Un nouveau départ ... (Venez nombreux ^^)

Bonsoir à tous ^^
Je voulais écrire (encore) un autre bouquin, mais sur et/ou avec des vampires ... La sagesse me dictait de finir déjà ceux qui étaient commencés, alors c'est pour cette raison que j'écris sur ce forum, soumit à vos jugement un tant soi peu critique (et tant mieux d'ailleurs).
Étant donné que j'écris souvent (vous l'aurez compris), je ne fait presque pas de photes d'orthographes. Mais il peut arriver qu'il s'en glisse une par mégarde ... Je vous prierai de bien vouloir me sanctionner amèrement, merci. Bon, finis le pâté, place à l'histoire.




Chapitre 1, le réveil.

Noir. Il faisait noir. Pourquoi ? Ce n'était pas normal, cela ne devait pas se passer ainsi. Un instant, j'entends un bruit, ou plutôt un écho venu du fin fond des abysses :

- Lève toi, murmurait-on. Lève-toi ...

J'aurai bien voulu, mais j'étais bloqué. J'essayai, mais rien n'y fit. Une nouvelle tentative n'améliora en rien ma condition. Les murmures reprenaient, mais ils intensifiaient. Je me mis à parler tous seul :

- Taisez-vous, je ne veux plus vous entendre !

Les murmures se tut pendant un instant, puis reprenaient de plus belle, toujours de plus en plus fort. Je me surpris à hurler :

- La ferme ! La ferme ! Laissez-moi !
- Lève-toi ... Lève-toi ...
- Dégagez, espèce de ... Chose !
- Lève-toi ... Lève-toi ...

J'en devenais fous. je me débattis comme je pouvais, mais je ne pouvais toujours pas bouger ... J'avais peur ... je ... Non ... Pas comme ça ...

- Lève toi ... Lève toi ... Lève toi, c'est un ordre !

Puis silence. Cette dernière parole avait semblé provenir d'une personne juste à coté de moi. Comment étais-ce possible ? Puis une lumière intense me brula les yeux, ainsi que le corps tout entier. Quelle douleur atroce ! Je voulai mourir ... Mais il n'en fut pas ainsi. Peu à peu, la chaleur et la lumière se dissipèrent pour laisser place à un froid glaciale. J'ouvris les yeux.

- Monseigneur, vous voilà enfin parmi nous ... Quel joie de ...

Je ne lui laissai pas le temps de finir sa phrase. Je saisi l'orateur par la gorge. C'était un petit homme verdâtre et qui sentait affreusement mauvais.

- Monseigneur, je ... gargouillai t-il.
- Tais-toi, répliquais-je. Comment oses-tu me montrer encore devant moi !

Je me souvenais maintenant de lui. Et de tout le reste. Antonio Deltor, mon homme à tout faire. Je le lâchai, et il tomba lourdement sur le sol. Je sorti de mon cercueil de pierre, et contemplai la crypte pu j'étais enfermé pendant ces 100 dernières années. Elle était somptueusement bien décorée : des piliers en forme de démon soutenaient le plafond, avec des rubis en guise d'yeux. Des torches murales étaient disposées tous les mètres, tenus par de petits cerceaux d'or. Dans le fond de la pièce, un autel où étaient disposés une petite bassine et divers instrument tranchant. Mon regard revint sur Antonio.

