannfred...
- tu n'as rien répondu ni rien changé par rapport à ma remarque sur les buissons qui forment des points d'appui pour les zombies
- pour le chaos, tout m'a l'air bon... Une affinité de notre elfe dragon de sang avec les forces de la corruption ?
Voilà, j'attends tes réponses
- GilgaladMaître floodeur
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Re: Le coût de la (non-)vie
Ven 28 Fév 2014 - 20:40
Pour les buissons, ce sont des points d'appuis. cela veut dire qu'ils servent à éviter à des régiments de se faire déborder. Sauf par des monstres ou des ogres, mais on ne connaît pas toujours le déploiement ennemi à l'avance. Et ici, chaque général ne place pas une unité chacun son tour.
Pour le nombre de morts, il s'agit tout simplement d'un col ouvrant sur l'Empire donc il y a eu beaucoup de batailles et ce depuis des millénaires et même bien avant la venue de Sigmar. Pour les invocations des morts, tu as bon sur toute la ligne. Il se contente de "balancer" des nehek dans tous les sens.
Pour les morts d'Erkan et d'Hermann, j'en révélerai plus bien plus tard. Et puis cela fait fonctionner vos méninges pour essayer de trouver comment ils ont pu mourir.
Pour la géographie et le passage près des terres des Von Carstein, c'est volontaire et je partais du principe qu'il y avait un certain nombre de ses lieutenants dans l'Ouest pour contrer d'éventuelles forces impériales. Pour lever une aussi grande armée, cela aurait été, je pense, remarqué depuis quelques temps. De plus, il n'y a pas beaucoup de vampires dans la zones puisque c'est au nord des marais d'Hel Fenn et dans l'Ostermark. A portée donc des répurgateurs et des prêtres-guerriers. Ce qui peut passer quand il n'y a effectivement plus personne voire presque plus même dans les villes "non loin" ne passe pas forcément si des soldats patrouillent dans la zone. Mais le passage près du domaine des Von Carstein sera expliqué dans le chapitre 10 ou le 11. Cela dépendra de ce que je mets au milieu.
Et puis je n'ai pas d'affinité avec les forces de la destruction mais je me suis dit qu'affronter un des meilleurs guerriers de Warhammer est mieux pour son évolution que l'un des pires non ? Or dans ce cas, il y a les seigneurs du chaos, les buveurs de sang, les dynastes elfes noirs, les princes Asurs et les rois nains. Or, pour les derniers c'est un peu plus compliqué puisqu'il faut aller les chercher sur leur terrain.
Pour le nombre de morts, il s'agit tout simplement d'un col ouvrant sur l'Empire donc il y a eu beaucoup de batailles et ce depuis des millénaires et même bien avant la venue de Sigmar. Pour les invocations des morts, tu as bon sur toute la ligne. Il se contente de "balancer" des nehek dans tous les sens.
Pour les morts d'Erkan et d'Hermann, j'en révélerai plus bien plus tard. Et puis cela fait fonctionner vos méninges pour essayer de trouver comment ils ont pu mourir.
Pour la géographie et le passage près des terres des Von Carstein, c'est volontaire et je partais du principe qu'il y avait un certain nombre de ses lieutenants dans l'Ouest pour contrer d'éventuelles forces impériales. Pour lever une aussi grande armée, cela aurait été, je pense, remarqué depuis quelques temps. De plus, il n'y a pas beaucoup de vampires dans la zones puisque c'est au nord des marais d'Hel Fenn et dans l'Ostermark. A portée donc des répurgateurs et des prêtres-guerriers. Ce qui peut passer quand il n'y a effectivement plus personne voire presque plus même dans les villes "non loin" ne passe pas forcément si des soldats patrouillent dans la zone. Mais le passage près du domaine des Von Carstein sera expliqué dans le chapitre 10 ou le 11. Cela dépendra de ce que je mets au milieu.
Et puis je n'ai pas d'affinité avec les forces de la destruction mais je me suis dit qu'affronter un des meilleurs guerriers de Warhammer est mieux pour son évolution que l'un des pires non ? Or dans ce cas, il y a les seigneurs du chaos, les buveurs de sang, les dynastes elfes noirs, les princes Asurs et les rois nains. Or, pour les derniers c'est un peu plus compliqué puisqu'il faut aller les chercher sur leur terrain.
- EssenSeigneur vampire
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Re: Le coût de la (non-)vie
Ven 28 Fév 2014 - 22:21
Fais un peu plus attention quand-même la prochaine fois que tu voudras narrer une mobilisation générale. Certaines unités comme les vargheists (surtout aussi loin de la Sylvanie) pourraient nécessiter de plus amples descriptions fluffiques
- GilgaladMaître floodeur
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Re: Le coût de la (non-)vie
Ven 28 Fév 2014 - 22:46
Pour information, il n'y a nulle mention de vargheists où que ce soit dans un de mes chapitres. J'ai justement voulu éviter cela pour des raisons fluffiques. Après une énième vérification, je n'ai toujours pas trouvé la mention de ces créatures. Si tu en trouve une, préviens-moi sur le champ que je modifie cela. Mais tu as dû confondre avec les varghulfs qui sont, eux, présents partout dans le Vieux Monde. Il est donc théoriquement possible qu'il y en ai pas très loin.
Néanmoins, je ferais attention la prochaine fois que je devrais décrire une mobilisation générale.
Néanmoins, je ferais attention la prochaine fois que je devrais décrire une mobilisation générale.
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- EssenSeigneur vampire
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Re: Le coût de la (non-)vie
Ven 28 Fév 2014 - 23:01
J'ai confondu les deux... Mais c'est encore moins convaincant pour ma part du coup
Les vargulfs sont encore plus rares que les vargheists. Il faut d'abord qu'il y ait un vampire (rare), qu'il cède à sa nature sanguinaire et bestiale (plus rare) et qu'il arrive à survivre sans que les forces de l'ordre ou au contraire de la destruction ne le trouvent pour le détruire ou l'asservir (très rare). Alors en recruter plusieurs...
Les vargulfs sont encore plus rares que les vargheists. Il faut d'abord qu'il y ait un vampire (rare), qu'il cède à sa nature sanguinaire et bestiale (plus rare) et qu'il arrive à survivre sans que les forces de l'ordre ou au contraire de la destruction ne le trouvent pour le détruire ou l'asservir (très rare). Alors en recruter plusieurs...
- GilgaladMaître floodeur
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Re: Le coût de la (non-)vie
Ven 28 Fév 2014 - 23:06
Quand je disais plusieurs, je parlais de moins d'une dizaine. Mais du coup, je vais changer cela sur le champ. Comme tu me l'as justifié, c'est recevable comme critique. Et tu as raison. S'il y en a moins de dix, ça va ? Et en disant qu'ils habitaient dans les premières grottes ?
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- EssenSeigneur vampire
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Re: Le coût de la (non-)vie
Ven 28 Fév 2014 - 23:25
Ils vivent toujours en solitaire, il me semble. Oui cependant Érik aurait pu en rencontrer plus d'un au cours de sa traversée depuis le Fort du Sang.
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Re: Le coût de la (non-)vie
Sam 1 Mar 2014 - 0:19
Et voilà, j'ai lu
Concernant les fautes de frappe, j'en ai encore vu. des "par" écrits "pas" et des "la" écrits "ma"... Et peut-être une ou deux erreurs d'orthographe comme souffrir, qui prend 2 F et non un seul
Pour la règle de grammaire... Euh... Je n'ai jamais entendu parlé d'une interdiction concernant les conjonctions de coordination en début de phrase Je mets moi aussi certains de ces mots en début de phrase de temps en temps. Quand c'est bien manié, je vois pas où est le problème
Et sinon, pour l'histoire, tu as réussi a tisser une "trame de fond" qui donne plus de cohérence à tes personnages et à leur relation. Du coup, l'histoire s'éclaircit dans nos esprits et c'est plus agréable
Après, Von Essen est venu pinailler pour des détails. Moi je dis, avec le temps ça passera, pas besoin d'en perdre le nord
La suite !
Concernant les fautes de frappe, j'en ai encore vu. des "par" écrits "pas" et des "la" écrits "ma"... Et peut-être une ou deux erreurs d'orthographe comme souffrir, qui prend 2 F et non un seul
Pour la règle de grammaire... Euh... Je n'ai jamais entendu parlé d'une interdiction concernant les conjonctions de coordination en début de phrase Je mets moi aussi certains de ces mots en début de phrase de temps en temps. Quand c'est bien manié, je vois pas où est le problème
Et sinon, pour l'histoire, tu as réussi a tisser une "trame de fond" qui donne plus de cohérence à tes personnages et à leur relation. Du coup, l'histoire s'éclaircit dans nos esprits et c'est plus agréable
Après, Von Essen est venu pinailler pour des détails. Moi je dis, avec le temps ça passera, pas besoin d'en perdre le nord
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Re: Le coût de la (non-)vie
Sam 1 Mar 2014 - 0:31
Quoi, je pinaille ? On m'a demandé de me montrer explicite dans mes critiques, et je ne peux qu'encourager cette soif d'apprendre, ça nous change un peu de la soif de sang
La répétition de "Et" au début de plusieurs phrases à la suite est également à éviter.
Il y a une règle de grammaire... Ça parle de phrases principales et de subordonnées. D'après ce que j'en sais, oui la subordonnée peut être placée avant la principale, avec la bonne conjonction. Ce que je trouve en revanche dans certains endroits du texte sont des principales et des subordonnées séparées non pas par des virgules, mais par des points, comme s'il s'agissait de deux phrases différentes.Arken a écrit:
Pour la règle de grammaire... Euh... Je n'ai jamais entendu parlé d'une interdiction concernant les conjonctions de coordination en début de phrase Je mets moi aussi certains de ces mots en début de phrase de temps en temps. Quand c'est bien manié, je vois pas où est le problème
La répétition de "Et" au début de plusieurs phrases à la suite est également à éviter.
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Re: Le coût de la (non-)vie
Sam 1 Mar 2014 - 0:36
Il est tout à fait possible que la subordonnée soit séparée de la principale par un point. C'est un procédé particulier. Je l'utilise de temps en temps, surtout quand le résultat est une phrase nominale. L'effet me plait assez
Après, les "et" qui te gênent en début de phrase, c'est ce dont je parlais. Ils disparaîtront au fur et à mesure que son style se développe
Après, les "et" qui te gênent en début de phrase, c'est ce dont je parlais. Ils disparaîtront au fur et à mesure que son style se développe
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Re: Le coût de la (non-)vie
Sam 1 Mar 2014 - 0:42
Comme tu dis, il faut que la séparation par un point soit volontaire, qu'il y ait un effet recherché. Évidemment, cela viendra au fur et à mesure.
- GilgaladMaître floodeur
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Re: Le coût de la (non-)vie
Sam 1 Mar 2014 - 10:55
Ne vous disputez ps pour si peu. La séparation entre les deux phrases est totalement volontaire. Mais j'essaie de réduire le nombre de fois où j'utilise cela. Ne vous inquiétez pas.
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Veuillez à ne pas insulter les Hauts Elfes, sans quoi il vous en cuira. Le risque est un démembrement très rapide suivit d'une décapitation.
- GilgaladMaître floodeur
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Re: Le coût de la (non-)vie
Mer 12 Mar 2014 - 16:11
Après quelques semaines, voilà la suite de l'histoire que je raconte. Il va se passer un peu plus de chose dans cette suite-là. Comme d'habitude, si vous avez des choses à me faire remarquer quel que soit le sujet, n'hésitez pas du tout. Voilà le bestiau :
CHAPITRE 9 :
Le démon majeur de Tzeentch passait son temps à tenter de lancer des sorts. Mais les vents de magie étaient faibles en ce jour. Et cela permit à Dyris de dissiper facilement chaque tentative ou de diminuer les effets maléfiques des sorts sur les troupes de son commandant. Pendant que les armées avançaient sur la plaine, avant de se rencontrer, Erik décida de se joindre à la bataille magique. Il tenta d’invoquer une horde de guerriers squelettes devant son armée. Mathilda se joignit à l’invocation, tout comme Dyris, ce qui permit de passer les défenses magiques du démon. Cent cinquante guerriers apparurent ainsi en face de maraudeurs. Ces derniers se jetèrent alors sur les guerriers d’antan et furent massacrés par la coordination des guerriers. Quelques minutes après le démon majeur invoqua une tempête de flammes. Il accumula tellement de pouvoir qu’il subit un retour magique inattendu. Dyris espérait visiblement qu’il serait renvoyé dans le Royaume d’où il venait, mais cela ne se produisit pas. Il fut juste projeté en arrière et un peu blessé.
Pendant que les nécromanciens et les vampires affrontaient le démon du dieu du changement, les armées avançaient. Sur les flancs, des cavaliers squelettes et des chevaliers du chaos s’affrontaient. Les Emissaires traversaient nombres de régiments ennemis, mais des créatures roses leur lançaient des sorts, ce qui en renvoya un certain nombre dans les enfers. Pendant ce temps, des chiens enragés se lançaient sur les forces des vampires. Inconscients du danger, ils chargèrent ainsi des phalanges de gardes des cryptes impassibles. Mais sur les flancs, les chevaliers du chaos, malgré leur infériorité numérique, réussissaient à passer. Erik vit instantanément le danger. Il envoya alors trois mille zombies avec Dyris pour les empêcher de les déborder sur le flanc droit. Sur le flanc gauche, il lança ses créatures ténébreuses pour les empêcher de passer.
Au centre, il ordonna à son armée de s’arrêter pour encaisser la charge. Pendant ce temps, il continuait à invoquer des zombies et des squelettes un peu partout. Mais à ce moment, le démon tenta de lancer un trait de feu droit sur Erik. Car il savait que s’il le tuait, son armée tomberait en poussière. Mais Dyris choisit ce moment pour révéler ce qu’il s’était refusé à utiliser depuis un siècle. C’était un parchemin enchanté. Il contenait une formule d’anti-sort vraiment très puissante. Il la lut sur le champ. Le trait fusant droit vers le commandant de l’armée mort-vivante disparut alors d’un seul coup. Exactement comme s’il n’avait jamais été là. Peu de temps après, ce fut le choc. Les Elus, formant une garde autour du chef de l’armée du chaos percutèrent des gardes des cryptes. Des maraudeurs chargèrent les goules et les zombies tandis que des guerriers squelettes contre-chargeaient les guerriers du chaos. Des centaines de créatures des deux camps se lancèrent dans la mêlée. Ce fut un massacre total. Dans les deux camps, des centaines de guerriers gisaient au sol.
