Le sang et les tenêbres...

Euh ! A vrai dire entre les devoirs le soir et ma flémingite aigue, on verra ce week end !

Et toi ?

Ba... Regarde mon récit, la suite est postée

"Blood Knight tout penaud qui part la queue entre les jambes"

Désolé Maîtreeeeeessssssssee !

Niark niark niark!!

La suite, désolé du retard !

Le temps était sombre ce matin et Franz Schwarzgeist était plongé dans un de ses livres, assis sur un fauteuil. Franz avait toujours adoré lire et cela depuis sa naissance.
L'homme était emmitouflé sous un sombre manteau à capuche. Seuls ses longs doigts blanc et ridés laissaient deviner son âge. L'ouvrage qu'il lisait avec autant de concentration était décrépi, à l'instar de son lecteur. Curieusement le manuscrit ne semblait pas relié de cuir animal, comme c'était généralement le cas dans l'Empire, mais plutôt d'une sorte de tissu troué formant un visage grimaçant.

Il se leva et son regard s'attarda sur chaque objet de la pièce. Cette dernière était faiblement éclairée par les rayons de l'aube qui filtraient au travers d'épais rideaux. Se trouvait là une armoire vitrée qui semblait remplie de fioles au contenus douteux, une table sur laquelle reposait deux énormes et poussiéreux grimoires et enfin dans un angle venait une petite bibliothèque. Le vieil homme ne cessait de repenser au passé et à son échec... Depuis, il avait tout fait pour pouvoir se faire pardonner.
Le nécromant avait déniché le rituel dans un vieux grimoire de Van Hal. Rituel qu'il avait scrupuleusement exécuté, mais avait-il fonctionné ? Il n'aurait sût le dire. Quoi qu'il en soit, depuis celui-ci et cette dépense d'énergie trop importante, Franz ne parvenait plus à manipuler les vents de magie. Peut être cela reviendrait il avec le temps ? Seul Nagash aurait pu le dire.

Soudain, il entendit un hurlement sinistre suivit par de nombreux petits cris. Les goules. Quelque chose avait dû les déranger, mais quoi ? Il sortit de l'ancienne chapelle de la forteresse pour rejoindre le corps de garde. Une vingtaine de squelettes attendaient alignés contre le mur. Une lueur pâle et maléfique animait leurs orbites.
Franz lança un ordre clair : « Trouvez moi le responsable de cet agitation et amenez le moi ! »

Mais aucun des squelettes ne bougea. Alors un frisson parcouru l'échine du vieux nécromancien. Cela signifiait que le maître du château était revenu.
Un grincement de chaînes se fit entendre. Le pont-levis s'abaissait déjà...

Mais qui est-ce??

Très belle suite. Continue à nous "pondre" ton récit !!

La suite, je prie mon correcteur de me pardonner de ma hâte...

Tandis que je m'avançais sur ce pont levis, je contemplais cette forteresse qui semblait dater d'il y a mille ans. Un épais rempart encerclait une cour au centre de laquelle se trouvait un donjon surmonté d'une haute tour. Étrangement, tous les matériaux de construction étaient noirs de jais. Des gargouilles squelettiques m'observaient depuis les toits. Une puissance ancienne parcourait ces murs, je le sentais. Quelque chose me disait que je connaissais ce château, que j'y étais déjà venu. Chacune de ses pierres m'était familière.

Ce fort avait connu la guerre, je le voyais. Ici et là des impacts de boulets de canon, des trainées de suie , des débris d'échelles. Je pénétrai alors dans le château et j'atteris dans ce qui avait dû être le hall. On pouvait encore apercevoir par endroit l'ancien tapis rouge bouffé par les mites. Je progressai un peu plus loin, et j'entrai dans l'ancienne salle de banquets. C'était une immense salle qui avait été éclairée par l'ancien lustre qui n'avait pas sans doute pas servit depuis des siècles. Au mur étaient suspendus des portraits d'hommes et de femmes au teint blanchâtre. Deux d'entre eux retinrent particulièrement mon attention ; le premier était un homme particulièrement pâle, habillé dans une armure noire splendide, Il tenait à la main droite une épée ouvragée et de l'autre un bouclier avec ses armoiries. Lesquelles représentaient un dragon rouge sur fond noir. L'autre tableau représentait une femme en robe de soirée, un verre de ce qui semblait être un vin rouge à la main. Elle était magnifique, tout chez elle représentait la grâce et la beauté, de ses formes généreuses jusqu'à ses yeux sombres envoûtants. Chose curieuse, elle aussi avait le teint pâle. Peut être était ce ce qui caractérisait l'artiste ?