- Mon bon Maître, je suis soulagé de vous voir enfin parmi nous ! Fit-il, de sa petite voix nasillarde.
- Ton bon Maître ! Je te rappelle que c'est toi qui m'as piégé dans ce cercueil ! As-tu ne serais-ce qu'une seule bonne raison à me communiquer, avant que je ne t'éventre, et que je répande tes tripes autour de mon repaire ?
- Monseigneur et Maître, des corbeaux m'avais prévenu qu'une légion de ses sales humains passait par ici, et qu'elle avait pour mission de désinfecter la région de ses vampires et autres morts-vivants.
- Et mes troupes ? Elles ne sont pas là pour faire peur aux paysans !
- Votre magnificence, elles ont été impuissante face à ces maudites troupes humaines ...
- Tu veux dire que je n'ai plus d'homme ?
- Votre seigneurie, je n'ai pas dis cela ... Il y a surement quelques zombies qui n'ont pas été occis ...
- Surement ? Te moques-tu de ton maître, Antonio ? Bah, qu'importe, je les relèverais. Mais mes pouvoirs vont mettre un peu de temps pour revenir. Ou est donc l'armée humaine, maintenant ?
- Elle est très loin vers l'ouest. Vous pouvez l'oublier ...
- Antonio, ils sont venus ici, n'est-ce pas ? Pourquoi est-tu toujours en vie, ou "en mort" si tu préfères ...
- Votre ... euh ... Grandioseté, votre manoir a été pillé et saccagé, mais ils n'ont pas trouvé ma cachette. Et votre crypte non-plus, comme vous pouvez le constater.
- Bien. Ces chiens de vivants sont toujours aussi stupides. Tant mieux.

Je me dirigeai vers la porte, quand Antonio me lança :

- Euh ... Maître, je dois vous prévenir ... des morts sont venus ici, et ont élus domicile dans votre manoir. Il serait sage d'attendre que vos pouvoirs soit revenus pour les contrôler à nouveaux !
- Misérable vermisseaux ! Je suis Férocio Hépuro Van Drakionof ! Est-ce que tu insinues que je doive me terrer dans une misérable crypte ? Attendre pendant que de stupides créatures occupent ma demeure ?
Pour toute réponse, Antonio se jeta à terre, et baragouina plusieurs paroles à une vitesse effrénée, implorant mon pardon.




Et voilà, fin du chapitre 1. Désolé, j'ai mis un peu de temps pour me mettre en route ^^ N'hésiter surtout pas à me critiquer ! Je me suis relu, mais il peut subsister quelques menus fautes d'ortho et/ou de grammaires. À vous !

Hem... Tu es certain de t'être bien relu?
J'ai compté 31 fautes dans ce texte, dont sept rien que dans les sept lignes d'introduction?!

Ma seule excuse est que j'écris normalement avec mon ami Word qui corrige mes fautes ... Et désolé aussi pour la mise en forme ...
Bref, je vais traquer chacune de ces fautes d'ortho. (Honte à moi, je devrais me petit-suicider.)

Et voilà c'est fait ... Enfin, j'espère que c'est un peu plus agréable maintenant. S'il y en a d'autre, signalez-moi, que je petit-suicide Word aussi (c'est lui qui a corrigé les fautes ^^)

Excellent jeu de mots!
Pour t'aider dans ta quête orthographique, je te propose de relever les deux fautes de ton dernier message.
Je dirai juste que "seul" prend un "e" ("excuse" étant au féminin) et que "ses fautes" s'écrit en fait "ces fautes" (vu que tu peut le remplacer par "celles-là").
Bonne chance et bon courage.

Nagash que je suis devenu nul en ortho. C'est les vacances qui sont passés par là ... Toutes mes plates excuses les plus hypocrites du monde.
Au passage, je signale que je suis en train d'écrire la suite. Sans (ou presque) fautes, si possible ^^.

Chapitre 2, la chasse.

En parcourant les ailes de mon manoir, je découvris les ravages combinés des humains, des créatures de la nuit et du temps. Ma demeure était complètement délabrée, le mobilier avait, dirait-on, subit les affres d’une bataille. Quelques cadavres sans-doute humain aux trois-quarts décomposés jonchaient le sol. Cependant, je remarquai quelque chose : Antonio m’avait prévenu qu’il y aurait des créatures errantes. Hors je n’en ai rencontré aucune. Cela-dit, il ne faut jamais vendre la peau d’un yorgal avant de l’avoir tué ...

