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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 8:56
Sérieusement, tu as tout relu ? Mais pourquoi ? Cela ne risque pas d'être pour la simple qualité vu que c'est même loin de ton niveau mais alors pourquoi ?
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 11:18
Ce n'est pas parce qu'il a un autre niveau que ça l'empêche de relire une bonne histoire avec un fil scénaristique intéressant
Ca m'arrive aussi de temps en temps, pour le plaisir de redécouvrir l'histoire et les commentaires laissés par tout le monde, et aussi pour se rafraichir la mémoire
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 11:23
Mouais, perso ça ne m'arrive pas trop souvent sauf de relire la dernière partie quand la suite est postée pour me souvenir où on en est.
Et puis, j'aimerais savoir ce qui lui plaît tant dans mon histoire pour qu'il la relise. Juste comme ça.
Et puis, j'aimerais savoir ce qui lui plaît tant dans mon histoire pour qu'il la relise. Juste comme ça.
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 16:05
L'histoire et les commentaires, comme dit Arken. Tout ceci me rappelle de riants souvenirs, et le romantisme qui entoure tes deux héros me donne envie de connaitre la suite de leurs tribulations
- GilgaladMaître floodeur
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 17:21
Si tu le dis...L'histoire et les commentaires, comme dit Arken. Tout ceci me rappelle de riants souvenirs, et le romantisme qui entoure tes deux héros me donne envie de connaitre la suite de leurs tribulations
Bon en attendant, je vais vous livrer en exclusivité (bah oui je ne la publie nulle part ailleurs) la suite de mon récit. Il ne se passe pas grand chose je dois dire. Mais ça sera pour les prochains chapitre l'action. Là, on en est encore à une phase de transition. Autrement dit, si vous vouliez du sang, revenez ans quelques semaines, ou plutôt mois vu mon rythme de parution et d'écriture.
CHAPITRE 11 :
Ils voyaient tous les deux des mendiants de dans chaque rue. Les bâtisses étaient misérables et cela se voyait qu’elles n’étaient guères entretenues. Les deux fiancés sentaient la présence de vampires en ville dont une particulièrement intéressante. C’était celle d’un vampire qui avait décidé de ne pas apprendre les arts magiques de la nécromancie même s’il avait quelques capacités innées. Le couple détermina que c’était probablement un Dragon de Sang ou du moins un ancien de ces derniers. En ces terres appartenant aux Von Carstein, c’était probablement un des endroits les plus sûrs de la région pour se cacher. Après un dédale de ruelles toutes plus sombres les unes que les autres, les deux amants arrivèrent devant une maison en ruines. Elle avait été fabriquée en pierre mais un certain nombre de celles-ci étaient noires ou couvertes de boue maintenant, signe que la demeure n’avait pas été entretenue. Le couple vérifia alors qu’il n’y avait personne à proximité avant de frapper à la porte tout en tirant les lames.
Martkin était en train d’aiguiser son épée quand son sixième sens l’avertit avant même qu’il n’entendit les coups brefs. Des décennies. Des décennies qu’il n’avait senti cette sensation. Cette sensation qu’il n’avait que lorsqu’un Dragon de Sang était non loin. Il ne l’avait pas ressentie depuis la fois où il avait croisé un groupe de Chevaliers de Sang allant vers les Montagnes du Bord du Monde. Il prit alors sa lame faite dans de l’émeraude pur avant d’aller à la porte. Les coups avaient été renouvelés plusieurs fois. Ainsi donc ils savaient. Ils savaient qu’il était à l’intérieur mais par précaution, ils n’entraient pas. Il ouvrit alors et ce qu’il vit le surprit. Il avait face à lui deux jeunes vampires. Cela se voyait bien. L’un d’eux était une jeune femme d’environ vingt ans. Elle tenait une épée légèrement dorée dont la garde était incrustée de diamant. La capuche de sa cape cachait bien son visage mais on voyait bien ses yeux bleus et ses cheveux blonds. Elle était vraiment bien proportionnée et Martkin regretta qu’elle soit un vampire. Son regard s’attarda alors sur l’autre personne. Le garçon d’environ vingt-cinq ans était lui blond aux yeux bleus. Il tenait manifestement une lame en obsidienne dans sa main droite. Leurs vêtements n’avaient guère d’allure. Ils étaient en partie déchirés et pour certains avaient des taches de sang mêlé à de la boue. Il leur dit alors d’entrer.
En entrant, Erik et Mathilda purent voir que la demeure avait été aménagée de manière assez austère. Il y avait quelques mannequins d’entraînement, un bureau, une cuisine, une bibliothèque remplie de traités de stratégie, une chambre avec un lit de camp. Martkin prit alors la parole :
« Même si je ne vous la montre pas tout de suite, il y a une armurerie dans la cave. Avant tout, nous allons devoir faire les présentations. Je suis Martkin, et suis originaire de Kislev. J’ai deux cent ans, pour information. Et vous vous êtes ? Je sais que vous êtes des Dragons de Sang mais je ne vous connais pas.
_Moi c’est Erik, se présenta le concerné.
_Et moi Mathilda. Et nous sommes les enfants d’Hermann et Erkan.
_Tant mieux, je ne risque pas de douter de votre loyauté alors, reprit l’hôte. Je vois que vous venez de faire un long voyage. D’où venez-vous ?
_Du nord, répondit laconiquement Mathilda.
_Bien. J’ai des vêtements neufs qui pourraient vous aller.
_Merci beaucoup, dit alors Erik. »
Martkin les fit rentrer dans une autre pièce qu’ils n’avaient pas vue jusque-là. Elle contenait deux grandes armoires. Il donna alors aux deux jeunes vampires un pantalon, une chemise et une tunique toutes brunes pour mieux se fondre dans la masse. Il leur offrit également de leur fournir de nouvelles armes et de nouvelles armures. Leurs épées ayant été ébréchées quand ils combattaient leurs anciens porteurs, les deux amants acceptèrent l’offre.
Le vampire bicentenaire les fit alors descendre les escaliers. Dans l’obscurité, les deux jeunes seigneurs de la nuit se repérèrent aux cheveux blancs comme neige de leur guide. Ses derniers descendaient en cascades sur ses épaules et n’étaient pas attachés. Ils couvraient le haut d’une veste de couleur sang. Après une vingtaine de marches, les trois Dragons de Sang entrèrent dans une grande pièce. Martkin alluma alors magiquement quelques cristaux qui éclairèrent le tout, leur disant par la même occasion :
« C’est à peu près la seule magie que j’ai. Mais c’est largement suffisant pour moi. »
Après quelques secondes, le temps de s’habituer à la lueur magique des cristaux enchantés, les deux amants s’émerveillèrent devant le nombre et la variété d’armes présentes. Il y avait aussi bien des petits poignards que des lances de la taille de deux elfes. Ils voyaient également des armes enchantées datant pour certaines de l’époque où les elfes et les nains se partageaient le monde et où le premier des vampires n’était même pas né. Le maître de la maison sourit en voyant les visages de ses invités. En leur désignant la pièce, il déclara :
« Prenez ce que vous voulez comme arme. Mais faites attention pour quand vous sortirez de cette maison, elles ne sont pas très courantes. Comme vous pouvez vous en douter, je les ai toutes ou gagner en défi ou trouvées sur le champ de bataille. De plus, c’est l’arme qui choisit son porteur et non l’inverse.
_Merci infiniment pour l’honneur que vous nous faîtes messire, répondit Erik »
Mathilda et son fiancé se mirent donc à marcher partout dans la pièce, osant à peine toucher aux armes, millénaires pour certaines, présentes. Après de longues minutes, le choix de la jeune vampiresse se porta finalement sur une épée aussi bleue que la nuit. En effet, elle avait été forgée dans du saphir. Sa garde correspondait à la main de sa nouvelle détentrice. Erik, lui prit une lame faite de rubis. La garde de cette dernière correspondait en tout point à sa main. Martkin prit alors la parole :
« Cela ne m’étonnes guère. Ces deux lames ont été forgées il y a des millénaires par les nains. Elles ont été faîtes à partir d’un bloc de pierre précieuse. Elles sont l’œuvre d’un seul et même forgeron. La tienne Mathilda, te donne la force d’un dragon. La tienne Erik, c’elle d’un monstre tel qu’un dragon de feu.
_Mais ces derniers n’existent pas, répondit l’intéressé légèrement surpris.
_Oh que si, tu peux me croire, et il ne vaut mieux pas croiser leur chemin. »
Après ces quelques paroles, les deux fiancés prirent les fourreaux correspondant et mirent leurs armes dans leur dos. Martkin il les conduisit ensuite au rez-de-chaussée. Là, il les introduit dans une pièce où il y avait un lit double et un tabouret. Comme la soirée finissait, le vampire plusieurs fois centenaire leur souhaita une bonne nuit avant d’aller dans sa propre chambre.
Une fois seul, les deux fiancés purent détailler leur chambre. Elle était extrêmement sobre et n’avait pas dû servir depuis quelques temps. Mais le matelas et les draps étaient propres. Comme si Martkin les avait attendus. Cependant, cela faisait plus d’un mois qu’ils n’avaient été tous les deux dans le même lit. Erik se mit alors à fixer sa fiancée. Au bout de quelques dizaines secondes celle-ci s’en aperçut et lui demanda ce qui n’allait pas. Il lui répondit par un sourire. Mathilda comprit aussitôt. Elle se lança sur son fiancé et le fit tomber sur le lit avant de tomber par-dessus. Ils s’enlacèrent aussitôt comme si rien ne pouvait désormais les séparer. Tout en s’embrassant fougueusement, chacun entreprit de déshabiller l’autre. Ils lancèrent leurs armes et leurs vêtements à travers toute la pièce. Ils firent une petite pause et se regardèrent les yeux dans les yeux. Chacun y vit qu’il n’y avait plus que l’autre qui comptait pour lui, et rien d’autre. Ils se mirent alors à faire l’amour comme autrefois, lorsqu’ils étaient encore des humains. Ils tournaient dans tous les sens. Chacun riait et pleurait en même temps. Après une bonne heure, Mathilda, au comble du bonheur, posa sa tête sur le torse de son fiancé. Elle lui chuchota alors :
« C’est étrange. Il y a des années on aurait eu peur d’avoir un enfant mais pas maintenant.
_Cela n’est-il pas mieux ainsi ? On peut le faire sans craintes maintenant non ?
_Si. »
Après ces quelques paroles, la jeune fiancée s’endormit. Endormissement suivit quelques minutes plus tard par celui du jeune vampire.
Ce ne fut que vers dix heures le lendemain que les deux fiancés se réveillèrent. La nuit avait été excellente pour tous deux mais le fait de devoir descendre vers le sud se faisait plus pressant. Ils sortirent alors du lit. Ils s’habillèrent en silence, chacun pensant à la journée qui allait suivre. Dès qu’ils eurent fini, ils rejoignirent Martkin dans la cuisine. Après un simple bonjour, il prit la parole :
« Où comptez-vous aller ?
_Vers le Sud, pour rejoindre après le Fort du Sang si possible, répondit Mathilda.
_Pourquoi le rejoindre ?
_Parce que nous faisons partie de l’ordre non, demanda Erik ?
_Non, vous ne faites pas partie de l’ordre. Vous n’êtes pas les héritiers de Walach. Par conséquent, vous ne lui devez pas obéissance.
_Comment ça ?
_Vous descendez de par vos parents d’un des lieutenants d’Abhorash mais pas Walach. Ce dernier est aussi attiré par le pouvoir et ne veut que la destruction de l’humanité. Il en a presque oublié que non devons chercher les meilleurs combattants possibles.
_Or tout le monde sait qu’ils ne se trouvent pas parmi les humains, compléta Mathilda.
_Oh que non.
_Si cela vous intéresse, on peut en trouver dans le Nord, de l’autre côté des mers, ou des monstres dans les montagnes. Ou encore dans le Sud. Si vous voulez, on peut y aller à trois. Je pars dans quelques jours pour une année de combats. Mais avant, on pourra passer par un château tenu par un vampire soumis aux Von Carstein. Il y a une bonne centaine d’armures chez lui, vous devriez y trouver votre bonheur.
_Mais pourquoi on ne nous l’as pas dit ? demanda Erik.
_Je n’en sais rien. Peut-être que vos pères en avaient l’intention mais qu’ils ne pourront jamais vous le dire puisqu’ils ont disparu à jamais. Ce que je vous propose est ni plus ni moins qu’une nouvelle vie. Une vie que vous auriez dû commencer dès votre transformation. Une vie que dois mener tout Dragon de Sang qui se respecte et qui se considère comme un descendant légitime d’Abhorash.
_Je dois dire que cela est tentant. Est-ce que cela vous gêne que l’on en parle entre nous ?
_Non. Pas du tout. »
Les deux fiancés quittèrent alors la table pour aller dans leur chambre. Ils s’allongèrent aussitôt sur le lit en regardant le plafond, comme des années auparavant quand ils avaient décidé de s’engager dans les patrouilleurs impériaux. Ils se mirent alors à discuter. Chacun était pour le fait de partir à l’aventure mais aucun n’était sûr de ce qui pouvait arriver ensuite. Mathilda dit alors qu’il était peut-être temps pour eux de raisonner en Dragon de Sang et non en humains. Cela provoqua une grimace de la part d’Erik. Néanmoins, il savait qu’elle avait raison. Ils continuèrent ainsi pendant deux longues heures. A la fin, ils avaient tous deux décidé de partir pour les Montagnes du Bord du Monde après avoir rendu visite au baronnet des Von Carstein. Aussitôt après s’être levés, les deux fiancés quittèrent la pièce pour aller voir leur hôte. Ce dernier avait attendu patiemment dans ce qui avait servi de cuisine et de salle à manger. Le couple lui fit alors part de sa décision. Martkin pourrait venir avec eux uniquement s’il le voulait. Ce dernier prit alors la parole :
« J’aurais bien aimé partir avec vous mais une autre chose m’attends. Je vais devoir partir pour le sud. Selon de nombreuses rumeurs, les peaux-vertes s’assemblent dans les Terres Arides et je commence à en avoir assez de tuer des humains ou des bêtes du chaos. L’avantage de ce peuple vert est qu’ils ont de gros monstres et des guerriers corrects. Les très bons combattants humains ou nains sont tout de même assez rares et ne se rencontrent en règle générale que sur le champ de bataille. Néanmoins, je vous donnerai les indications nécessaires pour aller jusqu’au château d’Orsic Von Carstein.
_Merci beaucoup, c’est plus que nous ne l’espérions, répondit alors poliment Mathilda.
_Trêves de bavardages. Allez récupérer vos armes. »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Les deux plus jeunes vampires coururent dans leur chambre pour s’armer. Erik boucla sa ceinture d’attacher une épée et une dague à celle-ci. Il rangea sa nouvelle lame dans son fourreau avant de mettre ce dernier dans son dos, de manière à ce que la poignée dépasse de son épaule droite. Il s’arrêta alors et regarda Mathilda. Elle avait fait la même chose que lui mais ses cheveux étaient encore détachés et elle lui avait tourné le dos. Il savait ce que cela voulait dire. Elle attendait qu’il la coiffe. Comme des années auparavant, quand ils n’étaient pas encore des adultes. Souriant à cette époque révolue, il prit ses cheveux dans ses mains, les tressa en une unique longue tresse avant de prendre sa dague et de couper la fin. Sa fiancée en profita alors pour rabattre sa tresse par-dessus son épaule mais resta immobile. Il venait de lui passer la main dans le cou. Malgré un grand frisson de plaisir, elle se retourna et vit une petite lueur de tristesse dans les yeux de son amant. Elle l’embrassa sur la bouche avant de se séparer. Ils n’avaient besoin d’aucun mot pour communiquer entre eux. Juste des regards.
C’est un de ces regards qui fit qu’ils se dirigèrent en même temps vers la salle à manger, tous deux le sourire aux lèvres.
En voyant arriver ainsi le couple, Martkin eu un petit sourire au coin des lèvres. Ils n’étaient décidément pas entièrement des vampires. Ils n’en avaient que le corps. Peut-être que cela les sauverait. Peut-être aussi que cela causerait leur perte à tous deux. Il leur donna alors une carte avec le chemin à suivre pour rejoindre ce fort dirigé par un Von Carstein de la plus basse extraction. Quelques secondes plus tard, les deux fiancés quittèrent la maison puis la ville sans encombre. Ils repartaient ainsi sur les chemins sans savoir vraiment où aller ensuite. Ils savaient qu’ils voulaient aller vers l’Est. Mais ils n’en savaient pas plus. A leur droite, le Soleil était à son zénith mais était souvent masqué par de nombreux nuages gris foncé. Relevant les capuches de leur capes, les deux amants se mirent en route pour la forteresse du Dragon Noir, antre d’Orsic Von Carstein qui était un vampire mineur de la lignée, mais à ne pas sous-estimer.
Personnellement, je trouve que la dernière phrase n'est pas terrible. J'offre une pinte de sang bretonnien à qui me donne une meilleur variante à mon goût. Evidemment, elle doit garder l'esprit de celle publiée en tout premier lieu.
Sinon, comme d'habitude, n'hésitez pas à critiquer ce que vous aimez et ce que vous aimez moins dans l'histoire ou dans le style.
Je rappelle que je ne peux pas m'améliorer si vous ne me dîtes pas ce qui ne va pas. Et que ce n'est pas parce que vous pensez que c'est évident que ça l'est pour moi.
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 19:13
J'ai tout lu, c'est géant !!!! J'adore ton style, j'ai tout lu d'une traite, je l'ai vu s'améliorer et c'est impressionnant.
Voici une proposition pour la dernière phrase : Rabattant leurs capuches sur leurs visages, les deux amants se mirent en route pour la forteresse du Dragon Noir, antre d'Orsic von Carstein, vampire de cinquième génération mais néanmoins puissant
Voici une proposition pour la dernière phrase : Rabattant leurs capuches sur leurs visages, les deux amants se mirent en route pour la forteresse du Dragon Noir, antre d'Orsic von Carstein, vampire de cinquième génération mais néanmoins puissant
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 19:24
Merci pour le commentaire. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est géant, mais bon si ça te fait plaisir
Pour la dernière phrase, je retiens ta proposition. Je verrais ce que les autres proposent mais pour l'instant cela me plaît mis-à-part le fait qu'ils soit précisément de la cinquième génération, sauf si tu as des sources qui donnent le nombre de générations des Von Carstein. En effet, dans mon récit je ne me concentre pas vraiment sur les héritages et les lignées et donc la "généalogie vampirique" sauf si cela fait grandement avancer le récit comme dans cette dernière partie.
Si tu as des défauts (mêmes mineurs) à souligner au niveau du style, n'hésite pas à le dire.
Pour la dernière phrase, je retiens ta proposition. Je verrais ce que les autres proposent mais pour l'instant cela me plaît mis-à-part le fait qu'ils soit précisément de la cinquième génération, sauf si tu as des sources qui donnent le nombre de générations des Von Carstein. En effet, dans mon récit je ne me concentre pas vraiment sur les héritages et les lignées et donc la "généalogie vampirique" sauf si cela fait grandement avancer le récit comme dans cette dernière partie.
Si tu as des défauts (mêmes mineurs) à souligner au niveau du style, n'hésite pas à le dire.
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 19:33
Je ne vois pas de défauts. Je comprends aussi quand tu demande des suites plus longues !
Moi non plus je ne sais pas les générations des von Carstein, mais plus il y a de générations, moins elles sont fortes. Exemple: mon perso est de la 3ème et est puissant, la 4ème pourquoi pas pour ton Orsic ou la 5eme après je considère qu'elles sont trop faibles.
Moi non plus je ne sais pas les générations des von Carstein, mais plus il y a de générations, moins elles sont fortes. Exemple: mon perso est de la 3ème et est puissant, la 4ème pourquoi pas pour ton Orsic ou la 5eme après je considère qu'elles sont trop faibles.
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 19:38
D'accord je comprends mieux pour ton concept de générations. Si je retiens ta proposition, je détaillerais cela un peu plus tard pour que tout le monde puisse comprendre.
Au niveau de la longueur des suites, que veux-tu dire par là ? Parce que j'essaie de les faire depuis quelques chapitres de presque la même longueur, à savoir quatre à cinq pages Word en police 12. Comme ça je peux détailler mais je ne me perds pas non plus dans des trucs extravagants. Cependant, si le chapitre demande de faire plus que cette taille (comme le chapitre 9 avec la bataille) je le fais.
Après, ce n'est pas parce que je le fais que tu dois le faire. Ce n'est qu'une indication de ce que je fais.
Au niveau de la longueur des suites, que veux-tu dire par là ? Parce que j'essaie de les faire depuis quelques chapitres de presque la même longueur, à savoir quatre à cinq pages Word en police 12. Comme ça je peux détailler mais je ne me perds pas non plus dans des trucs extravagants. Cependant, si le chapitre demande de faire plus que cette taille (comme le chapitre 9 avec la bataille) je le fais.
Après, ce n'est pas parce que je le fais que tu dois le faire. Ce n'est qu'une indication de ce que je fais.
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 19:42
Mon chapitre 1 fait une page Word (je réfléchis pour le chapitre 2 qui est en cours : c'est fou comment la musique m'aide pour mon histoire). Sinon, j'attends la suite !!!
PS: as-tu une histoire sur ton personnage ?
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 19:47
Mon premier post faisait deux pages Word, c'est donc à peu près ce que l'on aura au maximum à faire pour le concours.
La suite viendra la semaine prochaine ou dimanche car jeudi je pars pour Paris pour aller récupérer ma grande sœur sauf que l'on est en voiture. Du coup, j'aurais moins de temps pour écrire et la semaine prochaine j'ai la pré-rentrée à la fac.
Et sinon, si tu parles de mon personnage qui s'appelle Gilgalad, non il n'a pas d'histoire écrite.