Mais à ce moment, alors que sa garde de squelettes affrontait des créatures de Nurgle, Valianar lança un petit soleil de couleur violette sur eux. Il avait accumulé tellement d’énergie qu’il dut en relâcher une très grande partie. Malhereusement, cela ne suffit pas. Si une bonne partie des créatures verdâtres avaient été exterminées par le sort, les dernières de ce régiment furent anéanties par les dégâts causés par ce retour d’énergie. Heureusement pour les vampires, le sorcier fut aspiré par une faille qui s’ouvrit avec un chemin droit sur le Royaume du Chaos. Il fut aspiré par cette faille en même temps que des squelettes. Hélas, cela ne suffit pas pour réduire les effectifs de l’unité. Erik invoqua aussitôt de nouveaux combattants parmi les morts ennemis et ses propres pertes. Sur le flanc Nord, les grosses cousines des goules parvinrent à jeter à terre les derniers chevaliers qui les avaient attaquées. Mais des Massacreurs du dieu des crânes les chargèrent aussitôt. La force brute et le talent martial des guerriers furent opposés à la résistance naturelle et à la force brute des Horreurs. Mais des créatures semblables et néanmoins beaucoup plus grosses chargèrent alors le flanc des guerriers du chaos. Les cavaliers furent alors dépassés par le nombre et la force de toutes ces créatures. Ils furent tous jetés à bas de leurs montures et furent massacrés.
Cependant, dans le même temps sur le flanc droit, les zombies et les squelettes étaient massacrés par centaines. Malgré les milliers de revenants, ils n’étaient pas assez nombreux et les qualités magiques du nécromancien ne suffisaient pas à en faire revenir assez vite pour compenser les très nombreuses pertes. Car ils affrontaient la garde d’élite d’Harkan, ses meilleurs chevaliers. Des chevaliers qui avaient plus de combats en une année qu’un chevalier impérial en une vie entière. Dyris lui-même finit par mourir sous les coups des chevaliers du chaos. C’est ainsi que le flanc droit de l’armée d’Erik tomba définitivement.
Mais c’était au centre que les combats les plus rudes avaient lieu. Si les vivants et les démons étaient de meilleurs combattants, les morts-vivants étaient beaucoup plus nombreux et pouvaient se relever pour retourner au combat. Et ainsi de nouveau se battre contre les mêmes ennemis. Harkan affrontait un roi revenant d’entre les morts pour défendre ce qui fut son domaine avant même la naissance de Sigmar. Cependant, il ne pouvait faire le poids face à un seigneur du chaos. Ce dernier après quelques minutes, le décapita. Son héraut et porteur de bannière tuait, lui, les commandants des unités ennemies. Le seigneur du chaos vit que des sanguinaires attaquaient les gardes du commandant ennemi. Malheureusement, trois à quatre mille combattants se battant furieusement le séparait de lui. Il entreprit alors de se diriger vers lui. Des centaines de guerriers se lancèrent sur lui pour l’empêcher d’atteindre leur maître. Contrarié par le déroulement du combat, il se mit à les massacrer méthodiquement un par un tout en avançant un par un.
Pendant ce temps, Erik et Mathilda affrontaient un régiment de sanguinaires. Ils avaient déjà tué une centaine d’élus du chaos. Ils avaient également massacré des centaines de maraudeurs de guerriers. Il invoquait régulièrement des squelettes et des zombies pour reconstituer ses forces mais cela ne suffisait pas. Mathilda, elle, affaiblissait l’ennemi en les désorientant ou en lui faisant croire qu’il était plus faible qu’il ne le pensait. Et cela permettait aux forces de son fiancé de continuer à tenir, à tenir, à tenir. Erik défia alors un champion de Khorne, champion qui guidait les sanguinaires. Celui-ci accepta le défi. Il eut à peine le temps de lever son arme qu’il était déjà démembré. Mathilda se lança alors dans une danse de mort, suivie de près par son fiancé. Les gardes des cryptes les suivirent et massacrèrent les sanguinaires. Ce furent alors des ogres qui s’avancèrent face à eux et les percutèrent. De nombreux gardes furent réduits en miettes par la charge avant que le combat ne se stabilise.
Il n’en voyait vraiment pas la fin. Il lui semblait être l’un des héros des fameuses batailles que son père et sa mère lui racontaient quand il était petit. Le genre de bataille où chaque grand héros tuait des milliers d’ennemis avant de reporter enfin la victoire. Cependant il sentait que ce n’était pas aussi facile. Il avait pu se débarrasser des maraudeurs, des élus et des sanguinaires sans égratignures. Et c’était la même chose pour sa fiancée. Il espérait juste qu’il pourrait croiser bientôt le seigneur commandant l’armée ennemie. Malheureusement il ne l’avait pas aperçu depuis la charge du début de la bataille. Il avait remarqué que son flanc droit était tombé en miettes ; son flanc gauche avançait. Hélas cela ne suffisait pas. Maintenant que ses deux sorciers étaient morts, il devait dissiper les sorts du démon majeurs. Il ordonna alors à toutes les créatures les plus rapides de son armée de l’attaquer. Aussitôt, des milliers de chauves-souris, une cinquantaine de varghulfs se jetèrent sur lui. Malgré sa maîtrise des arts du combat, le démon majeur n’était pas assez puissant pour les vaincre. Il finit par être banni dans le Royaume du Chaos et renvoyé chez son maître.
Mathilda, elle, vit aussi bien qu’Erik que cela ne suffirait pas à remporter la bataille. Malgré leur nombre, les morts-vivants commençaient à perdre l’initiative. Sur le flanc gauche de leur armée, les goules furent attaquées par des centaines d’ogres et de guerriers engoncés dans de lourdes armures noires. Alors qu’elle venait d’achever un dernier ogre face à elle, elle assista, impuissante, au massacre des créatures qu’elle avait attirée à elle. C’est alors qu’elle aperçut la bannière du seigneur ennemi. Elle hurla à Erik pour couvrir le fracas des armes :
« Je viens de le voir. Je sais où est leur chef.
_Où est-il alors ?
_A deux lieues d’ici. Un peu au Nord. Mais derrière nous.
_Qu’est-ce qu’on attend alors ? Allons-y ! »
C’est ainsi que les deux vampires entreprirent de se frayer un passage vers le seigneur Harkan. A eux deux, rien ni personne ne pouvait leur résister. Pas un champion, pas un monstre ne les arrêta. Cependant, ils voyaient qu’autour d’eux, la bataille commençait à tourner en faveur des serviteurs des puissances de la ruine. Et pour une simple raison. Il n’y avait tout simplement pas assez de vampires sous les ordres d’Erik et de Mathilda. Et cela avait fini par peser dans la balance des forces. Les capacités martiales supérieures de leurs ennemis aggravant encore ce déficit. Cependant, tout n’était pas noir, les trois-quarts de l’armée ennemie avaient été massacrés par les morts-vivants. Et même si eux n’étaient plus que vingt mille, les envahisseurs, eux, n’étaient plus que quinze mille.
Mentalement, Erik réfléchissait déjà aux possibilités qui s’offraient à lui. Soit il s’enfuyait avec Mathilda pour aller récupérer du renfort plus au Sud et revenir dans l’Ostermark, soit continuer le combat jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Il regarda alors le visage de sa fiancée quelques secondes pour prendre sa décision. En constatant sa détermination et sa concentration, bien qu’habituelles au cours d’un combat, il se résolut à choisir la deuxième option. Il espérait toujours obtenir la victoire finale. Mais à vrai dire, il n’y croyait plus vraiment. Il voyait bien que la victoire avait décidé de changer de camp. Et seul un exploit de la part de Mathilda et de lui, à savoir tuer la bannière et le commandant de l’armée ennemie pourrait faire disperser l’armée du chaos.
Harkan tentait depuis maintenant trois heures de se rapprocher des deux vampires. Cependant, il remarqua qu’ils venaient à lui. Mais il ne voulut pas relâcher son effort. Il aurait pu accélérer le rythme, mais au lieu de cela, il continua à faucher les créatures qui se présentaient à lui à la même cadence. Depuis une heure déjà, il était seul au milieu des rangs ennemis, n’étant accompagné que de son fidèle lieutenant qui avait aussi la charge de la grande bannière de son armée. Il était son lieutenant depuis des décennies. Ils avaient combattu ensembles sur des centaines de champs de batailles. Ils avaient massacré des dizaines de milliers de créatures de toutes races confondues à eux deux. Et en ce moment, alors que les effectifs de leur armée se réduisaient à son armée de départ de dix mille guerriers environ, ils étaient seuls. Ils étaient seuls dans ce qui semblait un océan d’os et de chair pourrie. Mais il ne se décourageait pas. Il lui était impossible de faillir à ce moment. Ou il ne serait pas transformé en démon. Et quoi de mieux pour s’attirer le regard des divinités que de tuer un des meilleurs vampires du monde des Hommes.
Quelques minutes après, les quatre chefs se rencontrèrent. En s’apercevant, ils s’arrêtèrent pour s’observer. Autour d’eux, gisaient de nombreux cadavres de toutes sortes. Et de l’issue de ces combats dépendrait l’issue de la bataille. Harkan et Erik se jetèrent l’un contre l’autre pendant que Mathilda chargeait le lieutenant de seigneur du chaos. Chacun d’eux avait ordonné à ses troupes de leur place nette autour de ces deux combats singuliers pour qu’ils puissent se battre sans entraves. Ce furent des combats dignes d’entrer dans les légendes. Alors que tout autour d’eux les morts-vivants et les mortels se neutralisaient, les chefs de ces deux armées s’affrontaient pour déterminer l’issue de la bataille. Ce n’était pas juste un combat singulier comme il pouvait y en avoir des centaines dans les batailles. C’étaient Les combats de la bataille. Ceux qui détermineraient le vainqueur et la vaincu.
Erik affrontait Harkan et donnait libre cours à sa rage. Toute prudence s’était envolée, car on ne pouvait retenir ses coups ou hésiter à attaquer lorsque l’on affrontait un seigneur du chaos de ce niveau. Il ne se souciait plus de ses troupes qui tombaient à ses côtés. Seul son combat l’intéressait. Même s’il jetait parfois des regards du côté de Mathilda. Il faisait jouer sa dextérité pour contrer la force brute du seigneur face à lui. Et cela marchait. Il avait déjà réussi à le blesser de nombreuses fois. Mais il n’était pas non plus intact. Personne ne peut affronter un seigneur du chaos intact. A part peut-être certains elfes, certains des plus puissants vampires ou démons majeurs mais il n’était ni l’un ni l’autre. Il avait déjà été blessé au bras gauche et avait perdu son bouclier dès les premiers instants du combat. Il était également blessé à la jambe droite et son armure étaient déjà en morceaux. A tel point qu’elle ne lui servait presque plus à rien. Mais son ennemi était dans un état bien pire. Son bras droit avait été coupé et il avait dû laisser tomber son bouclier enchanté pour reprendre son épée d’obsidienne. Son armure était ouverte en de multiples endroits. Et du sang coulait de ses blessures. Erik sentait que la fin était proche pour tous deux. Les coups étaient portés avec moins de vigueur, moins de rapidité, ils étaient moins parés, les blessures s’accumulaient, la fin était beaucoup plus proche qu’il ne l’avait imaginé.
Mathilda affrontait le porteur de l’étendard ennemi. Mais celui-ci avait planté son étendard dans le sol pour sortir une grande hache. Ce fut là aussi un combat d’anthologie. La rapidité de Mathilda fut opposée à la force brute du champion du chaos. Mathilda tentait nombre de coups mais rares étaient ceux à pouvoir passer. Tout comme les coups du héraut d’Harkan. Mais ceux qui passaient avaient une telle force qu’ils auraient pu couper en deux un humain. Mais la protection magique de la cape offerte par Erik à sa fiancée il y a des années faisait son effet. Elle la protégeait de beaucoup de coups qui auraient pu la tuer. Mais cela ne l’empêchait d’avoir eu de nombreuses blessures. Son heaume était déjà au sol. Son armure était maintenant seulement un vague souvenir. Mais elle avait réussi à gravement blessé son ennemi. Et cela la faisait encore tenir. Car elle se disait qu’elle n’avait pas le droit de chuter ou elle aurait trahi encore une autre promesse.
C’est ainsi que les quatre combattants luttèrent pendant deux heures d’affilée. Alors que les lunes commençaient à disparaître à l’horizon, Erik tenta une dernière attaque sur Harkan. C’était une attaque-suicide. Mais cela fonctionna, le seigneur du chaos eut la lame enchantée du vampire plantée dans la gorge. Mais ce dernier était presque mort. La lame d’obsidienne du seigneur était plantée dans son abdomen. Au même moment, Mathilda profita d’un moment d’inattention du lieutenant d’Harkan pour le blesser mortellement. Mais c’était un champion du chaos lui aussi. Il avait passé plus de temps à se battre qu’il n’y avait de jours dans la vie de la jeune vampiresse. Elle eut le torse ouvert.
Les deux commandants de l’armée du chaos tombèrent au sol. Mathilda fit néanmoins un effort incroyable pour couper la hampe de la bannière ennemie. En voyant leurs chefs tomber, les soldats du chaos prirent peur. Les six mille survivants s’enfuirent alors dans les montagnes où les attendait une mort plus que probable de la part des nains.