- Halte, fit une vois rauque qui venait de ma droite.

Qu’est-ce que je disais ? Les vieux dictons sont toujours vrais.

- Van Drakionof ? C’est toi ? Bien sûr que c’est toi.

Je pivotais pour faire face à mon locuteur. Un jeune homme ceinturé par deux squelettes engoncé dans leurs armures. Il reprit :

- Ça faisait longtemps que je t’attendais. 100 ans, 2 mois et 3 jours exactement.
- Thomas. Thomas der Larda. Je croyais t’avoir éliminé.
- Mais comme tu peux le voir, je suis toujours là.
- Je suppose que tu veux essayer de me tuer ?
- Mais nous sommes déjà morts, mon bon Férocio !
- Ton humour a toujours été ton point faible, Thomas.
- C’est parce que tu as perdu ton sens de l’humour des années de cela, meister.

Thomas der Larda avait été mon élève pendant des années avant de se rebeller et d’essayé de prendre ma place. Mais sa soif d’ambition lui causa sa perte : il fit plusieurs erreur et je pus le tuer. Du moins, je le croyais mort. Jusqu’à maintenant. Thomas repris :

- Je sais que tu es faible. Il serait facile pour moi de t’occire. Mais cela ne serait point amusant.
- Je ne peux pas te contredire sur ce point.
- Alors je vais te laisser une chance: je te laisser partir.
- Où est le piège ?
- Dans vingt seconde je te tue.
- Une sorte de chasse, est-ce bien cela ton idée tordu ?
- Dix-huit seconde. Je serais toi, je m’enfuirais.

Ni une ni deux, je pris les jambes à mon coup. J'entendis mon ennemi s'esclaffer d'amusement. De toute façon, je n’avais assez de pouvoir pour affronter Thomas. L’idée même de fuir m’était insupportable, mais je n’avais pas le choix. La vengeance est un plat qui se mange froid, dit-on. Et je m’étais refroidi pendant 100 ans.

Je pris la première à gauche, puis la deuxième à droite. J’arrivais dans une chambre. Je crois que c’était la chambre de ma troisième femme, lady Félicia, à en juger par le tapis bleu, seul élément intact dans la pièce. Constatant le cul-de-sac, je revins dans le couloir et allai dans la pièce d’en face. J’avais toujours eu un peu de mal à trouver mon chemin dans mon immense manoir. Sans doute un petit côté humain qui m’est resté.

J’étais désormais dans un petit salon, où les meubles avait été couvert avec un drap qui avait miraculeusement conservé leur éclat blanc. Sans doute le travail journalier d’Antonio, attendant mon retour. Quand je voulu me diriger vers la porte à l’autre bout de la pièce, une immense forme noire obstrua la sortie. Je me retournai et le deuxième garde de Thomas bouchait maintenant l’entrée. Pris au piège comme un vulgaire rat ! De rage, je tapai du poing sur un meuble à portée. Il explosa sous l’impact de mon coup. Une bonne chose : ma force m’était revenue. Un ricanement sournois vint de la sortie. Je vis le squelette s’écarté pour laisser entré son maître.

- Alors, Férocio, toujours aussi lent, à ce que je vois ...
- Lâche ! Affronte-moi quand j’aurai retrouvé mes forces, et on verra lequel est le plus fort de nous deux !
- Calme-toi. Ce n’est pas bon de t’énerver.
- Je suis calme. C'est toi qui est nerveux à l'idée de m'affronter.

Je décidai de jouer la carte du bluff.

- Ah ah ah ... C’est tout ce que tu as trouvé, Van Drakionof ? Mes souvenirs de toi étaient, je dois l'avouer, bien meilleur en terme de joute verbale.
- On verra ce que tu deviens après 100 ans d’hibernation.
- Je n’ai point de temps de dormir. J’ai une guerre à mener.
- Et peut-on savoir contre qui ?
- Les sœurs Del Arte.
- Quoi ? Mais ... C’était ...
- Oui je sais, tes ... Attend que je me souvienne ... quatrième et cinquième femme ?
- Non, cinquième et sixième. Mais je les croyais morte !
- Tout comme tu me croyais mort aussi. La non-vie est si cruelle, n’est-ce pas ?