La suite viendra la semaine prochaine ou dimanche car jeudi je pars pour Paris pour aller récupérer ma grande sœur sauf que l'on est en voiture. Du coup, j'aurais moins de temps pour écrire et la semaine prochaine j'ai la pré-rentrée à la fac.
Et sinon, si tu parles de mon personnage qui s'appelle Gilgalad, non il n'a pas d'histoire écrite.
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 19:49
Alors, la seule chose qui me gêne dans ton récit, c'est la confiance qui s'installe entre les trois vampire de manière assez rapide. Mais c'est déjà pas mal travaillé, on sent que tu as essayé de l'instaurer petit à petit.
Après, ta dernière phrase, je la trouve plutôt correcte. Personnellement, je ne la changerai pas.
Je suis aussi partisane de la thèse des générations. Plus il y a de personnes entre ta transformation et un vampire originel, moins tu es puissant (on retrouve la même idée dans vampire, la mascarade).
Par exemple, pour Tilla, j'ai réussi à l'inclure dans la troisième génération (Neferata - Shenata -Tilla)
La suite !
Après, ta dernière phrase, je la trouve plutôt correcte. Personnellement, je ne la changerai pas.
Je suis aussi partisane de la thèse des générations. Plus il y a de personnes entre ta transformation et un vampire originel, moins tu es puissant (on retrouve la même idée dans vampire, la mascarade).
Par exemple, pour Tilla, j'ai réussi à l'inclure dans la troisième génération (Neferata - Shenata -Tilla)
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 19:53
Pareil pour Nyklaus !
@ Gilgalad : tu restes combien de temps a Paris car j'habite tout près ?
Moi c'est première SSI et en plus je fais ma conduite accompagneée! Ce qui explique le temps que je mets entre le chapitre 1 et 2...
@ Gilgalad : tu restes combien de temps a Paris car j'habite tout près ?
Moi c'est première SSI et en plus je fais ma conduite accompagneée! Ce qui explique le temps que je mets entre le chapitre 1 et 2...
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 20:01
Malheureusement, ils n'avaient pas trop le choix pour lui faire confiance. Ils partaient probablement du principe que s'il ne les avait pas attaqués sur le champ c'est qu'ils ne voulait les tuer puisqu'un Dragon de Sang ne tue pas par traîtrise.
Sinon, est-ce que tu as d'autres remarques à faire ? Je sais, je suis casse-pieds à tout le temps demander mais c'est pour m'améliorer encore et toujours.
Et je retiens l'idée de générations. C'est vrai que je n'y avais pas pensé jusque là.
EDIT : @Nyklaus : on arrive jeudi en fin de soirée et on repart samedi mais je ne sais pas quand.
Sinon, est-ce que tu as d'autres remarques à faire ? Je sais, je suis casse-pieds à tout le temps demander mais c'est pour m'améliorer encore et toujours.
Et je retiens l'idée de générations. C'est vrai que je n'y avais pas pensé jusque là.
EDIT : @Nyklaus : on arrive jeudi en fin de soirée et on repart samedi mais je ne sais pas quand.
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 20:03
Si je veux être très pointilleuse, je te dirais de faire attention à ce que ta syntaxe respecte bien le sens de la phrase...
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 20:11
Ok merci de l'info. Du coup je vais faire plus attention à l'avenir.
S'il y en a d'autres pour commenter, allez-y, n'ayez pas peur.
S'il y en a d'autres pour commenter, allez-y, n'ayez pas peur.
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 21:40
Puisque tu m'y autorises, je vais faire mon vampire critique
Et avant que tu ne prennes ça pour de l'ironie et me coupes en morceaux, je t'affirme que ton récit me fait sourire à chaque fois que je le lis, et que pour rien au monde je ne m'en passerais !
Sauf demande expresse de ta part, je ne vais pas faire mon word-correcteur et me contenterai de te conseiller de te relire pour quelques fautes de frappe
Mes regrets, par contre, concernent un petit manque de description de ce personnage. D'accord pour ses longs cheveux blancs qui arriveront après, mais on ne sait rien sur les traits de son visage, qui le rendraient bien plus vivants à nos yeux. Traits ridés ? Distendus ? Est-il glabre ou mal rasé ? Quelle est l'expression de son regard ? Des détails, mais des détails tellement précieux !
Désolé, c'était vraiment trop tentant
Je passe sur mon épisode favori qui se passe dans la nuit, sur ce fameux lit double qui semble apparaître ex-nihilo, comme s'il attendait les deux amants
Voici ma proposition
Ouf, tout cela étant dit, je m'arme de patience, et attends tranquillement la suite
_ Je le dis. Je crois que ton récit est le seul où les vampires sont tellement fous amoureux et sensuels que ça lui donne un genre unique !Gilgalad a écrit:Si tu le dis...L'histoire et les commentaires, comme dit Arken. Tout ceci me rappelle de riants souvenirs, et le romantisme qui entoure tes deux héros me donne envie de connaitre la suite de leurs tribulations
Et avant que tu ne prennes ça pour de l'ironie et me coupes en morceaux, je t'affirme que ton récit me fait sourire à chaque fois que je le lis, et que pour rien au monde je ne m'en passerais !
Sauf demande expresse de ta part, je ne vais pas faire mon word-correcteur et me contenterai de te conseiller de te relire pour quelques fautes de frappe
_ Je commence par te complimenter sur la présentation de la capitale damnée de la Sylvanie. Tu arrives à montrer que Waldenhof est une ville grande, mais sordide, et qu'effectivement elle est appropriée pour un vampire qui souhaite se faire oublierLes deux fiancés sentaient la présence de vampires en ville dont une particulièrement intéressante. C’était celle d’un vampire qui avait décidé de ne pas apprendre les arts magiques de la nécromancie même s’il avait quelques capacités innées. Le couple détermina que c’était probablement un Dragon de Sang ou du moins un ancien de ces derniers. En ces terres appartenant aux Von Carstein, c’était probablement un des endroits les plus sûrs de la région pour se cacher. Après un dédale de ruelles toutes plus sombres les unes que les autres, les deux amants arrivèrent devant une maison en ruines. Elle avait été fabriquée en pierre mais un certain nombre de celles-ci étaient noires ou couvertes de boue maintenant, signe que la demeure n’avait pas été entretenue. Le couple vérifia alors qu’il n’y avait personne à proximité avant de frapper à la porte tout en tirant les lames.
_ J'aurai quelques hauts et quelques bas à signaler ici : en positif, je salue premièrement Martkin, et deuxièmement l'ambiance générale qu'il y a autour. Certes, il y a une certaine neutralité qui manque un peu de piment, mais elle est tout à fait caractéristique d'un vampire froid et sobre venu des terres glacées du Kislev.Martkin était en train d’aiguiser son épée quand son sixième sens l’avertit avant même qu’il n’entendit les coups brefs. Des décennies. Des décennies qu’il n’avait senti cette sensation. Cette sensation qu’il n’avait que lorsqu’un Dragon de Sang était non loin. Il ne l’avait pas ressentie depuis la fois où il avait croisé un groupe de Chevaliers de Sang allant vers les Montagnes du Bord du Monde. Il prit alors sa lame faite dans de l’émeraude pur avant d’aller à la porte. Les coups avaient été renouvelés plusieurs fois. Ainsi donc ils savaient. Ils savaient qu’il était à l’intérieur mais par précaution, ils n’entraient pas. Il ouvrit alors et ce qu’il vit le surprit. Il avait face à lui deux jeunes vampires. Cela se voyait bien. L’un d’eux était une jeune femme d’environ vingt ans. Elle tenait une épée légèrement dorée dont la garde était incrustée de diamant. La capuche de sa cape cachait bien son visage mais on voyait bien ses yeux bleus et ses cheveux blonds. Elle était vraiment bien proportionnée et Martkin regretta qu’elle soit un vampire. Son regard s’attarda alors sur l’autre personne. Le garçon d’environ vingt-cinq ans était lui blond aux yeux bleus. Il tenait manifestement une lame en obsidienne dans sa main droite. Leurs vêtements n’avaient guère d’allure. Ils étaient en partie déchirés et pour certains avaient des taches de sang mêlé à de la boue. Il leur dit alors d’entrer.
Mes regrets, par contre, concernent un petit manque de description de ce personnage. D'accord pour ses longs cheveux blancs qui arriveront après, mais on ne sait rien sur les traits de son visage, qui le rendraient bien plus vivants à nos yeux. Traits ridés ? Distendus ? Est-il glabre ou mal rasé ? Quelle est l'expression de son regard ? Des détails, mais des détails tellement précieux !
_ Austère, mais riche. Je sais qu'un vampire peut collectionner des traités de stratégie, mais j'insiste sur la nécessité de souligner sur la rareté de ce genre de collection dans le Vieux Monde. Par exemple, Erik et Mathilda pourraient s'en montrer étonnés, histoire de marquer le coup.En entrant, Erik et Mathilda purent voir que la demeure avait été aménagée de manière assez austère. Il y avait quelques mannequins d’entraînement, un bureau, une cuisine, une bibliothèque remplie de traités de stratégie, une chambre avec un lit de camp.
_ Arken l'a déjà signalé : la confiance est un peu rapide entre eux. Qu'il ne les tue pas, je veux bien, mais qu'il leur offre directement à piocher dans sa collection de trophées de guerre, que personne d'autre que lui ne mérite ? Tu vas un chouia un peu vite en besogne, à mon avis. Si au moins (je dis un exemple) ils avaient passé la soirée à discuter, et qu'au matin, Martkin s'était décidé de les aider, là ça aurait (à mon sens) un air plus crédible.Martkin prit alors la parole :
« Même si je ne vous la montre pas tout de suite, il y a une armurerie dans la cave. Avant tout, nous allons devoir faire les présentations. Je suis Martkin, et suis originaire de Kislev. J’ai deux cent ans, pour information. Et vous vous êtes ? Je sais que vous êtes des Dragons de Sang mais je ne vous connais pas.
_ Je suppose que c'est ton choix d'auteur, mais je signale en aparté que (selon les Maîtres de la Nuit, Wjdr) les dragons de sang ne sont nullement tous loyaux envers un seul et même seigneur. Martkin parlait-il peut-être de leur probité, du fait qu'il connaissait leurs pères de sang, et qu'il les savait dignes de confiance ? Cela mériterait d'être plus développé._Moi c’est Erik, se présenta le concerné.
_Et moi Mathilda. Et nous sommes les enfants d’Hermann et Erkan.
_Tant mieux, je ne risque pas de douter de votre loyauté alors, reprit l’hôte. Je vois que vous venez de faire un long voyage. D’où venez-vous ?
_ Abandonner des épées gagnées au cours d'un dur combat ? Une lame en obsidienne, et une épée sertie de diamant ? Pourquoi pas. Un dragon de sang jette peut-être son arme, quelle qu'elle soit, dès qu'il trouve mieuxMartkin les fit rentrer dans une autre pièce qu’ils n’avaient pas vue jusque-là. Elle contenait deux grandes armoires. Il donna alors aux deux jeunes vampires un pantalon, une chemise et une tunique toutes brunes pour mieux se fondre dans la masse. Il leur offrit également de leur fournir de nouvelles armes et de nouvelles armures. Leurs épées ayant été ébréchées quand ils combattaient leurs anciens porteurs, les deux amants acceptèrent l’offre.
_ J'admire et j'approuve ! On ne voit pas souvent la magie utilisée à un escient si utilitaire et trivial, mais ça embellit et enrichit la personnalité de MartkinMartkin alluma alors magiquement quelques cristaux qui éclairèrent le tout, leur disant par la même occasion :
« C’est à peu près la seule magie que j’ai. Mais c’est largement suffisant pour moi. »
_ Oui. Bon. Ils ont besoin d'armes, et pouf ! Ils tombent sur la meilleure armurerie qui existe. C'est... un choixAprès quelques secondes, le temps de s’habituer à la lueur magique des cristaux enchantés, les deux amants s’émerveillèrent devant le nombre et la variété d’armes présentes. Il y avait aussi bien des petits poignards que des lances de la taille de deux elfes. Ils voyaient également des armes enchantées datant pour certaines de l’époque où les elfes et les nains se partageaient le monde et où le premier des vampires n’était même pas né.
_ C'est la baguette qui choisit son sorcierDe plus, c’est l’arme qui choisit son porteur et non l’inverse.
Désolé, c'était vraiment trop tentant
_ C'est un avis personnel, mais la pierre précieuse n'est-elle pas extrêmement facile à briser par ce bon vieux métal ? Du rubis, du saphir ou de l'émeraude, ça fait joli, mais sur une pèlerineMathilda et son fiancé se mirent donc à marcher partout dans la pièce, osant à peine toucher aux armes, millénaires pour certaines, présentes. Après de longues minutes, le choix de la jeune vampiresse se porta finalement sur une épée aussi bleue que la nuit. En effet, elle avait été forgée dans du saphir. Sa garde correspondait à la main de sa nouvelle détentrice. Erik, lui prit une lame faite de rubis. La garde de cette dernière correspondait en tout point à sa main.
_ Cette pièce ne figurait pas dans la description de la demeure avant. Est-ce volontaire ?Après ces quelques paroles, les deux fiancés prirent les fourreaux correspondant et mirent leurs armes dans leur dos. Martkin il les conduisit ensuite au rez-de-chaussée. Là, il les introduit dans une pièce où il y avait un lit double et un tabouret. Comme la soirée finissait, le vampire plusieurs fois centenaire leur souhaita une bonne nuit avant d’aller dans sa propre chambre.
Je passe sur mon épisode favori qui se passe dans la nuit, sur ce fameux lit double qui semble apparaître ex-nihilo, comme s'il attendait les deux amants
_ Je vois ta logique, mais il me semble qu'il n'est pas nécessaire d'être héritier de qui que ce soit pour faire partie d'un ordre de chevalerie ? En tout cas, chez les mortels, tous les membres ne doivent pas avoir un ancêtre commun, me semble-t-il« Où comptez-vous aller ?
_Vers le Sud, pour rejoindre après le Fort du Sang si possible, répondit Mathilda.
_Pourquoi le rejoindre ?
_Parce que nous faisons partie de l’ordre non, demanda Erik ?
_Non, vous ne faites pas partie de l’ordre. Vous n’êtes pas les héritiers de Walach. Par conséquent, vous ne lui devez pas obéissance.
_ Aheum, les armes et les armures coulent à flots en Sylvanie, décidément..._Si cela vous intéresse, on peut en trouver dans le Nord, de l’autre côté des mers, ou des monstres dans les montagnes. Ou encore dans le Sud. Si vous voulez, on peut y aller à trois. Je pars dans quelques jours pour une année de combats. Mais avant, on pourra passer par un château tenu par un vampire soumis aux Von Carstein. Il y a une bonne centaine d’armures chez lui, vous devriez y trouver votre bonheur.
_ Bien, tout à fait plaisant. Tu prends bien le temps de montrer qu'il y a de la réflexion derrière la décision de tes héros, et tu arrives à épingler la curiosité des lecteurs, la mienne en tout cas : quelle est donc la manière de penser d'un dragon de sang, et en quoi diffère-t-elle de celle d'un humain ? Cela dit, encore mes compliments pour ce passageLes deux fiancés quittèrent alors la table pour aller dans leur chambre. Ils s’allongèrent aussitôt sur le lit en regardant le plafond, comme des années auparavant quand ils avaient décidé de s’engager dans les patrouilleurs impériaux. Ils se mirent alors à discuter. Chacun était pour le fait de partir à l’aventure mais aucun n’était sûr de ce qui pouvait arriver ensuite. Mathilda dit alors qu’il était peut-être temps pour eux de raisonner en Dragon de Sang et non en humains. Cela provoqua une grimace de la part d’Erik. Néanmoins, il savait qu’elle avait raison. Ils continuèrent ainsi pendant deux longues heures. A la fin, ils avaient tous deux décidé de partir pour les Montagnes du Bord du Monde après avoir rendu visite au baronnet des Von Carstein. Aussitôt après s’être levés, les deux fiancés quittèrent la pièce pour aller voir leur hôte.
_ Orsic von Carstein ? Je lance une alerte cross-over ou pas ?Néanmoins, je vous donnerai les indications nécessaires pour aller jusqu’au château d’Orsic Von Carstein.
_ Oh oui. Trêve de bavardage. Voila comment doit parler un dragon de sang_Merci beaucoup, c’est plus que nous ne l’espérions, répondit alors poliment Mathilda.
_Trêves de bavardages. Allez récupérer vos armes. »
_ Gott, n'est-ce point adorable ? C'est ce que j'aime dans ce récit, ces petits détails entre jeunes amoureux, qui jurent carrément avec le côté horreur sans nom des vampires, mais qui rajoute cette touche originale et personnelle à ton histoireAussitôt dit, aussitôt fait. Les deux plus jeunes vampires coururent dans leur chambre pour s’armer. Erik boucla sa ceinture d’attacher une épée et une dague à celle-ci. Il rangea sa nouvelle lame dans son fourreau avant de mettre ce dernier dans son dos, de manière à ce que la poignée dépasse de son épaule droite. Il s’arrêta alors et regarda Mathilda. Elle avait fait la même chose que lui mais ses cheveux étaient encore détachés et elle lui avait tourné le dos. Il savait ce que cela voulait dire. Elle attendait qu’il la coiffe. Comme des années auparavant, quand ils n’étaient pas encore des adultes. Souriant à cette époque révolue, il prit ses cheveux dans ses mains, les tressa en une unique longue tresse avant de prendre sa dague et de couper la fin. Sa fiancée en profita alors pour rabattre sa tresse par-dessus son épaule mais resta immobile. Il venait de lui passer la main dans le cou. Malgré un grand frisson de plaisir, elle se retourna et vit une petite lueur de tristesse dans les yeux de son amant. Elle l’embrassa sur la bouche avant de se séparer. Ils n’avaient besoin d’aucun mot pour communiquer entre eux. Juste des regards.
C’est un de ces regards qui fit qu’ils se dirigèrent en même temps vers la salle à manger, tous deux le sourire aux lèvres.
Juste un petit souci de répétition trop flagrant : "sourire... lèvres" à la fin du paragraphe précédent et au début de celui-ci. Suggestion : "En voyant arriver ainsi le couple, Martkin dissimula son amusement de leurs regards.En voyant arriver ainsi le couple, Martkin eu un petit sourire au coin des lèvres.
_ Juste ce qui me semble être une incohérence : ils ne savent pas où aller alors qu'ils ont une carte ?Ils n’étaient décidément pas entièrement des vampires. Ils n’en avaient que le corps. Peut-être que cela les sauverait. Peut-être aussi que cela causerait leur perte à tous deux. Il leur donna alors une carte avec le chemin à suivre pour rejoindre ce fort dirigé par un Von Carstein de la plus basse extraction. Quelques secondes plus tard, les deux fiancés quittèrent la maison puis la ville sans encombre. Ils repartaient ainsi sur les chemins sans savoir vraiment où aller ensuite.
_ "Relevant les capuches de leurs capes, les deux amants se mirent en route pour la forteresse du Dragon Noir, antre d'Orsic von Carstein. Ils savaient que le sous-estimer ne leur serait pas permis."Relevant les capuches de leur capes, les deux amants se mirent en route pour la forteresse du Dragon Noir, antre d’Orsic Von Carstein qui était un vampire mineur de la lignée, mais à ne pas sous-estimer.
Voici ma proposition
Ouf, tout cela étant dit, je m'arme de patience, et attends tranquillement la suite
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 22:43
Ouch, j'ai oublié que parfois les réponses pouvaient presque aussi longues que les textes. Je vais donc répondre et argumenter s'il le faut point par point.
Pour la suite, tu ne devrais pas avoir à attendre aussi longtemps que pour celle-ci. Enfin, ça c'est la théorie. Et avec moi, on sait ce que peut donner la théorie.
Je ne l'ai pas pris pour de l'ironie mais j'étais juste curieux de connaître les raisons pour lesquelles tu aimes tant mon récit. Je dois dire que le compliment me va droit au cœur. Je n'avais pas remarqué pour le fait que cela contraste avec la nature des vampires. Je voulais juste décrire l'histoire de deux personnes "normales" qui sont devenues des vampires potentiellement très puissants par la force des choses._ Je le dis. Je crois que ton récit est le seul où les vampires sont tellement fous amoureux et sensuels que ça lui donne un genre unique !
Et avant que tu ne prennes ça pour de l'ironie et me coupes en morceaux, je t'affirme que ton récit me fait sourire à chaque fois que je le lis, et que pour rien au monde je ne m'en passerais !
Merci beaucoup. Pour le coup, la description est un peu faite au hasard. J'essayais juste de me représenter ce que pourrait être une ville de Sylvanie, contrée maudite entre toutes mais où les gens tentent tout de même de survivre._ Je commence par te complimenter sur la présentation de la capitale damnée de la Sylvanie. Tu arrives à montrer que Waldenhof est une ville grande, mais sordide, et qu'effectivement elle est appropriée pour un vampire qui souhaite se faire oublier
J'y penserai pour le prochain personnage (je vous laisse deviner lequel) et pour la prochaine fois où ils croiseront Martkin s'ils le recroisent rapidement. Merci quand même du compliment et j'ai pris note des points négatifs._ J'aurai quelques hauts et quelques bas à signaler ici : en positif, je salue premièrement Martkin, et deuxièmement l'ambiance générale qu'il y a autour. Certes, il y a une certaine neutralité qui manque un peu de piment, mais elle est tout à fait caractéristique d'un vampire froid et sobre venu des terres glacées du Kislev.
Mes regrets, par contre, concernent un petit manque de description de ce personnage. D'accord pour ses longs cheveux blancs qui arriveront après, mais on ne sait rien sur les traits de son visage, qui le rendraient bien plus vivants à nos yeux. Traits ridés ? Distendus ? Est-il glabre ou mal rasé ? Quelle est l'expression de son regard ? Des détails, mais des détails tellement précieux !