Mathilda tomba alors au sol, épuisée par l’effort. Trop gravement blessée, elle ne pouvait tenir debout. Erik aurait pu la sauver. Mais il n’avait même pas assez de sang pour guérir lui-même et encore moins pour lui donner son propre sang pour la sauver. Son armure à lui aussi était partie en morceaux. Au point qu’il l’enleva avant de rejoindre sa fiancée là où elle était. Il s’allongea à côté d’elle. Il la prit dans ses bras, exactement comme il faisait avant qu’ils ne s’endorment quand ils pouvaient dormir dans un lit. Il lui murmura alors à son oreille :
« Au moins nous avons réussi.
_A quel prix ?
_On s’en moque. On est ensemble pour l’éternité. Exactement comme on se l’était promis.
_C’est vrai. Et j’ai tenu mes promesses. Mais il y a une chose que je dois te dire.
_Vas-y. Mais quoi que tu dises, si c’est pour me critiquer, je te pardonne. Tu es revenue, et je serais toujours heureux que tu sois avec moi.
_Ce qui ne t’engage pas beaucoup vu le temps qu’il nous reste. Mais je dois te dire qu’Erkan avait trouvé que l’on avait eu du sang elfe quand on était vivants. Ce qui expliquait notre adresse à l’épée et à l’arc.
_Voilà un mystère de résolu alors. Je t’aime.
_Moi aussi je t’aime. »
C’était la première qu’elle le lui disait en face et cela le rendit heureux. Plus heureux que tout. Elle lui avait dit qu’elle l’aimait alors qu’elle ne le lui avait que fait comprendre jusque-là. Il l’embrassa sur le front avant de la serrer contre lui. Exactement comme s’ils allaient dormir dans un bon lit et se réveiller plus tard. Il passa sa cape par-dessus leur corps, exactement comme un drap avant de dormir.
Après quelques minutes, ils fermèrent les yeux en même temps.
Tout autour de ces deux corps, l’armée de morts-vivants tombait en poussière ou se dispersait pour les créatures pouvant échapper au contrôle des vampires tout en restant en « vie », ayant accompli sa mission et ses chefs ne pouvant plus avoir de contrôle sur elles.
Loin au Sud, dans le Fort du Sang, les vampires et leurs soldats se regroupèrent encore une fois. Les skavens qui les assiégeaient se lançaient à nouveaux à l’assaut des remparts. Ils savaient qu’ils creusaient sous terre pour faire s’effondrer les murailles, mais ils avaient déjà déjoué toutes leurs tentatives. Sur le rempart Ouest, Klara ordonna aux squelettes l’accompagnant de se mettre en rang et de baisser leurs lances pour accueillir comme il se devait leurs assiégeants. Le combat fut terrible partout sur les remparts. Si les vampires et les nécromanciens pouvaient « ressusciter » les morts, les skavens, eux étaient innombrables. A tel point que les chevaliers de sang n’en voyaient pas la fin. La vampiresse savait que quelque chose s’était passé avec Hermann et Erik. Car elle n’avait eu aucune nouvelle d’aucun des deux alors qu’ils auraient dû envoyer le message pour dire que leurs missions respectives avaient réussi. Et cela la perturbait. A tel point qu’elle avait du mal à se concentrer. Si bien qu’elle ne vit pas la petite créature surgir des rangs de ses congénères. Elle essaya de l’esquiver mais elle n’était pas assez agile. Elle eut la tête tranchée. Et tomba lentement au sol. Elle venait de mourir définitivement.
C'est tout pour aujourd'hui et c'est bien assez je trouve. Mais j'ai une petite question à vous poser et vous n'êtes pas obligés de répondre. A votre avis, que va-t-il se passer après ? Je ne répondrai pas directement et toutes les suppositions sont ouvertes du moins pour vous.
CHAPITRE 9 :
Le démon majeur de Tzeentch passait son temps à tenter de lancer des sorts. Mais les vents de magie étaient faibles en ce jour. Et cela permit à Dyris de dissiper facilement chaque tentative ou de diminuer les effets maléfiques des sorts sur les troupes de son commandant. Pendant que les armées avançaient sur la plaine, avant de se rencontrer, Erik décida de se joindre à la bataille magique. Il tenta d’invoquer une horde de guerriers squelettes devant son armée. Mathilda se joignit à l’invocation, tout comme Dyris, ce qui permit de passer les défenses magiques du démon. Cent cinquante guerriers apparurent ainsi en face de maraudeurs. Ces derniers se jetèrent alors sur les guerriers d’antan et furent massacrés par la coordination des guerriers. Quelques minutes après le démon majeur invoqua une tempête de flammes. Il accumula tellement de pouvoir qu’il subit un retour magique inattendu. Dyris espérait visiblement qu’il serait renvoyé dans le Royaume d’où il venait, mais cela ne se produisit pas. Il fut juste projeté en arrière et un peu blessé.
Pendant que les nécromanciens et les vampires affrontaient le démon du dieu du changement, les armées avançaient. Sur les flancs, des cavaliers squelettes et des chevaliers du chaos s’affrontaient. Les Emissaires traversaient nombres de régiments ennemis, mais des créatures roses leur lançaient des sorts, ce qui en renvoya un certain nombre dans les enfers. Pendant ce temps, des chiens enragés se lançaient sur les forces des vampires. Inconscients du danger, ils chargèrent ainsi des phalanges de gardes des cryptes impassibles. Mais sur les flancs, les chevaliers du chaos, malgré leur infériorité numérique, réussissaient à passer. Erik vit instantanément le danger. Il envoya alors trois mille zombies avec Dyris pour les empêcher de les déborder sur le flanc droit. Sur le flanc gauche, il lança ses créatures ténébreuses pour les empêcher de passer.
Au centre, il ordonna à son armée de s’arrêter pour encaisser la charge. Pendant ce temps, il continuait à invoquer des zombies et des squelettes un peu partout. Mais à ce moment, le démon tenta de lancer un trait de feu droit sur Erik. Car il savait que s’il le tuait, son armée tomberait en poussière. Mais Dyris choisit ce moment pour révéler ce qu’il s’était refusé à utiliser depuis un siècle. C’était un parchemin enchanté. Il contenait une formule d’anti-sort vraiment très puissante. Il la lut sur le champ. Le trait fusant droit vers le commandant de l’armée mort-vivante disparut alors d’un seul coup. Exactement comme s’il n’avait jamais été là. Peu de temps après, ce fut le choc. Les Elus, formant une garde autour du chef de l’armée du chaos percutèrent des gardes des cryptes. Des maraudeurs chargèrent les goules et les zombies tandis que des guerriers squelettes contre-chargeaient les guerriers du chaos. Des centaines de créatures des deux camps se lancèrent dans la mêlée. Ce fut un massacre total. Dans les deux camps, des centaines de guerriers gisaient au sol.
Mais à ce moment, alors que sa garde de squelettes affrontait des créatures de Nurgle, Valianar lança un petit soleil de couleur violette sur eux. Il avait accumulé tellement d’énergie qu’il dut en relâcher une très grande partie. Malhereusement, cela ne suffit pas. Si une bonne partie des créatures verdâtres avaient été exterminées par le sort, les dernières de ce régiment furent anéanties par les dégâts causés par ce retour d’énergie. Heureusement pour les vampires, le sorcier fut aspiré par une faille qui s’ouvrit avec un chemin droit sur le Royaume du Chaos. Il fut aspiré par cette faille en même temps que des squelettes. Hélas, cela ne suffit pas pour réduire les effectifs de l’unité. Erik invoqua aussitôt de nouveaux combattants parmi les morts ennemis et ses propres pertes. Sur le flanc Nord, les grosses cousines des goules parvinrent à jeter à terre les derniers chevaliers qui les avaient attaquées. Mais des Massacreurs du dieu des crânes les chargèrent aussitôt. La force brute et le talent martial des guerriers furent opposés à la résistance naturelle et à la force brute des Horreurs. Mais des créatures semblables et néanmoins beaucoup plus grosses chargèrent alors le flanc des guerriers du chaos. Les cavaliers furent alors dépassés par le nombre et la force de toutes ces créatures. Ils furent tous jetés à bas de leurs montures et furent massacrés.
Cependant, dans le même temps sur le flanc droit, les zombies et les squelettes étaient massacrés par centaines. Malgré les milliers de revenants, ils n’étaient pas assez nombreux et les qualités magiques du nécromancien ne suffisaient pas à en faire revenir assez vite pour compenser les très nombreuses pertes. Car ils affrontaient la garde d’élite d’Harkan, ses meilleurs chevaliers. Des chevaliers qui avaient plus de combats en une année qu’un chevalier impérial en une vie entière. Dyris lui-même finit par mourir sous les coups des chevaliers du chaos. C’est ainsi que le flanc droit de l’armée d’Erik tomba définitivement.
Mais c’était au centre que les combats les plus rudes avaient lieu. Si les vivants et les démons étaient de meilleurs combattants, les morts-vivants étaient beaucoup plus nombreux et pouvaient se relever pour retourner au combat. Et ainsi de nouveau se battre contre les mêmes ennemis. Harkan affrontait un roi revenant d’entre les morts pour défendre ce qui fut son domaine avant même la naissance de Sigmar. Cependant, il ne pouvait faire le poids face à un seigneur du chaos. Ce dernier après quelques minutes, le décapita. Son héraut et porteur de bannière tuait, lui, les commandants des unités ennemies. Le seigneur du chaos vit que des sanguinaires attaquaient les gardes du commandant ennemi. Malheureusement, trois à quatre mille combattants se battant furieusement le séparait de lui. Il entreprit alors de se diriger vers lui. Des centaines de guerriers se lancèrent sur lui pour l’empêcher d’atteindre leur maître. Contrarié par le déroulement du combat, il se mit à les massacrer méthodiquement un par un tout en avançant un par un.
Pendant ce temps, Erik et Mathilda affrontaient un régiment de sanguinaires. Ils avaient déjà tué une centaine d’élus du chaos. Ils avaient également massacré des centaines de maraudeurs de guerriers. Il invoquait régulièrement des squelettes et des zombies pour reconstituer ses forces mais cela ne suffisait pas. Mathilda, elle, affaiblissait l’ennemi en les désorientant ou en lui faisant croire qu’il était plus faible qu’il ne le pensait. Et cela permettait aux forces de son fiancé de continuer à tenir, à tenir, à tenir. Erik défia alors un champion de Khorne, champion qui guidait les sanguinaires. Celui-ci accepta le défi. Il eut à peine le temps de lever son arme qu’il était déjà démembré. Mathilda se lança alors dans une danse de mort, suivie de près par son fiancé. Les gardes des cryptes les suivirent et massacrèrent les sanguinaires. Ce furent alors des ogres qui s’avancèrent face à eux et les percutèrent. De nombreux gardes furent réduits en miettes par la charge avant que le combat ne se stabilise.
Il n’en voyait vraiment pas la fin. Il lui semblait être l’un des héros des fameuses batailles que son père et sa mère lui racontaient quand il était petit. Le genre de bataille où chaque grand héros tuait des milliers d’ennemis avant de reporter enfin la victoire. Cependant il sentait que ce n’était pas aussi facile. Il avait pu se débarrasser des maraudeurs, des élus et des sanguinaires sans égratignures. Et c’était la même chose pour sa fiancée. Il espérait juste qu’il pourrait croiser bientôt le seigneur commandant l’armée ennemie. Malheureusement il ne l’avait pas aperçu depuis la charge du début de la bataille. Il avait remarqué que son flanc droit était tombé en miettes ; son flanc gauche avançait. Hélas cela ne suffisait pas. Maintenant que ses deux sorciers étaient morts, il devait dissiper les sorts du démon majeurs. Il ordonna alors à toutes les créatures les plus rapides de son armée de l’attaquer. Aussitôt, des milliers de chauves-souris, une cinquantaine de varghulfs se jetèrent sur lui. Malgré sa maîtrise des arts du combat, le démon majeur n’était pas assez puissant pour les vaincre. Il finit par être banni dans le Royaume du Chaos et renvoyé chez son maître.
Mathilda, elle, vit aussi bien qu’Erik que cela ne suffirait pas à remporter la bataille. Malgré leur nombre, les morts-vivants commençaient à perdre l’initiative. Sur le flanc gauche de leur armée, les goules furent attaquées par des centaines d’ogres et de guerriers engoncés dans de lourdes armures noires. Alors qu’elle venait d’achever un dernier ogre face à elle, elle assista, impuissante, au massacre des créatures qu’elle avait attirée à elle. C’est alors qu’elle aperçut la bannière du seigneur ennemi. Elle hurla à Erik pour couvrir le fracas des armes :
« Je viens de le voir. Je sais où est leur chef.
_Où est-il alors ?
_A deux lieues d’ici. Un peu au Nord. Mais derrière nous.
_Qu’est-ce qu’on attend alors ? Allons-y ! »
C’est ainsi que les deux vampires entreprirent de se frayer un passage vers le seigneur Harkan. A eux deux, rien ni personne ne pouvait leur résister. Pas un champion, pas un monstre ne les arrêta. Cependant, ils voyaient qu’autour d’eux, la bataille commençait à tourner en faveur des serviteurs des puissances de la ruine. Et pour une simple raison. Il n’y avait tout simplement pas assez de vampires sous les ordres d’Erik et de Mathilda. Et cela avait fini par peser dans la balance des forces. Les capacités martiales supérieures de leurs ennemis aggravant encore ce déficit. Cependant, tout n’était pas noir, les trois-quarts de l’armée ennemie avaient été massacrés par les morts-vivants. Et même si eux n’étaient plus que vingt mille, les envahisseurs, eux, n’étaient plus que quinze mille.
Mentalement, Erik réfléchissait déjà aux possibilités qui s’offraient à lui. Soit il s’enfuyait avec Mathilda pour aller récupérer du renfort plus au Sud et revenir dans l’Ostermark, soit continuer le combat jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Il regarda alors le visage de sa fiancée quelques secondes pour prendre sa décision. En constatant sa détermination et sa concentration, bien qu’habituelles au cours d’un combat, il se résolut à choisir la deuxième option. Il espérait toujours obtenir la victoire finale. Mais à vrai dire, il n’y croyait plus vraiment. Il voyait bien que la victoire avait décidé de changer de camp. Et seul un exploit de la part de Mathilda et de lui, à savoir tuer la bannière et le commandant de l’armée ennemie pourrait faire disperser l’armée du chaos.