Les mains derrière le dos, Thomas semblait étrangement attiré par un calice d’argent à terre. Il portait un simple pantalon noir et une chemise blanche. Ses longs cheveux blancs étaient noués en un catogan. Comme tous les vampires, il était assez bel homme, et attirait les femmes sans difficulté. Mais surtout, il maniait une rapière magique appelé « Jagannâtha ». Je remarquai qu’il ne l’avait plus sur lui. Étrange, au plus loin dont je me souvienne, je l’avais toujours vu avec. Il continua :

- Je suis venu te proposer un marché.
- Pardon ? J’étais abasourdi.
- Tu as bien compris. Dis-moi les faiblesses des sœurs Del Arte, et je te laisse vivre.

Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de fautes dans ce passage, à part "s'écarté pour laisser entré": -er et pas -é .

Juste une chose qui me "choque" un peu: les phrases comme "Il serait facile pour moi de t’occire. Mais cela ne serait pas très fair-play, non ?"

En gros tu passes d'un vocabulaire (très) soutenu, occire, locuteur etc, digne d'un aristocrate vampire à un patois de paysan, ou de gamin d'école: "minable", "fair-play", "tu te fous de moi"....Ça surprend un peu qu'une même personne change aussi rapidement de façon de parler.

Désolé de ne pas être très élogieux, mais si tu modifies ces deux points, la qualité de ton texte sera nettement plus visible, et ça sera un plaisir de te lire.

AMHA, tu as raison. Et pas qu'un peu.
Je vais changer ces quelques points.

Merci, Keraad de Gespenst, pour avoir passé du temps sur mon texte.

C'est super sympa comme histoire, glauque à souhaits et tout ! Bonne continuation

Merci, je vais sans doute vous pondre la suite ce soir. Je l'ai déjà jeté sur papier pendant la semaine, mais il y a quelque truc à changer.

D'accord, ce sera avec grand plaisir !

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette histoire, les modifications que t'ont conseillées Keraad ont certainement porté leurs fruits = immersion totale pour ma part, beaucoup de rythme et des rebondissements

Pourvu que ça dure Cordialement,

Poilu

Poilu a écrit: J'ai pris beaucoup de plaisir l'histoire

Poilu

Oui moi aussi, même si je l'avais déja dis !!

Désolé pour cette attente, je vais mettre la suite ce soir.tu as le devoir (cf charte ) d'éditer tes messages au lieu de poster à la suite...surtout pour un monoligne Le bouton "éditer" en haut à droite de ton message est là pour ça ^^ [P]

Chapitre 3 :

- Jamais, répliquai-je. Jamais ! Je préfèrerais mourir !
- En temps normal, j’aurai aisément accéder à ta requête. Mais tes ex-partenaires m’exaspèrent. La guerre que nous menons est loin d’être terminé, car aucun de nous n’arrive à prendre le dessus sur l’autre.
- Vraiment ! J’en suis comblé. C’est moi qui leur ai tout appris.
- Cela ne m’étonne guère, meister.

Il prononça le dernier mot avec dégout. Pourtant, il continuait de l’utiliser. Peut-être une habitude. Thomas semblait toujours autant fasciné par le calice d’argent au sol. Je l’examinai à mon tour : une simple coupe de taille moyenne, sertie de quatre émeraudes. Je me souvins que c’est l’une des sœurs Del Arte, Sonia, qui me l’avait offert, en simple gage d’amour. D’ailleurs, je dois l’avouer, j’ai toujours préférer Sonia à sa sœur, Comédia. Alors que Sonia était sensuelle, douce, attentive à mes besoins, Comédia était distante, froide, et calculatrice. Cela dit, Cette dernière avait toujours manifesté un profond intérêt pour le combat, les manœuvres militaires, ainsi que l’art nécromantique. Comédia était assez doué pour ensorceler les hommes, mais tout aussi bien les femmes. Elle faisait parti de celles qu’on appelait : « Les infantes de Neferata ». Un puissant ordre de Lahmiane.