Je prends note pour la suite. Je modifierais peut-être ce apssage, mais ce n'est pas sûr._ Austère, mais riche. Je sais qu'un vampire peut collectionner des traités de stratégie, mais j'insiste sur la nécessité de souligner sur la rareté de ce genre de collection dans le Vieux Monde. Par exemple, Erik et Mathilda pourraient s'en montrer étonnés, histoire de marquer le coup.
Cela s'appelle la confiance entre Dragon de Sang. Non je plaisante. Merci d'approfondir cela. J'y penserai la prochaine fois que je dois faire une rencontre dans ce genre là._ Arken l'a déjà signalé : la confiance est un peu rapide entre eux. Qu'il ne les tue pas, je veux bien, mais qu'il leur offre directement à piocher dans sa collection de trophées de guerre, que personne d'autre que lui ne mérite ? Tu vas un chouia un peu vite en besogne, à mon avis. Si au moins (je dis un exemple) ils avaient passé la soirée à discuter, et qu'au matin, Martkin s'était décidé de les aider, là ça aurait (à mon sens) un air plus crédible.
N'ayant pas le livre, je te fais entièrement confiance à ce sujet. Je ne dis pas qu'ils sont tous loyaux envers un seul seigneur mais Erik et Mathilda pensaient qu'ils étaient dans la lignée de Walach et donc qu'ils devaient lui obéir. Un peu comme si tu dois obéir à un ancêtre tu vois ce que je veux dire ? Ils pensaient qu'ils étaient aussi des Chevaliers de Sang alors que ce n'est pas le cas._ Je suppose que c'est ton choix d'auteur, mais je signale en aparté que (selon les Maîtres de la Nuit, Wjdr) les dragons de sang ne sont nullement tous loyaux envers un seul et même seigneur. Martkin parlait-il peut-être de leur probité, du fait qu'il connaissait leurs pères de sang, et qu'il les savait dignes de confiance ? Cela mériterait d'être plus développé.
Les lames dont ils se sont débarasses n'ont pas été gagnées durement mais récupérées sur le champ de bataille sur des cadavres. Donc si on trouve mieux, on prend._ Abandonner des épées gagnées au cours d'un dur combat ? Une lame en obsidienne, et une épée sertie de diamant ? Pourquoi pas. Un dragon de sang jette peut-être son arme, quelle qu'elle soit, dès qu'il trouve mieux
Bah moi justement j'y pense souvent car c'est exactement le genre de magie que j'aimerai avoir plus que de sorts-de-la-mort-qui-tue parce qu'ils sont utiles extrêmement souvent. Tu n'as jamais rêvé de pouvoir éteindre la lumière de ta chambre par la simple pensée ?_ J'admire et j'approuve ! On ne voit pas souvent la magie utilisée à un escient si utilitaire et trivial, mais ça embellit et enrichit la personnalité de Martkin
Pour ma défense, ce n'est pas la meilleure armurerie. Tu as dû oublier les armureries elfiques (peu importe la race mais surtout les hauts elfes), les armureries naines (sûrment les plus grandes avec les armureries hauts elfes), celles du chaos et celles des hommes-lézards. Mais bon, c'est vrai que ce n'est pas forcément très fin._ Oui. Bon. Ils ont besoin d'armes, et pouf ! Ils tombent sur la meilleure armurerie qui existe. C'est... un choix
A vrai dire, je n'y avais même pas pensé. Ce n'est que quand tu l'as écrit que j'ai remarqué._ C'est la baguette qui choisit son sorcier
Désolé, c'était vraiment trop tentant
Il y a un truc qui existe dans le monde de Warhammer et non dans le notre (du moins à ma connaissance, je peux toujours me tromper), ce truc c'est la magie. Qui a dit qu'on ne pouvait pas fabriquer des armes avec des blocs de saphir ou un truc dans le genre ? Et puis, je ne vous ai pas tout dit sur ces lames. Non mais je vous jure, tout doit être logique pour ces gens, que ce soit les décisions de mes personnages ou leurs armes ( )_ C'est un avis personnel, mais la pierre précieuse n'est-elle pas extrêmement facile à briser par ce bon vieux métal ? Du rubis, du saphir ou de l'émeraude, ça fait joli, mais sur une pèlerine
Oui, ils ne découvrent pas toute la maison d'un coup._ Cette pièce ne figurait pas dans la description de la demeure avant. Est-ce volontaire ?
Il faut que toi et les autres me dites si c'est bien fait ou non, parce que là, à vrai dire, je ne vois pas souvent de trucs dans le genre sur les récits du forum qui composent la majeure partie de mes lectures d'histoires en ce moment. Mais si ça t'a plu, tant mieux.Je passe sur mon épisode favori qui se passe dans la nuit, sur ce fameux lit double qui semble apparaître ex-nihilo, comme s'il attendait les deux amants
A la base, c'est Walach Harkon qui a créé les Chevaliers de Sang en donnant de son sang à les chevaliers impériaux du Fort qu'il jugeait digne. J'ai juste extrapolé cela en disant que certains Dragons de Sang extérieurs à l'ordre avaient rejoint ce dernier et qu'après sa dispersion, certains Chevaliers ont créé d'autres vampires qui ont rejoins de facto les rangs de l'ordre. Il ne faut pas oublier que ce n'est pas un ordre de chevalerie comme les autres._ Je vois ta logique, mais il me semble qu'il n'est pas nécessaire d'être héritier de qui que ce soit pour faire partie d'un ordre de chevalerie ? En tout cas, chez les mortels, tous les membres ne doivent pas avoir un ancêtre commun, me semble-t-il
Je n'ai pas dit qu'elles sont toutes magiques attention. C'est comme pour les armes. Certaines sont magiques mais ce n'est qu'une partie._ Aheum, les armes et les armures coulent à flots en Sylvanie, décidément...
Merci pour les compliments. Ce qu'il faut savoir c'est que les deux héros ne sont pas encore totalement des Dragons de Sang. Je parle au niveau de l’intellect. Comme ils n'ont pas eu de mentors pendant des décennies (quatre ans au maximum et c'est seulement pour Mathilda) et qu'ils sont devenus "orphelins" assez jeunes, ils se cherchent encore un peu. Cela dit, ils ont déjà commencé un peu. La preuve, ils sont partis vers le Sud après la bataille pour pouvoir s'améliorer au combat. Car on ne peut pas s'améliorer si on disparaît définitivement non ?Bien, tout à fait plaisant. Tu prends bien le temps de montrer qu'il y a de la réflexion derrière la décision de tes héros, et tu arrives à épingler la curiosité des lecteurs, la mienne en tout cas : quelle est donc la manière de penser d'un dragon de sang, et en quoi diffère-t-elle de celle d'un humain ? Cela dit, encore mes compliments pour ce passage
Je ne crois pas. Du moins ce n'est pas prévu. Cela dit, si un de tes personnages le connaît, ou si tu veux en faire un (de cross-over) préviens-moi à l'avance parce que là ce n'est tout simplement pas prévu._ Orsic von Carstein ? Je lance une alerte cross-over ou pas ?
Comme dit au début, ce n'est pas volontaire et je vais essayer de continuer à ce que ces passages restent plus ou mins involontaires et viennent "comme cela". Et merci pour le compliment._ Gott, n'est-ce point adorable ? C'est ce que j'aime dans ce récit, ces petits détails entre jeunes amoureux, qui jurent carrément avec le côté horreur sans nom des vampires, mais qui rajoute cette touche originale et personnelle à ton histoire
Je l'avais remarqué en écrivant mais sur le coup je n'avais pas d'autres idées/ Mais je vais remplacer par ta phrase ce soir ou demain.Juste un petit souci de répétition trop flagrant : "sourire... lèvres" à la fin du paragraphe précédent et au début de celui-ci. Suggestion : "En voyant arriver ainsi le couple, Martkin dissimula son amusement de leurs regards.
Il n'y a aucune incohérence. Ils ne savent pas où aller après être passé chez Orsic Von Carstein._ Juste ce qui me semble être une incohérence : ils ne savent pas où aller alors qu'ils ont une carte ?
Je prends note. Je vais étudier les deux propositions et attendre un peu pour voir s'il n'y en a pas d'autres qui sont dévoilées._ "Relevant les capuches de leurs capes, les deux amants se mirent en route pour la forteresse du Dragon Noir, antre d'Orsic von Carstein. Ils savaient que le sous-estimer ne leur serait pas permis."
Voici ma proposition
Pour la suite, tu ne devrais pas avoir à attendre aussi longtemps que pour celle-ci. Enfin, ça c'est la théorie. Et avec moi, on sait ce que peut donner la théorie.
- EssenSeigneur vampire
- Age : 28
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Date d'inscription : 22/12/2013
Palmares : Organisateur des tournois du Fort du Sang, de la Reiksguard, des Duels de Lassenburg & de la ruée vers l'Eldorado
Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 25 Aoû 2014 - 23:19
_ C'est peut-être un point de vue sur lequel j'ai décidé de me baser personnellement. Selon moi, un vampire est tel que tôt ou tard, son caractère d'antan sera supplanté par une malveillance naturelle, que l'on ne peut pas éviter.Je dois dire que le compliment me va droit au cœur. Je n'avais pas remarqué pour le fait que cela contraste avec la nature des vampires. Je voulais juste décrire l'histoire de deux personnes "normales" qui sont devenues des vampires potentiellement très puissants par la force des choses.
_ Je vois ce que tu veux dire. Enfin, je pense qu'ils ont le droit d'être des chevaliers de sang sans être nécessairement de la lignée de Walach, non ? Enfin, c'est vrai que là on va dans des détails qui n'apparaitront peut-être pas dans l'histoire, donc on peut les omettre.N'ayant pas le livre, je te fais entièrement confiance à ce sujet. Je ne dis pas qu'ils sont tous loyaux envers un seul seigneur mais Erik et Mathilda pensaient qu'ils étaient dans la lignée de Walach et donc qu'ils devaient lui obéir. Un peu comme si tu dois obéir à un ancêtre tu vois ce que je veux dire ? Ils pensaient qu'ils étaient aussi des Chevaliers de Sang alors que ce n'est pas le cas.
_ Je trouve qu'une poussée de doigt sur un bouton, c'est déjà pas si malBah moi justement j'y pense souvent car c'est exactement le genre de magie que j'aimerai avoir plus que de sorts-de-la-mort-qui-tue parce qu'ils sont utiles extrêmement souvent. Tu n'as jamais rêvé de pouvoir éteindre la lumière de ta chambre par la simple pensée ?
Sinon, j'approuve totalement ton point de vue, la magie ne devrait pas que servir à la guerre
_ Je vais dans ce cas essayer de donner un avis.Il faut que toi et les autres me dites si c'est bien fait ou non, parce que là, à vrai dire, je ne vois pas souvent de trucs dans le genre sur les récits du forum qui composent la majeure partie de mes lectures d'histoires en ce moment. Mais si ça t'a plu, tant mieux.
_ Bon. Je ne sais pas trop par où commencer, vu que de fait j'ai moi-même fort peu d'expérience dans ce genre de narration. Je vais commencer par dire que cela me semble bon car il n'y a pas eu d'inattendus ou d'incohérences, les deux amoureux ont passé un moment de bonheur sans accroc, et le lecteur(trice) est bien content(e) pour eux. Il n'y a pas non plus de contenu trop osé, ce qui parfois peut provoquer quelques remous dans la modération, et à raison.Une fois seul, les deux fiancés purent détailler leur chambre. Elle était extrêmement sobre et n’avait pas dû servir depuis quelques temps. Mais le matelas et les draps étaient propres. Comme si Martkin les avait attendus. Cependant, cela faisait plus d’un mois qu’ils n’avaient été tous les deux dans le même lit. Erik se mit alors à fixer sa fiancée. Au bout de quelques dizaines secondes celle-ci s’en aperçut et lui demanda ce qui n’allait pas. Il lui répondit par un sourire. Mathilda comprit aussitôt. Elle se lança sur son fiancé et le fit tomber sur le lit avant de tomber par-dessus. Ils s’enlacèrent aussitôt comme si rien ne pouvait désormais les séparer. Tout en s’embrassant fougueusement, chacun entreprit de déshabiller l’autre. Ils lancèrent leurs armes et leurs vêtements à travers toute la pièce. Ils firent une petite pause et se regardèrent les yeux dans les yeux. Chacun y vit qu’il n’y avait plus que l’autre qui comptait pour lui, et rien d’autre. Ils se mirent alors à faire l’amour comme autrefois, lorsqu’ils étaient encore des humains. Ils tournaient dans tous les sens. Chacun riait et pleurait en même temps. Après une bonne heure, Mathilda, au comble du bonheur, posa sa tête sur le torse de son fiancé. Elle lui chuchota alors :
« C’est étrange. Il y a des années on aurait eu peur d’avoir un enfant mais pas maintenant.
_Cela n’est-il pas mieux ainsi ? On peut le faire sans craintes maintenant non ?
_Si. »
Après ces quelques paroles, la jeune fiancée s’endormit. Endormissement suivit quelques minutes plus tard par celui du jeune vampire.
Mmm voila pour le côté neutre/narratif, sinon sur le fonds il n'y a que mon point de vue qui compte, tu n'as pas à en faire grand cas. 1) Pleurer de joie ? Pourquoi pas, ça m'a juste un peu étonné. 2) Faire des enfants. Je suppose que chaque vampire y va de son point de vue. De mémoire, ma comtesse a assez mal pris le fait de ne plus en être capable. 3) Grande différence entre nos deux récits : le sommeil. Il y en a presque pas chez mes vampires, le maître Friedrich remplit cette tâche ! Dans ton récit, ils dorment tous les jours. Pourquoi pas. Ils ne sont pas pressés, après tout.
_ Ashur a définitivement disparu, et il en est revenu OVERLORD des vents de magieMerci pour les compliments. Ce qu'il faut savoir c'est que les deux héros ne sont pas encore totalement des Dragons de Sang. Je parle au niveau de l’intellect. Comme ils n'ont pas eu de mentors pendant des décennies (quatre ans au maximum et c'est seulement pour Mathilda) et qu'ils sont devenus "orphelins" assez jeunes, ils se cherchent encore un peu. Cela dit, ils ont déjà commencé un peu. La preuve, ils sont partis vers le Sud après la bataille pour pouvoir s'améliorer au combat. Car on ne peut pas s'améliorer si on disparaît définitivement non ?
_ C'est juste que j'ai déjà vu un "van Orsicvun" ailleurs, et ça a attrapé mon regardJe ne crois pas. Du moins ce n'est pas prévu. Cela dit, si un de tes personnages le connaît, ou si tu veux en faire un (de cross-over) préviens-moi à l'avance parce que là ce n'est tout simplement pas prévu.
_ La suite quand-mêmePour la suite, tu ne devrais pas avoir à attendre aussi longtemps que pour celle-ci. Enfin, ça c'est la théorie. Et avec moi, on sait ce que peut donner la théorie.
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Re: Le coût de la (non-)vie
Mer 27 Aoû 2014 - 19:59
Bon, maintenant que j'ai fais la vaisselle, je suis tranquille et pas stressé pour te répondre.
J'avais expliqué mon raisonnement un peu plus bas. Mais pour faire cours, ils n'aimaient pas vraiment l'ordre. Donc... je ne vais pas en dire plus pour ne pas vous spoiler un peu trop.
Oui mais là tu n'aurais même pas à te déplacer ou à bouger le bras et la main pour appuyer sur un bouton.
Merci pour tes impressions. En effet, j'avais remarqué que le sommeil est une grande différence chez nos vampires. Sinon pour les enfants, on verra plus tard quand ils seront plus vieux. Et pleurer de joie : ne faut-il pas un peu de lumière ans ce monde de ténèbres ?
J'ai remarqué aussi mais c'était après avoir écrit et publié cette suite. Et puis, là, Orsic est un prénom, pas une partie de nom de famille. Mais j'ai décidé de laissé en l'état parce que pour moi maintenant c'est Orsic Von Carstein et pas autre chose.
EDIT : comme le post d'origine date d'il y a moins de deux jours, pour éviter de faire un double-post, je poste la suite du récit ci-dessous. Il va se passer des événements importants avec quelques découvertes. Si vous avez des commentaires bon ou mauvais, ne vous privez pas, out ce qui ne tue pas rend plus fort comme on dit.
CHAPITRE 12 :
Ils marchaient depuis le début de l’après-midi. Le chemin était facile à suivre puisqu’il suffisait de suivre le Stir jusqu’à un pont en bois puis de tourner vers le Sud et de marcher sur le sentier qui les amènerait tout droit au château d’Orsic Von Carstein. Les deux fiancés voyaient sans problème que des nuages noirs commençaient à apparaître au Sud, près de Drachenhof. Mais aucun des deux ne souhaitait savoir pourquoi ils apparaissaient. Depuis leur départ de Waldenhof, Erik et Mathilda n’avaient même pas rencontré un seul animal. Les seuls êtres ayant un semblant de vie étaient les arbres. Et encore. Ils étaient tordus et noircis, comme rongés par un mal profond. Les deux vampires étaient en permanence sur leurs gardes, prêts à tirer l’épée au moindre bruit suspect. Mais il n’y en avait aucun. Aucun des deux n’avait ne serait-ce qu’entre-aperçu une maison ou même une cabane abandonnée. Bien qu’ils n’avaient pas peur, cela les inquiétait tout de même de ne rien voir aux côtés d’un fleuve aussi important que le Stir. Il n’y avait même pas une seule barque.
Ce ne fut que lorsque le soleil commençait à disparaître à l’ouest qu’ils arrivèrent au pont. Suivant la carte, ils prirent aussitôt le sentier. A ce moment-là, Erik se perdit dans ses pensées. Il s’était souvenu d’un moment passé avec Mathilda, des années auparavant.
Je m’en souviens encore. C’était des mois avant le siège où elle a perdu la vie. C’était l’époque où on dormait sous le même drap dans les camps d’éclaireurs. C’était une époque où la seule menace qui pesait sur l’Empire était incarnée par les bêtes vivant dans les forêts. Celles-là même que l’on traquait jour et nuit après en avoir trouvées. C’était quand on partait des mois et que cela inquiétait nos parents que nous ne revenions pas à la date prévue. On était tous les deux en train de patrouiller depuis des jours dans la forêt de l’Ostland. On était tous les deux épuisés et on s’était un peu perdu mais aucun de nous ne voulait fléchir et même avouer qu’on s’était perdu. On était déjà ensemble. On a mis plusieurs jours à retrouver notre unité mais cela nous avait encore plus rapprochés. Ce moment-là avait été unique. On s’était tout dit, du début à la fin. Chacun avait ouvert son cœur C’était l’époque où on dormait sous le même drap dans les camps d’éclaireurs. C’était une époque où la seule menace qui pesait sur l’Empire était incarnée par les bêtes vivant dans les forêts. Celles-là même que l’on traquait jour et nuit après en avoir trouvées. C’était quand on partait des mois et que cela inquiétait nos parents que nous ne revenions pas à la date prévue. Cela nous avait rendus plus fort et c’était à ce moment que je m’étais rendu que je ne pourrais jamais me passer d’elle. Et cela continue. Je ne pense pas que je pourrais continuer sans elle un jour.
Mais il fut interrompu dans ses pensées par Mathilda. Elle lui signala qu’elle avait entendu une troupe impériale probablement peu nombreuse qui arrivait dans la direction opposée. Elle les avait non seulement entendus mais elle avait aussi senti l’odeur du sang. Ces paroles réveillèrent la soif de sang d’Erik. Soif qu’il n’avait plus calmé depuis le massacre de pistoliers après la bataille. Les deux vampires s’arrêtèrent au milieu du chemin, chacun mit la main sur la garde de son épée et abaissa sa capuche pour qu’elles ne les gênent pas durant le combat. Moins de deux minutes après, une trentaine de lanciers du Stirland apparurent. Ils étaient habillés comme des gueux et étaient commandés par un capitaine qui était légèrement mieux habillés. En voyant les deux jeunes vampires, celui-ci arrêta sa troupe et déclara pompeusement :
« Ecartez-vous du chemin et aucun mal ne vous sera fait. Désobéissez, et vous subirez le courroux de l’Empire. »
Erik se tourna vers fiancé et lui dit tout en souriant :
« Je n’ai jamais vraiment apprécié que l’on me dicte ma conduite. En plus j’ai faim, et toi ?
_Moi aussi j’ai un peu faim. Sans compter que nous sommes pressés. »
Mais les soldats avaient aperçu la jeune femme. Ne sachant pas qu’elle était un vampire, ils s’étaient déjà mis en tête de leur montrer leur virilité. Ils l’avaient mérité après ces trois mois passés à chasser des zombies dans cette contrée maudite. Cependant, elle avait dû entendre leur pensée, bien elle avait capté leurs regards.