Harkan tentait depuis maintenant trois heures de se rapprocher des deux vampires. Cependant, il remarqua qu’ils venaient à lui. Mais il ne voulut pas relâcher son effort. Il aurait pu accélérer le rythme, mais au lieu de cela, il continua à faucher les créatures qui se présentaient à lui à la même cadence. Depuis une heure déjà, il était seul au milieu des rangs ennemis, n’étant accompagné que de son fidèle lieutenant qui avait aussi la charge de la grande bannière de son armée. Il était son lieutenant depuis des décennies. Ils avaient combattu ensembles sur des centaines de champs de batailles. Ils avaient massacré des dizaines de milliers de créatures de toutes races confondues à eux deux. Et en ce moment, alors que les effectifs de leur armée se réduisaient à son armée de départ de dix mille guerriers environ, ils étaient seuls. Ils étaient seuls dans ce qui semblait un océan d’os et de chair pourrie. Mais il ne se décourageait pas. Il lui était impossible de faillir à ce moment. Ou il ne serait pas transformé en démon. Et quoi de mieux pour s’attirer le regard des divinités que de tuer un des meilleurs vampires du monde des Hommes.
Quelques minutes après, les quatre chefs se rencontrèrent. En s’apercevant, ils s’arrêtèrent pour s’observer. Autour d’eux, gisaient de nombreux cadavres de toutes sortes. Et de l’issue de ces combats dépendrait l’issue de la bataille. Harkan et Erik se jetèrent l’un contre l’autre pendant que Mathilda chargeait le lieutenant de seigneur du chaos. Chacun d’eux avait ordonné à ses troupes de leur place nette autour de ces deux combats singuliers pour qu’ils puissent se battre sans entraves. Ce furent des combats dignes d’entrer dans les légendes. Alors que tout autour d’eux les morts-vivants et les mortels se neutralisaient, les chefs de ces deux armées s’affrontaient pour déterminer l’issue de la bataille. Ce n’était pas juste un combat singulier comme il pouvait y en avoir des centaines dans les batailles. C’étaient Les combats de la bataille. Ceux qui détermineraient le vainqueur et la vaincu.
Erik affrontait Harkan et donnait libre cours à sa rage. Toute prudence s’était envolée, car on ne pouvait retenir ses coups ou hésiter à attaquer lorsque l’on affrontait un seigneur du chaos de ce niveau. Il ne se souciait plus de ses troupes qui tombaient à ses côtés. Seul son combat l’intéressait. Même s’il jetait parfois des regards du côté de Mathilda. Il faisait jouer sa dextérité pour contrer la force brute du seigneur face à lui. Et cela marchait. Il avait déjà réussi à le blesser de nombreuses fois. Mais il n’était pas non plus intact. Personne ne peut affronter un seigneur du chaos intact. A part peut-être certains elfes, certains des plus puissants vampires ou démons majeurs mais il n’était ni l’un ni l’autre. Il avait déjà été blessé au bras gauche et avait perdu son bouclier dès les premiers instants du combat. Il était également blessé à la jambe droite et son armure étaient déjà en morceaux. A tel point qu’elle ne lui servait presque plus à rien. Mais son ennemi était dans un état bien pire. Son bras droit avait été coupé et il avait dû laisser tomber son bouclier enchanté pour reprendre son épée d’obsidienne. Son armure était ouverte en de multiples endroits. Et du sang coulait de ses blessures. Erik sentait que la fin était proche pour tous deux. Les coups étaient portés avec moins de vigueur, moins de rapidité, ils étaient moins parés, les blessures s’accumulaient, la fin était beaucoup plus proche qu’il ne l’avait imaginé.
Mathilda affrontait le porteur de l’étendard ennemi. Mais celui-ci avait planté son étendard dans le sol pour sortir une grande hache. Ce fut là aussi un combat d’anthologie. La rapidité de Mathilda fut opposée à la force brute du champion du chaos. Mathilda tentait nombre de coups mais rares étaient ceux à pouvoir passer. Tout comme les coups du héraut d’Harkan. Mais ceux qui passaient avaient une telle force qu’ils auraient pu couper en deux un humain. Mais la protection magique de la cape offerte par Erik à sa fiancée il y a des années faisait son effet. Elle la protégeait de beaucoup de coups qui auraient pu la tuer. Mais cela ne l’empêchait d’avoir eu de nombreuses blessures. Son heaume était déjà au sol. Son armure était maintenant seulement un vague souvenir. Mais elle avait réussi à gravement blessé son ennemi. Et cela la faisait encore tenir. Car elle se disait qu’elle n’avait pas le droit de chuter ou elle aurait trahi encore une autre promesse.
C’est ainsi que les quatre combattants luttèrent pendant deux heures d’affilée. Alors que les lunes commençaient à disparaître à l’horizon, Erik tenta une dernière attaque sur Harkan. C’était une attaque-suicide. Mais cela fonctionna, le seigneur du chaos eut la lame enchantée du vampire plantée dans la gorge. Mais ce dernier était presque mort. La lame d’obsidienne du seigneur était plantée dans son abdomen. Au même moment, Mathilda profita d’un moment d’inattention du lieutenant d’Harkan pour le blesser mortellement. Mais c’était un champion du chaos lui aussi. Il avait passé plus de temps à se battre qu’il n’y avait de jours dans la vie de la jeune vampiresse. Elle eut le torse ouvert.
Les deux commandants de l’armée du chaos tombèrent au sol. Mathilda fit néanmoins un effort incroyable pour couper la hampe de la bannière ennemie. En voyant leurs chefs tomber, les soldats du chaos prirent peur. Les six mille survivants s’enfuirent alors dans les montagnes où les attendait une mort plus que probable de la part des nains.
Mathilda tomba alors au sol, épuisée par l’effort. Trop gravement blessée, elle ne pouvait tenir debout. Erik aurait pu la sauver. Mais il n’avait même pas assez de sang pour guérir lui-même et encore moins pour lui donner son propre sang pour la sauver. Son armure à lui aussi était partie en morceaux. Au point qu’il l’enleva avant de rejoindre sa fiancée là où elle était. Il s’allongea à côté d’elle. Il la prit dans ses bras, exactement comme il faisait avant qu’ils ne s’endorment quand ils pouvaient dormir dans un lit. Il lui murmura alors à son oreille :
« Au moins nous avons réussi.
_A quel prix ?
_On s’en moque. On est ensemble pour l’éternité. Exactement comme on se l’était promis.
_C’est vrai. Et j’ai tenu mes promesses. Mais il y a une chose que je dois te dire.
_Vas-y. Mais quoi que tu dises, si c’est pour me critiquer, je te pardonne. Tu es revenue, et je serais toujours heureux que tu sois avec moi.
_Ce qui ne t’engage pas beaucoup vu le temps qu’il nous reste. Mais je dois te dire qu’Erkan avait trouvé que l’on avait eu du sang elfe quand on était vivants. Ce qui expliquait notre adresse à l’épée et à l’arc.
_Voilà un mystère de résolu alors. Je t’aime.
_Moi aussi je t’aime. »
C’était la première qu’elle le lui disait en face et cela le rendit heureux. Plus heureux que tout. Elle lui avait dit qu’elle l’aimait alors qu’elle ne le lui avait que fait comprendre jusque-là. Il l’embrassa sur le front avant de la serrer contre lui. Exactement comme s’ils allaient dormir dans un bon lit et se réveiller plus tard. Il passa sa cape par-dessus leur corps, exactement comme un drap avant de dormir.
Après quelques minutes, ils fermèrent les yeux en même temps.
Tout autour de ces deux corps, l’armée de morts-vivants tombait en poussière ou se dispersait pour les créatures pouvant échapper au contrôle des vampires tout en restant en « vie », ayant accompli sa mission et ses chefs ne pouvant plus avoir de contrôle sur elles.
Loin au Sud, dans le Fort du Sang, les vampires et leurs soldats se regroupèrent encore une fois. Les skavens qui les assiégeaient se lançaient à nouveaux à l’assaut des remparts. Ils savaient qu’ils creusaient sous terre pour faire s’effondrer les murailles, mais ils avaient déjà déjoué toutes leurs tentatives. Sur le rempart Ouest, Klara ordonna aux squelettes l’accompagnant de se mettre en rang et de baisser leurs lances pour accueillir comme il se devait leurs assiégeants. Le combat fut terrible partout sur les remparts. Si les vampires et les nécromanciens pouvaient « ressusciter » les morts, les skavens, eux étaient innombrables. A tel point que les chevaliers de sang n’en voyaient pas la fin. La vampiresse savait que quelque chose s’était passé avec Hermann et Erik. Car elle n’avait eu aucune nouvelle d’aucun des deux alors qu’ils auraient dû envoyer le message pour dire que leurs missions respectives avaient réussi. Et cela la perturbait. A tel point qu’elle avait du mal à se concentrer. Si bien qu’elle ne vit pas la petite créature surgir des rangs de ses congénères. Elle essaya de l’esquiver mais elle n’était pas assez agile. Elle eut la tête tranchée. Et tomba lentement au sol. Elle venait de mourir définitivement.
C'est tout pour aujourd'hui et c'est bien assez je trouve. Mais j'ai une petite question à vous poser et vous n'êtes pas obligés de répondre. A votre avis, que va-t-il se passer après ? Je ne répondrai pas directement et toutes les suppositions sont ouvertes du moins pour vous.
- EssenSeigneur vampire
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Re: Le coût de la (non-)vie
Jeu 13 Mar 2014 - 9:14
C'est parti dans l'ordre :
(désolé, c'est pour le KhaOs d'hier soir )
C'est un détail, mais...
Voilà, donc comme avant, je résumerai mes commentaires sur le fond dans un post détaché de celui-ci
Je réponds juste à ta dernière question :
_ guerriers squelettes ?Il tenta d’invoquer une horde de guerriers en squelettes devant son armée.
_De l'usage des virgules : "Mathilda se joignit à l'invocation, tout comme Dyris, ce qui permit de passer (...)." Ça permet de faire des pauses en lisant la phraseMathilda se joignit à l’invocation tout comme Dyris ce qui permit de passer les défenses magiques du démon.
_Re-virgules : (...) d'où il venait, mais (...)Dyris espérait visiblement qu’il serait renvoyé dans le Royaume d’où il venait mais cela ne se produisit pas.
_(...) régiments ennemis, mais (...)des sorts, ce qui (...).Les Emissaires traversaient nombres de régiments ennemis mais des créatures roses leur lançaient des sorts ce qui en renvoya un certain nombre dans les enfers.
_On parle de quelles créatures, là ?Sur le flanc gauche, il lança ses créatures ténébreuses pour les empêcher de passer.
_ disparutLe trait fusant droit vers le commandant de l’armée mort-vivante disparu alors d’un seul coup.
_futCe dut un massacre total.
_violetteValianar lança un petit soleil de couleur voilette sur eux.
_Fais gaffe aux répétitions, trouve quelquefois d'autres mots, par exemple : hélas, malheureusement, toutefois, cependant...Mais cela ne suffit pas. (...) Mais le sorcier fut aspiré (...). Mais cela ne suffit pas pour réduire les effectifs de l’unité.
_On parle de quelles créatures, là ?Mais des créatures semblables et néanmoins beaucoup plus grosses chargèrent alors le flanc des guerriers du chaos.
_ Arken ! Quel est le comble pour un massacreur ? Bah c'est de se faire massacrer !Ils furent tous jetés à bas de leurs montures et furent massacrés.
(désolé, c'est pour le KhaOs d'hier soir )
_Ici encore, (à moins que ce ne soit volontaire...) on peut éviter de répéter le "mais" en début de phrase. Par exemple : "Il fut furieusement contrarié, car des centaines de guerriers se lancèrent sur lui pour l’empêcher d’atteindre leur maître. Implacable, il se mit alors à les massacrer un par un tout en avançant un par un."Mais des centaines de guerriers se lancèrent sur lui pour l’empêcher d’atteindre leur maître. Mais il se mit à les massacrer un par un tout en avançant un par un.
_ (...) et de guerriers ?Ils avaient également massacré des centaines de maraudeurs de guerriers.
_ Tout doux avec le "mais", chevalier ! Exemple de substitut : "Malheureusement, il ne l’avait pas aperçu depuis la charge du début de la bataille. Par ailleurs, il avait remarqué que son flanc droit était tombé en miettes ; en revanche, son flanc gauche avançait. Hélas, cela ne suffisait pas."Mais il ne l’avait pas aperçu depuis la charge du début de la bataille. Il avait remarqué que son flanc droit était tombé en miettes. Mais son flanc gauche avançait. Mais cela ne suffisait pas.
_ démon majeurMaintenant que ses deux sorciers étaient morts, il devait dissiper les sorts du démon majeurs.
_ les varghulfs ne sont pas des volants, il te faut des vargheists pour ça. Je viens de remarquer que tu ne parles pas de volants, mais de rapides, alors dans ce cas c'est le nombre de varghulfs (cinquante !) qui est déconcertant.Aussitôt, des milliers de chauves-souris, une cinquantaine de varghulfs se jetèrent sur lui.
_ Sur le flancSue le flanc gauche de leur armée
_ Tu peux utiliser à la place de "rythme" : "à la même cadence".Il aurait pu accélérer le rythme, mais au lieu de cela, il continua à faucher les créatures qui se présentaient à lui au même rythme.
_ combattu ensembleIls avaient combattus ensembles sur des centaines de champs de batailles.
_ environson armée de départ de dix mille guerriers environs
_ avait ordonnéChacun d’eux avait ordonnée à ses troupes
_ Oui MAIS non, exemple : "Toutefois, que ce soit du à la chance ou au destin, cela fonctionna, le seigneur du chaos eut la lame enchantée du vampire plantée dans la gorge. Hélas, le vainqueur lui aussi était presque mort. (...) Il demeurait néanmoins un champion du chaos, lui aussi.Mais cela fonctionna, le seigneur du chaos eut la lame enchantée du vampire plantée dans la gorge. Mais ce dernier était presque mort. (...) Mais c’était un champion du chaos lui aussi.
