Re: La taverne de la non-vie

Oui bien sûr. En fait notre point faible principal, c'est la crème à la framboise, les vampires ont une violente urticaire rien qu'à la sentir. Et ce n'est pas l'argent qui nous blesse grièvement, mais la cire des bougies.
Prends garde, arrogante lahmiane, il y a quand même des faits sur les vampires qu'aucune de tes niaiseries ne pourront nier Shifty

Celui qui m'accuse d'arrogance en fait lui même preuve... Fais attention, elle finira par causer ta perte Tongue

Réfléchis, si les vampires ne pouvaient se regarder dans un miroir, comment les lahmianes pourraient-elles se maquiller, voire s'entraîner à la manipulation et à l'aura de sombre majesté ? Lol !

Chez les descendants de Vashanesh, on y arrive sans miroir. Vampire

...

Hu... Pas de réponse. Je me demande qu'est-ce qui passe en premier : l'exaltation de ma lignée, ou les relations cordiales avec ma collègue ? Pourquoi n'est-elle point une von Carstein... Bah, tout le monde ne peut pas être aristocrate.
Et puis bon, elle fait ce qu'elle veut avec ses miroirs...
*descend dans la cave...*

Arken ! Gilgalad me paie des chopes de sang bretonnien ! Peux-tu s'il te plaît les faire porter à la chambre des lahmianes ? J'y serai sous peu Love

Alors soit je t'apporte des chopes de sang dans la grande salle, soit tu vas directement chez les lahmianes. N'oublie pas qu'elles ont leurs propres réserves quotidiennes Mr. Green

Qu'elles sont gâtées... Je vais directement chez elles !

*sort de la grande salle*

Oyé oyé, chers confrères nocturnes ! Votre aimable tenancière ouvre grand les portes de la taverne ce soir !
Boissons gratuites jusqu'au lever du jour ! Clap

Ah bon ? Il vous faut une raison ?
Fêter mes 14 pages bien sûr ! Wow

Prends garde Thomov, j'arrive !! Vampire

Huu...

*entre dans la grande salle, tout ramolli*

'Faut bien que ça tombe le jour où ma comtesse me fait plancher jusqu'à l'épuisement sur la suite des chroniques du manoir... RIP

Ca tombe bien, j'ai ce qu'il te faut ! Une bonne pinte de liqueur kislevite ! Et je vais t'accompagner d'une chopine, car Tilla aussi me fait bien bosser en ce moment Razz

A la tienne ! drunken

Déjà que ce n'est même pas chez elle que les choses se passent en ce moment... Ah...

*glup glup glup*

Bouah !! Quel mauvais goût, ce remontant ! Passe-moi plutôt l'Impérial ou le bretonnien, au moins ça fait durer le plaisir Rolleyes

Quel palais difficile ! TU es bien le premier qui fait la fine bouche quand il s'agit de se saouler Happy

Tiens, si tu veux, j'ai eu un baril en plus ce coup-ci. Offert par le fournisseur. Du sang venant d'un demi elfe ! Mr. Green

Se saouler est un art que personne ne connaitra jamais mieux que moi. Il faut y mettre du coeur, et pour cela il faut aussi apprécier sa boisson. Sinon, la moitié du plaisir s'envole, ou bien l'ivresse n'est plus une fin, mais un moyen...

*porte aux lèvres la nouvelle coupe de sang*

Voilà qui est mieux. Je chanterais, mais jamais tout seul. Qu'en penses-tu ?

Une tavernière se doit d'accompagner ses clients, sinon, que deviendrait l'ambiance ? Happy

Que serons nous au-delà
La ligne de l'horizon
Là où la Grande Mer s'écoule dans le néant ?

Je volerai tout là-bas
Abandonnant ma raison
Sur le rivage miroitant de l'océan !

Un univers de chimères,
De dragons et de géants
Nous attend au-delà du monde que l'on voit

Je t'emmènerai là-bas
Sur mon beau bateau volant
Tel qu'il n'existe nul pareil, crois-moi, crois-moi !

Lalalaa, la laa
Lalalaa, la laa...

Je ne sais à qui vous parlez monsieur
Mais prenez un verre et buvez un peu !
Le sang enivre beaucoup de manants
Qui deviennent poètes pour un temps.

*semble ne pas avoir entendu*

Hips ! Blink

Pourquoi nous dit-on : là-bas
Il n'y a que mort et folie
Que des héros d'un temps passé ? (La la la la)

Je decouvrirai cela
En m'allongeant dans un lit
Et en rêvant de l'endroit où j'irai trépasser

Il n'y a pas meilleur endroit
Pour boire et pour se saouler
Que la taverne qui me voit, me tend les bras

C'était il y a très longtemps
Quand je me suis écroulé
Dans les escaliers du cellier... Quels souvenirs... La la la, la...