Devant l’affront que lui faisait ces deux jeunes gens, qui non seulement désobéissaient à ses ordre mais aussi sapaient son autorité auprès des troupes, le capitaine tira sa lame et commanda à ses hommes :
« Tuez le garçon mais gardez la fille. »
Les lanciers s’étaient regroupés mais rigolaient un peu. Ils pensaient ne faire qu’une bouchée de ses petits prétentieux. Mal leur en prit. En une seconde, les lames des deux vampires avaient été tirées et le capitaine ainsi que six gardes gisaient au sol. Le massacre méthodique commença alors. Parades, coups d’estoc et de tailles comme coups de pieds s’enchaînaient à une vitesse surnaturelle. Les soldats comprirent trop tard leur erreur. Ils étaient des vampires et non des simples voyageurs. Toute la section fut massacrée, sauf un. Mathilda le saisit alors qu’il tentait de fuir et lui chuchota à l’oreille :
« Retourne à Waldenhof. Et que je ne te croise plus jamais ou tu mourras dans d’atroces souffrances. Si on te demande qui a massacré ta section, réponds que ce sont les seigneurs de la mort. »
Elle le relâcha aussitôt. Trop heureux de pouvoir rester en vie, ce dernier s’enfuit en prenant ses jambes à son cou et sans se retourner une seule fois. Après quelques dizaines de secondes, les deux fiancés se lancèrent sur les soldats encore en vie mais trop blessés pour bouger. Ils passèrent ainsi plusieurs minutes à se nourrir avec autant de sang qu’ils le pouvaient. Une fois le dernier soldat vidé de son sang, Erik repensa aux paroles de sa fiancée au soldat et fut pris d’un grand éclat de rire. Ils n’avaient vaincu que de simples lanciers, en une minute ou deux certes, mais que des lanciers, et la rumeur allait se répandre dans toutes les tavernes en quelques jours dans la contrée et elle atteindrait l’autre bout de l’Empire dans quelques mois, grandement déformée. Le rire de sa fiancée se joignit alors au sien car elle avait compris la raison pour laquelle il riait.
Après quelques minutes de rire intense, les deux amants se remirent en route. Ils préféraient ne pas relever les morts pour ne pas attirer l’attention quand ils arriveraient près du château. Maintenant qu’ils s’étaient nourris, ils se sentaient prêts à affronter et à vaincre tous les obstacles qui se dresseraient sur leur route. Ce n’est que trois heures plus tard, alors qu’il faisait nuit depuis près de deux heures qu’ils arrivèrent au château. Celui-ci avait l’air abandonné et avait un aspect très inquiétant dans la nuit presque sans lune de ce jour-là. Les tours se détachaient de la structure pour monter vers le ciel comme des flèches pointées vers un cœur. Si les remparts extérieurs étaient ruines, les deux fiancés savaient que ce ne serait pas le cas une fois à l’intérieur. Ils s’arrêtèrent à proximité et commencèrent à faire le tour pour voir s’il n’y avait pas de gardes, morts ou vivants, sur la première enceinte. Rassurés, les deux vampires pénétrèrent à l’intérieur de la première enceinte. Là non plus, il n’y avait pas la moindre créature. A l’intérieur de cette partie, il y avait des maisons qui n’avaient plus que ce nom et pas l’apparence. Il ne restait que quelques murs en pierre debout. Mais cela devait être probablement l’écurie il y a longtemps. Maintenant, ce n’était qu’un endroit désolé et inquiétant dans lequel toute personne sensée ne voudrait pas passer la nuit. En face d’eux, était situé on pont de pierre. Mais une bonne partie de celui-ci était effondrée, rendant le passage périlleux. Aucun des deux ne remarqua la présence de quelques créatures que ce soit. Cela n’augurait rien de bon pour l’intérieur du château.
D’un commun accord, les deux vampires décidèrent de franchir le pont. Ils testèrent les pierres les unes après les autres pour voir lesquelles pouvaient encore supporter leur poids. Après quelques minutes, ils furent ainsi de l’autre côté et à l’intérieur de la forteresse. La grille étant relevée, ils purent pénétrer sans problèmes dans la cour intérieure. C’est là que les attendait une surprise. Un énorme monstre plus que haut que plusieurs humains, doté de quatre membres plus musclé qu’une dizaine d’humains, des pattes capables de décapiter un griffon, une gueule avec des crocs de la taille d’une épée. Immobile, Erik demanda à sa fiancée tout aussi statique que lui :
« C’est quoi cette chose ?
_C’est ce que l’on appelle un varghulf.
_Et ?
_Il vaut mieux le tuer car il doit être sous le contrôle du locataire des lieux.
_Et on va s’y prendre comment ?
_Bah, on charge et on le massacre. Pourquoi, tu as une autre idée ?
_Non.
_Alors allons-y. »
Les deux vampires chargèrent alors la bête qui avait apparemment reçu l’ordre de les attaquer. Beaucoup plus rapides que le monstre, Erik et Mathilda le blessèrent très vite. Cependant, sous leurs yeux, la créature régénérait pratiquement toutes ses blessures. Chacun des deux fiancés subit pourtant des blessures. Mais elles n’étaient que superficielles. Tout en tournant autour du monstre et en attaquant toujours de côtés opposés, les deux Dragons de Sang vinrent à bout du varghulf. Ils continuèrent alors en pénétrant dans la grande tour au centre du château. Elle était en bien meilleur état que le reste de la forteresse. Cela se voyait sans peine malgré l’obscurité. Les voyageurs n’étaient pas censés échapper à la bête et donc voir qu’il y avait encore des habitants. Les deux fiancés progressèrent sans hésitation, l’épée au poing, parés à toute éventualité. Quelques minutes plus tard, ils entrèrent dans une salle sombre. Mais pour eux, c’était comme en plein jour. Il y avait en face d’eux un trône sur lequel était assis un vampire. Ce dernier semblait les attendre. Il avait de longs cheveux blancs descendant en cascades sur ses épaules. Les traits de son visage étaient fins mais réguliers. Sa peau plus blanche que la neige elle-même. Son armure semblait dater de plusieurs siècles. Une grande épée était posée à côté du siège. Il leur déclara alors :
« Qu’êtes-vous venir faire ici manants ?
_On veut juste vous prendre deux armures, un pour chacun de nous deux, répondit Mathilda.
_Elles ne sont pas à vendre ou même à louer.
_On ne comptait pas le faire, répliqua Erik tout en souriant.
_Alors il va falloir me vaincre. »
Tout en prononçant ces paroles, il prit son épée et se leva.
Il se dirigea alors vers les deux plus jeunes vampires. D’un mot il ordonna à une petite dizaine de gardes des cryptes de s’attaquer aux intrus. Mais ils furent réduits en poussière en l’espace de quelques secondes. Une colère froide s’était emparée des deux fiancés. Ces derniers considéraient que si Orsic était vraiment un vampire, il n’avait qu’à les affronter loyalement. Cependant, ils affrontaient un seigneur parmi les vampires, maître de la magie. Il maîtrisait sans problèmes le vent de Ghur. Mais ils ne le savaient pas. Ainsi, lorsqu’il atteignit le duo de Dragons de Sang, les coups de ces derniers restèrent sans effets. Ils tentaient toutes sortes de coups, de combinaisons mais la résistance surnaturelle de la peau du vampire ou son armure le protégeait de chaque tentative. Il donna alors un violent coup de plat d‘épée à Erik qui vola jusqu’à un mur et s’effondra sur le sol, inconscient. Mathilda, désormais seule, rompit le combat pour instaurer une distance de sécurité entre elle et son ennemi. Les deux duellistes commencèrent alors à se tourner autour, chacun guettant la moindre faiblesse de l’autre. Tentant le tout pour le tout, la jeune vampiresse baissa légèrement sa garde pour inciter Orsic à tomber dans le piège, ce qu’il fit. Elle para le coup mais juste au moment où elle allait attaquer, la jambe du vieux vampire la catapulta à plusieurs mètres.
Consciente qu’elle devait se relever malgré ses douleurs car il lui fallait au moins défendre son fiancé, elle tenta de se lever. Mais une botte la plaqua au sol. Orsic apparut dans son champ de vision et lui dit presque gentiment :
« Je ne sais pas qui vous a dit de venir ici. Mais ce que je sais c’est qu’il a voulu vous faire tuer. Vous êtes bien trop jeune pour me vaincre. Vous ne maîtrisez pas assez la magie pour cela. Sans la magie vous l’auriez fait mais vous n’êtes pas magiciens. Et c’est cela qui va causez votre perte. Sauf si vous me rejoignez.
_Plutôt mourir que de vous rejoindre, répliqua Mathilda en lui crachant.
_Dommage, si belle et si jeune. Mais trop jeune pour me battre.
_Et moi, le suis-je tonna alors une voix à l’entrée ? »
Orsic Von Carstein se retourna et dans un seul et même mouvement il se mit en garde. Mathilda tourna la tête autant que possible pour voir le nouvel entrant qui semblait vouloir la défendre. Elle crut que sa vision lui jouait des tours. Le nouveau venu n’était nul autre que Martkin. Mais il n’a que deux cent ou trois cent ans. Il ne pourra jamais le vaincre, pensa-t-elle. Elle se trompait lourdement. Le visage fermé, leur sauveur tira son épée et se dirigea droit vers Orsic. Ce dernier semblait attendre avec impatience le combat. Il allait éliminer trois Dragons de Sang dans la même journée et en quelques minutes à peine. Mais cette vantardise allait lui être fatale. Il attaqua le premier mais son ennemi para le coup. Pendant dix minutes, le propriétaire des lieux attaqua sans relâche. Martkin se contentait de défendre en parant ou en esquivant les coups. Il ne paraissait pas faiblir ou douter de l’issue du combat un seul instant. A un moment où les attaques d’Orsic étaient à peines fortes et rapides, son ennemi contre-attaqua avec une volée de coups portés à une vitesse telle que l’œil du profane ne pouvait les distinguer. Une vingtaine de secondes plus tard, le Dragon de Sang avait coupé en morceaux son ennemi.
Martkin regarda son ennemi d’une soirée et sourit en repensant à la stupidité de ce dernier. Il rangea son épée puis se dirigea vers Erik. Voyant qu’il était encore entier et capable de continuer son existence sans aide, il le porta jusqu’à Mathilda qui s’était assise entre-temps. Elle se précipita à son chevet, inquiète pour lui mais fut rassurée quand il se réveilla. Il lui demanda alors ce qui s’était passé. Elle lui raconta tout le combat sans omettre aucun détail. Leur sauveur les regarda en pensant à ce qu’il avait perdu il y a très longtemps. Ce fut Erik qui posa la question le premier :
« Mais qui êtes-vous réellement ?
_Je suis Martkin. Mais je n’ai pas entre deux et trois cents ans comme je vous l’ai dit. En réalité je suis bien plus vieux que cela. Je suis né alors même que l’Empire n’existait pas encore. Je suis l’un des lieutenants d’Abhorash, premier de la lignée des Dragons de Sang. Et ceci était votre première leçon.
_Comment ça demanda Mathilda ?
_Vous pouvez vous attaquez à plus fort que vous. Mais jamais sans avoir évalué ses faiblesses. Ici, il ne pouvait pas combattre trop longtemps. Plutôt que d’aller vite et de vouloir expédier le combat, vous auriez dû y aller plus lentement mais l’épuiser comme je l’ai fait. Des questions ? Non. Allons chercher vos armures. »
Les deux jeunes vampires se regardèrent, interloqués par ce curieux personnage. Mais avoir l’un des lieutenants d’Abhorash comme enseignant était une occasion trop belle pour ne pas être saisie. Malgré leur fatigue et leurs quelques blessures, les deux fiancés se levèrent sans hésiter et suivirent leur nouveau maître d’arme. Celui-ci les guida sans hésiter vers la salle d’armures. Il semblait connaître la forteresse par cœur. Après de longues minutes, ils y parvinrent. Utilisant la même magie que chez lui, il alluma des pierres enchantées. Il leur expliqua alors :
« Le château a été construit pour moi il y a des millénaires. Mais ils ont dû l’occuper quand je suis parti il y a mille cinq cents ans. »
La salle était immense. Des armures de toutes les tailles étaient entreposées. Collectionnées tout au long de millénaires. Certaines dataient d’avant la chute de Nehekhara. D’autres avaient appartenu à des géants ou à des ogres. Mais d’après les propos du maître légitime des lieux, assez peu d’entre elles étaient magiques. Erik et Mathilda circulèrent alors à travers les rangées d’armures de tous types et de toutes tailles. Martkin leur en fit essayer plusieurs. Si le jeune vampire trouva rapidement une armure complète à sa taille, ce ne fut pas le cas de sa fiancée. Ses formes dues à sa féminité l’empêchaient de porter des armures habituellement portées par les hommes. Mais elle finit par en trouver une. Une fois dépoussiérée, celle-ci était en acier poli et avait gravée sur elle des runes naines. Celle de son fiancé était rouge sang. Un dragon était forgé tout autour de la cuirasse. Au milieu, deux runes naines avaient été gravées. Martkin leur expliqua que leurs armures leur conféraient une résistance enchantée à tous les coups leur étant portés. Une fois équipés, les trois vampires sortirent de la pièce puis de la forteresse. Dehors, Mathilda demanda à leur aîné ce qu’il comptait faire maintenant. Il leur répondit par ces trois mots :
« Retrouver mon père. »
Persuadé qu’Abhorash était encore dans le sud de l’Empire, Martkin prit la direction du sud, suivi par ces deux nouveaux élèves. Mais cela n’était pas grave. N’étaient-ils pas ses petits-enfants ? Héritiers des deux seules personnes à qui il ait fait le Baiser de Sang. Ils méritaient son enseignement. Ils étaient prêts à se battre jusqu’au bout dans ce château. Cela méritait un peu de considération de sa part. Mais étaient-ils prêts à potentiellement affronter des armées de morts-vivants aux mains des Von Carstein ou des armées entières de peaux-vertes ? Cela était une autre question. Mais ils avaient un potentiel immense. Presque infini. Et ne serait-ce qu’en quelques mois d’entraînement très intensif, ils seraient déjà parmi les plus grands guerriers de cette partie du monde. L’avenir lui semblait présager le meilleur. C’est donc plein d’espoir qu’il se mit en route pour le sud.
Je ne dis pas le contraire et suis d'accord sur le fait que une forme de malveillance va arriver un jour. Cependant, Mathilda n'a que quatre ans de "vampirisme" et Erik moins d'un an. Je trouve donc que c'est encore un peu tôt, c'est tout._ C'est peut-être un point de vue sur lequel j'ai décidé de me baser personnellement. Selon moi, un vampire est tel que tôt ou tard, son caractère d'antan sera supplanté par une malveillance naturelle, que l'on ne peut pas éviter.
_ Je vois ce que tu veux dire. Enfin, je pense qu'ils ont le droit d'être des chevaliers de sang sans être nécessairement de la lignée de Walach, non ? Enfin, c'est vrai que là on va dans des détails qui n'apparaitront peut-être pas dans l'histoire, donc on peut les omettre.
J'avais expliqué mon raisonnement un peu plus bas. Mais pour faire cours, ils n'aimaient pas vraiment l'ordre. Donc... je ne vais pas en dire plus pour ne pas vous spoiler un peu trop.
_ Je trouve qu'une poussée de doigt sur un bouton, c'est déjà pas si mal
Oui mais là tu n'aurais même pas à te déplacer ou à bouger le bras et la main pour appuyer sur un bouton.
_ Bon. Je ne sais pas trop par où commencer, vu que de fait j'ai moi-même fort peu d'expérience dans ce genre de narration. Je vais commencer par dire que cela me semble bon car il n'y a pas eu d'inattendus ou d'incohérences, les deux amoureux ont passé un moment de bonheur sans accroc, et le lecteur(trice) est bien content(e) pour eux. Il n'y a pas non plus de contenu trop osé, ce qui parfois peut provoquer quelques remous dans la modération, et à raison.
Mmm voila pour le côté neutre/narratif, sinon sur le fonds il n'y a que mon point de vue qui compte, tu n'as pas à en faire grand cas. 1) Pleurer de joie ? Pourquoi pas, ça m'a juste un peu étonné. 2) Faire des enfants. Je suppose que chaque vampire y va de son point de vue. De mémoire, ma comtesse a assez mal pris le fait de ne plus en être capable. 3) Grande différence entre nos deux récits : le sommeil. Il y en a presque pas chez mes vampires, le maître Friedrich remplit cette tâche ! Dans ton récit, ils dorment tous les jours. Pourquoi pas. Ils ne sont pas pressés, après tout.
Merci pour tes impressions. En effet, j'avais remarqué que le sommeil est une grande différence chez nos vampires. Sinon pour les enfants, on verra plus tard quand ils seront plus vieux. Et pleurer de joie : ne faut-il pas un peu de lumière ans ce monde de ténèbres ?
_ C'est juste que j'ai déjà vu un "van Orsicvun" ailleurs, et ça a attrapé mon regard
J'ai remarqué aussi mais c'était après avoir écrit et publié cette suite. Et puis, là, Orsic est un prénom, pas une partie de nom de famille. Mais j'ai décidé de laissé en l'état parce que pour moi maintenant c'est Orsic Von Carstein et pas autre chose.
EDIT : comme le post d'origine date d'il y a moins de deux jours, pour éviter de faire un double-post, je poste la suite du récit ci-dessous. Il va se passer des événements importants avec quelques découvertes. Si vous avez des commentaires bon ou mauvais, ne vous privez pas, out ce qui ne tue pas rend plus fort comme on dit.
CHAPITRE 12 :
Ils marchaient depuis le début de l’après-midi. Le chemin était facile à suivre puisqu’il suffisait de suivre le Stir jusqu’à un pont en bois puis de tourner vers le Sud et de marcher sur le sentier qui les amènerait tout droit au château d’Orsic Von Carstein. Les deux fiancés voyaient sans problème que des nuages noirs commençaient à apparaître au Sud, près de Drachenhof. Mais aucun des deux ne souhaitait savoir pourquoi ils apparaissaient. Depuis leur départ de Waldenhof, Erik et Mathilda n’avaient même pas rencontré un seul animal. Les seuls êtres ayant un semblant de vie étaient les arbres. Et encore. Ils étaient tordus et noircis, comme rongés par un mal profond. Les deux vampires étaient en permanence sur leurs gardes, prêts à tirer l’épée au moindre bruit suspect. Mais il n’y en avait aucun. Aucun des deux n’avait ne serait-ce qu’entre-aperçu une maison ou même une cabane abandonnée. Bien qu’ils n’avaient pas peur, cela les inquiétait tout de même de ne rien voir aux côtés d’un fleuve aussi important que le Stir. Il n’y avait même pas une seule barque.
Ce ne fut que lorsque le soleil commençait à disparaître à l’ouest qu’ils arrivèrent au pont. Suivant la carte, ils prirent aussitôt le sentier. A ce moment-là, Erik se perdit dans ses pensées. Il s’était souvenu d’un moment passé avec Mathilda, des années auparavant.
Je m’en souviens encore. C’était des mois avant le siège où elle a perdu la vie. C’était l’époque où on dormait sous le même drap dans les camps d’éclaireurs. C’était une époque où la seule menace qui pesait sur l’Empire était incarnée par les bêtes vivant dans les forêts. Celles-là même que l’on traquait jour et nuit après en avoir trouvées. C’était quand on partait des mois et que cela inquiétait nos parents que nous ne revenions pas à la date prévue. On était tous les deux en train de patrouiller depuis des jours dans la forêt de l’Ostland. On était tous les deux épuisés et on s’était un peu perdu mais aucun de nous ne voulait fléchir et même avouer qu’on s’était perdu. On était déjà ensemble. On a mis plusieurs jours à retrouver notre unité mais cela nous avait encore plus rapprochés. Ce moment-là avait été unique. On s’était tout dit, du début à la fin. Chacun avait ouvert son cœur C’était l’époque où on dormait sous le même drap dans les camps d’éclaireurs. C’était une époque où la seule menace qui pesait sur l’Empire était incarnée par les bêtes vivant dans les forêts. Celles-là même que l’on traquait jour et nuit après en avoir trouvées. C’était quand on partait des mois et que cela inquiétait nos parents que nous ne revenions pas à la date prévue. Cela nous avait rendus plus fort et c’était à ce moment que je m’étais rendu que je ne pourrais jamais me passer d’elle. Et cela continue. Je ne pense pas que je pourrais continuer sans elle un jour.
Mais il fut interrompu dans ses pensées par Mathilda. Elle lui signala qu’elle avait entendu une troupe impériale probablement peu nombreuse qui arrivait dans la direction opposée. Elle les avait non seulement entendus mais elle avait aussi senti l’odeur du sang. Ces paroles réveillèrent la soif de sang d’Erik. Soif qu’il n’avait plus calmé depuis le massacre de pistoliers après la bataille. Les deux vampires s’arrêtèrent au milieu du chemin, chacun mit la main sur la garde de son épée et abaissa sa capuche pour qu’elles ne les gênent pas durant le combat. Moins de deux minutes après, une trentaine de lanciers du Stirland apparurent. Ils étaient habillés comme des gueux et étaient commandés par un capitaine qui était légèrement mieux habillés. En voyant les deux jeunes vampires, celui-ci arrêta sa troupe et déclara pompeusement :
« Ecartez-vous du chemin et aucun mal ne vous sera fait. Désobéissez, et vous subirez le courroux de l’Empire. »
Erik se tourna vers fiancé et lui dit tout en souriant :
« Je n’ai jamais vraiment apprécié que l’on me dicte ma conduite. En plus j’ai faim, et toi ?
_Moi aussi j’ai un peu faim. Sans compter que nous sommes pressés. »
Mais les soldats avaient aperçu la jeune femme. Ne sachant pas qu’elle était un vampire, ils s’étaient déjà mis en tête de leur montrer leur virilité. Ils l’avaient mérité après ces trois mois passés à chasser des zombies dans cette contrée maudite. Cependant, elle avait dû entendre leur pensée, bien elle avait capté leurs regards.