_ Le Baiser de Sang ? Il y a un souci de fluff : Mathilda est une vampire, elle a déjà reçu le baiser de sang. Je saisis un peu ce que tu veux dire (transfusion de son propre sang), mais il faudrait alors l'expliquer autrement.Mais il n’avait même pas assez de sang pour guérir lui-même et encore moins pour lui donner le Baiser de Sang pour la sauver.
_ Les connaisseurs pourront me contredire, mais une armure partie en morceaux ne tient plus sur son porteur, si ? C'est juste un détail pour lequel il faut se décider et l'écrire selon le choix : l'armure a-t-elle volé en éclats (pas besoin de l'enlever), ou non (bien qu'inutile, sa carcasse déformée subsiste sur son porteur) ?Son armure à lui aussi était partie en morceaux. Au point qu’il l’enleva avant de rejoindre sa fiancée là où elle était.
C'est un détail, mais...
_ Je vois à peu près ce que tu veux dire, mais les mots employés rendent la compréhension moins évidente : "régulièrement" ? Je te proposerais "de vive voix" ou bien "mot à mot" d'après le sens des phrases qui suivent.C’était la première qu’elle le lui disait régulièrement et cela le rendit heureux. Plus heureux que tout. Elle lui avait dit qu’elle l’aimait alors qu’elle ne le lui avait que fait comprendre jusque-là.
_sur elleset ses chefs ne pouvant plus avoir de contrôle sur elle.
_fut terribleLe combat fit terrible partout sur les remparts.
_avaient réussileurs missions respectives avaient réussies.
Voilà, donc comme avant, je résumerai mes commentaires sur le fond dans un post détaché de celui-ci
Je réponds juste à ta dernière question :
- GilgaladMaître floodeur
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Re: Le coût de la (non-)vie
Jeu 13 Mar 2014 - 10:36
Merci d'avoir remarqué les fautes. Quatre-vingt-dix pour cent du temps c'était des fautes de frappes.
En revanche, je n'ai rien corrigé en ce qui concerne l'armure. Je vais m'expliquer. Je ne parlais pas là du plastron (ce que l'on met au niveau du buste) mais de toutes les pièces pouvant composer son armure c'est-à-dire : les canons d'avant-bras, les gantelets, les jambières, les cuissardes, etc... Ce sont ces partis là qui sont plus ou moins en mauvais état et inutiles car l'absence d'une partie rend les autres plus vulnérables et plus facile à enlever.
En revanche, je n'ai rien corrigé en ce qui concerne l'armure. Je vais m'expliquer. Je ne parlais pas là du plastron (ce que l'on met au niveau du buste) mais de toutes les pièces pouvant composer son armure c'est-à-dire : les canons d'avant-bras, les gantelets, les jambières, les cuissardes, etc... Ce sont ces partis là qui sont plus ou moins en mauvais état et inutiles car l'absence d'une partie rend les autres plus vulnérables et plus facile à enlever.
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- EssenSeigneur vampire
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Re: Le coût de la (non-)vie
Jeu 13 Mar 2014 - 14:33
Je conçois, ces détails techniques sont intéressants, et seraient les bienvenus directement dans la narration du récit, surtout si ça parle de dragons de sang, guerriers en armure par excellence.
A présent sur le fond : l'ensemble retranscrit bien le cours de la bataille ; il y a un début poignant, un déroulement houleux, une fin épique. Les mots employés ne font jamais défaut à l'ambiance générale de massacre (je ne compte plus les fois de l'avoir lu, celui-là ) et on appuie bien aussi sur l'aspect exceptionnel des enjeux de la bataille et des émotions des personnages. Somme toute, les seules fois où je me sens en droit de râler ne concernent que des cas particuliers soumis à mon appréciation subjective, donc, bravo !
Passons maintenant aux endroits où je peux me lâcher
- Je plains le duc du changement ! On dirait que le pauvre démon n'a quasiment rien fait de toute la bataille, puis s'est fait grignoter par des chauves-souris et une cinquantaine de ... varghulfs ?! Je proteeeste !
Je veux bien croire que les vents de magie ont été faibles, mais quand même ! Les seuls sorts qu'il a réussi à lancer sont la tempête de feu dont on ne sait strictement rien à quoi elle a servi (des dégâts ? Oui ? Non ?) et le trait de feu qui a été, hum, dissipé... Donc voilà, le monstre qui doit bien valoir autant que le seigneur Harkan a été à mon avis cruellement sous-évalué, pas même une seule dissipation à son actif, et apparemment encore moins d'utilité offensive.
- Je suis toujours curieux de connaitre la nature des créatures sans nom qu'utilise Eric dans son armée ; si ça se trouve, je voudrai les mêmes à la taverne
- Erik, nécromancien novice, qui se retrouve à invoquer plein de monde sans la moindre résistance en face, heu... si tu le dis
- Le combat d'Erik et du général Harkan est bien écrit, je contesterai donc uniquement l'idée qu'un vampire ne puisse pas tenir face à un seigneur du chaos, alors que (selon ton éternel patriotisme) un elfe le pourrait. Je viens de voir les stats du seigneur, et je peux te dire que nos lords sont tout aussi brutaux que lui, sans compter les pouvoirs vampiriques. Furie rouge, reflexes et chevalier des ténèbres ou hypnose, on va voir qui va s'en tirer le mieux...
- Pour l'attaque du Fort de Sang par les skavens... On n'a aucun mal à capter l'ambiance vu qu'on sort d'une bataille encore plus terrible, c'est... C'est très court et abrupt, dramatique, tout le monde est mort, le Fort de Sang a-t-il été pris par la vermine skaven ?? Quelle horreur. Je veux voir la suite pour que tu me montres que c'est faux, sinon ça va mal aller
La suite !
A présent sur le fond : l'ensemble retranscrit bien le cours de la bataille ; il y a un début poignant, un déroulement houleux, une fin épique. Les mots employés ne font jamais défaut à l'ambiance générale de massacre (je ne compte plus les fois de l'avoir lu, celui-là ) et on appuie bien aussi sur l'aspect exceptionnel des enjeux de la bataille et des émotions des personnages. Somme toute, les seules fois où je me sens en droit de râler ne concernent que des cas particuliers soumis à mon appréciation subjective, donc, bravo !
Passons maintenant aux endroits où je peux me lâcher
- Je plains le duc du changement ! On dirait que le pauvre démon n'a quasiment rien fait de toute la bataille, puis s'est fait grignoter par des chauves-souris et une cinquantaine de ... varghulfs ?! Je proteeeste !
Je veux bien croire que les vents de magie ont été faibles, mais quand même ! Les seuls sorts qu'il a réussi à lancer sont la tempête de feu dont on ne sait strictement rien à quoi elle a servi (des dégâts ? Oui ? Non ?) et le trait de feu qui a été, hum, dissipé... Donc voilà, le monstre qui doit bien valoir autant que le seigneur Harkan a été à mon avis cruellement sous-évalué, pas même une seule dissipation à son actif, et apparemment encore moins d'utilité offensive.
- Je suis toujours curieux de connaitre la nature des créatures sans nom qu'utilise Eric dans son armée ; si ça se trouve, je voudrai les mêmes à la taverne
- Erik, nécromancien novice, qui se retrouve à invoquer plein de monde sans la moindre résistance en face, heu... si tu le dis
- Le combat d'Erik et du général Harkan est bien écrit, je contesterai donc uniquement l'idée qu'un vampire ne puisse pas tenir face à un seigneur du chaos, alors que (selon ton éternel patriotisme) un elfe le pourrait. Je viens de voir les stats du seigneur, et je peux te dire que nos lords sont tout aussi brutaux que lui, sans compter les pouvoirs vampiriques. Furie rouge, reflexes et chevalier des ténèbres ou hypnose, on va voir qui va s'en tirer le mieux...
- Pour l'attaque du Fort de Sang par les skavens... On n'a aucun mal à capter l'ambiance vu qu'on sort d'une bataille encore plus terrible, c'est... C'est très court et abrupt, dramatique, tout le monde est mort, le Fort de Sang a-t-il été pris par la vermine skaven ?? Quelle horreur. Je veux voir la suite pour que tu me montres que c'est faux, sinon ça va mal aller
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- ArkenMaîtresse des fouets
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Re: Le coût de la (non-)vie
Jeu 13 Mar 2014 - 16:17
Hum... Alors je dirais pareil que Von Essen, et puis comme Von Essen, et je plussoie Von Essen et je suis d'accord avec Von Essen !
Ah ! Si, encore un truc idem de Von Essen... La suite !!
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- GilgaladMaître floodeur
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Re: Le coût de la (non-)vie
Jeu 13 Mar 2014 - 16:31
La suite viendra un jour mais ce n'est pas pour demain non plus
Au niveau des armures, je pensais que tout personne fan du fluff de Warhammer et quand cela implique une armure sache un minimum de choses dessus. Je penserais à cela à l'avenir.
Pour le Duc du Changement, il aura droit à un chapitre entier plus tard où on en saura plus sur lui mais ce n'est pas pour tout de suite. Peut-être que ce sera dans la prochaine suite, peut-être dans la suivante, ce sera à voir en fonction de l'évolution de l'histoire.
En ce qui concerne le combat entre Harkan et Erik, je ne me souviens pas d'avoir dit que seul un elfe pourrait lui tenir tête. Mais si tu le dis, je l'ai probablement écrit à un moment où l'autre. Il faut toutefois relativiser. Il n'est pas un seigneur du chaos normal. C'est l'un des lieutenants d'Archaon et par-là même un des plus puissants seigneurs du chaos. Si tu regardes les stats, ajoute lui +1 en Force, en Attaques et en Initiative. Si tu prend Erik, il n'aurait pas la Furie Rouge car il essaye de se contrôler ni l'hypnose car il est loin d'être suffisamment beau pour envoûter un seigneur du chaos. Néanmoins, je vais rajouter que certains vampires le peuvent.
Pour les créatures, Erik ne me l'a pas encore dit. Par conséquent, je ne sais pas encore de quoi il parle. Sinon, je ne comprends pas pourquoi vous cherchez à tout savoir tout de suite. Il faut laisser planer le mystère et les interrogations parfois
Au niveau des armures, je pensais que tout personne fan du fluff de Warhammer et quand cela implique une armure sache un minimum de choses dessus. Je penserais à cela à l'avenir.
Pour le Duc du Changement, il aura droit à un chapitre entier plus tard où on en saura plus sur lui mais ce n'est pas pour tout de suite. Peut-être que ce sera dans la prochaine suite, peut-être dans la suivante, ce sera à voir en fonction de l'évolution de l'histoire.
En ce qui concerne le combat entre Harkan et Erik, je ne me souviens pas d'avoir dit que seul un elfe pourrait lui tenir tête. Mais si tu le dis, je l'ai probablement écrit à un moment où l'autre. Il faut toutefois relativiser. Il n'est pas un seigneur du chaos normal. C'est l'un des lieutenants d'Archaon et par-là même un des plus puissants seigneurs du chaos. Si tu regardes les stats, ajoute lui +1 en Force, en Attaques et en Initiative. Si tu prend Erik, il n'aurait pas la Furie Rouge car il essaye de se contrôler ni l'hypnose car il est loin d'être suffisamment beau pour envoûter un seigneur du chaos. Néanmoins, je vais rajouter que certains vampires le peuvent.
Pour les créatures, Erik ne me l'a pas encore dit. Par conséquent, je ne sais pas encore de quoi il parle. Sinon, je ne comprends pas pourquoi vous cherchez à tout savoir tout de suite. Il faut laisser planer le mystère et les interrogations parfois
- GilgaladMaître floodeur
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Re: Le coût de la (non-)vie
Jeu 17 Avr 2014 - 16:46
Après à peu près un mois, voilà la suite du récit. Je vous préviens tout de suite, il ne se passe pas grand-chose mais l'action sera pour le prochain chapitre ou le suivant. En tout cas pour la prochaine publication.
CHAPITRE 10 :
Une douleur. Fulgurante. Sur le côté. Puis une autre douleur. Sur une jambe. Avec un poids sur celle-ci. Était-ce un mort ou non. Une sensation d’être recouvert d’un drap. Puis celle de serrer quelque chose contre lui. Était-il mort ou vivant ? Il ne savait pas. Il remua légèrement. Il sentit la chose contre lui remuer. Le poids sur sa jambe s’enleva et fit tomber le drap au-dessus d’eux. Cela le fit ouvrir les yeux, tout comme à la personne à côté de lui. Elle, car c’était une jeune femme, lui sourit et lui dit tout doucement :
_« Nous sommes morts ? »
Tout lui revint alors en mémoire. Sa vie. Ses fiançailles avec Mathilda. La mort de cette dernière pendant le siège. L’arrestation de son père. Sa fuite à travers la forêt. La rencontre avec Klara. Sa transformation par Hermann. Leur voyage vers Altdorf. Les retrouvailles avec sa fiancée. Leur chemin vers le For du Sang. La défense de la forteresse. Leur nomination au rang de seigneur dragon de sang. Le départ pour le nord de l’Empire. La mort des Chevaliers de Sang dans les marais et le départ de Mathilda juste après. Puis la découverte des corps de sa sœur et de sa mère. La route à travers les contreforts des montagnes et la Sylvanie. L’arrivée sur le futur champ de bataille. Le retour de sa promise. La bataille. Le défi contre le seigneur du chaos. La mort de ce dernier. Leur chute à eux. Puis les ténèbres. Il se souvenait de tout. Absolument tout.
Erik répondit alors :
« Je ne pense pas. Nous avons été gravement blessés. Mais ce n’est plus qu’un mauvais souvenir apparemment.
_Ce n’est pas plus mal. Mais nos armes ont été détruites. Il va falloir nous en procurer de nouvelles.
_Nous devrions trouver notre bonheur ici non ?
_Tu as raison. Est-ce que tu as une idée de combien de temps nous sommes restés ainsi ?