Lalalaa, lalaa...
Lalalaa, lalaa...

Dim 2 Mar 2014 - 21:40

Ceci ne s'insérant ni dans mes récits, ni dans un rapport de bataille à proprement parler, je publie ce petit texte dans la taverne, histoire de mettre un peu d'ambiance exotique dans ce lieu si profondément occidental.
Il s'agit d'une description narrative d'une bataille fluff qui opposa Ashur (510pts), seigneur vampire de mes récits, à 510 points de paysans issus du LA Nippon, joués par mon cher adversaire alsacien.
Ashur (niveau 4 de la bête) fut seul face à trois unités de paysans (une avec des lances, deux avec des arcs) et leur général samouraï derrière eux ; cinq ninjas furent également déployés en éclaireurs.

En résumé : un fiasco, deux charges ratées et un résultat de combat remporté d'extrême justesse grâce à des bonus de rangs peuvent suffire à expliquer l'issue inattendue de l'affrontement, mais c'est tellement plus beau quand c'est fluff... Love

Comment le démon fut repoussé du village de Semisawa‏

La rumeur précédait son arrivée de plusieurs jours.

Le gaïjin anobli fut en réalité un monstre, une traitrise, une abomination au nom de tout samouraï.

Les guerriers qui osèrent le provoquer en combat singulier furent mis en pièces.

Les assassins qui étaient envoyés pour l'exécuter perdaient leur cible avant de ne plus savoir ce qui causait leur trépas, les griffes, les dents, ou le sabre.

Les villages n'étaient plus sûrs la nuit, temps où le démon, comme le gaïjin fou était désormais surnommé, préférait chasser jusqu'au lever du soleil.
Le jour, les villageois qui avaient souffert son passage comptaient leurs morts, et dépensaient leurs maigres économies pour leur donner de dignes funérailles.
Terrorisés, les daïmyos se terraient dans leurs châteaux, protégés par leurs samouraïs, laissant la paysannerie à la merci des exactions sanglantes auxquelles le démon s'adonnait sans limites.

Le village de Semisawa devait être le suivant, car le démon était passé la veille dans le village voisin, dont les habitants avaient perdu la moitié de leurs femmes, et presque tous leurs hommes, et même quelques enfants.

Le village de Semisawa devait être le suivant, car le soir, l'on entendit dans la forêt des cris semblables à ceux d'une bête féroce, et l'on savait que ces cris précédaient une autre nuit de massacres.

Au village de Semisawa, comme dans bien d'autres, on refusa de fuir les terres de leurs ancêtres. Les implorations d'aide au seigneur local demeurèrent lettre morte, aussi les paysans s'armèrent de ce qu'ils purent : simples lances et arcs en bambou, à peine quelques lanières de cuir pour leur donner de l'assurance.
Le doyen du village, ancien ronin ayant déposé son sabre depuis bien des années, dut se résoudre à briser les cachets qui condamnaient à jamais l'accès à son arme et son armure.
Le masque cérémonial de son casque sembla le regarder d'un air énigmatique, souvenir d'une ancienne campagne victorieuse contre un daïmyo ennemi.

Situé sur une pente dont les terres fertiles étaient irriguées par la pluie et les ruisseaux s'écoulant des montagnes, le village de Semisawa était peu abordable de tous côtés. Un chemin sinueux y conduisait depuis la forêt poussant plus bas, et ce fut là où le doyen conseilla aux paysans d'organiser leur défense.
De solides barricades en bambou furent érigées un peu à la hâte, et comme rien d'autre ne semblait pouvoir s'ajouter, les villageois attendirent, le doyen attendant derrière eux, en armure complète, le sabre à la ceinture.

Le soleil se coucha plus rapidement que ne le voulaient secrètement les paysans. Ils pensaient à leurs femmes et leurs enfants, engagés pendant la nuit dans un chemin difficile jusqu'au sommet de la montagne, où un temple shinto leur offrirait le refuge divin, et un lieu de prière pour leurs pères, frères et maris.

Grommelant dans les ténèbres, le démon se montra enfin.
Ils le virent apparaître tel un fantôme, éclairé par les rayons de lune, glissant sur la terre aussi rapidement qu'une ombre.
Ils surent tout de suite que ceux qui le disaient recouvert d'écailles exagéraient ou mentaient : il s'agissait d'une armure recouvrant tout son corps, telle que le doyen n'en avait jamais vu avant.

Il vit cinq autres ombres se glisser derrière lui.

Le démon se mit soudain à courir si vite que l'œil pouvait à peine suivre.
A peine le doyen eut le temps de hurler aux paysans de tirer ; la distance qui les séparait était déjà réduite de moitié.
Hélas, les bruits qu'il entendit par-delà les barricades lui indiquèrent qu'aucune flèche ne fit mouche. Il jura.