Devant l’affront que lui faisait ces deux jeunes gens, qui non seulement désobéissaient à ses ordre mais aussi sapaient son autorité auprès des troupes, le capitaine tira sa lame et commanda à ses hommes :
« Tuez le garçon mais gardez la fille. »
Les lanciers s’étaient regroupés mais rigolaient un peu. Ils pensaient ne faire qu’une bouchée de ses petits prétentieux. Mal leur en prit. En une seconde, les lames des deux vampires avaient été tirées et le capitaine ainsi que six gardes gisaient au sol. Le massacre méthodique commença alors. Parades, coups d’estoc et de tailles comme coups de pieds s’enchaînaient à une vitesse surnaturelle. Les soldats comprirent trop tard leur erreur. Ils étaient des vampires et non des simples voyageurs. Toute la section fut massacrée, sauf un. Mathilda le saisit alors qu’il tentait de fuir et lui chuchota à l’oreille :
« Retourne à Waldenhof. Et que je ne te croise plus jamais ou tu mourras dans d’atroces souffrances. Si on te demande qui a massacré ta section, réponds que ce sont les seigneurs de la mort. »
Elle le relâcha aussitôt. Trop heureux de pouvoir rester en vie, ce dernier s’enfuit en prenant ses jambes à son cou et sans se retourner une seule fois. Après quelques dizaines de secondes, les deux fiancés se lancèrent sur les soldats encore en vie mais trop blessés pour bouger. Ils passèrent ainsi plusieurs minutes à se nourrir avec autant de sang qu’ils le pouvaient. Une fois le dernier soldat vidé de son sang, Erik repensa aux paroles de sa fiancée au soldat et fut pris d’un grand éclat de rire. Ils n’avaient vaincu que de simples lanciers, en une minute ou deux certes, mais que des lanciers, et la rumeur allait se répandre dans toutes les tavernes en quelques jours dans la contrée et elle atteindrait l’autre bout de l’Empire dans quelques mois, grandement déformée. Le rire de sa fiancée se joignit alors au sien car elle avait compris la raison pour laquelle il riait.
Après quelques minutes de rire intense, les deux amants se remirent en route. Ils préféraient ne pas relever les morts pour ne pas attirer l’attention quand ils arriveraient près du château. Maintenant qu’ils s’étaient nourris, ils se sentaient prêts à affronter et à vaincre tous les obstacles qui se dresseraient sur leur route. Ce n’est que trois heures plus tard, alors qu’il faisait nuit depuis près de deux heures qu’ils arrivèrent au château. Celui-ci avait l’air abandonné et avait un aspect très inquiétant dans la nuit presque sans lune de ce jour-là. Les tours se détachaient de la structure pour monter vers le ciel comme des flèches pointées vers un cœur. Si les remparts extérieurs étaient ruines, les deux fiancés savaient que ce ne serait pas le cas une fois à l’intérieur. Ils s’arrêtèrent à proximité et commencèrent à faire le tour pour voir s’il n’y avait pas de gardes, morts ou vivants, sur la première enceinte. Rassurés, les deux vampires pénétrèrent à l’intérieur de la première enceinte. Là non plus, il n’y avait pas la moindre créature. A l’intérieur de cette partie, il y avait des maisons qui n’avaient plus que ce nom et pas l’apparence. Il ne restait que quelques murs en pierre debout. Mais cela devait être probablement l’écurie il y a longtemps. Maintenant, ce n’était qu’un endroit désolé et inquiétant dans lequel toute personne sensée ne voudrait pas passer la nuit. En face d’eux, était situé on pont de pierre. Mais une bonne partie de celui-ci était effondrée, rendant le passage périlleux. Aucun des deux ne remarqua la présence de quelques créatures que ce soit. Cela n’augurait rien de bon pour l’intérieur du château.
D’un commun accord, les deux vampires décidèrent de franchir le pont. Ils testèrent les pierres les unes après les autres pour voir lesquelles pouvaient encore supporter leur poids. Après quelques minutes, ils furent ainsi de l’autre côté et à l’intérieur de la forteresse. La grille étant relevée, ils purent pénétrer sans problèmes dans la cour intérieure. C’est là que les attendait une surprise. Un énorme monstre plus que haut que plusieurs humains, doté de quatre membres plus musclé qu’une dizaine d’humains, des pattes capables de décapiter un griffon, une gueule avec des crocs de la taille d’une épée. Immobile, Erik demanda à sa fiancée tout aussi statique que lui :
« C’est quoi cette chose ?
_C’est ce que l’on appelle un varghulf.
_Et ?
_Il vaut mieux le tuer car il doit être sous le contrôle du locataire des lieux.
_Et on va s’y prendre comment ?
_Bah, on charge et on le massacre. Pourquoi, tu as une autre idée ?
_Non.
_Alors allons-y. »
Les deux vampires chargèrent alors la bête qui avait apparemment reçu l’ordre de les attaquer. Beaucoup plus rapides que le monstre, Erik et Mathilda le blessèrent très vite. Cependant, sous leurs yeux, la créature régénérait pratiquement toutes ses blessures. Chacun des deux fiancés subit pourtant des blessures. Mais elles n’étaient que superficielles. Tout en tournant autour du monstre et en attaquant toujours de côtés opposés, les deux Dragons de Sang vinrent à bout du varghulf. Ils continuèrent alors en pénétrant dans la grande tour au centre du château. Elle était en bien meilleur état que le reste de la forteresse. Cela se voyait sans peine malgré l’obscurité. Les voyageurs n’étaient pas censés échapper à la bête et donc voir qu’il y avait encore des habitants. Les deux fiancés progressèrent sans hésitation, l’épée au poing, parés à toute éventualité. Quelques minutes plus tard, ils entrèrent dans une salle sombre. Mais pour eux, c’était comme en plein jour. Il y avait en face d’eux un trône sur lequel était assis un vampire. Ce dernier semblait les attendre. Il avait de longs cheveux blancs descendant en cascades sur ses épaules. Les traits de son visage étaient fins mais réguliers. Sa peau plus blanche que la neige elle-même. Son armure semblait dater de plusieurs siècles. Une grande épée était posée à côté du siège. Il leur déclara alors :
« Qu’êtes-vous venir faire ici manants ?
_On veut juste vous prendre deux armures, un pour chacun de nous deux, répondit Mathilda.
_Elles ne sont pas à vendre ou même à louer.
_On ne comptait pas le faire, répliqua Erik tout en souriant.
_Alors il va falloir me vaincre. »
Tout en prononçant ces paroles, il prit son épée et se leva.
Il se dirigea alors vers les deux plus jeunes vampires. D’un mot il ordonna à une petite dizaine de gardes des cryptes de s’attaquer aux intrus. Mais ils furent réduits en poussière en l’espace de quelques secondes. Une colère froide s’était emparée des deux fiancés. Ces derniers considéraient que si Orsic était vraiment un vampire, il n’avait qu’à les affronter loyalement. Cependant, ils affrontaient un seigneur parmi les vampires, maître de la magie. Il maîtrisait sans problèmes le vent de Ghur. Mais ils ne le savaient pas. Ainsi, lorsqu’il atteignit le duo de Dragons de Sang, les coups de ces derniers restèrent sans effets. Ils tentaient toutes sortes de coups, de combinaisons mais la résistance surnaturelle de la peau du vampire ou son armure le protégeait de chaque tentative. Il donna alors un violent coup de plat d‘épée à Erik qui vola jusqu’à un mur et s’effondra sur le sol, inconscient. Mathilda, désormais seule, rompit le combat pour instaurer une distance de sécurité entre elle et son ennemi. Les deux duellistes commencèrent alors à se tourner autour, chacun guettant la moindre faiblesse de l’autre. Tentant le tout pour le tout, la jeune vampiresse baissa légèrement sa garde pour inciter Orsic à tomber dans le piège, ce qu’il fit. Elle para le coup mais juste au moment où elle allait attaquer, la jambe du vieux vampire la catapulta à plusieurs mètres.
Consciente qu’elle devait se relever malgré ses douleurs car il lui fallait au moins défendre son fiancé, elle tenta de se lever. Mais une botte la plaqua au sol. Orsic apparut dans son champ de vision et lui dit presque gentiment :
« Je ne sais pas qui vous a dit de venir ici. Mais ce que je sais c’est qu’il a voulu vous faire tuer. Vous êtes bien trop jeune pour me vaincre. Vous ne maîtrisez pas assez la magie pour cela. Sans la magie vous l’auriez fait mais vous n’êtes pas magiciens. Et c’est cela qui va causez votre perte. Sauf si vous me rejoignez.
_Plutôt mourir que de vous rejoindre, répliqua Mathilda en lui crachant.
_Dommage, si belle et si jeune. Mais trop jeune pour me battre.
_Et moi, le suis-je tonna alors une voix à l’entrée ? »
Orsic Von Carstein se retourna et dans un seul et même mouvement il se mit en garde. Mathilda tourna la tête autant que possible pour voir le nouvel entrant qui semblait vouloir la défendre. Elle crut que sa vision lui jouait des tours. Le nouveau venu n’était nul autre que Martkin. Mais il n’a que deux cent ou trois cent ans. Il ne pourra jamais le vaincre, pensa-t-elle. Elle se trompait lourdement. Le visage fermé, leur sauveur tira son épée et se dirigea droit vers Orsic. Ce dernier semblait attendre avec impatience le combat. Il allait éliminer trois Dragons de Sang dans la même journée et en quelques minutes à peine. Mais cette vantardise allait lui être fatale. Il attaqua le premier mais son ennemi para le coup. Pendant dix minutes, le propriétaire des lieux attaqua sans relâche. Martkin se contentait de défendre en parant ou en esquivant les coups. Il ne paraissait pas faiblir ou douter de l’issue du combat un seul instant. A un moment où les attaques d’Orsic étaient à peines fortes et rapides, son ennemi contre-attaqua avec une volée de coups portés à une vitesse telle que l’œil du profane ne pouvait les distinguer. Une vingtaine de secondes plus tard, le Dragon de Sang avait coupé en morceaux son ennemi.
Martkin regarda son ennemi d’une soirée et sourit en repensant à la stupidité de ce dernier. Il rangea son épée puis se dirigea vers Erik. Voyant qu’il était encore entier et capable de continuer son existence sans aide, il le porta jusqu’à Mathilda qui s’était assise entre-temps. Elle se précipita à son chevet, inquiète pour lui mais fut rassurée quand il se réveilla. Il lui demanda alors ce qui s’était passé. Elle lui raconta tout le combat sans omettre aucun détail. Leur sauveur les regarda en pensant à ce qu’il avait perdu il y a très longtemps. Ce fut Erik qui posa la question le premier :
« Mais qui êtes-vous réellement ?
_Je suis Martkin. Mais je n’ai pas entre deux et trois cents ans comme je vous l’ai dit. En réalité je suis bien plus vieux que cela. Je suis né alors même que l’Empire n’existait pas encore. Je suis l’un des lieutenants d’Abhorash, premier de la lignée des Dragons de Sang. Et ceci était votre première leçon.
_Comment ça demanda Mathilda ?
_Vous pouvez vous attaquez à plus fort que vous. Mais jamais sans avoir évalué ses faiblesses. Ici, il ne pouvait pas combattre trop longtemps. Plutôt que d’aller vite et de vouloir expédier le combat, vous auriez dû y aller plus lentement mais l’épuiser comme je l’ai fait. Des questions ? Non. Allons chercher vos armures. »
Les deux jeunes vampires se regardèrent, interloqués par ce curieux personnage. Mais avoir l’un des lieutenants d’Abhorash comme enseignant était une occasion trop belle pour ne pas être saisie. Malgré leur fatigue et leurs quelques blessures, les deux fiancés se levèrent sans hésiter et suivirent leur nouveau maître d’arme. Celui-ci les guida sans hésiter vers la salle d’armures. Il semblait connaître la forteresse par cœur. Après de longues minutes, ils y parvinrent. Utilisant la même magie que chez lui, il alluma des pierres enchantées. Il leur expliqua alors :
« Le château a été construit pour moi il y a des millénaires. Mais ils ont dû l’occuper quand je suis parti il y a mille cinq cents ans. »
La salle était immense. Des armures de toutes les tailles étaient entreposées. Collectionnées tout au long de millénaires. Certaines dataient d’avant la chute de Nehekhara. D’autres avaient appartenu à des géants ou à des ogres. Mais d’après les propos du maître légitime des lieux, assez peu d’entre elles étaient magiques. Erik et Mathilda circulèrent alors à travers les rangées d’armures de tous types et de toutes tailles. Martkin leur en fit essayer plusieurs. Si le jeune vampire trouva rapidement une armure complète à sa taille, ce ne fut pas le cas de sa fiancée. Ses formes dues à sa féminité l’empêchaient de porter des armures habituellement portées par les hommes. Mais elle finit par en trouver une. Une fois dépoussiérée, celle-ci était en acier poli et avait gravée sur elle des runes naines. Celle de son fiancé était rouge sang. Un dragon était forgé tout autour de la cuirasse. Au milieu, deux runes naines avaient été gravées. Martkin leur expliqua que leurs armures leur conféraient une résistance enchantée à tous les coups leur étant portés. Une fois équipés, les trois vampires sortirent de la pièce puis de la forteresse. Dehors, Mathilda demanda à leur aîné ce qu’il comptait faire maintenant. Il leur répondit par ces trois mots :
« Retrouver mon père. »
Persuadé qu’Abhorash était encore dans le sud de l’Empire, Martkin prit la direction du sud, suivi par ces deux nouveaux élèves. Mais cela n’était pas grave. N’étaient-ils pas ses petits-enfants ? Héritiers des deux seules personnes à qui il ait fait le Baiser de Sang. Ils méritaient son enseignement. Ils étaient prêts à se battre jusqu’au bout dans ce château. Cela méritait un peu de considération de sa part. Mais étaient-ils prêts à potentiellement affronter des armées de morts-vivants aux mains des Von Carstein ou des armées entières de peaux-vertes ? Cela était une autre question. Mais ils avaient un potentiel immense. Presque infini. Et ne serait-ce qu’en quelques mois d’entraînement très intensif, ils seraient déjà parmi les plus grands guerriers de cette partie du monde. L’avenir lui semblait présager le meilleur. C’est donc plein d’espoir qu’il se mit en route pour le sud.
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Re: Le coût de la (non-)vie
Mer 27 Aoû 2014 - 22:00
L'histoire avance petit à petit. Et j'ai enfin repéré quelques petites choses qui me tracassaient.
Tu as un problème avec tes descriptions. Tu fais des phrases courtes et très souvent sans lien les unes avec les autres. Essaye de lier les différents détails de la description, d'établir un rapport entre eux pour que ta description soit plus vivante. Et aussi, une conséquence de ces phrases sans lien, tu as beaucoup de répétitions d'une phrase à l'autre. Essaye de trouver des synonymes ou d'autres tournures de phrases.
Et sur le fond, il y a le problème du suspense. Tu n'arrives pas à instaurer assez de mystère pour nous accrocher réellement. Exemple :
Les deux vampires chargèrent alors la bête qui avait apparemment reçu l’ordre de les attaquer. Beaucoup plus rapides que le monstre, Erik et Mathilda le blessèrent très vite. Cependant, sous leurs yeux, la créature régénérait pratiquement toutes ses blessures. Chacun des deux fiancés subit pourtant des blessures. Mais elles n’étaient que superficielles. Tout en tournant autour du monstre et en attaquant toujours de côtés opposés, les deux Dragons de Sang vinrent à bout du varghulf.
Ici, tu fais mention de la régénération du varghulf. Mais il semble être juste un détail parmi tant d'autres et, trois phrases après, le voilà mort. Essaye de jouer dessus, de ralentir le temps du récit pour rentrer dans les doutes de tes personnages, pour faire comprendre que c'est pas évident de butter un machin pareil. C'est aussi pour cela qu'on a l'impression que tes vampires sont les plus puissants du monde. Tu ne prends pas assez de temps à décrire leurs doutes et leurs difficultés.
J'avais un autre exemple. Quand tu mentionnes le contrôle de Ghur par l'habitant du chateau. Paf, il controle ghur, donc il a la peau dure. Mais tous ces détails disparaissent à peine ils sont apparus. Du coup, le citer comme ça, ça gache un peu le mystère installé. Si tu veux quand même mentionner que le vampire contrôle Ghur, fais-le avec plus de subtilité, installe l'ambiance et le suspense...
Tu as déjà réussi un début avec le mystère sur ce fils d'Abhorash, mais de façon très carrée. Paf, il y a un mystère et paf, il est dévoilé. Essaye de semer des indices d'abord, ou alors de révéler petit bout par petit bout.
Sinon, j'attends toujours la suite !
Tu as un problème avec tes descriptions. Tu fais des phrases courtes et très souvent sans lien les unes avec les autres. Essaye de lier les différents détails de la description, d'établir un rapport entre eux pour que ta description soit plus vivante. Et aussi, une conséquence de ces phrases sans lien, tu as beaucoup de répétitions d'une phrase à l'autre. Essaye de trouver des synonymes ou d'autres tournures de phrases.
Et sur le fond, il y a le problème du suspense. Tu n'arrives pas à instaurer assez de mystère pour nous accrocher réellement. Exemple :
Les deux vampires chargèrent alors la bête qui avait apparemment reçu l’ordre de les attaquer. Beaucoup plus rapides que le monstre, Erik et Mathilda le blessèrent très vite. Cependant, sous leurs yeux, la créature régénérait pratiquement toutes ses blessures. Chacun des deux fiancés subit pourtant des blessures. Mais elles n’étaient que superficielles. Tout en tournant autour du monstre et en attaquant toujours de côtés opposés, les deux Dragons de Sang vinrent à bout du varghulf.
Ici, tu fais mention de la régénération du varghulf. Mais il semble être juste un détail parmi tant d'autres et, trois phrases après, le voilà mort. Essaye de jouer dessus, de ralentir le temps du récit pour rentrer dans les doutes de tes personnages, pour faire comprendre que c'est pas évident de butter un machin pareil. C'est aussi pour cela qu'on a l'impression que tes vampires sont les plus puissants du monde. Tu ne prends pas assez de temps à décrire leurs doutes et leurs difficultés.
J'avais un autre exemple. Quand tu mentionnes le contrôle de Ghur par l'habitant du chateau. Paf, il controle ghur, donc il a la peau dure. Mais tous ces détails disparaissent à peine ils sont apparus. Du coup, le citer comme ça, ça gache un peu le mystère installé. Si tu veux quand même mentionner que le vampire contrôle Ghur, fais-le avec plus de subtilité, installe l'ambiance et le suspense...
Tu as déjà réussi un début avec le mystère sur ce fils d'Abhorash, mais de façon très carrée. Paf, il y a un mystère et paf, il est dévoilé. Essaye de semer des indices d'abord, ou alors de révéler petit bout par petit bout.
Sinon, j'attends toujours la suite !
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Re: Le coût de la (non-)vie
Mer 27 Aoû 2014 - 22:08
Je prends note de tout ce que tu as dit. Il est possible que je réécrive ce chapitre, au moins en partie mais cela dépendra surtout du temps disponible.
Pour la suite, il faudra patienter un peu. En effet, j'attends de voir le fluff de la nouvelle extension/campagne pour écrire la suite car comme mon récit se déroule en 2522, bah, la campagne va avoir une influence sur mon récit. Il faut aussi savoir que je viens juste de commencer ou plutôt de recommencer un récit à propos des elfes. J'essaierais d'écrire aussi souvent que possible mais après la semaine prochaine je ne peux rien garantir vu qu'il y a déjà le concours et qu'après la fac reprend réellement.
Pour la suite, il faudra patienter un peu. En effet, j'attends de voir le fluff de la nouvelle extension/campagne pour écrire la suite car comme mon récit se déroule en 2522, bah, la campagne va avoir une influence sur mon récit. Il faut aussi savoir que je viens juste de commencer ou plutôt de recommencer un récit à propos des elfes. J'essaierais d'écrire aussi souvent que possible mais après la semaine prochaine je ne peux rien garantir vu qu'il y a déjà le concours et qu'après la fac reprend réellement.
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Re: Le coût de la (non-)vie
Mer 27 Aoû 2014 - 22:46
Après quelques fâcheux contretemps, voici enfin mes commentaires :
Plus personnellement, je te conseillerais de faire quelques recherches géographiques sur le terrain où passent tes héros, mais c'est vraiment quelque chose en plus, qu'un fanatique comme moi n'hésite pas à faire partout, mais que tu peux omettre.
_ Autre point positif (que je crois être volontaire) : la répétition volontaire des souvenirs/convictions d'Erik, insistant adroitement sur l'affection qu'il porte à Mathilda
J'irai même jusqu'à suggérer de revenir à la ligne entre les deux situations distinctes. Je réitère juste que si ton enchainement est volontaire, tu peux évidemment ne rien modifier du tout.
Sinon c'est bien fait pour eux, pour une fois qu'un adversaire les explose comme rien, ça leur apprendra
Juste une broutille : l'argent n'est-il pas LE métal sensé repousser les vampires ?
La suite !
_ Rien à redire, bonne mise en situation, tu utilises un registre clair et concis. Un brin d'enrichissement lexical et de profondeur viendront avec plus d'expérience et de lecturesIls marchaient depuis le début de l’après-midi. Le chemin était facile à suivre puisqu’il suffisait de suivre le Stir jusqu’à un pont en bois puis de tourner vers le Sud et de marcher sur le sentier qui les amènerait tout droit au château d’Orsic Von Carstein. Les deux fiancés voyaient sans problème que des nuages noirs commençaient à apparaître au Sud, près de Drachenhof. Mais aucun des deux ne souhaitait savoir pourquoi ils apparaissaient. Depuis leur départ de Waldenhof, Erik et Mathilda n’avaient même pas rencontré un seul animal. Les seuls êtres ayant un semblant de vie étaient les arbres. Et encore. Ils étaient tordus et noircis, comme rongés par un mal profond. Les deux vampires étaient en permanence sur leurs gardes, prêts à tirer l’épée au moindre bruit suspect. Mais il n’y en avait aucun. Aucun des deux n’avait ne serait-ce qu’entre-aperçu une maison ou même une cabane abandonnée. Bien qu’ils n’avaient pas peur, cela les inquiétait tout de même de ne rien voir aux côtés d’un fleuve aussi important que le Stir. Il n’y avait même pas une seule barque.
Plus personnellement, je te conseillerais de faire quelques recherches géographiques sur le terrain où passent tes héros, mais c'est vraiment quelque chose en plus, qu'un fanatique comme moi n'hésite pas à faire partout, mais que tu peux omettre.