_Non pas la moindre. Mais vu l’état des cadavres, je dirais au minimum deux semaines. Cherchons quand même des armes. »
C’est ainsi qu’ils se mirent à chercher. Il faisait nuit et le ciel étoilé rappelait aux deux fiancés leur première nuit chacun dans les bras de l’autre. Mais leur condition leur permettait de voir comme en pleine journée. Ils voyaient sans peine les corps décomposés des guerriers des forces du chaos, des zombies et des goules de leur armée. Les deux amants avaient du mal à se frayer un chemin parmi les cadavres. Cependant, ils ne mirent qu’une heure à trouver des armes. Erik trouva une lame légèrement courbe et faite en obsidienne. Il la testa sur une armure du chaos non loin. Celle-ci fut transpercée par la lame comme du papier. Quelques minutes après, Mathilda fut attirée par un éclat lumineux. Cela s’avéra finalement être une épée. Elle était assez légère et était droite. Elle était légèrement dorée, comme forgée en Lustrie. Dans sa garde était incrusté un diamant. Elle testa sa lame contre un cadavre d’ogre et le coupa aisément en deux. Après avoir récupéré leurs capes, ils se mirent à réfléchir.
Plusieurs solutions s’offraient à eux. La première était de partir vers le nord. Ils pourraient ainsi affronter les forces du chaos et y trouver une mort définitive. Mais cela serait vain. Ils ne pourraient pas les ralentir et protéger ainsi leurs amis éventuels. La seconde était de partir pour les montagnes du Bord du Monde. Ils pourraient ainsi traquer un dragon et boire son sang comme leur premier ancêtre commun. Mais ils n’avaient pas d’armure et ne survivraient donc pas quelques jours à l’intérieur de celles-ci. La troisième était de partir pour l’Ouest de l’empire. Mais elles étaient beaucoup plus civilisées que les terres de Sylvanie. Les traverser sans se faire repérer alors qu’elles étaient sur le pied de guerre relèverait de l’impossible. La quatrième option était de partir pour les terres des Von Carstein. Ils pourraient ainsi trouver sans trop de problèmes un château où ils pourraient éventuellement dérober des armures pour eux. De plus, la contrée était protégée par la magie des Von Carstein et il y faisait très sombre en ce moment. Ils ne seraient donc pas obligés de se cacher autant le jour et pourraient accélérer leurs recherches. De plus, cette région n’était guère loin. Juste à une nuit. Ils devraient par contre franchir le pont de Waldenhof. Il risquait donc d’être gardé par des gardes des cryptes ou d’autres créatures. De plus, il y aurait probablement une ou deux fermes en chemin pour se nourrir.
Alors que la nuit n’avait pas encore totalement atteint la moitié de sa durée, ils se mirent en route. Au-dessus d’eux, les étoiles brillaient de plus belle tandis que la lune du chaos jetait un éclat malveillant sur les terres où les deux fiancés marchaient implacablement. Ils marchèrent ainsi pendant plusieurs heures. Leur volonté de ne pas se retrouver en plein soleil une fois le jour levé les faisait avancer implacablement. Leur but était d’essayer d’arriver avant l’aube dans les terres de Sylvanie. Ils savaient que la ville de Waldenhof était située non loin du pont. Ils pourraient donc s’y reposer quelques temps avant de repartir sur les routes. Ils marchèrent des heures durant. Pas un seul des deux ne se plaignit à un seul moment d’une éventuelle faiblesse. Et pourtant, il y avait de quoi faire. Ils avançaient à marche forcée alors que cela faisait des semaines qu’ils ne s’étaient pas nourris. Erik avait mal aux jambes tandis que Mathilda était courbaturée par le long sommeil qui les avait atteints pour leur permettre de se régénérer. Ils sentaient tous deux qu’ils étaient plus faibles qu’avant la bataille. Les deux promis purent néanmoins voir la plaine qui défilait sous leurs pas. Les terres n’étaient pas cultivées. On pouvait très bien voir qu’elles n’avaient pas été habitées depuis très longtemps. L’herbe était plutôt haute et de nombreux arbustes complètement difformes avaient poussés sous l’influence du chaos. Cela rendait la campagne traversée très inquiétante mais cela ne les affectaient pas le moins du monde.
Au bout plusieurs heures, ils tombèrent sur une cabane. Comme tout dans cette région, elle avait l’air abandonnée. La porte tenait encore sur ses gonds mais son équilibre était bancal. Erik et Mathilda entrèrent rapidement dans le cabanon après avoir dégainé leurs épées. A l’intérieur, il y avait un lit sans couverture mais il y avait encore le matelas de paille entouré d’un drap. Il y avait une petite table avec une chaise qui était cassée. A l’opposé de la porte, il y avait un âtre mais il était rempli de cendres complètement froides. Dehors, le Soleil se levait au-delà des montagnes du Bord du Monde. Les deux vampires bloquèrent alors la porte avec la table. Ils s’allongèrent tous deux dans le lit en gardant les épées à portée de main. Ils s’endormirent néanmoins chacun dans les bras de l’autre.
Ce fut quand le soleil se couchait qu’ils se réveillèrent. Chacun d’eux avait l’impression d’avoir dormi très longtemps et très bien. Rien n’avait pu les réveiller car tout était silencieux dehors. La région était désertée aussi bien par les humains que par les bêtes de toutes sortes. Les deux fiancés n’étaient donc pas en danger de ce point de vue-là. En revanche, cela signifiait qu’ils ne pourraient pas se nourrir rapidement. C’est alors qu’ils entendirent des chevaux approcher. Ils étaient encore à quelques lieux mais cela ne les inquiétaient pas. Ils étaient environ une demi-dizaine. Sachant que la nuit allait tomber, les deux vampires choisirent de tendre une embuscade aux probables cavaliers. Ces derniers se rapprochaient à grande vitesse. Après une dizaine de minutes, Erik et Mathilda entendirent les chevaux distinctement et les cavaliers démonter. Ces derniers s’approchèrent de la bâtisse. Les deux vampires avaient replacé la table là où ils l’avaient trouvée, près de l’âtre. Ils retinrent leur respiration et se placèrent contre le mur de chaque côté de la porte. Les cavaliers entrèrent. Ils étaient cinq. Une fois tous entrés, les deux créatures de la non-vie se jetèrent sur eux. Pris par surprise, trois pistoliers furent tués en quelques secondes. Les deux derniers servirent de repas aux seigneurs de la nuit. Ils prirent le temps de savourer leur repas pour bien profiter du moment. Ils laissèrent alors les cadavres sur place tout en prenant soin de récupérer les épées qu’ils avaient. Chacun des deux vampires eut alors deux épées supplémentaires en plus de l’arme magique dans leur dos. Une fois cela fait, ils se mirent en route pour le Sud.
Les deux lunes et les étoiles leur permettaient de se guider sans aucun problème. Ils avaient fait cela des centaines de fois dans leur vie précédente quand ils étaient encore des humains à peu près comme les autres. Ils ne rencontraient absolument personne mais ils savaient déjà qu’il n’y avait que peu de monde dans ces contrées désolées et oubliées de l’Empire. Les terres autour d’eux étaient toujours aussi accueillantes que la fois où ils étaient passés au galop pour aller vers le Nord. Il y avait parfois des arbres ou de tous petits bois. Malgré tout cela, ils devaient progresser rapidement pour atteindre la Sylvanie avant le lever du Soleil. Mathilda savait où était le pont car elle l’avait emprunté auparavant. Cela rassurait Erik car au moins ils savaient où ils allaient. Renforcés par tout le sang bu il y a peu, ils se mirent à courir à un petit rythme puis à un rythme plus soutenu. Ils enfilèrent ainsi les lieues les unes après les autres pendant quelques heures.
Mais alors qu’ils arrivèrent en vue d’une petite ferme, le Soleil commença à se lever à l’Est. L’absence de couverture nuageuse rendait les deux vampires vulnérables à ses rayons. Mathilda utilisa alors sa magie pour invoquer un petit nuage qui les entoura. Ils continuèrent leur chemin jusqu’à arriver à la ferme. Après avoir défoncé aisément la porte en bois, ils rentrèrent dans celle-ci. Elle semblait avoir été abandonnée il y a peu. Des draps étaient encore présents sur le lit. De la nourriture était encore posée sur la table. Erik et sa fiancée avait déjà vu ça des années au paravent. C’était le signe que les habitants avaient dû partir pour Waldenhof dans la précipitation ou qu’ils avaient été réquisitionnés par les armées impériales. Cela leur rappelait invariablement l’époque où ils devaient aller chercher les habitants de fermes isolées pour les conduire à Middenheim quand une armée du chaos ou de peaux-vertes menaçait le Middenland. Ils savaient parfaitement où ils pourraient trouver de quoi se protéger en cas d’attaque extérieure. Ils savaient aussi qu’il n’y avait presque aucun risque que des soldats impériaux viennent ici pour récupérer des personnes. Ils devaient être au Nord de l’Empire à l’heure qu’il était. Cela rassurait énormément les deux vampires. Car ils savaient ainsi que rien d’humain ne viendrait les troubler. En revanche, pour des créatures non humaines ou qui ne l’étaient plus, c’était une autre histoire.
Après avoir bloqué la porte, Mathilda se mit au lit tandis qu’Erik prenait le premier tour de garde. Cela lui permit de penser tranquillement sans que Mathilda ne puisse les entendre. Car il savait qu’un lien spécial s’était forgé entre eux. Un lien dont il avait entendu parler seulement par la bouche de l’elfe venu les voir il y a plusieurs années. Un lien qui faisait que tant que l’un des deux survivait, l’autre ne pouvait définitivement mourir. Un lien qui permettait de savoir si l’autre était en danger malgré les milliers de lieues qui pourrait les séparer.
Je sais la chance que j’ai de pouvoir continuer à vivre avec Mathilda. C’est seulement que je pensais que l’on allait mourir tous les deux que j’ai réalisé à quel point je tenais à elle. Je suis quand même étonné que l’on ait survécu malgré nos blessures. Elles étaient pourtant sérieuses. Quand je l’ai interrogée à ce propos, elle m’a dit que c’était le fait que nous soyons des vampires qui nous avait sauvés. Notre corps se régénère. Mais plus les blessures sont graves, plus il met du temps à revenir à son état initial. Je dois dire que j’ai été étonné de cela mais cela ne me surprend guère. N’avons-nous pas de la magie pure coulant dans nos veines ? Ne pouvons-nous pas vivre des millénaires sans que notre corps se détériore ? Ne sommes-nous pas plus endurants que n’importe quel humain ?
Malheureusement, je sais aussi à quel point cela peut être problématique. Nous devons tuer pour nous nourrir. Exactement comme des bêtes. Mais, sans cette malédiction, je ne pourrais vivre avec Mathilda et elle serait encore morte. Tout comme moi probablement. Ce n’est pas seulement une malédiction mais aussi une bénédiction. Du moins c’est comme cela que le prends. Certes, je ne pourrai avoir d’enfants avec elle, mais au moins je suis avec l’élue de mon cœur. Et cela est déjà inespéré pour moi.
Quelques heures après, son tour de garde prit fin. Les deux fiancés alternèrent ainsi toute la journée. Quand le Soleil disparut à l’horizon, les deux vampires se mirent en route, laissant derrière eux la ferme dans l’état où ils l’avaient trouvée. Dehors, il faisait nuit noire. Des nuages sombres étaient arrivés. Ils masquaient même les deux lunes, Mannslieb et Morrslieb. Puis le Soleil se leva. La fiancée d’Erik en profita pour invoquer un nuage d’ombre autour d’eux. Ils voyaient moins bien la route mais Mathilda savait où aller. Ils avancèrent ainsi sans beaucoup de craintes mais en étant tout de même sur leurs gardes. Ils n’étaient pas à l’abri d’une menace provenant du Sud sous une forme quelconque. Menace. Cela fit stopper net les deux fiancés. En arrivant sur le pont de Waldenhof qu’ils voyaient depuis quelques minutes, ils sentirent quelque chose. Une présence magique non loin. Une présence qui maîtrisait les arts nécromantiques. Au moins les bases. C’est Erik qui l’avait découvert car il avait senti une fluctuation dans le vent de la magie pouvant relever les morts. Une présence faible mais ancienne tout de même. Au moins plusieurs centaines d’années. Une menace potentiellement très dangereuse. Les deux amants se placèrent de l’autre côté de la rive, de part et d’autre du pont, de façon à voir qui arrivait.
C’est alors qu’ils les entendirent. Une dizaines de personnes. Trahies par le son produit par des armes et des boucliers de probables guerriers et par celui des sabots d’une monture. Les deux fiancés ne savaient pas combien ils étaient mais vu la présence magique détectée par Erik, il devait s’agir d’un vampire avec sa garde rapprochée. Puis ils les virent arriver. Une dizaine de cavaliers morts puis ressuscités sous forme de squelettes montant des chevaux tout aussi squelettiques qu’eux. Ils étaient placés derrière une dame en habit de voyages montant un destrier noir couvert d’un caparaçon rouge comme le sang. Elle portait une ample robe bleue et une armure par-dessus celle-ci. A sa ceinture, pendait un fourreau portant une épée. Mais il y avait une chose que les deux jeunes vampires avaient notée plus que la qualité apparente de ses habits. Elle n’était pas entourée par un nuage gris la protégeant du Soleil levant. Ils avaient donc à faire à une vampiresse assez âgée. Probablement au moins cent ans. Voir beaucoup plus. Intérieurement, Erik sourit de la justesse de son analyse de sa puissance magique.
La dame leur accorda à peine un regard distrait avant de traverser le pont de Waldenhof, suivie de ses cavaliers. Ils tournèrent ensuite directement vers l’Est, longeant le Stir, laissant en quelques instants la capitale sylvanienne loin derrière eux.