- Meister, Je te pose la question une dernière fois : veut-ou m’aider à éliminer les Del Arte ! Dans le cas contraire, je t’annonce que je vais te pendre par tes tripes au plafond même de cette salle !
- Je n’ai guerre le choix, alors j’accepte, fis-je à contrecœur.
- Excellent ! Thomas semblai jubiler. Maintenant, je vais pouvoir passer à la seconde partie.
- Seconde partie ?
- Attend juste quelque minutes, veut-tu ? Puis Thomas se retourna et appela : Pietro ! Viens-là !

Un vieillard vouté entra dans le salon : une main derrière le dos, l’autre tenant une canne, aussi tordue que son propriétaire. Il était vêtu d’un manteau de fourrure intégral, ne laissant apparaître que sa tête et ses mains. Des sillons profonds creusaient son visage blanchâtre, témoignant ainsi son l’âge très avancé.

- Je suis là, mon bon maître, fis la voix lente de Pietro.
- Silence ! Tu parleras lorsque je t’en aurai donné l’ordre !

Pietro baissa la tête, conscient d’avoir manqué de respect à son maître. Thomas reprit :

- Je te présent Pietro Adriiani, un de mes meilleurs nécromancien.

Pietro murmura à l’oreille de son maître, ce dont Thomas paru s’en amuser. À la fin de cet aparté, le nécromancien recula de quelque pas, puis pris place dans un fauteuil juste à coté de la porte.

- Je te pris de l’excuser, reprit Thomas, il est peu ...
- Vieux ?
- Ne soit pas offensant, meister ! Il n’est plus tout jeune c’est vrai mais contrairement à nous il ne bénéficie pas de l’éternelle jeunesse ! Pour lui, je dirai plutôt ... L’éternelle vieillesse !

Thomas pouffa tout seul de son propre calembour.

- Hum, où en étais-je ?
- Seconde partie, grogna Pietro depuis son fauteuil.
- Ah oui, c’est cela. Merci Pietro. Mais je t’avertis : la prochaine fois que tu parle sans ma permission, je te tue, est-ce bien compris ?
- Mes excuses, maître.
- Reprenons. Meister ? Veux-tu bien me suivre ? Nous allons discuter en marchant.
- Je te suis.

Thomas passa devant moi, et pris la porte de fond, le garde s’étant écarté au passage de Thomas. Celui-ci m’invita à le suivre, laissant derrière nous le vieux Pietro, qui semblait endormi sur son fauteuil. Nous parcourions désormais les sombres couloirs de ce qui fut mon manoir. Durant quelques minutes, Thomas me parla de ses conquêtes féminines, de ses prouesses sur les champs de bataille, de nouveau de ses conquêtes féminines, et enfin de Pietro :

- Vois-tu, meister, Pietro est venu à moi de son plein gré. Il était déjà très puissant, mais voulait servir un vampire. Je ne pouvais pas refuser.
- Pourquoi voulait-il servir un vampire ? Demandais-je.
- Je ne sais pas. Sans doute pour la renommé, ou encore acquérir de nouveaux pouvoir.
- Tu m’as parlé de « seconde partie ». Seconde partie de quoi ? D’un plan ?
- Je dirais plutôt d’une tactique, meister.

Je remarquai tout de suite le ton mielleux qu’avait pris Thomas. Étais-ce aussi une partie de cette « tactique » ?

- Et en quoi consiste t-elle ?
- Tu le sauras en temps voulu.
- Comment veux-tu que je t’aide, si tu ne me dis rien !
- Écoute, meister, je ...