Le démon hurla.
Le démon hurla comme si les entrailles de la terre criaient contre la profondeur du ciel, comme si tout le sang accumulé sur les mains des hommes venait à les faire revenir de leurs tombes et les faire souffrir le martyr, comme si les enfers eux-mêmes vomissaient leur haine sur le monde des vivants.
Le démon hurla, et le doyen entendit ses membres craquer, comme brisés puis reconstruits par une puissance occulte. Que ce soit de colère ou de douleur, le démon hurla. Puis chargea les paysans armés de leurs arcs.

Le cri désespéré du doyen se figea dans sa gorge. Il vit la bête trébucher dans son élan surnaturel, puis s'aplatir par terre.
Un rayon de lune éclaira un mince filament métallique tendu à hauteur de quelques pouces du chemin, apparu, semble-t-il, de nulle part.
Derrière le démon, cinq ombres se rapprochèrent soudain, le doyen aperçut dans leurs dos des lames jumelles recourbées. Il remercia le ciel. Qui qu'ils étaient, les cinq guerriers de l'ombre se battaient contre le même ennemi.

Un bref tintement de métal résonna, puis une explosion assourdissante. Un éclair traversa le ciel pourtant sans nuage, et foudroya le démon sur place. Puis une autre explosion.
Le démon hurla comme si l'on voulut le remporter là d'où il venait. Voulut courir à nouveau.

Trébucha à nouveau, un second filament dissimulé surgissant sous ses pieds.
Priant pour un miracle, le doyen hurla aux archers de tirer encore et encore, mais sans succès. Puis il vit les ombres charger.

Tout d'un coup, les paysans brandissant des lances se mirent à franchir les barricades... Eberlué, le doyen voulut leur crier de rester à couvert, mais ses ordres ne purent être entendus dans le tumulte des cris d'espoir insensé des hommes. Ils chargèrent avec leurs bâtons de bambou taillés en pointe, désireux de venir en aide aux guerriers de l'ombre qui se battaient, croyaient-ils, pour leur village.

Mais le démon ne devait être sous-estimé. Sa furie trouva sa joie dans ceux qui croyaient l'avoir pris par surprise, quand dans une volte-face fulgurante son sabre maculé de sang caillé fusa de son fourreau, tranchant plus rapidement que l'ouragan qui fait trembler même le palais de l'Empereur.
Le doyen vit des têtes voilées de noir tomber, et jura.

Les paysans pointèrent leurs lances sur le démon avec une hargne peu commune, faisant honneur à leurs ancêtres, mais les pointes furent aisément déviées par des plaques qui, maintenant qu'ils les voyaient, ressemblaient bien plus à des écailles de dragon qu'à l'armure qu'avait porté une fois leur seigneur, lors d'une journée de passage dans son fief.
Leur hargne se transforma en grimace de terreur quand le sabre se retourna vers eux.

Le premier rang fut fauché d'un seul coup, éclaboussant les hommes derrière d'une vague sang encore chaud, aveuglant leurs yeux, laissant le goût amer de la mort dans leurs bouches.
Criant de rage et de désespoir, les paysans du village de Semisawa chargèrent encore pour venger les dépouilles de leurs frères. Sans succès. Quatre hommes de plus tombèrent sous les coups répétés du sabre maudit, et le démon grimaça en les toisant de son regard bestial, les crocs refermés sur le cou déchiré d'un des leurs.

Ils avaient peur depuis le début, ils eurent peur encore plus, mais ils chargèrent néanmoins, ils chargèrent en entendant le cri de guerre de leur taïsho, le doyen qui accourait à leur secours, brandissant son sabre dénudé ; ils chargèrent, car quelque part, leurs femmes et leurs enfants priaient pour eux. Les lances de bambou fusèrent contre le métal des écailles du démon, sans parvenir à le blesser, mais peu cela importait aux hommes.

Le démon feula, sentant leurs coups rebondir sur son armure. Quelque part dans ses entrailles, Ashur entendait les prières au temple shinto, et hurlait à la bête de cesser ce carnage insensé qui allait leur coûter la vie. Mensonges, la bête le savait, mais le fourbe érodait sa volonté de tuer par la sienne, qu'il osait en plus renforcer par les prières des mortels !

Le démon vit le doyen courir dans sa direction. Ce dernier se prépara à mourir pour le village qui l'avait accueilli il y a bien des années. Mais le démon n'accepta pas le combat. Repoussant violemment les paysans qui l'assaillaient, il bondit de côté, puis bondit encore en arrière, enjambant les cadavres des guerriers de l'ombre gisant par terre.
Feulant encore et encore, le démon se retira de plus en plus loin, disparaissant subitement dans l'ombre de la forêt, laissant les villageois lui courir après jusqu'à atteindre les premiers arbres, où ils n'osèrent plus avancer dans l'obscurité des fourrés.