_ Très sympathique ! Tu utilises judicieusement les souvenirs de tes héros, comme tu l'as déjà fait avant, ce qui donne plus de profondeur au récit et une meilleur compréhension des hérosJe m’en souviens encore. C’était des mois avant le siège où elle a perdu la vie. C’était l’époque où on dormait sous le même drap dans les camps d’éclaireurs. C’était une époque où la seule menace qui pesait sur l’Empire était incarnée par les bêtes vivant dans les forêts. Celles-là même que l’on traquait jour et nuit après en avoir trouvées. C’était quand on partait des mois et que cela inquiétait nos parents que nous ne revenions pas à la date prévue. On était tous les deux en train de patrouiller depuis des jours dans la forêt de l’Ostland. On était tous les deux épuisés et on s’était un peu perdu mais aucun de nous ne voulait fléchir et même avouer qu’on s’était perdu. On était déjà ensemble. On a mis plusieurs jours à retrouver notre unité mais cela nous avait encore plus rapprochés. Ce moment-là avait été unique. On s’était tout dit, du début à la fin. Chacun avait ouvert son cœur C’était l’époque où on dormait sous le même drap dans les camps d’éclaireurs. C’était une époque où la seule menace qui pesait sur l’Empire était incarnée par les bêtes vivant dans les forêts. Celles-là même que l’on traquait jour et nuit après en avoir trouvées. C’était quand on partait des mois et que cela inquiétait nos parents que nous ne revenions pas à la date prévue. Cela nous avait rendus plus fort et c’était à ce moment que je m’étais rendu que je ne pourrais jamais me passer d’elle. Et cela continue. Je ne pense pas que je pourrais continuer sans elle un jour.
_ Autre point positif (que je crois être volontaire) : la répétition volontaire des souvenirs/convictions d'Erik, insistant adroitement sur l'affection qu'il porte à Mathilda
_ Je me suis demandé ce que pouvaient bien faire ces clampins aussi loin de chez eux, qui plus est non loin d'un château hanté. Mais ça, c'est encore mon point de vue de fana de la géographie qui parle. En soi, tu n'es pas obligé de justifier la présence des malheureuses victimes de tes hérosMais il fut interrompu dans ses pensées par Mathilda. Elle lui signala qu’elle avait entendu une troupe impériale probablement peu nombreuse qui arrivait dans la direction opposée. Elle les avait non seulement entendus mais elle avait aussi senti l’odeur du sang. Ces paroles réveillèrent la soif de sang d’Erik. Soif qu’il n’avait plus calmé depuis le massacre de pistoliers après la bataille. Les deux vampires s’arrêtèrent au milieu du chemin, chacun mit la main sur la garde de son épée et abaissa sa capuche pour qu’elles ne les gênent pas durant le combat. Moins de deux minutes après, une trentaine de lanciers du Stirland apparurent. Ils étaient habillés comme des gueux et étaient commandés par un capitaine qui était légèrement mieux habillés. En voyant les deux jeunes vampires, celui-ci arrêta sa troupe et déclara pompeusement :
_ Je retire ce que j'ai dit avant. Tes vampires sont des brutes sans âme, bienvenue au club« Ecartez-vous du chemin et aucun mal ne vous sera fait. Désobéissez, et vous subirez le courroux de l’Empire. »
Erik se tourna vers fiancé et lui dit tout en souriant :
« Je n’ai jamais vraiment apprécié que l’on me dicte ma conduite. En plus j’ai faim, et toi ?
_Moi aussi j’ai un peu faim. Sans compter que nous sommes pressés. »
_ Point positif : les intentions emplies de vice des soldats sont criantes de réalité quant à la cruauté régnant dans le Vieux Monde. Point à améliorer : les raisons de la présence des soldats à l'autre coin du pays en train de "chasser du zombie". Autant que je le sache, la crainte qu'inspire la Sylvanie au reste de la contrée est trop grande pour que tout un régiment aille on ne sait où au lieu de rester chez eux à défendre leur ville ou leur village. Cela est mon point de vue personnel, il s'agit là d'un conseil fluff plus qu'autre chose.Mais les soldats avaient aperçu la jeune femme. Ne sachant pas qu’elle était un vampire, ils s’étaient déjà mis en tête de leur montrer leur virilité. Ils l’avaient mérité après ces trois mois passés à chasser des zombies dans cette contrée maudite. Cependant, elle avait dû entendre leur pensée, bien elle avait capté leurs regards.
Devant l’affront que lui faisait ces deux jeunes gens, qui non seulement désobéissaient à ses ordre mais aussi sapaient son autorité auprès des troupes, le capitaine tira sa lame et commanda à ses hommes :
« Tuez le garçon mais gardez la fille. »
_ BANDES DE BRUTES SANS AME ! Mais oui, sinon il me semble que cette narration est tout à fait louable pour montrer la supériorité évidente de tes vampires sur une bande de mortelsLes lanciers s’étaient regroupés mais rigolaient un peu. Ils pensaient ne faire qu’une bouchée de ses petits prétentieux. Mal leur en prit. En une seconde, les lames des deux vampires avaient été tirées et le capitaine ainsi que six gardes gisaient au sol. Le massacre méthodique commença alors. Parades, coups d’estoc et de tailles comme coups de pieds s’enchaînaient à une vitesse surnaturelle. Les soldats comprirent trop tard leur erreur. Ils étaient des vampires et non des simples voyageurs. Toute la section fut massacrée, sauf un. Mathilda le saisit alors qu’il tentait de fuir et lui chuchota à l’oreille :
« Retourne à Waldenhof. Et que je ne te croise plus jamais ou tu mourras dans d’atroces souffrances. Si on te demande qui a massacré ta section, réponds que ce sont les seigneurs de la mort. »
Elle le relâcha aussitôt. Trop heureux de pouvoir rester en vie, ce dernier s’enfuit en prenant ses jambes à son cou et sans se retourner une seule fois. Après quelques dizaines de secondes, les deux fiancés se lancèrent sur les soldats encore en vie mais trop blessés pour bouger. Ils passèrent ainsi plusieurs minutes à se nourrir avec autant de sang qu’ils le pouvaient. Une fois le dernier soldat vidé de son sang, Erik repensa aux paroles de sa fiancée au soldat et fut pris d’un grand éclat de rire. Ils n’avaient vaincu que de simples lanciers, en une minute ou deux certes, mais que des lanciers, et la rumeur allait se répandre dans toutes les tavernes en quelques jours dans la contrée et elle atteindrait l’autre bout de l’Empire dans quelques mois, grandement déformée. Le rire de sa fiancée se joignit alors au sien car elle avait compris la raison pour laquelle il riait.
_ Voila ! Voila une mise en situation en bonne et due forme ! Continue sur cette voie !Après quelques minutes de rire intense, les deux amants se remirent en route. Ils préféraient ne pas relever les morts pour ne pas attirer l’attention quand ils arriveraient près du château. Maintenant qu’ils s’étaient nourris, ils se sentaient prêts à affronter et à vaincre tous les obstacles qui se dresseraient sur leur route. Ce n’est que trois heures plus tard, alors qu’il faisait nuit depuis près de deux heures qu’ils arrivèrent au château. Celui-ci avait l’air abandonné et avait un aspect très inquiétant dans la nuit presque sans lune de ce jour-là. Les tours se détachaient de la structure pour monter vers le ciel comme des flèches pointées vers un cœur. Si les remparts extérieurs étaient ruines, les deux fiancés savaient que ce ne serait pas le cas une fois à l’intérieur. Ils s’arrêtèrent à proximité et commencèrent à faire le tour pour voir s’il n’y avait pas de gardes, morts ou vivants, sur la première enceinte. Rassurés, les deux vampires pénétrèrent à l’intérieur de la première enceinte. Là non plus, il n’y avait pas la moindre créature. A l’intérieur de cette partie, il y avait des maisons qui n’avaient plus que ce nom et pas l’apparence. Il ne restait que quelques murs en pierre debout. Mais cela devait être probablement l’écurie il y a longtemps. Maintenant, ce n’était qu’un endroit désolé et inquiétant dans lequel toute personne sensée ne voudrait pas passer la nuit. En face d’eux, était situé on pont de pierre. Mais une bonne partie de celui-ci était effondrée, rendant le passage périlleux. Aucun des deux ne remarqua la présence de quelques créatures que ce soit. Cela n’augurait rien de bon pour l’intérieur du château.
_ Je ne sais pas si c'est volontaire ou non, mais le fait que tu enchaines dans le même paragraphe le combat contre le varghulf et la rencontre avec le vampire donne un effet particulier à ta narration : c'est comme si l'affrontement avec la bête n'était qu'une formalité à mettre rapidement de côté. On ne sent même plus l'aspect terrifiant de la créature, tellement on y accorde peu d'attention. Certes, tes héros n'en font peut-être qu'un bouchée, mais dans ce cas il vaut mieux l'expliciter dans le texte, dans le style suivant, par exemple : "Aussi imposante qu'avait été l'effroyable bête, elle ne représentait pas plus qu'un chien enragé aux yeux des dragons de sang. Ils laissèrent le cadavre massif sans même lui accorder un regard, et continuèrent alors..."D’un commun accord, les deux vampires décidèrent de franchir le pont. Ils testèrent les pierres les unes après les autres pour voir lesquelles pouvaient encore supporter leur poids. Après quelques minutes, ils furent ainsi de l’autre côté et à l’intérieur de la forteresse. La grille étant relevée, ils purent pénétrer sans problèmes dans la cour intérieure. C’est là que les attendait une surprise. Un énorme monstre plus que haut que plusieurs humains, doté de quatre membres plus musclé qu’une dizaine d’humains, des pattes capables de décapiter un griffon, une gueule avec des crocs de la taille d’une épée. Immobile, Erik demanda à sa fiancée tout aussi statique que lui :
« C’est quoi cette chose ?
_C’est ce que l’on appelle un varghulf.
_Et ?
_Il vaut mieux le tuer car il doit être sous le contrôle du locataire des lieux.
_Et on va s’y prendre comment ?
_Bah, on charge et on le massacre. Pourquoi, tu as une autre idée ?
_Non.
_Alors allons-y. »
Les deux vampires chargèrent alors la bête qui avait apparemment reçu l’ordre de les attaquer. Beaucoup plus rapides que le monstre, Erik et Mathilda le blessèrent très vite. Cependant, sous leurs yeux, la créature régénérait pratiquement toutes ses blessures. Chacun des deux fiancés subit pourtant des blessures. Mais elles n’étaient que superficielles. Tout en tournant autour du monstre et en attaquant toujours de côtés opposés, les deux Dragons de Sang vinrent à bout du varghulf.
J'irai même jusqu'à suggérer de revenir à la ligne entre les deux situations distinctes. Je réitère juste que si ton enchainement est volontaire, tu peux évidemment ne rien modifier du tout.
_ C'est bien, tu prends plus le temps de le décrireIls continuèrent alors en pénétrant dans la grande tour au centre du château. Elle était en bien meilleur état que le reste de la forteresse. Cela se voyait sans peine malgré l’obscurité. Les voyageurs n’étaient pas censés échapper à la bête et donc voir qu’il y avait encore des habitants. Les deux fiancés progressèrent sans hésitation, l’épée au poing, parés à toute éventualité. Quelques minutes plus tard, ils entrèrent dans une salle sombre. Mais pour eux, c’était comme en plein jour. Il y avait en face d’eux un trône sur lequel était assis un vampire. Ce dernier semblait les attendre. Il avait de longs cheveux blancs descendant en cascades sur ses épaules. Les traits de son visage étaient fins mais réguliers. Sa peau plus blanche que la neige elle-même. Son armure semblait dater de plusieurs siècles. Une grande épée était posée à côté du siège. Il leur déclara alors :
_ Voila qui est rapide, et bien narréIl se dirigea alors vers les deux plus jeunes vampires. D’un mot il ordonna à une petite dizaine de gardes des cryptes de s’attaquer aux intrus. Mais ils furent réduits en poussière en l’espace de quelques secondes. Une colère froide s’était emparée des deux fiancés. Ces derniers considéraient que si Orsic était vraiment un vampire, il n’avait qu’à les affronter loyalement. Cependant, ils affrontaient un seigneur parmi les vampires, maître de la magie. Il maîtrisait sans problèmes le vent de Ghur. Mais ils ne le savaient pas. Ainsi, lorsqu’il atteignit le duo de Dragons de Sang, les coups de ces derniers restèrent sans effets. Ils tentaient toutes sortes de coups, de combinaisons mais la résistance surnaturelle de la peau du vampire ou son armure le protégeait de chaque tentative. Il donna alors un violent coup de plat d‘épée à Erik qui vola jusqu’à un mur et s’effondra sur le sol, inconscient. Mathilda, désormais seule, rompit le combat pour instaurer une distance de sécurité entre elle et son ennemi. Les deux duellistes commencèrent alors à se tourner autour, chacun guettant la moindre faiblesse de l’autre. Tentant le tout pour le tout, la jeune vampiresse baissa légèrement sa garde pour inciter Orsic à tomber dans le piège, ce qu’il fit. Elle para le coup mais juste au moment où elle allait attaquer, la jambe du vieux vampire la catapulta à plusieurs mètres.
_ Petit oubli de point d'interrogation juste au-dessus, fais gaffe à la ponctuation !Consciente qu’elle devait se relever malgré ses douleurs car il lui fallait au moins défendre son fiancé, elle tenta de se lever. Mais une botte la plaqua au sol. Orsic apparut dans son champ de vision et lui dit presque gentiment :
« Je ne sais pas qui vous a dit de venir ici. Mais ce que je sais c’est qu’il a voulu vous faire tuer. Vous êtes bien trop jeune pour me vaincre. Vous ne maîtrisez pas assez la magie pour cela. Sans la magie vous l’auriez fait mais vous n’êtes pas magiciens. Et c’est cela qui va causez votre perte. Sauf si vous me rejoignez.
_Plutôt mourir que de vous rejoindre, répliqua Mathilda en lui crachant.
_Dommage, si belle et si jeune. Mais trop jeune pour me battre.
_Et moi, le suis-je tonna alors une voix à l’entrée ? »
Sinon c'est bien fait pour eux, pour une fois qu'un adversaire les explose comme rien, ça leur apprendra
_ Tu es sur la bonne voie, continue ainsi ! Avec plus d'expérience, tu pourras prolonger tes combats pour leur donner encore plus de suspense et de profondeurOrsic Von Carstein se retourna et dans un seul et même mouvement il se mit en garde. Mathilda tourna la tête autant que possible pour voir le nouvel entrant qui semblait vouloir la défendre. Elle crut que sa vision lui jouait des tours. Le nouveau venu n’était nul autre que Martkin. Mais il n’a que deux cent ou trois cent ans. Il ne pourra jamais le vaincre, pensa-t-elle. Elle se trompait lourdement. Le visage fermé, leur sauveur tira son épée et se dirigea droit vers Orsic. Ce dernier semblait attendre avec impatience le combat. Il allait éliminer trois Dragons de Sang dans la même journée et en quelques minutes à peine. Mais cette vantardise allait lui être fatale. Il attaqua le premier mais son ennemi para le coup. Pendant dix minutes, le propriétaire des lieux attaqua sans relâche. Martkin se contentait de défendre en parant ou en esquivant les coups. Il ne paraissait pas faiblir ou douter de l’issue du combat un seul instant. A un moment où les attaques d’Orsic étaient à peines fortes et rapides, son ennemi contre-attaqua avec une volée de coups portés à une vitesse telle que l’œil du profane ne pouvait les distinguer. Une vingtaine de secondes plus tard, le Dragon de Sang avait coupé en morceaux son ennemi.
_ Bon, eh bien un nouveau vampire millénaire dans la placeMartkin regarda son ennemi d’une soirée et sourit en repensant à la stupidité de ce dernier. Il rangea son épée puis se dirigea vers Erik. Voyant qu’il était encore entier et capable de continuer son existence sans aide, il le porta jusqu’à Mathilda qui s’était assise entre-temps. Elle se précipita à son chevet, inquiète pour lui mais fut rassurée quand il se réveilla. Il lui demanda alors ce qui s’était passé. Elle lui raconta tout le combat sans omettre aucun détail. Leur sauveur les regarda en pensant à ce qu’il avait perdu il y a très longtemps. Ce fut Erik qui posa la question le premier :
« Mais qui êtes-vous réellement ?
_Je suis Martkin. Mais je n’ai pas entre deux et trois cents ans comme je vous l’ai dit. En réalité je suis bien plus vieux que cela. Je suis né alors même que l’Empire n’existait pas encore. Je suis l’un des lieutenants d’Abhorash, premier de la lignée des Dragons de Sang. Et ceci était votre première leçon.
_Comment ça demanda Mathilda ?
_Vous pouvez vous attaquez à plus fort que vous. Mais jamais sans avoir évalué ses faiblesses. Ici, il ne pouvait pas combattre trop longtemps. Plutôt que d’aller vite et de vouloir expédier le combat, vous auriez dû y aller plus lentement mais l’épuiser comme je l’ai fait. Des questions ? Non. Allons chercher vos armures. »
Les deux jeunes vampires se regardèrent, interloqués par ce curieux personnage. Mais avoir l’un des lieutenants d’Abhorash comme enseignant était une occasion trop belle pour ne pas être saisie. Malgré leur fatigue et leurs quelques blessures, les deux fiancés se levèrent sans hésiter et suivirent leur nouveau maître d’arme. Celui-ci les guida sans hésiter vers la salle d’armures. Il semblait connaître la forteresse par cœur. Après de longues minutes, ils y parvinrent. Utilisant la même magie que chez lui, il alluma des pierres enchantées. Il leur expliqua alors :
« Le château a été construit pour moi il y a des millénaires. Mais ils ont dû l’occuper quand je suis parti il y a mille cinq cents ans. »
_ Je comprends que tu fais l'effort de montrer que ce n'est pas aussi évident qu'avant de s'équiper pour tes héros, et c'est une bonne choseLa salle était immense. Des armures de toutes les tailles étaient entreposées. Collectionnées tout au long de millénaires. Certaines dataient d’avant la chute de Nehekhara. D’autres avaient appartenu à des géants ou à des ogres. Mais d’après les propos du maître légitime des lieux, assez peu d’entre elles étaient magiques. Erik et Mathilda circulèrent alors à travers les rangées d’armures de tous types et de toutes tailles. Martkin leur en fit essayer plusieurs. Si le jeune vampire trouva rapidement une armure complète à sa taille, ce ne fut pas le cas de sa fiancée. Ses formes dues à sa féminité l’empêchaient de porter des armures habituellement portées par les hommes. Mais elle finit par en trouver une. Une fois dépoussiérée, celle-ci était argentée et avait gravée sur elle des runes naines. Celle de son fiancé était rouge sang. Un dragon était forgé tout autour de la cuirasse. Au milieu, deux runes naines avaient été gravées.
Juste une broutille : l'argent n'est-il pas LE métal sensé repousser les vampires ?
_ Intéressant. Voila qui lance une belle intrigueMartkin leur expliqua que leurs armures leur conféraient une résistance enchantée à tous les coups leur étant portés. Une fois équipés, les trois vampires sortirent de la pièce puis de la forteresse. Dehors, Mathilda demanda à leur aîné ce qu’il comptait faire maintenant. Il leur répondit par ces trois mots :
« Retrouver mon père. »
_ Bien bien, je suis impatient de savoir ce qu'ils vont trouver au sud.Persuadé qu’Abhorash était encore dans le sud de l’Empire, Martkin prit la direction du sud, suivi par ces deux nouveaux élèves. Mais cela n’était pas grave. N’étaient-ils pas ses petits-enfants ? Héritiers des deux seules personnes à qui il ait fait le Baiser de Sang. Ils méritaient son enseignement. Ils étaient prêts à se battre jusqu’au bout dans ce château. Cela méritait un peu de considération de sa part. Mais étaient-ils prêts à potentiellement affronter des armées de morts-vivants aux mains des Von Carstein ou des armées entières de peaux-vertes ? Cela était une autre question. Mais ils avaient un potentiel immense. Presque infini. Et ne serait-ce qu’en quelques mois d’entraînement très intensif, ils seraient déjà parmi les plus grands guerriers de cette partie du monde. L’avenir lui semblait présager le meilleur. C’est donc plein d’espoir qu’il se mit en route pour le sud.
La suite !
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Re: Le coût de la (non-)vie
Mer 27 Aoû 2014 - 22:56
La plupart des points plus ou moins négatifs que tu décris sont en effet volontaires.
Bien vu pour l'argent, je vais modifier cela tout de suite en le remplaçant par de l'acier nain.
Pour le fait qu'ils se fassent exploser, c'était volontaire car ça me permettait de réintroduire Martkin sans donner l'impression qu'il les rencontre par le plus pur hasard.
Mais j'ai pris note des remarques et j'en tiendrai compte pour la suite.
Bien vu pour l'argent, je vais modifier cela tout de suite en le remplaçant par de l'acier nain.
Pour le fait qu'ils se fassent exploser, c'était volontaire car ça me permettait de réintroduire Martkin sans donner l'impression qu'il les rencontre par le plus pur hasard.
Mais j'ai pris note des remarques et j'en tiendrai compte pour la suite.
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Veuillez à ne pas insulter les Hauts Elfes, sans quoi il vous en cuira. Le risque est un démembrement très rapide suivit d'une décapitation.
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Re: Le coût de la (non-)vie
Lun 8 Sep 2014 - 21:53
Je vais vous donner la suite de mon histoire. Avant toutes choses, je tiens à remercier Von Essen qui m'a grandement aidé dans la rédaction de cette suite aussi bien pour la rédaction générale que pour le premier dialogue. Il m'a également donné de très judicieux conseils.