Thomas n’eut pas le temps de terminer sa phrase : à quelques mètres devant nous, un pan de mur de droite avait explosé dans un bruit étourdissant. Lorsque la fumée se dissipa, une femme se tenait au milieu du couloir. Je la reconnu instantanément :

- Sonia ! Sonia, c’est moi, Férocio ! Te souviens-tu ?

Je ne l’avais pas remarqué tout de suite, mais Sonia n’était vêtue que d’un tissu presque transparent allant de sa poitrine à mi-cuisses. Et rien en dessus, bien sûr. Ses longs cheveux noirs descendaient en cascade sur ses épaules, et ses yeux rouges nous fixaient intensément, empli de haine et de colère. Sonia serrai dans sa main droite une petite dague, et dans la gauche une épée courte. Apparemment, elle ne m’avait pas entendu. J’allai recommencer, mais Thomas me pris de court :

- Sonia ! C’est toujours un plaisir ! La dernière fois, on ...
- Tais-toi, jeune impudent ! Comment oses-tu ?
- Comment j’ose quoi ? Fis Thomas, le plus innocemment du monde.
- Comment oses-tu monter mon mari contre moi ?
- Ce sont les jeux de la guerre, très chère.
- Je devrai te faire rôtir vif pour tes maudites paroles !
- Allons allons ... Nous sommes entre personnes civilisées ... Nous sommes au-dessus de tels futilités !
- Je t’exècre, Thomas. M’entends-tu ?
- Mais je vous rassure très chère, ce sentiment est tout à fait réciproque.

Soudainement, Sonia tourna la tête vers moi :

- Le temps passé loin de toi m’a paru être une éternité, mon amour.
- Sonia, je n’ai jamais ...
- Silence. Viens vers moi.

J’obtempérai. Thomas me regardait, impassible. Lorsque je fus tout proche de Sonia, elle m’embrassa. Longtemps. Langoureusement. Amoureusement.







*****
Voili-voilou, j'espère que je n'ai pas fait trop de fautes, ni d'erreur de syntaxe, de grammaire, de compréhension, ect ect ...

Je pense que si tu changes simplement tous les "master" par "meister", le récit gagnera en cohérence par rapport au reste de l'univers Warhammer.
Nous sommes en Sylvanie je suppose, donc dans l'Empire. Ce dernier est germanophone, une modification simple et efficace.

En effet, je n'aurai pas trouvé mieux...

Sinon, c'st toujours aussi bien !

Hem, si tu ne veux pas que l'abominable Poilu te tire les oreilles tu ferais bien de prendre l'habitude d'éditer tes posts plutôt que de les faire se succéder sans interventions autres que la tienne...

Je sais, il m'a déjà fait le cou (et non, je n'ai pas oublié le "p" à la fin de "coup", c'était un jeu de mots vampirique scabreux...)

Il est tout à fait possible aux utilisateurs vigilants/avertis de notifier aux admins quand ils repèrent un "écart à la charte"...ça nous évite de passer des heures à chercher C'est un bouton à côté de celui qui permet d'éditer ...le mystérieux et abominable [P]

A que joli le jeu de mots ^^ !

Je modifie mes master en meister

Sinon j'aime beaucoup la suite du récit....mais je veux le reste. Encore ! Encore ! Encore !

Un peu surprenante l'arrivée de Sonia, mais pourquoi pas? On dirait qu'elle était au courant de ce qui se tramait...et puis le calice, à quoi servait-il???

Bref, plein de question qui trouveront réponse au prochain épisode J'ose espérer en tout cas.

Bonne continuation, cordialement,

L'abominable Poilu

Poilu a écrit:

L'abominable Poilu

Tu veux dire comme ta photo de profil ???

Désolé pour le retard, j'ai eu un weekend chargé.
Je dis juste qu'il y aura une suite bientôt, ça c'est sûr, mais de là à vous annoncer la date exacte ...