Les deux vampires revinrent alors sur le pont, surpris par le dédain de cette personne. Ils avaient déduits qu’elle était noble mais s’ils s’étaient attendus à au moins un ralentissement de la cavalcade car ils étaient des vampires. Mais rien, pas même un signe de tête. Se demandant intérieurement qui pouvait être cette étrange dame, les deux fiancés traversèrent le pont avant de se diriger vers Waldenhof. Après quelques minutes, ils arrivèrent non loin des portes de la cité. Chacun mit alors sur sa tête la capuche de sa cape pour se protéger du Soleil. Cela permit à Mathilda de dissiper son nuage les protégeant de ce dernier. Le couple se remit alors en marche et entra dans la cité.
Avant que vous ne me posiez la question et au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, la coupure à la fin est totalement volontaire et est là pour laisser un peu de suspense.
Comme d'habitude, si vous avez des remarques à faire quel que soit le sujet, n'hésitez pas.
Petite question pour les lecteurs (sauf Von Essen) : quel est le personnage rencontré dans l'avant-dernier paragraphe ?
CHAPITRE 10 :
Une douleur. Fulgurante. Sur le côté. Puis une autre douleur. Sur une jambe. Avec un poids sur celle-ci. Était-ce un mort ou non. Une sensation d’être recouvert d’un drap. Puis celle de serrer quelque chose contre lui. Était-il mort ou vivant ? Il ne savait pas. Il remua légèrement. Il sentit la chose contre lui remuer. Le poids sur sa jambe s’enleva et fit tomber le drap au-dessus d’eux. Cela le fit ouvrir les yeux, tout comme à la personne à côté de lui. Elle, car c’était une jeune femme, lui sourit et lui dit tout doucement :
_« Nous sommes morts ? »
Tout lui revint alors en mémoire. Sa vie. Ses fiançailles avec Mathilda. La mort de cette dernière pendant le siège. L’arrestation de son père. Sa fuite à travers la forêt. La rencontre avec Klara. Sa transformation par Hermann. Leur voyage vers Altdorf. Les retrouvailles avec sa fiancée. Leur chemin vers le For du Sang. La défense de la forteresse. Leur nomination au rang de seigneur dragon de sang. Le départ pour le nord de l’Empire. La mort des Chevaliers de Sang dans les marais et le départ de Mathilda juste après. Puis la découverte des corps de sa sœur et de sa mère. La route à travers les contreforts des montagnes et la Sylvanie. L’arrivée sur le futur champ de bataille. Le retour de sa promise. La bataille. Le défi contre le seigneur du chaos. La mort de ce dernier. Leur chute à eux. Puis les ténèbres. Il se souvenait de tout. Absolument tout.
Erik répondit alors :
« Je ne pense pas. Nous avons été gravement blessés. Mais ce n’est plus qu’un mauvais souvenir apparemment.
_Ce n’est pas plus mal. Mais nos armes ont été détruites. Il va falloir nous en procurer de nouvelles.
_Nous devrions trouver notre bonheur ici non ?
_Tu as raison. Est-ce que tu as une idée de combien de temps nous sommes restés ainsi ?
_Non pas la moindre. Mais vu l’état des cadavres, je dirais au minimum deux semaines. Cherchons quand même des armes. »
C’est ainsi qu’ils se mirent à chercher. Il faisait nuit et le ciel étoilé rappelait aux deux fiancés leur première nuit chacun dans les bras de l’autre. Mais leur condition leur permettait de voir comme en pleine journée. Ils voyaient sans peine les corps décomposés des guerriers des forces du chaos, des zombies et des goules de leur armée. Les deux amants avaient du mal à se frayer un chemin parmi les cadavres. Cependant, ils ne mirent qu’une heure à trouver des armes. Erik trouva une lame légèrement courbe et faite en obsidienne. Il la testa sur une armure du chaos non loin. Celle-ci fut transpercée par la lame comme du papier. Quelques minutes après, Mathilda fut attirée par un éclat lumineux. Cela s’avéra finalement être une épée. Elle était assez légère et était droite. Elle était légèrement dorée, comme forgée en Lustrie. Dans sa garde était incrusté un diamant. Elle testa sa lame contre un cadavre d’ogre et le coupa aisément en deux. Après avoir récupéré leurs capes, ils se mirent à réfléchir.
Plusieurs solutions s’offraient à eux. La première était de partir vers le nord. Ils pourraient ainsi affronter les forces du chaos et y trouver une mort définitive. Mais cela serait vain. Ils ne pourraient pas les ralentir et protéger ainsi leurs amis éventuels. La seconde était de partir pour les montagnes du Bord du Monde. Ils pourraient ainsi traquer un dragon et boire son sang comme leur premier ancêtre commun. Mais ils n’avaient pas d’armure et ne survivraient donc pas quelques jours à l’intérieur de celles-ci. La troisième était de partir pour l’Ouest de l’empire. Mais elles étaient beaucoup plus civilisées que les terres de Sylvanie. Les traverser sans se faire repérer alors qu’elles étaient sur le pied de guerre relèverait de l’impossible. La quatrième option était de partir pour les terres des Von Carstein. Ils pourraient ainsi trouver sans trop de problèmes un château où ils pourraient éventuellement dérober des armures pour eux. De plus, la contrée était protégée par la magie des Von Carstein et il y faisait très sombre en ce moment. Ils ne seraient donc pas obligés de se cacher autant le jour et pourraient accélérer leurs recherches. De plus, cette région n’était guère loin. Juste à une nuit. Ils devraient par contre franchir le pont de Waldenhof. Il risquait donc d’être gardé par des gardes des cryptes ou d’autres créatures. De plus, il y aurait probablement une ou deux fermes en chemin pour se nourrir.
Alors que la nuit n’avait pas encore totalement atteint la moitié de sa durée, ils se mirent en route. Au-dessus d’eux, les étoiles brillaient de plus belle tandis que la lune du chaos jetait un éclat malveillant sur les terres où les deux fiancés marchaient implacablement. Ils marchèrent ainsi pendant plusieurs heures. Leur volonté de ne pas se retrouver en plein soleil une fois le jour levé les faisait avancer implacablement. Leur but était d’essayer d’arriver avant l’aube dans les terres de Sylvanie. Ils savaient que la ville de Waldenhof était située non loin du pont. Ils pourraient donc s’y reposer quelques temps avant de repartir sur les routes. Ils marchèrent des heures durant. Pas un seul des deux ne se plaignit à un seul moment d’une éventuelle faiblesse. Et pourtant, il y avait de quoi faire. Ils avançaient à marche forcée alors que cela faisait des semaines qu’ils ne s’étaient pas nourris. Erik avait mal aux jambes tandis que Mathilda était courbaturée par le long sommeil qui les avait atteints pour leur permettre de se régénérer. Ils sentaient tous deux qu’ils étaient plus faibles qu’avant la bataille. Les deux promis purent néanmoins voir la plaine qui défilait sous leurs pas. Les terres n’étaient pas cultivées. On pouvait très bien voir qu’elles n’avaient pas été habitées depuis très longtemps. L’herbe était plutôt haute et de nombreux arbustes complètement difformes avaient poussés sous l’influence du chaos. Cela rendait la campagne traversée très inquiétante mais cela ne les affectaient pas le moins du monde.
Au bout plusieurs heures, ils tombèrent sur une cabane. Comme tout dans cette région, elle avait l’air abandonnée. La porte tenait encore sur ses gonds mais son équilibre était bancal. Erik et Mathilda entrèrent rapidement dans le cabanon après avoir dégainé leurs épées. A l’intérieur, il y avait un lit sans couverture mais il y avait encore le matelas de paille entouré d’un drap. Il y avait une petite table avec une chaise qui était cassée. A l’opposé de la porte, il y avait un âtre mais il était rempli de cendres complètement froides. Dehors, le Soleil se levait au-delà des montagnes du Bord du Monde. Les deux vampires bloquèrent alors la porte avec la table. Ils s’allongèrent tous deux dans le lit en gardant les épées à portée de main. Ils s’endormirent néanmoins chacun dans les bras de l’autre.
Ce fut quand le soleil se couchait qu’ils se réveillèrent. Chacun d’eux avait l’impression d’avoir dormi très longtemps et très bien. Rien n’avait pu les réveiller car tout était silencieux dehors. La région était désertée aussi bien par les humains que par les bêtes de toutes sortes. Les deux fiancés n’étaient donc pas en danger de ce point de vue-là. En revanche, cela signifiait qu’ils ne pourraient pas se nourrir rapidement. C’est alors qu’ils entendirent des chevaux approcher. Ils étaient encore à quelques lieux mais cela ne les inquiétaient pas. Ils étaient environ une demi-dizaine. Sachant que la nuit allait tomber, les deux vampires choisirent de tendre une embuscade aux probables cavaliers. Ces derniers se rapprochaient à grande vitesse. Après une dizaine de minutes, Erik et Mathilda entendirent les chevaux distinctement et les cavaliers démonter. Ces derniers s’approchèrent de la bâtisse. Les deux vampires avaient replacé la table là où ils l’avaient trouvée, près de l’âtre. Ils retinrent leur respiration et se placèrent contre le mur de chaque côté de la porte. Les cavaliers entrèrent. Ils étaient cinq. Une fois tous entrés, les deux créatures de la non-vie se jetèrent sur eux. Pris par surprise, trois pistoliers furent tués en quelques secondes. Les deux derniers servirent de repas aux seigneurs de la nuit. Ils prirent le temps de savourer leur repas pour bien profiter du moment. Ils laissèrent alors les cadavres sur place tout en prenant soin de récupérer les épées qu’ils avaient. Chacun des deux vampires eut alors deux épées supplémentaires en plus de l’arme magique dans leur dos. Une fois cela fait, ils se mirent en route pour le Sud.
Les deux lunes et les étoiles leur permettaient de se guider sans aucun problème. Ils avaient fait cela des centaines de fois dans leur vie précédente quand ils étaient encore des humains à peu près comme les autres. Ils ne rencontraient absolument personne mais ils savaient déjà qu’il n’y avait que peu de monde dans ces contrées désolées et oubliées de l’Empire. Les terres autour d’eux étaient toujours aussi accueillantes que la fois où ils étaient passés au galop pour aller vers le Nord. Il y avait parfois des arbres ou de tous petits bois. Malgré tout cela, ils devaient progresser rapidement pour atteindre la Sylvanie avant le lever du Soleil. Mathilda savait où était le pont car elle l’avait emprunté auparavant. Cela rassurait Erik car au moins ils savaient où ils allaient. Renforcés par tout le sang bu il y a peu, ils se mirent à courir à un petit rythme puis à un rythme plus soutenu. Ils enfilèrent ainsi les lieues les unes après les autres pendant quelques heures.
Mais alors qu’ils arrivèrent en vue d’une petite ferme, le Soleil commença à se lever à l’Est. L’absence de couverture nuageuse rendait les deux vampires vulnérables à ses rayons. Mathilda utilisa alors sa magie pour invoquer un petit nuage qui les entoura. Ils continuèrent leur chemin jusqu’à arriver à la ferme. Après avoir défoncé aisément la porte en bois, ils rentrèrent dans celle-ci. Elle semblait avoir été abandonnée il y a peu. Des draps étaient encore présents sur le lit. De la nourriture était encore posée sur la table. Erik et sa fiancée avait déjà vu ça des années au paravent. C’était le signe que les habitants avaient dû partir pour Waldenhof dans la précipitation ou qu’ils avaient été réquisitionnés par les armées impériales. Cela leur rappelait invariablement l’époque où ils devaient aller chercher les habitants de fermes isolées pour les conduire à Middenheim quand une armée du chaos ou de peaux-vertes menaçait le Middenland. Ils savaient parfaitement où ils pourraient trouver de quoi se protéger en cas d’attaque extérieure. Ils savaient aussi qu’il n’y avait presque aucun risque que des soldats impériaux viennent ici pour récupérer des personnes. Ils devaient être au Nord de l’Empire à l’heure qu’il était. Cela rassurait énormément les deux vampires. Car ils savaient ainsi que rien d’humain ne viendrait les troubler. En revanche, pour des créatures non humaines ou qui ne l’étaient plus, c’était une autre histoire.
Après avoir bloqué la porte, Mathilda se mit au lit tandis qu’Erik prenait le premier tour de garde. Cela lui permit de penser tranquillement sans que Mathilda ne puisse les entendre. Car il savait qu’un lien spécial s’était forgé entre eux. Un lien dont il avait entendu parler seulement par la bouche de l’elfe venu les voir il y a plusieurs années. Un lien qui faisait que tant que l’un des deux survivait, l’autre ne pouvait définitivement mourir. Un lien qui permettait de savoir si l’autre était en danger malgré les milliers de lieues qui pourrait les séparer.
Je sais la chance que j’ai de pouvoir continuer à vivre avec Mathilda. C’est seulement que je pensais que l’on allait mourir tous les deux que j’ai réalisé à quel point je tenais à elle. Je suis quand même étonné que l’on ait survécu malgré nos blessures. Elles étaient pourtant sérieuses. Quand je l’ai interrogée à ce propos, elle m’a dit que c’était le fait que nous soyons des vampires qui nous avait sauvés. Notre corps se régénère. Mais plus les blessures sont graves, plus il met du temps à revenir à son état initial. Je dois dire que j’ai été étonné de cela mais cela ne me surprend guère. N’avons-nous pas de la magie pure coulant dans nos veines ? Ne pouvons-nous pas vivre des millénaires sans que notre corps se détériore ? Ne sommes-nous pas plus endurants que n’importe quel humain ?
Malheureusement, je sais aussi à quel point cela peut être problématique. Nous devons tuer pour nous nourrir. Exactement comme des bêtes. Mais, sans cette malédiction, je ne pourrais vivre avec Mathilda et elle serait encore morte. Tout comme moi probablement. Ce n’est pas seulement une malédiction mais aussi une bénédiction. Du moins c’est comme cela que le prends. Certes, je ne pourrai avoir d’enfants avec elle, mais au moins je suis avec l’élue de mon cœur. Et cela est déjà inespéré pour moi.