Cette nuit-là, la bête fut repoussée du village de Semisawa, et, bien que le démon perpétra ses massacres pendant longtemps encore, tous ceux qui pouvaient se l'offrir venaient de loin prier au temple shinto de Semisawa, croyant ainsi protéger aussi leurs villages.

Dim 2 Mar 2014 - 23:14

*Rentre dans la taverne suivie de zombies traînant des planches de bois. Fait un signe de la main en montrant un mur. Les zombies hochent mollement la tête et se mettent au travail.*

J'installe une petite bibliothèque, pour les récits publics comme celui-ci. Bientôt, on aura tellement d'occupations variées que la taverne fera de nouveau des bénéfices ! Clap

Lun 10 Mar 2014 - 12:26

*rentre dans la taverne avec Aryana*
Bonjour à tous, nous sommes officiellement de retour. Mais je vais écrire la dernière partie de nos aventures tout de suite pour vous dire ce qui s'est passé ce matin et pour que tout le mnde puisse voir ma réponse à Von Essen.

Lun 10 Mar 2014 - 14:05

*Leur apporte des chopes.*
Pour en revenir à cette discussion houleuse sur les livres... Nous savons très bien que l'imprimerie existe aussi dans l'Empire. Mais elle est très onéreuse. Donc, la plupart des livres que tu puisses trouver sont de vieux manuscrits qui, comme le nom l'indique, sont manuscrits en non pas imprimés.
Donc oui, il est possible qu'il y a beaucoup d'ouvrages, mais il est fort probable qu'ils sont tous de la main de ce cher mage inconnu.

Sur ce, bon appétit Wink

Lun 10 Mar 2014 - 14:08

Je comprends mieux mais je dois dire que je n'ai pas eu le temps de lire même un dixième de cette bibliothèque. Je suis désolé pour cela. Mais je suis sûr que certains de ces livres sont imprimés, cela se voyait à la forme des caractères.

Lun 10 Mar 2014 - 21:27

Ploum ploum ploum, voila quelqu'un qui est enfin de retour d'un long voyage...
Salut, vieille branche ! La tenancière n'étant point là pour nous museler, nous pouvons laisser libre cours à nos beuveries, ou alors, privilégiant qualité sur quantité, sortir les boissons de premier choix !

Lun 10 Mar 2014 - 21:43

Qui a dit que je n'étais pas là ?
Une personne qui tient une taverne n'est jamais loin de son bar... Shifty

Lun 10 Mar 2014 - 21:49

Le lieu est désert à chaque fois que je rentre, la seule présence étant celle des spectres qui hantent les escaliers. Certaines conclusions viennent à s'imposer d'elles-mêmes Mr. Green

Par contre, on dirait bien que c'est Gilgalad qui disparaît sans prévenir, cette fois-ci...

Lun 10 Mar 2014 - 21:54

Meuh non, je suis bel et bien là. J'étais juste aller vérifier en détail les travaux réalisés dans la crypte qui m'est réservée. Aryana y est en train de se reposer un peu.
Ce n'est pas la peine d'essayer de l'occuper avec des lahmianes ou d'autres vampires, parce que si c'est le cas, je crois que je ne serai pas content du tout et plutôt fâché.

Lun 10 Mar 2014 - 21:59

La fatigue... Arken, ça éprouve de la fatigue, un vampire ?

Lun 10 Mar 2014 - 22:01

C'est plus de la fatigue mentale à cause de l'attention de tous les instants que demande un vol au ras du sol sans compter le livre qu'elle a lu cet après-midi. C'est pour cela qu'elle se repose. Non mais je vous jure. Vous ne croyez quand même pas que je ne l'ai pas nourrie ce midi ?

Lun 10 Mar 2014 - 22:02

Je crois qu'il est... Hum... Faché lol

Eh bien, dans son histoire déjà ses héros se reposent souvent. Ca dépend de chacune de notre perception personnelle sur le vampire. Perso, je considère qu'ils peuvent dormir s'ils le veulent, mais qu'ils n'en ont pas la nécessité.

Lun 10 Mar 2014 - 22:04

Pour moi c'est la même chose. Comme ils ne se nourrissent pas souvent, ils sont donc obligés d'économiser leurs forces et de récupérer un peu d'énergie. En plus, cela permet d'avoir des respirations dans le récit, des moments de calme.

Lun 10 Mar 2014 - 22:09

Waw. Ce soudain échange de remarques me laisse épaté, tellement c'est allé vite. Je constate que tout le monde à l'air... reposé Lol !