À partir de ce soir si possible.

Il n'y aucun problème à ce que ton week-end soit chargé ^^

Etudiant aussi, je présume?
C'est pas franchement la meilleure période pour nous...

Demain soir, j'annonce la suite, avec de la bagarre, ouai ^^

Oh génial, je l'attend avec impatience !

J'ai tout lu, et je dois dire que c'est très prenant comme récit. Je suis juste étonné que le seigneur vampire et sa femme ressentent de l'amour l'un pour l'autre, car il me semble que le seul couple de vampires connue (et qui s'aiment vraiment, hein, je parle pas de Vashanesh et Neferata), c'est Vlad et Isabella von Carstein, les autres vampires semble assez dénués d'émotions.

Enfin, je pinaille. Ce récit est très bien.

Bon, cette fois ci, pas de fake, je mets la suite ce soir, et merci pour vos com's.

-->; Arca :
Un récit sans amour, c'est une vie sans cactus.
(Ça manquerait d'un peu de piquant ^^)




Ps : J'ai passé une partie de mon Bac lundi de 13h à 19h j'étais un peu mort après alors sorry pour le retard ^^









Chapitre 4

Lorsque nos lèvres se détachèrent, Sonia ouvris les yeux et m’examina. Triste. Ses pupilles rouge sang exprimaient une tristesse profonde. Puis détourna le regard. Elle pleura. Nos visages étaient encore à quelque centimètre lorsqu’elle me susurra :

- Plus jamais, Férocio, plus jamais.
- Plus jamais, je te le promets.
- Plus jamais quoi ? fit Thomas, toujours immobile.

Je me retournai, en prenant l’épée courte que Sonia me tendait.

- Oh, doucement ! Que comptes-tu faire avec ça ? Me demanda mon ancien élève.
- Je vais terminer ce que j’ai commencé il y a fort longtemps.
- Me tuer ? Ricana Thomas. Voyons, tu n’as plus de pouvoir, ta chère et tendre encore moins !
- Plus maintenant, fis une voix venant du fin fond du couloir.
- Qu’est-ce ...

Thomas n’eu pas le temps de terminer sa phrase, il s’écroula au sol, suffoquant de douleur.

- Tu es en retard, ma chère sœur, dit Sonia en esquissant un sourire.
- Il serait bon de ne pas rester ici, répondit Comédia. Férocio, rempli ton office et partons.
- Sans aucun problème.

Tandis que je m’avançais vers Thomas, toujours à terre, grimaçant de douleur, les deux guerriers squelettes surgirent devant moi, venue d’une pièce adjacente. Décidément, il faudrait que je pense sérieusement à refaire tout l’intérieur de ce manoir, il y avait trop de passage. Je n’eu pas le temps d’user ma lame dessus, car Comédia les démantela d’un geste nonchalant de la main droite. Me voilà devant Thomas. Celui-ci leva la tête. Des gouttes de sueur inondaient son front blanchâtre.

- Allez, tue-moi, qu’on en finisse !
- Avec plaisir.

Je plaçai l’épée près de sa gorge. Sonia murmura quelque chose, et mon épée devint verdâtre. Un simple sortilège qui permettait aux lames simples de devenir des lames tueuse de vampire. Mais le défaut, c’est qu’il ne durait qu’une dizaine de seconde. Alors je n’en perdis pas une seule. Soudain, tout devint blanc, puis noir, des cris, auquel se sont mêlés les miens. Projeté à terre, avec la vue complètement hors d’usage, j’essayai de savoir ce qu’il s’était passé. Je senti un contact froid sur ma poitrine. Puis une vive douleur. Elle me transperça la poitrine, littéralement. Je sentais mon sang s’enfuir mon corps à gros bouillon. Mon cri s’étrangla en un gargouillement inaudible. Puis un cri familier. Sonia ! On la faisait souffrir aussi ! Luttant contre la douleur, j’essayai de me relever, mais elle me fit retomber à terre. Puis on retira la lame plantée dans ma poitrine. De nouveaux, mon cri fut transformé en un borborygme. Sommeil, j’ai envie de dormir. Non, il faut lutter ! Pour Sonia ! Je voulu me relever, mais rien n’y fit. Ma vue revint peu à peu. Gris. Je vois du gris. Le plafond. Je fis pivoter ma tête vers la droite. Un corps étendu à une dizaine de mètre de moi. Je voyais une poitrine se soulever et retomber lentement. Sonia ! Puis le sommeil eu raison de moi.