Me remettant de mes émotions j'entrepris d'explorer les lieux, lorsqu'un bruit se dit entendre derrière moi. Je me retournai d'un bond et fis face à ce qui aurait pu être un adversaire potentiel.






Franz était captivé, se trouvait devant lui son maître. Ou plutôt ce qu'il en restait, car cette créature n'avait plus la forme de son vénéré seigneur. L'imposant Varghulf le fixait de toute sa hauteur, il allait frapper, le nécromancien le savait. Le monstre leva son aile droite au bout de laquelle se trouvaient les redoutables griffes. Franz hurla : « Non, maître ! »

Le Varghulf arrêta son geste dans sa course. Franz mit un genoux à terre et courba la tête, il dit alors :

« Ne me tuez pas seigneur, je suis votre serviteur. Si vous saviez depuis combien de temps j'attends votre retour, maître.»

L'ancien vampire inclina la tête sur le côté, nul n'aurait pu dire si il avait compris.
« Vous ne comprenez sans doute pas ce que je vous dis, je vais donc tout vous expliquer...»


A vos plumes !

Ouais! La suite!!

Je pénétrai alors dans le château et j'atterris dans ce qui avait dû être le hall du château

Franz était captivé, se trouvait devant lui son maître, Enfin ce qui avait été son maître, car cette créature n'avait plus la forme de son maître.

Petites répétitions...

Moi je l'aurais bien vu décapiter son nécro

On commence à savoir qui est (ou était) ce mystérieux varghulf. Je parie que le chevalier du tableau c'était lui !

Par contre tu devrais te relire attentivement, il y a des problèmes de syntaxe ou des fautes de frappe.
Au hasard :

Si et là des éclats de boulets de canon

Je pense que tu voulais dire "ça et là"

Je pénétrai alors dans le château et j'atterris dans ce qui avait dû être le hall du château, on pouvait encore apercevoir, par endroit, l'ancien tapis rouge bouffé par les mites.

Soucis dans la ponctuation.

En tout cas la suite !

Exact ! Merci, comme toujours, j'ai beau me relire avec attention je ne trouve pratiquement jamais mes fautes !

Content que ça vous plaise !

Voilà la suite tant attendue (du moins je l’espère). Merci à ma nouvelle correctrice, du coup je prends une courte longueur d'avance sur elle ! Cette partie est plus dans le style L.A., car le passé est moins important que le présent
A vos commentaires !

Et le nécromancien raconta.

Le Varghulf avait été un seigneur juste et aimé. Toujours le premier pour défendre l'Empire, il avait maintes fois donné du sang et de la sueur devant les ennemis de l'empereur. A dix-huit ans capitaine des Joueurs d’Épées, à dix-neuf, commandeur de l'Ordre du Griffon sous Magnus le Pieu. C'était un
combattant émérite et un commandant avisé. Né de petite noblesse, il avait su se faire une place auprès des grands de ce monde. Grand amateur d'histoire et de magie, il vouait une admiration sans limite à la civilisation elfique d'Ulthuan. Il avait plusieurs fois tenté de contacter les elfes, car son
plus cher vœu était de voir les hautes tours blanches de l'île. Malheureusement l'accès en était interdit aux races étrangères. Jamais il n'obtint de réponse, pour son plus grand désarroi.