Quelques heures après, son tour de garde prit fin. Les deux fiancés alternèrent ainsi toute la journée. Quand le Soleil disparut à l’horizon, les deux vampires se mirent en route, laissant derrière eux la ferme dans l’état où ils l’avaient trouvée. Dehors, il faisait nuit noire. Des nuages sombres étaient arrivés. Ils masquaient même les deux lunes, Mannslieb et Morrslieb. Puis le Soleil se leva. La fiancée d’Erik en profita pour invoquer un nuage d’ombre autour d’eux. Ils voyaient moins bien la route mais Mathilda savait où aller. Ils avancèrent ainsi sans beaucoup de craintes mais en étant tout de même sur leurs gardes. Ils n’étaient pas à l’abri d’une menace provenant du Sud sous une forme quelconque. Menace. Cela fit stopper net les deux fiancés. En arrivant sur le pont de Waldenhof qu’ils voyaient depuis quelques minutes, ils sentirent quelque chose. Une présence magique non loin. Une présence qui maîtrisait les arts nécromantiques. Au moins les bases. C’est Erik qui l’avait découvert car il avait senti une fluctuation dans le vent de la magie pouvant relever les morts. Une présence faible mais ancienne tout de même. Au moins plusieurs centaines d’années. Une menace potentiellement très dangereuse. Les deux amants se placèrent de l’autre côté de la rive, de part et d’autre du pont, de façon à voir qui arrivait.
C’est alors qu’ils les entendirent. Une dizaines de personnes. Trahies par le son produit par des armes et des boucliers de probables guerriers et par celui des sabots d’une monture. Les deux fiancés ne savaient pas combien ils étaient mais vu la présence magique détectée par Erik, il devait s’agir d’un vampire avec sa garde rapprochée. Puis ils les virent arriver. Une dizaine de cavaliers morts puis ressuscités sous forme de squelettes montant des chevaux tout aussi squelettiques qu’eux. Ils étaient placés derrière une dame en habit de voyages montant un destrier noir couvert d’un caparaçon rouge comme le sang. Elle portait une ample robe bleue et une armure par-dessus celle-ci. A sa ceinture, pendait un fourreau portant une épée. Mais il y avait une chose que les deux jeunes vampires avaient notée plus que la qualité apparente de ses habits. Elle n’était pas entourée par un nuage gris la protégeant du Soleil levant. Ils avaient donc à faire à une vampiresse assez âgée. Probablement au moins cent ans. Voir beaucoup plus. Intérieurement, Erik sourit de la justesse de son analyse de sa puissance magique.
La dame leur accorda à peine un regard distrait avant de traverser le pont de Waldenhof, suivie de ses cavaliers. Ils tournèrent ensuite directement vers l’Est, longeant le Stir, laissant en quelques instants la capitale sylvanienne loin derrière eux.
Les deux vampires revinrent alors sur le pont, surpris par le dédain de cette personne. Ils avaient déduits qu’elle était noble mais s’ils s’étaient attendus à au moins un ralentissement de la cavalcade car ils étaient des vampires. Mais rien, pas même un signe de tête. Se demandant intérieurement qui pouvait être cette étrange dame, les deux fiancés traversèrent le pont avant de se diriger vers Waldenhof. Après quelques minutes, ils arrivèrent non loin des portes de la cité. Chacun mit alors sur sa tête la capuche de sa cape pour se protéger du Soleil. Cela permit à Mathilda de dissiper son nuage les protégeant de ce dernier. Le couple se remit alors en marche et entra dans la cité.
Avant que vous ne me posiez la question et au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, la coupure à la fin est totalement volontaire et est là pour laisser un peu de suspense.
Comme d'habitude, si vous avez des remarques à faire quel que soit le sujet, n'hésitez pas.
Petite question pour les lecteurs (sauf Von Essen) : quel est le personnage rencontré dans l'avant-dernier paragraphe ?
- EssenSeigneur vampire
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Date d'inscription : 22/12/2013
Palmares : Organisateur des tournois du Fort du Sang, de la Reiksguard, des Duels de Lassenburg & de la ruée vers l'Eldorado
Re: Le coût de la (non-)vie
Jeu 17 Avr 2014 - 19:12
Hé Arken ! On nous envoie la suite ! Appelle les demoiselles, qu'on voie cela ensemble
_ cela ne les affectait pas
_ cela ne les inquiétait pas
Et arrête de faire planer le suspense, poste-nous la suite !
_ Phrase interrogative ou affirmative ?Était-ce un mort ou non.
_ le FortLeur chemin vers le For du Sang.
_ Je vois ce que tu veux dire, mais ta troisième phrase devrait être reformulée, car on saisit difficilement que "celles-ci" veut dire les montagnes. Suggestion : "Mais ils n’avaient pas d’armure et ne survivraient donc pas quelques jours dans ces contrées sauvages et hostiles."La seconde était de partir pour les montagnes du Bord du Monde. Ils pourraient ainsi traquer un dragon et boire son sang comme leur premier ancêtre commun. Mais ils n’avaient pas d’armure et ne survivraient donc pas quelques jours à l’intérieur de celles-ci.
_ Remarque à caractère plus personnel, Arken pourra ensuite me donner raison (ou pas) : dans le cas présent, il est beaucoup plus facile de se dissimuler parmi les mortels qu'en Sylvanie. On ne compte pas le nombre des lahmianes et même certains dragons de sang qui ont ainsi vécu soit parmi les nobles, soit parmi les troupes de l'Empire. Si je ne me trompe pas en plus, Mathilda a déjà vécu ainsi, elle ne devrait alors avoir des problèmes à se 'réinfiltrer'... Chez les von Carstein, en revanche, c'est plus délicat. Le grand Mannfred, LUI, est sur le pied de guerre et n'hésitera pas, je pense, à mobiliser toute créature de la non-vie qui passe à sa portée. Si tes héros sont à 100% décidés d'y aller quand-même, et EN PLUS y dérober des armures, je .. je leur souhaite bon courage, mais il faudra m'expliquer comment ils ont fait s'ils auront réussi.La troisième était de partir pour l’Ouest de l’empire. Mais elles étaient beaucoup plus civilisées que les terres de Sylvanie. Les traverser sans se faire repérer alors qu’elles étaient sur le pied de guerre relèverait de l’impossible. La quatrième option était de partir pour les terres des Von Carstein. Ils pourraient ainsi trouver sans trop de problèmes un château où ils pourraient éventuellement dérober des armures pour eux. De plus, la contrée était protégée par la magie des Von Carstein et il y faisait très sombre en ce moment.
_ Il y a plusieurs VILLES en chemin, si tu regardes une carte de la contrée ; tes héros ont du probablement les éviter... http://wjrf.bimondiens.com/images/cartes/emp_bw/Ostermark_v2_bw.jpgDe plus, il y aurait probablement une ou deux fermes en chemin pour se nourrir.
_ C'est bien écritAlors que la nuit n’avait pas encore totalement atteint la moitié de sa durée, ils se mirent en route. Au-dessus d’eux, les étoiles brillaient de plus belle tandis que la lune du chaos jetait un éclat malveillant sur les terres où les deux fiancés marchaient implacablement.
_ Aïe, répétition du mot "implacablement".Ils marchèrent ainsi pendant plusieurs heures. Leur volonté de ne pas se retrouver en plein soleil une fois le jour levé les faisait avancer implacablement.
_ avaient pousséL’herbe était plutôt haute et de nombreux arbustes complètement difformes avaient poussés sous l’influence du chaos. Cela rendait la campagne traversée très inquiétante mais cela ne les affectaient pas le moins du monde.
_ cela ne les affectait pas
_ à quelques lieuesIls étaient encore à quelques lieux mais cela ne les inquiétaient pas.
_ cela ne les inquiétait pas
_ Je penche plus pour la deuxième version. Il faut vraiment être fou pour partir pour Waldenhof quand on habite en Ostermark.C’était le signe que les habitants avaient dû partir pour Waldenhof dans la précipitation ou qu’ils avaient été réquisitionnés par les armées impériales.
Après avoir bloqué la porte, Mathilda se mit au lit tandis qu’Erik prenait le premier tour de garde. Cela lui permit de penser tranquillement sans que Mathilda ne puisse les entendre. Car il savait qu’un lien spécial s’était forgé entre eux. Un lien dont il avait entendu parler seulement par la bouche de l’elfe venu les voir il y a plusieurs années. Un lien qui faisait que tant que l’un des deux survivait, l’autre ne pouvait définitivement mourir. Un lien qui permettait de savoir si l’autre était en danger malgré les milliers de lieues qui pourrait les séparer.
_ EH ! C'est Arken qui fait ça ! Tu ne vas pas t'y mettre, toi aussi !Avant que vous ne me posiez la question et au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, la coupure à la fin est totalement volontaire et est là pour laisser un peu de suspense.
C'était obligé de poser la question ?Petite question pour les lecteurs (sauf Von Essen) : quel est le personnage rencontré dans l'avant-dernier paragraphe ?
Et arrête de faire planer le suspense, poste-nous la suite !
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Re: Le coût de la (non-)vie
Jeu 17 Avr 2014 - 19:59
Je corrigerai ça ce soir pour les fautes.
Pour la question, je n'ai pas pu m'ne empêcher
Pour la suite : il faudra attendre vu q'elle n'est pas encore écrite il faudra donc patience, patience
Pour la question, je n'ai pas pu m'ne empêcher
Pour la suite : il faudra attendre vu q'elle n'est pas encore écrite il faudra donc patience, patience
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Re: Le coût de la (non-)vie
Dim 20 Avr 2014 - 14:50
Remarque 1 : s'ils sont encore sensibles au soleil, tu m'expliques comment ils ont fait pour survivre 2 semaines sur un champ de bataille ??
Remarque 2 : + 1 avec Von Essen. Ils auraient plus de facilité à se mélanger aux humains que d'aller faire coucou à l'armurerie des Von Carstein.
Remarque 3 : Pourquoi ils ne retournent tout simplement pas au fort de sang ?
Remarque 4 : oh, tiens, c'est bizarre, ils tombent sur des chevaliers au milieu de nulle part, et oh ! Coïncidence, ils avaient besoin de se nourrir
Remarque 5 : Expliquez moi pourquoi, mais pourquoi, Mathildase fait chier décide de dépenser de son énergie et de sa puissance pour un sort de nuage, alors qu'ils ont des pèlerines depuis le début du voyage ???!!
Pour le personnage mystère : oh, mais ne serait-ce pas cette chère Comtesse d'Essen ?
La suite !
Remarque 2 : + 1 avec Von Essen. Ils auraient plus de facilité à se mélanger aux humains que d'aller faire coucou à l'armurerie des Von Carstein.
Remarque 3 : Pourquoi ils ne retournent tout simplement pas au fort de sang ?
Remarque 4 : oh, tiens, c'est bizarre, ils tombent sur des chevaliers au milieu de nulle part, et oh ! Coïncidence, ils avaient besoin de se nourrir
Remarque 5 : Expliquez moi pourquoi, mais pourquoi, Mathilda
Pour le personnage mystère : oh, mais ne serait-ce pas cette chère Comtesse d'Essen ?
La suite !
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Re: Le coût de la (non-)vie
Dim 20 Avr 2014 - 15:31
Remarque 1 : relis bien le chapitre 9 et tu comprendras.
Remarque 2 et remarque 3 : pourquoi est-ce qu'ils devraient toujours prendre des décisions sensées et pourquoi est-ce qu'ils devraient toujours prendre la décision qui serait pour vous la plus évidente ?
Remarque 4 : parfois le hasard fait bien les choses surtout que ce sont des pistoliers.
Remarque 5 : remarque sensée mais quand le Soleil est au Sud et que l'on va vers le Sud, ils ne vont pas marcher à reculons non plus et tu peux mettre autant de pèlerine que tu veux, tu auras toujours le Soleil en pleine tronche (tu devrais essayer un de ces jours).
Il n'y a aucune animosité dans cette réponse, c'est juste que je dois faire vite.
Remarque 2 et remarque 3 : pourquoi est-ce qu'ils devraient toujours prendre des décisions sensées et pourquoi est-ce qu'ils devraient toujours prendre la décision qui serait pour vous la plus évidente ?
Remarque 4 : parfois le hasard fait bien les choses surtout que ce sont des pistoliers.
Remarque 5 : remarque sensée mais quand le Soleil est au Sud et que l'on va vers le Sud, ils ne vont pas marcher à reculons non plus et tu peux mettre autant de pèlerine que tu veux, tu auras toujours le Soleil en pleine tronche (tu devrais essayer un de ces jours).
Il n'y a aucune animosité dans cette réponse, c'est juste que je dois faire vite.
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Re: Le coût de la (non-)vie
Ven 25 Avr 2014 - 14:18
Ayé j'ai tout lu...
Depuis les errances de Thomov, j'aime assez les histoires d'amour outre-tombe.
C'est effrayant ce que vampirisme et romantisme se marient bien... C'est pas avec les nains qu'on pourrait faire ça, allez...
On attend la suite avec impatience.
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- GilgaladMaître floodeur
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Re: Le coût de la (non-)vie
Dim 27 Avr 2014 - 23:12
Merci d'avoir tout lu. Est-ce que tu as des remarques particulières à faire ?
Comme dit, pour la suite, il faudra attendre un peu. Je suis rentré aujourd'hui de Pologne et je n'ai pas eu le temps d'écrire la suite là-bas. Du coup, je commencerai celle-ci la semaine prochaine.
Comme dit, pour la suite, il faudra attendre un peu. Je suis rentré aujourd'hui de Pologne et je n'ai pas eu le temps d'écrire la suite là-bas. Du coup, je commencerai celle-ci la semaine prochaine.
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Re: Le coût de la (non-)vie
Dim 24 Aoû 2014 - 23:38
J'ai une remarque particulière à faire.
La suite !
La suite !
- GilgaladMaître floodeur
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 7:38
Ho mais pinaise !! Laisse-moi encore quelques mois pour terminer mas suite de quatre pages !!!
Sans plaisanter, le ma publie aujourd'hui dans l'après-midi ou en soirée ou bien demain. Il va donc falloir que vous fassiez encore un peu preuve de patience.
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 8:21
Désolé. Quand j'ai relu ton histoire hier soir, ça m'est venu tout seul
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