J’ouvris les yeux. J’étais toujours au même endroit, mais je ne voyais plus Sonia. Je voulu de lever, mais toujours rien. C’était comme si mon corps refusait de m’obéir. Un homme s’avança. Une canne, un manteau de fourrure. Pietro ! Le vieillard gringalet nécromancien de Thomas ! Était-ce lui qui avait provoqué ce retournement de situation ? Sans doute. Mais comment ? Comment un nécromancien peut-il mettre à terre trois vampires, dont deux en pleine forme ? Peut importe. Il paiera tout de même. Pendant que je réfléchissais, Pietro avait stoppé sa marche, à quelques mètres de moi. Il se mit à parler avec une autre personne hors de mon champ de vision dans un dialecte qui m’était inconnu. Apparemment, aucune des personnes présentes n’avaient remarqué que j’étais conscient. Enfin, le sommeil me gagna à nouveaux.

Brusquement, une douleur au ventre me réveilla. Cela ma faisait l’impression qu’on avait pris appui dessus. Je me massai la poitrine machinalement à l’endroit de ma blessure. Le sang avait arrêté de couler, mais ma chemise était maculée de sang séché. Je me relevai difficilement. Mes jambes tremblaient, ainsi que mon corps tout entier. Je regardais devant moi : Incompréhensible : un arbre mort était planté devant moi. Un arbre, dans mon manoir ? Puis un autre à sa gauche. Et encore un. Et un autre. Puis une dizaine d’autre. Mais pas de marbre, ni de meuble, et encore moins de tapis. Que s’était-il passé dans mon manoir ? J’ai beau retourné la situation sous toutes les coutures, je n’arrivais pas à comprendre. Mais avant toute chose : où suis-je ? Qui m’a déposé là et pourquoi ? Soudain, une soif m’appela : celle du sang. Depuis combien de temps n’en avais-je pas bu ? Impossible de le dire.

- Hey, ... Vous êtes vivant ? fit une voix féminine derrière moi.

Je me retournai, et je vis une jeune femme, les cheveux courts et foncés, et vêtue d’une armure de plate complète. En bref : un sac à sang que je vais m’empresser de vider. La femelle repéra sans doute mes canines déployées et mon irrésistible faim, parce qu’elle dégaina une épée longue et la plaça sous mon menton.

- Pour ta gouverne, vampire, je ne ma laisse pas avoir aussi facilement.
- Pourrais-je connaître le nom de mon futur assassin ?
- Bachelière Strychnine.
- Tu ne peux pas me tuer, Fräulein.
- Je n’en avais pas l’intention, dit-elle en baissant sa lame.

Fatale erreur. Je bondis sur elle, et nous tombâmes à terre. Je maintenais ses bras au sol, et mes jambes ceinturaient ses hanches. Enfin je pourrais me désaltérer. Toutes canines sorti, je me rapprochai de son coup de Fräulein, en espérant que cette jeune bachelière soit vierge, pour que son sang soit encore meilleur.

Tot simplement... génial ! mais fatal(e) prend un e en fin de texte

La suite est en cour d'écriture.

Allez, je vais spoiler un peu ^^ : Strychnine est un personnage important (pas juste un "sac à sang") et a de l'avenir dans ce récit.

Beaucoup (pas trop non plus hein ^^) de révélations seront fait au prochain chapitre !