Mais ce bonheur ne dura pas. Âgé de vingt années, et ayant déjà acquis une grande renommée dans tout l'Empire, il rencontra sa promise. Celle que ses parents avaient choisi pour lui à l'âge de dix ans. Une fille de haute noblesse. Elle venait du Middenland, mais était cupide et idiote. Ne voulant pas l'épouser, il l'expulsa de son château d'Averland. Sa famille le rejeta et,devenu un chevalier sans nom, il s'engagea dans les croisades en Arabie, où il s'illustra à de nombreuses reprises.

Couvert de gloire,il revint avec une femme qu'il avait épousé. C'était une magnifique créature qu'il aurait, selon ses propres dires, arrachée d'un donjon des Montagnes du Bord du Monde au retour des croisades. Il se créa un nouveau blason et prit possession d'une forteresse au milieu de la forêt de Dunkelnacht. Il changea de nom, il devint Erich von Jagd. Au dire de nombreuses personnes, tant ses serviteurs que ses amis, il était revenu métamorphosé d'Arabie. Il n'avait d'yeux que pour sa femme, la splendide Isisia. Ses deux meilleurs amis, le baron von Fritz et le duc von Welt, dirent qu'il s'énervait de plus en plus rapidement. Il ne portait plus aucune attention pour la
plèbe. Il se montrait hautain et orgueilleux, il ne s’intéressait plus qu'à la valeur militaire... Il était de tous les combats, comme si une rage brûlait en lui. Il ne laissait derrière lui que des cendres.


Jusqu'au jour où une délégation de prêtres de Sigmar, de Morr et d'Ulric assiégèrent le fort d'Erich. Ce dernier se battit avec acharnement sur les murailles, mais ses soldats tombaient en masse face à la puissance impériale. Il devint alors évident qu'il allait perdre la bataille. Il entra alors dans une rage terrible. Son corps s'allongea, les ailes lui poussèrent dans le dos, des griffes énormes sortirent de ses mains. Le vampire, car s'en était un, n'était plus. Il était devenu un monstre, un Varghulf. Ne pouvant plus parler, privé de conscience, il ne pouvait que frapper. Ses troupes, privées de chef, s'enfuirent. Hurlant de rage et de désespoir, la terrible bête s'enfonça dans le cœur des troupes adversaires. Cependant, il fut intercepté par une escouade de prêtres guerriers. Il fut vaincu à l'aide de la magie mais ne fut pas tué, car les armes des prêtres se cassaient sur sa membrane osseuse. Les impériaux décidèrent de l'enfermer dans une crypte scellée. Ils l'endormirent magiquement pour que jamais il ne se réveille...

Merci à ma nouvelle correctrice, du coup je prends une courte longueur d'avance sur elle !

J'avoue... Mais c'est parce que je le veux bien. Si j'avais voulu être machiavélique, j'aurais posté ma suite avant de te renvoyer ton texte...

Belle suite comme d'habitude, mais aurait-il un problème technique dans la mise en page?

Exact, je suis entrain de l'arranger !

Voilà qui est mieux !

Certes, tu aurais pu être machiavélique, mais peut être que dans tes sombres stratégies de Lahmiane prévois tu de me laisser une longueur d'avance !

Voilà la suite avec un peu de retard mais la suite quand même ! J'espère qu'elle sera plus commentée que la précédente ( ). Merci à ma correctrice et rivale




Erich se tenait au bord des remparts. Profondément troublé parce qu'il avait entendu. La tête entre ses griffes, il se remémorait à présent la dernière bataille. Il revoyait ses propres soldats le regarder en hurlant de terreur. Il se souvenait des éclairs blancs qui zébraient le ciel, son sorcier incapable de contenir la fureur des religieux. Ce sorcier, comment s'appelait-il déjà ? Impossible de s'en souvenir. L'ancien seigneur des lieux était plus frustré que jamais. Il décida d'explorer plus en détail le château. Il descendit plusieurs escaliers jusqu'à se retrouver devant une imposante porte de bronze noire polie. Il tenta de l'ouvrir, mais en vain, la porte semblait brûler d'un feu invisible. Il se concentra et rassembla toute sa mince énergie magique sur cette porte, mais elle refusait obstinément de s'ouvrir. Haletant et à bout de souffle, il s'en fut rejoindre le nécromancien.

