- InvitéInvité
Les chroniques de Magnus
Mar 25 Jan 2005 - 13:30
Voilà donc le premier chapitre des chroniques de Magnus. Vous pourrez suivre son avancée dans la conquête de l'Empire tout au long de notre émission
Chapitre 1: La levée des morts.
Nées dans les montagnes, des rafales d’un vent froid et sec balayent les plaines de Sylvanie. La terre stérile, faite de cendres et de chairs en décomposition, où l’herbe ne pousse plus, est animée par des soubresauts dus à la colère du vent. Les seuls arbres poussant ici, aux troncs calcinés et pourris, ondulent sous les effets du souffle aussi froid que la mort. La lune blafarde éclaire la scène, découpant dans la nuit une silhouette. Un homme, ou du moins ce qui en a été un jadis, encapuchonné, s’appuyant sur un long bâton ornementé surmonté d’un crâne, s’avance lentement, semblant chercher quelque chose.
Soudain, il s’arrête. Il brandit son bâton, écarte les bras et lève la tête en direction de la lune.
Il commence à psalmodier dans une langue ancienne, oubliée depuis des générations.
« Levez-vous, que les corps s’extraient de leur linceul »
La terre se met alors à remuer, comme agitée par le travail souterrain de centaines de taupes.
« Levez-vous, que les os froids enserrent les ancestrales lames rouillées »
Des mains surgissent du sol, armées ou nues, mais toutes s’agrippent à la terre, griffe l’air, dans le but de sortir.
« Levez-vous, que les regards vides contemplent les lieux du massacre à venir »
Des crânes, des orbites creuses, des mâchoires pendantes et bientôt des épaules, des torses et finalement des corps entiers s’extraient de la terre, tendant leurs mains vers une nouvelle vie, ou plutôt une non vie d’éternelle damnation…
« Levez-vous car le repos éternel n’existe pas... »
Magnus Richter cessa alors son invocation, et contempla l’armée qu’il venait de lever. Des centaines de cadavres, dans des états de décomposition plus ou moins avancés se tenaient là, à ses ordres.
« En avant, marchons sur Düsseldorf, et que les morts rejoignent nos rangs afin de combattre ceux qui furent jadis leurs camarades. Ne cherchez plus la lumière, les ténèbres arrivent. »
L’Empire avait un nouveau problème à régler…
Chapitre 1: La levée des morts.
Nées dans les montagnes, des rafales d’un vent froid et sec balayent les plaines de Sylvanie. La terre stérile, faite de cendres et de chairs en décomposition, où l’herbe ne pousse plus, est animée par des soubresauts dus à la colère du vent. Les seuls arbres poussant ici, aux troncs calcinés et pourris, ondulent sous les effets du souffle aussi froid que la mort. La lune blafarde éclaire la scène, découpant dans la nuit une silhouette. Un homme, ou du moins ce qui en a été un jadis, encapuchonné, s’appuyant sur un long bâton ornementé surmonté d’un crâne, s’avance lentement, semblant chercher quelque chose.
Soudain, il s’arrête. Il brandit son bâton, écarte les bras et lève la tête en direction de la lune.
Il commence à psalmodier dans une langue ancienne, oubliée depuis des générations.
« Levez-vous, que les corps s’extraient de leur linceul »
La terre se met alors à remuer, comme agitée par le travail souterrain de centaines de taupes.
« Levez-vous, que les os froids enserrent les ancestrales lames rouillées »
Des mains surgissent du sol, armées ou nues, mais toutes s’agrippent à la terre, griffe l’air, dans le but de sortir.
« Levez-vous, que les regards vides contemplent les lieux du massacre à venir »
Des crânes, des orbites creuses, des mâchoires pendantes et bientôt des épaules, des torses et finalement des corps entiers s’extraient de la terre, tendant leurs mains vers une nouvelle vie, ou plutôt une non vie d’éternelle damnation…
« Levez-vous car le repos éternel n’existe pas... »
Magnus Richter cessa alors son invocation, et contempla l’armée qu’il venait de lever. Des centaines de cadavres, dans des états de décomposition plus ou moins avancés se tenaient là, à ses ordres.
« En avant, marchons sur Düsseldorf, et que les morts rejoignent nos rangs afin de combattre ceux qui furent jadis leurs camarades. Ne cherchez plus la lumière, les ténèbres arrivent. »
L’Empire avait un nouveau problème à régler…
- InvitéInvité
Re: Les chroniques de Magnus
Mar 25 Jan 2005 - 15:45
Hé hé hé pas mal du tout
J'ai rien à dire d'autre, sauf : Vivement la suite
J'ai rien à dire d'autre, sauf : Vivement la suite
- InvitéInvité
Re: Les chroniques de Magnus
Mar 25 Jan 2005 - 16:54
que ton inspiration soit aussi forte que ma hache de damnation
- InvitéInvité
Re: Les chroniques de Magnus
Mar 25 Jan 2005 - 19:52
Merci pour ces encouragements
La suite, ca viendra bientôt, j'ai cours de math demain, je pourrai écrire
La suite, ca viendra bientôt, j'ai cours de math demain, je pourrai écrire
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