Je dois aussi vous annoncer que vous aurez une grande surprise à la fin de ce chapitre. Si Von Essen connaît cette fin, ce n'est pas votre cas.
CHAPITRE 13 :
Cela faisait plusieurs heures qu’ils marchaient tous les trois. Martkin avait pris la tête du groupe devant Mathilda et Erik qui étaient l’un à côté de l’autre. Ils suivaient un sentier qui n’en avait plus que le nom. Ils étaient dans les terres désolées de Sylvanie. Tout autour d’eux, parfois des petits bois désolés qu’ils devaient traverser, parfois quelques haies qui ne devaient pas avoir été entretenues depuis des décennies. Les arbres étaient déformés, comme si la magie nécromantique avait de l’effet sur eux. Selon le maître des deux plus jeunes vampires, ils étaient devenus mutants à cause des vents du chaos qui s’étaient déjà déversés plusieurs fois depuis sa venue dans cette région. Il y avait parfois quelques fermes abandonnées par leurs habitants. Ces derniers avaient dû fuir devant l’arrivée du mal qui rongeait ces terres ces dernières semaines. Ils voyaient sur leur gauche les Montagnes du Bord du Monde recouvertes de brumes ce qui leur donnait un aspect terrible. Aucun voyageur honnête ou non n’aurait décidé de partir en voyant ce paysage. Il n’y avait que des malheurs possibles. Mais aucun de ces trois-là n’était normal. Ils étaient tous des vampires et il y avait parmi l’un des meilleurs guerriers que le monde ait porté. Quelques heures avant ce qui aurait dû être le lever du Soleil, ils arrivèrent à l’orée du de la forêt de Scrièche entourée d’une nappe de brouillard après avoir traversé sur des ponts en bois deux affluents du Stir du Sud. Le fils d’Abhorash s’arrêta si subitement que ses deux élèves faillirent lui rentrer dedans. Il leur dit alors qu’il avait senti la présence non loin d’un vampire. Lorsqu’ils entendirent des grelots, les trois Dragons de Sang tirèrent leurs lames et fixèrent la route devant eux. Au bout de quelques minutes qui parurent une éternité aux deux plus jeunes, la silhouette d’un cavalier apparut devant eux.
Ce mystérieux vampire arrêta aussitôt sa monture. Conscient du danger que représentaient ces trois êtres, il était sur ses gardes. Il dévisagea chacune des trois personnes qu’il avait en face de lui quand son regard s’arrêta sur Martkin. Il fut alors très étonné. Le plus vieux de quatre vampires poussa un soupir de soulagement et ordonna à ses élèves de ranger leurs armes. Il rengaina la sienne aussitôt après eux et dit en kislévite à l’inconnu :
« Je vois que tu es toujours de ce monde Alexandr Yurevitch et que tu as encore les épées que tu as choisi.
_Heureuse rencontre, seigneur Martkin. Puis-je savoir quel vent vous amène aussi loin de chez vous ?
_Que fais-tu aussi près de Kislev ? N'étais-tu pas sensé aller loin au Sud ?
_J'ai un combat à terminer. J'ai cru que je pourrais le rattraper à cheval, mais tout ce que j'ai obtenu est de me perdre dans cette maudite forêt. Il est fort. Très fort.
_As-tu un nom à me donner ? Je pourrais peut-être de renseigner.
_Ashur. Le connaissez-vous ?
_J'en ai entendu parler il y a fort longtemps mais cela remonte à avant la chute de Lahmia finit-il par dire après quelques dizaines de secondes de silence. Il est presque aussi dangereux que moi. Je ne sais pas ce qu'il est devenu. A vrai dire, je ne savais même pas qu'il était par ici. »
Le chevalier réfléchit un instant :
« Je ne connais pas Lahmia. Mais cela importe peu à présent. Je l'ai perdu de vue, et il pourrait être nulle part. Ursun fera peut-être que l'on se croisera à nouveau. D'ici-là, je dois devenir plus fort.
_Dans ce cas, je te propose de te joindre à moi. Je te rendrai plus fort si tu acceptes de suivre mon enseignement. Mais attention, cela implique de devoir m’obéir en tout ce que je te commanderais. »
Il fut d'abord étonné, puis répondit, l'air grave :
« Seigneur Martkin. De telles décisions, je n'en prends pas à la légère. Les ordres, je n'ai pas l'usage d'en prendre, et je ne connais pas votre notion de l'honneur. Vous êtes plus fort, mais je mourrais pour de bon plutôt que d'exécuter des ordres que mon honneur me refuse. Puis-je savoir où vous allez ?
_Je connais la notion d’honneur des kislévites, aussi je vais vous le dire. Mais si jamais vous le révélez à qui que ce soit même sous la torture, j’irai vous chercher en Enfer s’il le faut pour vous le faire payer. Nous cherchons celui qui m’a appris à me battre et le père d’entre nous tous, Abhorash.
_Abhorash ? Je ne sais rien de lui. Mais si c'est celui qui vous appris à vous battre, seigneur, il doit être fort. Lui saura me montrer comment vaincre Ashur. Je désire vous suivre, seigneur Martkin.
_Bien, dans ce cas, tu resteras avec nous jusqu’à ce que je juge que ton enseignement est terminé. Si jamais je dois cesser d’exister pour de bon, tu regagneras ta liberté immédiatement. Mais avant toute chose, je te présente Erik, qui est à moitié kislévite de par son père humain, et Mathilda, dit-il en montrant successivement les deux fiancés qui avaient assisté à l’échange.
_A une seule condition : si jamais notre chemin croise celui de mon ennemi, je dois être seul à l'affronter. Seigneur Martkin, vous connaissez les kislévites : on ne nous enlève pas notre liberté. Jamais. Vous êtes fort et respectable, et j'écouterai vos paroles, tant que mon honneur ne me dira pas le contraire. Erik, Mathilda, - dit-il en saluant de la main, _ Alexandr Yurevitch, ancien noble de la cité de Kislev.
_Erik Kranowski, répondit le concerné, soulagé de voir que c’était un kislévite.
_Mathilda Mörderin, dit-elle en gardant le visage impassible.
_Je constate que tu as toujours cet honneur qui te colle au corps. Tu as donc une des qualités premières des Dragons de Sang. Quant au fait que tu affronteras seul Ashur si nous devions le croiser, je t’en donne ma parole. Et mes deux élèves vont faire de même. »
Mathilda commença alors : « Par le sang qui me donne ma force, par mon serment de Dragon de Sang et par ma promesse de respecter les ordres du Seigneur Martkin, moi, Mathilda, je jure de ne jamais m’interposer entre Alexandr Yurevitch et Ashur, quoiqu’il puisse arriver. » Aussitôt après, Erik fit le même serment. Satisfait, le Dragon de sang le plus âgé dit alors à tout le monde :
« Maintenant que cela est fait, mettons nous en route pour le Sud. Alexandr, tu peux descendre de ton cheval si tu en as envie. Et si jamais cette forêt est dangereuse, je te conseille de me le dire tout de suite. »
Le kislévite éclata soudain de rire :
« Seigneur, toute cette contrée maudite est dangereuse ! J'ai dû me servir de vos deux lames bien plus souvent que je ne l'aurais voulu. Des choses à forme humaine, ou animale, avec des cornes ou sans, folles ou seulement affamées, tout cela fit partie des soucis rencontrés sur ma route jusqu'à cette forêt. Mais je comprends mieux maintenant pourquoi celle-là est si dépeuplée. Votre simple présence, seigneur, suffit à terroriser les plus féroces de ces créatures ! » - et il continua à rire de plus belle.
« Je prends note du compliment Alexandr. Je parlais de créatures parfois plus vieilles ou plus dangereuses que moi. Mais tu dois savoir une chose à l’avenir. Ces lames t’appartiennent car tu les as gagnées en combat loyal. Maintenant, allons-y. J’espère qu’il y aura tout de même quelques créatures sur lesquelles s’exercer. »
Alexandr alla se placer juste devant Mathilda et Erik. Puis les quatre vampires pénétrèrent dans la forêt.
Tout était calme et silencieux. Les arbres étaient tous déformés par les vents de magie présents dans la région. Même le vent semblait se calmer à l’approche du quatuor de vampires. Régulièrement, Martkin faisait s’arrêter le groupe pour entraîner les Dragons de Sang. Alexandr était de loin le plus expérimenté et le plus doué. Il avait un potentiel énorme et s’il ne tombait pas sur beaucoup plus fort que lui, il pourrait devenir l’un des meilleurs héritiers d’Abhorash. Les plus prometteurs étaient néanmoins les deux plus jeunes vampires. Les quatre vampires mirent deux journées complètes à traverser la forêt. Si les trois plus jeunes étaient sur leurs gardes, ce n’était pas le cas de Martkin. Il semblait savoir quelque chose d’autre. Lorsqu’Erik lui demanda, il répondit simplement que c’était le calme avant la tempête. Les deux amants avaient compris vu qu’ils avaient déjà affronté le chaos au Nord il y a quelques semaines. Mais ils ignoraient que Martkin pouvait sentir le changement arriver et il savait que rien ne serait comme avant.
Il avait passé suffisamment de temps dans les tavernes et les auberges ces dernières années pour entendre un certain nombre de rumeurs. Il avait notamment entendu parler d’un nécromancien très puissant parcourant le Vieux Monde. La description qui en était faite correspondait souvent à Kemmler. Il savait que le nécromancien était de retour. Et le fait qu’il soit accompagné de Krell n’augurait rien de bon. Car ce dernier n’avait-il pas été un des plus grands serviteurs de Nagash lors de l’époque de Sigmar ? Il avait aussi entendu parler de la guerre civile qui faisait rage en Bretonnie. D’après les rumeurs colportées par des marchands impériaux, un être extrêmement puissant capable de relever les morts par centaines voire par milliers. Il avait rejoint Mallobaude qui avait trahi le Roi Louen. Si personne parmi le peuple ne se souvenait de son nom, Martkin ne le connaissait que trop bien. Il ne s’agissait ni plus ni moins que d’Arkhan le Noir, premier serviteur de Nagash. C’était pour cela qu’il cherchait à trouver son père. Il voulait savoir la décision à prendre pour les années à suivre.
A la fin de la traversée de la forêt, ils devaient attaquer les collines précédant le Bois du Cercueil. Ils en avaient pour une bonne journée et une bonne nuit de marche. Le temps n’avait aucune prise sur le groupe car il vivait dans l’obscurité permanente à cause du sortilège de Mannfred Von Carstein. Grâce à leur capacité à voir dans le noir, les vampires aperçurent une créature sur une colline. Elle semblait immense et était dotée d’ailes aussi sûrement qu’Alexandr était kislévite. C’était lui le premier à avoir vu la créature. Il ne pouvait l’identifier d’aussi loin mais il savait qu’elle n’était pas amie. Il l’avait ressenti. Martkin décida alors de continuer tout droit, même si pour cela il faudrait passer à proximité du monstre.
Ce n’est que deux heures plus tard qu’ils l’identifièrent. C’était un Duc du Changement, un démon majeur de Tzeentch. Alexandr fut surpris car il n’avait jamais vu pareil créature avant. Si Erik et Mathilda en avait vu un il y a quelques semaines, ils en étaient aussi surpris. Alors qu’il s’envolait pour aller se placer devant les quatre vampires, un rugissement éclata. Instinctivement, les Dragons tirèrent leurs lames et se mirent en garde. Des éclairs rouges tombèrent du ciel tandis qu’un vent plus noir que les cieux recouvrant ces terres rugissait et menaçait tous les arbres aux alentours. Martkin reconnut aussitôt les signes annonçant la venue d’un monstre très différent de celui qui leur faisait face. Le rire machiavélique de ce dernier s’entendit alors de lieues à la ronde. Un Buveur de Sang, démon majeur de Khorne arrivait. Celui-ci apparut alors devant eux et sans apercevoir les trois plus jeunes vampires qui reculaient, regarda le Duc du Changement avant de lui dire :
« J’espère que tu as une bonne raison de me faire venir ici. Car j’étais en train de massacrer une armée du dieu des pestes dans son royaume.
_Il y en a une. Te souviens-tu de ceux qui ont vaincus les favoris de ton dieu il y a quelques temps de cela ?
_Comment pourrais-je oublier ? Tu vas me dire où ils sont et après je me charge de toi.
_Ils sont juste ici, répondit le démon de Tzeentch en désignant les deux plus jeunes vampires. »
Ce qu’il attendait se produisit alors. Le Buveur de Sang se lança sur Mathilda qui était la plus proche et la défia en la saluant sèchement. Elle savait qu’elle n’avait guère de chances de survivre. Elle savait que l’issue allait rendre malheureux son fiancé qui allait plus que sûrement la perdre une deuxième fois. Mais son honneur et son titre de Dragon de Sang l’obligeait à accepter le défi. Elle ne voulait pas refuser par simple orgueil. Le combat entre la vampiresse et le démon majeur débuta alors.
Les quatre vampires avaient eu le temps de voir un certain nombre de plantes se tordre dans tous les sens avant de tomber en poussière. Derrière eux les arbres se penchaient comme s’ils voulaient fuir le danger pour leur existence que représentaient ces deux démons. Aucun animal ne semblait vouloir venir dans cette partie de la Sylvanie tant à cause des vampires que des démons. L’herbe, pourtant rare, tombait en poussière à plusieurs lieues à la ronde. Car c’était le changement dû au chaos qui était ici à l’œuvre. C’était ce qui attendait le monde si le chaos remportait la guerre finale et parvenait à détruire les contrées libres.
C’était une lutte inégale. Le champion de Khorne était une force de la nature. Sa hache enflammée était plus grande que cinq hommes et plus lourde que dix orques noirs. Sa cuirasse était aussi noire que la nuit et aussi impénétrable que le Gromril pur. Son faciès n’exprimait que la rage et la colère. Mais il maniait ses armes avec une dextérité et une rapidité confondantes. Il ne combattait pas seulement avec ses armes mais aussi avec ses jambes et sa queue. Il fallait elles aussi les esquiver sous peine de finir couper en deux ou complètement aplati au sol. Derrière, le Duc du Changement riait. C’était un autre que lui qui affrontait ces maudits vampires. Mais il avait senti un autre pouvoir, beaucoup plus puissant que celui qu'il ressentait chez trois des vampires parmi le groupe. Un pouvoir qui pouvait interférer avec les plans de son maître concernant ces créatures. Mais ses sens extralucides perçurent une autre menace beaucoup plus importante. Une menace encore lointaine mais bien réelle. Une menace qui lui fit dresser les plumes de ses ailes comme cela ne lui était jamais arrivé. Une menace encore plus ancienne que celle dans ce groupe, une menace qui pourrait le vaincre sans difficulté si les vents de magie ne soufflaient pas en trombe. Bien que plus faible magiquement, ce qui approchait n’en étais pas moins redoutable au combat. Il ressentait avec cette chose presque la même sensation qu’avec le vampire qui semblait guider les trois autres. C’était une sensation qui lui disait à quelles races appartenaient toutes les créatures à plusieurs dizaines de lieues à la ronde, leur puissance magique et leur dangerosité. Il avait appris à se fier à ce sentiment depuis sa création par Tzeentch. C’est à ce moment qu’il fut rappelé par son dieu. Il avait besoin de lui pour une autre mission autrement plus importante puisqu’elle concernait la prophétie de la Fin des Temps. Le Duc du Changement s’envola alors pour le Nord aussi vite que possible. Il savait que le Démon de Khorne allait gagnait contre cette misérable humaine. Il n’avait plus rien à faire ici.
Malgré tout son talent, la jeune vampiresse ne faisait guère le poids. Le démon qu’elle affrontait était l’incarnation vivante de la rage et de la colère. Pratiquement aucun guerrier mortel ne pouvait le vaincre. Bien qu’immortelle, elle était trop jeune et loin d’être assez expérimentée pour cela. Les coups s’enchaînaient à une vitesse impressionnante. Les parades succédaient aux ripostes. Alexandr ne voulait pas intervenir car il n’avait pas été défié. Il attendait aussi les instructions de Martkin quant à la posture à adopter. Mais Erik était inquiet. Il savait que sa fiancée ne pourrait tenir longtemps à ce rythme. Lorsqu’il voulut intervenir dans le combat, Martkin l’en empêcha en lui disant que ce n’était pas son combat. Le visage de ce dernier était soucieux. Il savait qu’elle ne remporterait jamais le défi. Il ne savait pas non plus pourquoi deux favoris de dieux ennemis s’étaient alliés. Puis ce qui devait arriver arriva. Lors d’une attaque parfaitement placée, le Buveur de Sang déchiqueta Mathilda en la coupant presque en deux. Sa colonne vertébrale était brisée tout comme son corps. Voyant sa fiancée aux portes de la mort, Erik s’élança vers elle pour la saisir dans ses bras et tenter de la sauver.
Pour ne pas perdre un autre héritier, Martkin se jeta sur le démon en lui criant :
« Tu vas me le payer, créature des enfers ! »
Alexandr voyait avec stupéfaction toute l’étendue de la maîtrise des armes du Dragon de Sang s’étaler devant lui. C’était comme si deux dieux s’étaient déclarés la guerre. Les coups pleuvaient à une vitesse dépassant l’entendement. Passés quelques instants de surprise, Alexandr voulu intervenir dans le combat, outré que le démon ait tué un de ses compagnons de route. Il se lança alors à l’assaut de celui-ci. Mais Martkin l’éjecta aussitôt du combat d’un seul coup de poing surpuissant. Le kislévite, bien qu’un peu sonné était conscient et savait parfaitement qu’il ne pouvait aider son nouvel enseignant. Il se releva rapidement pour aller voir comment allait Mathilda. Voyant que rien n’était possible pour la sauver, il se plaça de manière à protéger les deux fiancés d’une éventuelle attaque du démon bleu. Le fils d’Abhorash esquivait tous les coups du démon de Khorne tandis que ce dernier parait les siens. Mais le vampire était plus rapide et avait déjà vaincu des démons semblables. Il savait qu’il fallait les avoir petit à petit. Au bout de plusieurs dizaines de minutes, les coups répétés aux jambes finirent par faire ployer le Buveur de Sang. Martkin se lança alors droit vers son cœur et réussi à le percer, bannissant par là-même le monstre dans le royaume d’où il venait. En regardant autour de lui, il vit que le Duc du Changement s’était envolé pour une raison inconnue.
Mais pour Erik plus rien n’avait d’importance. Pour la deuxième fois, il venait de perdre sa fiancée. La lame enflammée du démon empêchait de régénérer les blessures. Il resta toute la durée du combat près de sa fiancée pour la protéger d’un éventuel coup supplémentaire. Attirant son attention en lui tirant sur la manche, sa fiancée lui chuchota :
« Je sais qu’il ne me reste plus beaucoup de temps ici. Alors écoute ce que je vais te dire.
_Non. Toi écoute-moi. Tu vas t’en sortir un point c’est tout. Je ne te donne pas le choix, lui répondit-il en larmes.
_Erik, je ne m’en sortirais pas. Je le sais aussi sûrement que je sais que je t’aime.
_Non, tu t’en SORTIRAS ! hurla-t-il, désespéré.
_Non. » Son visage était triste mais ferme. Réalisant alors vraiment, Erik décida de la laisser parler.
« Je vais bientôt mourir et pour de bon. Seule une intervention divine pourrait me sauver et aucun dieu ne voudrait le faire. Alors écoutes-moi bien. Je veux que tu retrouves Abhorash quoiqu’il en coûte et que tu deviennes l’un des tous meilleurs dragons de Sang que cette ait portée. Tu ne dois sous aucun prétexte te laisser de détourner de ce chemin, c’est clair ?
_Parfaitement clair.
_Je t’aime.
_Moi aussi je t’aime, souffla-t-il. » Mais elle avait déjà rendu l’âme. A genoux, il la sera lors contre lui, pleurant toutes les larmes de son corps.
Comme d'habitude, si vous avez des remarques à faire, n'hésitez pas. Ensuite, j'ai une question pour vous. A votre avis, quel peut bien être l'être puissant que le Duc du Changement a perçu ?
Je dois aussi vous annoncer que vous aurez une grande surprise à la fin de ce chapitre. Si Von Essen connaît cette fin, ce n'est pas votre cas.
CHAPITRE 13 :
Cela faisait plusieurs heures qu’ils marchaient tous les trois. Martkin avait pris la tête du groupe devant Mathilda et Erik qui étaient l’un à côté de l’autre. Ils suivaient un sentier qui n’en avait plus que le nom. Ils étaient dans les terres désolées de Sylvanie. Tout autour d’eux, parfois des petits bois désolés qu’ils devaient traverser, parfois quelques haies qui ne devaient pas avoir été entretenues depuis des décennies. Les arbres étaient déformés, comme si la magie nécromantique avait de l’effet sur eux. Selon le maître des deux plus jeunes vampires, ils étaient devenus mutants à cause des vents du chaos qui s’étaient déjà déversés plusieurs fois depuis sa venue dans cette région. Il y avait parfois quelques fermes abandonnées par leurs habitants. Ces derniers avaient dû fuir devant l’arrivée du mal qui rongeait ces terres ces dernières semaines. Ils voyaient sur leur gauche les Montagnes du Bord du Monde recouvertes de brumes ce qui leur donnait un aspect terrible. Aucun voyageur honnête ou non n’aurait décidé de partir en voyant ce paysage. Il n’y avait que des malheurs possibles. Mais aucun de ces trois-là n’était normal. Ils étaient tous des vampires et il y avait parmi l’un des meilleurs guerriers que le monde ait porté. Quelques heures avant ce qui aurait dû être le lever du Soleil, ils arrivèrent à l’orée du de la forêt de Scrièche entourée d’une nappe de brouillard après avoir traversé sur des ponts en bois deux affluents du Stir du Sud. Le fils d’Abhorash s’arrêta si subitement que ses deux élèves faillirent lui rentrer dedans. Il leur dit alors qu’il avait senti la présence non loin d’un vampire. Lorsqu’ils entendirent des grelots, les trois Dragons de Sang tirèrent leurs lames et fixèrent la route devant eux. Au bout de quelques minutes qui parurent une éternité aux deux plus jeunes, la silhouette d’un cavalier apparut devant eux.