Franz était occupé à lire un sombre grimoire, ses yeux étincelaient au fur et à mesure de sa lecture. Oui, enfin, il avait trouvé le moyen de réparer son erreur. Grâce à ce rituel, son maître pourrait enfin retrouver sa gloire d’antan. Mais à quel prix ? Le nécromancien laissa échapper un ricanement de plaisir à l'idée des massacres qu'il faudrait perpétrer.

La porte de la salle s'ouvrit dans un grincement lugubre. Le varghulf se glissa dans la pièce mal éclairée. A la vue de la silhouette décharnée du nécromancien, une vague intuition jaillit en lui. Il ordonna d'une voix d'outre tombe :
̶ Ôte ta capuche en ma présence !
̶ Mais...Mais maître, balbutia le sorcier, je ne....
̶ Choisit, misérable, enlève cette capuche ou subit ma colère, rugit le monstre.
̶ Bien Maître, il sera fait selon vos désirs.
Et il s'exécuta révélant une face ridée, des dents jaunes et pourries. Sur ce crâne chauve et pâle seuls ses yeux bleus pétillants trahissaient l'intelligence de cet homme maudit par les siens

̶ C'est à cause de toi, si je suis dans cet état, tempêta l'ancien noble, je te reconnais, tu es ce sorcier qui n'est pas parvenu à défendre le château !

Le nécromancien se jeta à genoux en implorant :

̶ Oui Maître, c'était moi, mais je vous en supplie ne me tuez pas ! Je peux encore vous être utile, pendant votre absence j'ai amélioré ma maîtrise des vents de magie, et si vous le voulez je peux vous enseigner comment s'en servir.

̶ M'enseigner comment m'en servir ?!vociféra la créature, je ne suis plus dans le même état qu'avant, je sens à peine les vents !

̶ Justement sombre seigneur, j'ai trouvé le moyen de vous guérir de votre mal, vous redeviendrez le puissant avatar de mort que vous étiez, déclara le sorcier renégat. D'autant plus que vous allez aimer le rituel.

Le varghulf demanda en quoi ce rituel consistait. Le nécromancien répondit qu'il s'agissait d'os de cent victimes différentes, le sang d'un parent, et le venin d'une Aracknarok des bois à rapporter. Puis, il faudra prononcer l'incantation lors de la Geheimnisnacht. Le varghulf promit de lui laisser la vie sauve et de lui faire partager la vie éternelle s'il accomplissait toutes ses promesses... Tandis qu'il tournait le dos à l'humain, un rictus malveillant s'étira sur sa monstrueuse face.

Rivale? A ce point?
Ne laisse pas la haine t'envahir, comme dirait "l'autre"

Alors? A quand la scène de Geheimnisnacht?

Avant la Geheimnisnacht, il y a quelques étapes à faire. Notamment le fait de prélever le venin d'une Aracknarok. Chose pas aussi simple que l'on pourrait le croire .

Rivale sur les textes

Ba alors? Qu'est-ce qui t'arrive? Ton inspiration s'est carapatée?
Je croyais que tu voulais me rattraper... Et j'ai toujours une page d'avance sur toi

Arken a écrit:Ton inspiration s'est carapatée?

N'aurait-il pas été plus à propos qu'elle se soit "carpatée"?

Désolé, c'était plus fort que Moi...

Bon... Maintenant ça fait deux pages d'avance... Penses-tu réussir à nous poster une suite durant ces vacances?

N'aurait-il pas été plus à propos qu'elle se soit "carpatée"?

Hmm ? On m'appelle ? Ah, non, c'est rien...

(Sinon, je ne poste pas beaucoup en section recit, parce que je me sens tout penaud à ne penser qu'à mettre des "woaw", "c'est chouette ça" et autres banalités, donc je m'abstient, mais je vous lis quand j'ai le temps ! continuez tous, c'est vraiment chouette ce que vous faites ! woaw, j'ai enfin laissé un commentaire !)