Ce mystérieux vampire arrêta aussitôt sa monture. Conscient du danger que représentaient ces trois êtres, il était sur ses gardes. Il dévisagea chacune des trois personnes qu’il avait en face de lui quand son regard s’arrêta sur Martkin. Il fut alors très étonné. Le plus vieux de quatre vampires poussa un soupir de soulagement et ordonna à ses élèves de ranger leurs armes. Il rengaina la sienne aussitôt après eux et dit en kislévite à l’inconnu :
« Je vois que tu es toujours de ce monde Alexandr Yurevitch et que tu as encore les épées que tu as choisi.
_Heureuse rencontre, seigneur Martkin. Puis-je savoir quel vent vous amène aussi loin de chez vous ?
_Que fais-tu aussi près de Kislev ? N'étais-tu pas sensé aller loin au Sud ?
_J'ai un combat à terminer. J'ai cru que je pourrais le rattraper à cheval, mais tout ce que j'ai obtenu est de me perdre dans cette maudite forêt. Il est fort. Très fort.
_As-tu un nom à me donner ? Je pourrais peut-être de renseigner.
_Ashur. Le connaissez-vous ?
_J'en ai entendu parler il y a fort longtemps mais cela remonte à avant la chute de Lahmia finit-il par dire après quelques dizaines de secondes de silence. Il est presque aussi dangereux que moi. Je ne sais pas ce qu'il est devenu. A vrai dire, je ne savais même pas qu'il était par ici. »
Le chevalier réfléchit un instant :
« Je ne connais pas Lahmia. Mais cela importe peu à présent. Je l'ai perdu de vue, et il pourrait être nulle part. Ursun fera peut-être que l'on se croisera à nouveau. D'ici-là, je dois devenir plus fort.
_Dans ce cas, je te propose de te joindre à moi. Je te rendrai plus fort si tu acceptes de suivre mon enseignement. Mais attention, cela implique de devoir m’obéir en tout ce que je te commanderais. »
Il fut d'abord étonné, puis répondit, l'air grave :
« Seigneur Martkin. De telles décisions, je n'en prends pas à la légère. Les ordres, je n'ai pas l'usage d'en prendre, et je ne connais pas votre notion de l'honneur. Vous êtes plus fort, mais je mourrais pour de bon plutôt que d'exécuter des ordres que mon honneur me refuse. Puis-je savoir où vous allez ?
_Je connais la notion d’honneur des kislévites, aussi je vais vous le dire. Mais si jamais vous le révélez à qui que ce soit même sous la torture, j’irai vous chercher en Enfer s’il le faut pour vous le faire payer. Nous cherchons celui qui m’a appris à me battre et le père d’entre nous tous, Abhorash.
_Abhorash ? Je ne sais rien de lui. Mais si c'est celui qui vous appris à vous battre, seigneur, il doit être fort. Lui saura me montrer comment vaincre Ashur. Je désire vous suivre, seigneur Martkin.
_Bien, dans ce cas, tu resteras avec nous jusqu’à ce que je juge que ton enseignement est terminé. Si jamais je dois cesser d’exister pour de bon, tu regagneras ta liberté immédiatement. Mais avant toute chose, je te présente Erik, qui est à moitié kislévite de par son père humain, et Mathilda, dit-il en montrant successivement les deux fiancés qui avaient assisté à l’échange.
_A une seule condition : si jamais notre chemin croise celui de mon ennemi, je dois être seul à l'affronter. Seigneur Martkin, vous connaissez les kislévites : on ne nous enlève pas notre liberté. Jamais. Vous êtes fort et respectable, et j'écouterai vos paroles, tant que mon honneur ne me dira pas le contraire. Erik, Mathilda, - dit-il en saluant de la main, _ Alexandr Yurevitch, ancien noble de la cité de Kislev.
_Erik Kranowski, répondit le concerné, soulagé de voir que c’était un kislévite.
_Mathilda Mörderin, dit-elle en gardant le visage impassible.
_Je constate que tu as toujours cet honneur qui te colle au corps. Tu as donc une des qualités premières des Dragons de Sang. Quant au fait que tu affronteras seul Ashur si nous devions le croiser, je t’en donne ma parole. Et mes deux élèves vont faire de même. »
Mathilda commença alors : « Par le sang qui me donne ma force, par mon serment de Dragon de Sang et par ma promesse de respecter les ordres du Seigneur Martkin, moi, Mathilda, je jure de ne jamais m’interposer entre Alexandr Yurevitch et Ashur, quoiqu’il puisse arriver. » Aussitôt après, Erik fit le même serment. Satisfait, le Dragon de sang le plus âgé dit alors à tout le monde :
« Maintenant que cela est fait, mettons nous en route pour le Sud. Alexandr, tu peux descendre de ton cheval si tu en as envie. Et si jamais cette forêt est dangereuse, je te conseille de me le dire tout de suite. »
Le kislévite éclata soudain de rire :
« Seigneur, toute cette contrée maudite est dangereuse ! J'ai dû me servir de vos deux lames bien plus souvent que je ne l'aurais voulu. Des choses à forme humaine, ou animale, avec des cornes ou sans, folles ou seulement affamées, tout cela fit partie des soucis rencontrés sur ma route jusqu'à cette forêt. Mais je comprends mieux maintenant pourquoi celle-là est si dépeuplée. Votre simple présence, seigneur, suffit à terroriser les plus féroces de ces créatures ! » - et il continua à rire de plus belle.
« Je prends note du compliment Alexandr. Je parlais de créatures parfois plus vieilles ou plus dangereuses que moi. Mais tu dois savoir une chose à l’avenir. Ces lames t’appartiennent car tu les as gagnées en combat loyal. Maintenant, allons-y. J’espère qu’il y aura tout de même quelques créatures sur lesquelles s’exercer. »
Alexandr alla se placer juste devant Mathilda et Erik. Puis les quatre vampires pénétrèrent dans la forêt.
Tout était calme et silencieux. Les arbres étaient tous déformés par les vents de magie présents dans la région. Même le vent semblait se calmer à l’approche du quatuor de vampires. Régulièrement, Martkin faisait s’arrêter le groupe pour entraîner les Dragons de Sang. Alexandr était de loin le plus expérimenté et le plus doué. Il avait un potentiel énorme et s’il ne tombait pas sur beaucoup plus fort que lui, il pourrait devenir l’un des meilleurs héritiers d’Abhorash. Les plus prometteurs étaient néanmoins les deux plus jeunes vampires. Les quatre vampires mirent deux journées complètes à traverser la forêt. Si les trois plus jeunes étaient sur leurs gardes, ce n’était pas le cas de Martkin. Il semblait savoir quelque chose d’autre. Lorsqu’Erik lui demanda, il répondit simplement que c’était le calme avant la tempête. Les deux amants avaient compris vu qu’ils avaient déjà affronté le chaos au Nord il y a quelques semaines. Mais ils ignoraient que Martkin pouvait sentir le changement arriver et il savait que rien ne serait comme avant.
Il avait passé suffisamment de temps dans les tavernes et les auberges ces dernières années pour entendre un certain nombre de rumeurs. Il avait notamment entendu parler d’un nécromancien très puissant parcourant le Vieux Monde. La description qui en était faite correspondait souvent à Kemmler. Il savait que le nécromancien était de retour. Et le fait qu’il soit accompagné de Krell n’augurait rien de bon. Car ce dernier n’avait-il pas été un des plus grands serviteurs de Nagash lors de l’époque de Sigmar ? Il avait aussi entendu parler de la guerre civile qui faisait rage en Bretonnie. D’après les rumeurs colportées par des marchands impériaux, un être extrêmement puissant capable de relever les morts par centaines voire par milliers. Il avait rejoint Mallobaude qui avait trahi le Roi Louen. Si personne parmi le peuple ne se souvenait de son nom, Martkin ne le connaissait que trop bien. Il ne s’agissait ni plus ni moins que d’Arkhan le Noir, premier serviteur de Nagash. C’était pour cela qu’il cherchait à trouver son père. Il voulait savoir la décision à prendre pour les années à suivre.
A la fin de la traversée de la forêt, ils devaient attaquer les collines précédant le Bois du Cercueil. Ils en avaient pour une bonne journée et une bonne nuit de marche. Le temps n’avait aucune prise sur le groupe car il vivait dans l’obscurité permanente à cause du sortilège de Mannfred Von Carstein. Grâce à leur capacité à voir dans le noir, les vampires aperçurent une créature sur une colline. Elle semblait immense et était dotée d’ailes aussi sûrement qu’Alexandr était kislévite. C’était lui le premier à avoir vu la créature. Il ne pouvait l’identifier d’aussi loin mais il savait qu’elle n’était pas amie. Il l’avait ressenti. Martkin décida alors de continuer tout droit, même si pour cela il faudrait passer à proximité du monstre.
Ce n’est que deux heures plus tard qu’ils l’identifièrent. C’était un Duc du Changement, un démon majeur de Tzeentch. Alexandr fut surpris car il n’avait jamais vu pareil créature avant. Si Erik et Mathilda en avait vu un il y a quelques semaines, ils en étaient aussi surpris. Alors qu’il s’envolait pour aller se placer devant les quatre vampires, un rugissement éclata. Instinctivement, les Dragons tirèrent leurs lames et se mirent en garde. Des éclairs rouges tombèrent du ciel tandis qu’un vent plus noir que les cieux recouvrant ces terres rugissait et menaçait tous les arbres aux alentours. Martkin reconnut aussitôt les signes annonçant la venue d’un monstre très différent de celui qui leur faisait face. Le rire machiavélique de ce dernier s’entendit alors de lieues à la ronde. Un Buveur de Sang, démon majeur de Khorne arrivait. Celui-ci apparut alors devant eux et sans apercevoir les trois plus jeunes vampires qui reculaient, regarda le Duc du Changement avant de lui dire :
« J’espère que tu as une bonne raison de me faire venir ici. Car j’étais en train de massacrer une armée du dieu des pestes dans son royaume.
_Il y en a une. Te souviens-tu de ceux qui ont vaincus les favoris de ton dieu il y a quelques temps de cela ?
_Comment pourrais-je oublier ? Tu vas me dire où ils sont et après je me charge de toi.
_Ils sont juste ici, répondit le démon de Tzeentch en désignant les deux plus jeunes vampires. »
Ce qu’il attendait se produisit alors. Le Buveur de Sang se lança sur Mathilda qui était la plus proche et la défia en la saluant sèchement. Elle savait qu’elle n’avait guère de chances de survivre. Elle savait que l’issue allait rendre malheureux son fiancé qui allait plus que sûrement la perdre une deuxième fois. Mais son honneur et son titre de Dragon de Sang l’obligeait à accepter le défi. Elle ne voulait pas refuser par simple orgueil. Le combat entre la vampiresse et le démon majeur débuta alors.
Les quatre vampires avaient eu le temps de voir un certain nombre de plantes se tordre dans tous les sens avant de tomber en poussière. Derrière eux les arbres se penchaient comme s’ils voulaient fuir le danger pour leur existence que représentaient ces deux démons. Aucun animal ne semblait vouloir venir dans cette partie de la Sylvanie tant à cause des vampires que des démons. L’herbe, pourtant rare, tombait en poussière à plusieurs lieues à la ronde. Car c’était le changement dû au chaos qui était ici à l’œuvre. C’était ce qui attendait le monde si le chaos remportait la guerre finale et parvenait à détruire les contrées libres.
C’était une lutte inégale. Le champion de Khorne était une force de la nature. Sa hache enflammée était plus grande que cinq hommes et plus lourde que dix orques noirs. Sa cuirasse était aussi noire que la nuit et aussi impénétrable que le Gromril pur. Son faciès n’exprimait que la rage et la colère. Mais il maniait ses armes avec une dextérité et une rapidité confondantes. Il ne combattait pas seulement avec ses armes mais aussi avec ses jambes et sa queue. Il fallait elles aussi les esquiver sous peine de finir couper en deux ou complètement aplati au sol. Derrière, le Duc du Changement riait. C’était un autre que lui qui affrontait ces maudits vampires. Mais il avait senti un autre pouvoir, beaucoup plus puissant que celui qu'il ressentait chez trois des vampires parmi le groupe. Un pouvoir qui pouvait interférer avec les plans de son maître concernant ces créatures. Mais ses sens extralucides perçurent une autre menace beaucoup plus importante. Une menace encore lointaine mais bien réelle. Une menace qui lui fit dresser les plumes de ses ailes comme cela ne lui était jamais arrivé. Une menace encore plus ancienne que celle dans ce groupe, une menace qui pourrait le vaincre sans difficulté si les vents de magie ne soufflaient pas en trombe. Bien que plus faible magiquement, ce qui approchait n’en étais pas moins redoutable au combat. Il ressentait avec cette chose presque la même sensation qu’avec le vampire qui semblait guider les trois autres. C’était une sensation qui lui disait à quelles races appartenaient toutes les créatures à plusieurs dizaines de lieues à la ronde, leur puissance magique et leur dangerosité. Il avait appris à se fier à ce sentiment depuis sa création par Tzeentch. C’est à ce moment qu’il fut rappelé par son dieu. Il avait besoin de lui pour une autre mission autrement plus importante puisqu’elle concernait la prophétie de la Fin des Temps. Le Duc du Changement s’envola alors pour le Nord aussi vite que possible. Il savait que le Démon de Khorne allait gagnait contre cette misérable humaine. Il n’avait plus rien à faire ici.
Malgré tout son talent, la jeune vampiresse ne faisait guère le poids. Le démon qu’elle affrontait était l’incarnation vivante de la rage et de la colère. Pratiquement aucun guerrier mortel ne pouvait le vaincre. Bien qu’immortelle, elle était trop jeune et loin d’être assez expérimentée pour cela. Les coups s’enchaînaient à une vitesse impressionnante. Les parades succédaient aux ripostes. Alexandr ne voulait pas intervenir car il n’avait pas été défié. Il attendait aussi les instructions de Martkin quant à la posture à adopter. Mais Erik était inquiet. Il savait que sa fiancée ne pourrait tenir longtemps à ce rythme. Lorsqu’il voulut intervenir dans le combat, Martkin l’en empêcha en lui disant que ce n’était pas son combat. Le visage de ce dernier était soucieux. Il savait qu’elle ne remporterait jamais le défi. Il ne savait pas non plus pourquoi deux favoris de dieux ennemis s’étaient alliés. Puis ce qui devait arriver arriva. Lors d’une attaque parfaitement placée, le Buveur de Sang déchiqueta Mathilda en la coupant presque en deux. Sa colonne vertébrale était brisée tout comme son corps. Voyant sa fiancée aux portes de la mort, Erik s’élança vers elle pour la saisir dans ses bras et tenter de la sauver.
Pour ne pas perdre un autre héritier, Martkin se jeta sur le démon en lui criant :
« Tu vas me le payer, créature des enfers ! »
Alexandr voyait avec stupéfaction toute l’étendue de la maîtrise des armes du Dragon de Sang s’étaler devant lui. C’était comme si deux dieux s’étaient déclarés la guerre. Les coups pleuvaient à une vitesse dépassant l’entendement. Passés quelques instants de surprise, Alexandr voulu intervenir dans le combat, outré que le démon ait tué un de ses compagnons de route. Il se lança alors à l’assaut de celui-ci. Mais Martkin l’éjecta aussitôt du combat d’un seul coup de poing surpuissant. Le kislévite, bien qu’un peu sonné était conscient et savait parfaitement qu’il ne pouvait aider son nouvel enseignant. Il se releva rapidement pour aller voir comment allait Mathilda. Voyant que rien n’était possible pour la sauver, il se plaça de manière à protéger les deux fiancés d’une éventuelle attaque du démon bleu. Le fils d’Abhorash esquivait tous les coups du démon de Khorne tandis que ce dernier parait les siens. Mais le vampire était plus rapide et avait déjà vaincu des démons semblables. Il savait qu’il fallait les avoir petit à petit. Au bout de plusieurs dizaines de minutes, les coups répétés aux jambes finirent par faire ployer le Buveur de Sang. Martkin se lança alors droit vers son cœur et réussi à le percer, bannissant par là-même le monstre dans le royaume d’où il venait. En regardant autour de lui, il vit que le Duc du Changement s’était envolé pour une raison inconnue.
Mais pour Erik plus rien n’avait d’importance. Pour la deuxième fois, il venait de perdre sa fiancée. La lame enflammée du démon empêchait de régénérer les blessures. Il resta toute la durée du combat près de sa fiancée pour la protéger d’un éventuel coup supplémentaire. Attirant son attention en lui tirant sur la manche, sa fiancée lui chuchota :
« Je sais qu’il ne me reste plus beaucoup de temps ici. Alors écoute ce que je vais te dire.
_Non. Toi écoute-moi. Tu vas t’en sortir un point c’est tout. Je ne te donne pas le choix, lui répondit-il en larmes.
_Erik, je ne m’en sortirais pas. Je le sais aussi sûrement que je sais que je t’aime.
_Non, tu t’en SORTIRAS ! hurla-t-il, désespéré.
_Non. » Son visage était triste mais ferme. Réalisant alors vraiment, Erik décida de la laisser parler.
« Je vais bientôt mourir et pour de bon. Seule une intervention divine pourrait me sauver et aucun dieu ne voudrait le faire. Alors écoutes-moi bien. Je veux que tu retrouves Abhorash quoiqu’il en coûte et que tu deviennes l’un des tous meilleurs dragons de Sang que cette ait portée. Tu ne dois sous aucun prétexte te laisser de détourner de ce chemin, c’est clair ?
_Parfaitement clair.
_Je t’aime.
_Moi aussi je t’aime, souffla-t-il. » Mais elle avait déjà rendu l’âme. A genoux, il la sera lors contre lui, pleurant toutes les larmes de son corps.
Comme d'habitude, si vous avez des remarques à faire, n'hésitez pas. Ensuite, j'ai une question pour vous. A votre avis, quel peut bien être l'être puissant que le Duc du Changement a perçu ?
- Nyklaus von CarsteinSeigneur vampire
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Re: Le coût de la (non-)vie
Mar 9 Sep 2014 - 17:13
Yo ! Je l'ai lu à midi à l'école (vive les connexions internet !!!). Je trouve super original de faire des liens avec les autres histoires (tiens nouvelle idée), en autre celle de von Essen !! Je trouve cette histoire intéressant mais j'ai pleuré à la fin (enfin presque). J'ai remarqué un petit ajout de mot
Et un oubli de mot :
Le gars puissant j'ai plusieurs hypothèses : Arkhan, Nagash ou un guerrier bien bourrin tel que Archaon ?
. Je vois pas pourquoi il y a "tous"...que tu deviennes l'un des tous meilleurs Dragons de Sang
Et un oubli de mot :
. T'aurais pas oublié terre :-P ?dragons de Sang que cette ait portée
Le gars puissant j'ai plusieurs hypothèses : Arkhan, Nagash ou un guerrier bien bourrin tel que Archaon ?
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Re: Le coût de la (non-)vie
Mar 9 Sep 2014 - 18:04
Exact pour les deux fautes. Merci beaucoup car elles avaient échappé non seulement à Word mais aussi à mes nombreuses relectures.
En effet, faire des liens avec d'autres histoires est vraiment bien et cela rajoute aussi une autre dimension au récit.
Sinon, pour les question, n'oublie que c'est en 2522 et en Sylvanie. Donc tu peux oublier les deux derniers personnages cités. Une autre proposition ?
En effet, faire des liens avec d'autres histoires est vraiment bien et cela rajoute aussi une autre dimension au récit.
Mais pourquoi ? Sinon, il faut me dire comment c'était parce que j'ai personnellement l'impression que c'était bien mais sans plus.mais j'ai pleuré à la fin (enfin presque)
Sinon, pour les question, n'oublie que c'est en 2522 et en Sylvanie. Donc tu peux oublier les deux derniers personnages cités. Une autre proposition ?
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- Nyklaus von CarsteinSeigneur vampire
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Re: Le coût de la (non-)vie
Mar 9 Sep 2014 - 18:29
J'ai juste adoré le combat, la rencontre avec le vampire de Kkislev, le démon... Tout quoi!!!
Donc hypothèse de la personne : Mannfred (je pense pas vu la description), Arkhan, moi (non je rigole !! Je pense que mon perso sera puissant à cette époque, peut être plus puissant que Mannfred avant qu'il devienne un Mortarch), Vlad ? Je vois que ça pour l'instant...
Donc hypothèse de la personne : Mannfred (je pense pas vu la description), Arkhan, moi (non je rigole !! Je pense que mon perso sera puissant à cette époque, peut être plus puissant que Mannfred avant qu'il devienne un Mortarch), Vlad ? Je vois que ça pour l'instant...
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Re: Le coût de la (non-)vie
Mar 9 Sep 2014 - 19:00
Merci pour me dire que tu as tout apprécié.
Sinon, aucun des réponses données n'est la bonne.
Sinon, aucun des réponses données n'est la bonne.
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- Nyklaus von CarsteinSeigneur vampire
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Re: Le coût de la (non-)vie
Mar 9 Sep 2014 - 19:18
De rien !
Bon alors : Kemmler, Krell, Dieter Helsnicht, un Morghast, Eltharion, Neferata, Balthasar Gelt, Karl Franz, Valten, Crom, Walach Harkon ?
Bon alors : Kemmler, Krell, Dieter Helsnicht, un Morghast, Eltharion, Neferata, Balthasar Gelt, Karl Franz, Valten, Crom, Walach Harkon ?
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