- litrikLoup de sang
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Date d'inscription : 31/01/2019
The Bright Light over Moussillon
Jeu 11 Avr 2019 - 14:15
Salut à tous !
Ici je vais poster le fluff qui va avec mon CDA Mordheim.
La campagne étant organisée par un ami, le fluff est kustom.
Nous ne sommes pas à Mordheim, mais dans le Moussillon, dans une timeline alternative à The End Times.
Depuis que le Seigneur Castharian est devenu le maître des lieux, nous sommes heureux. Le Duc Rouge a disparu, et avec lui sa cabale délirante d’adorateurs du chaos décadents. La cité est purgée, les rues sont propres... Notre maître a fait évoluer la cité, les chantiers de reconstruction ont démarré. La ville est éclairée en permanence d’une douce lueur émeraude.
Nous sommes les roturiers de Moussillon. Aujourd'hui, le Duché. Demain, la Bretonnie.
En vérité, la ville est toujours contrôlée par un mort-vivant, et les changements ne sont que superficiels.
On raconte que Castharian est en fait possédé par Nagash. Il se dit aussi que dans les campagnes du Moussillon, les morts qui étaient déjà agités, redoublent de vigueur. On murmure même que certains mages parviennent à ressusciter les défunts avec leurs personnalités d'autrefois et que des villages de cadavres s'activent et préparent une guerre terrible.
Mais le destin qui nous intéresse ici est celui de Litrik Mistkrusha, une orque noir singulier, vivant à des milliers de lieux de là.
Un voyage interminable vers l’Ouest
Litrik Mistkrusha était un seigneur de guerre orque noir très singulier. Plutôt introverti et réfléchi pour un peau-verte, il n’avait qu’une seule obsession : la survie et la prospérité de sa troupe de guerriers. En effet, il n’était pas comme ce prétentieux de Grimgor, il ne cherchait pas les meilleurs adversaires pour lui. A la place, il cherchait les meilleurs adversaires pour sa tribu, à laquelle il était très attaché. Contrairement à beaucoup de chefs de guerre de son espèce, il ne régnait pas grâce à la peur, mais plutôt grâce au respect qu’il inspirait à ses troupes. Si plusieurs fois des guerriers ont voulu le ‘’démettre de ses fonctions’’ en le défiant dans l’arène, il a toujours prouvé qu’il était le plus fort en humiliant ses adversaires lors duel ‘’à la loyale’’. Mais si Litrik est si redoutable, c’est parce qu’il a un secret…
Lors de sa jeunesse, il fut assommé et capturé par un clan de fimirs qui voulaient l’offrir en sacrifice à de sombres divinités pour tenter d’attirer leurs faveurs… Le rituel échoua, car Litrik se réveilla lors de l’étape finale du rituel. Affamé, il tua la meargh, encore gorgée de magie nécromantique. Il la dévora jusqu’à être rassasié, sous les yeux médusés des assistants fimirs qui pensaient là avoir réussi leur rituel et invoqué un puissant démon… L’orque noir, nu et couvert du sang de leur reine, fit tellement peur aux cyclopes, qu’ils le surnommèrent Mistkrusha. Celui-ci n’eut presque rien à faire pour les réduire en esclavage et voler leur forteresse. Après un tel coup d’éclat, il devint immédiatement seigneur de guerre de sa propre tribu et rassembla tous les peaux-vertes les plus disciplinés et loyaux des environs.
Depuis ce temps, Litrik était très puissant, territorial, mais surtout tourmenté par son unique point faible : le meurtre et la consommation de la meargh l’avaient changé pour de bon. Il percevait désormais les vents de magie comme un magicien fimir et exhalait par sa peau une brume malsaine en permanence. Il se régénérait très vite, même pour un orque. Et par dessus le marché, il était devenu accro à la magie, au point de devenir un véritable chasseur de sorciers. A chaque fois qu’il percevait une magie puissante à l’œuvre dans les environs, il se précipitait pour défaire le lanceur de sort et le dévorer, afin de se délecter des énergies mystiques qui le parcouraient. Après avoir mangé tous les chamans de sa propre tribu, il lança des raids sur les villages impériaux des alentours pour savourer les rebouteux de passage.
Mais la tribu commençait à s’ennuyer, tous les adversaires valeureux des environs des Collines Désolées avaient déjà été vaincus depuis un moment. La troupe d’élite de Litrik espérait mieux, et il le savait. C’est alors que le boss sentit des effluves nécromantiques puissantes venues de l’ouest lointain… Des odeurs de mort, les mêmes qui chatouillaient les narines du colosse après qu’il ai défait la sorcière fimir et qu’il ai absorbé jusqu’à la dernière gouttes de son sang... Il avait la solution.
« J’ai senti l’énergie. Les fimirs que j’ai asservis y z’appellent ça la nékromancie. Un pouvoir obskur, un pouvoir ki fait tomber la nuit. Une sorcellerie humaine korrompue qui ramène à la vie les meilleurs boyz de toutes les races pour qu’y s’battent à nouveau. Je sens ce pouvoir, il crie à l’Ouest, loin au-delà des Montagnes Grises… Il nous lance un défi ! Il appelle la guerre !
Depuis qu’j’ai koupé en deux cette sorcière cyclope pour boire son sang, je peux sentir ce truc. J’ai des pouvoirs. Je ne contrôle pas. Ce n’est pas comme la WAAAGH! des chamans de la tribu. Non, c’est plus vicieux, vicieux comme un elfe. Ou comme un gobelin. Ou comme un zybride bizarre entre un elfe et un gobelin. Les morts y s’reposent pas sur mes terres, ils s’relèvent de leurs tombes alors qu’on les a tué et k’on leur a dit d’rester morts ! Y s’balladent autour de MON château, Y z’attaquent mes guerriers, mes esclaves fimir !
Mais ça veut pas dire ke j’suis un mauvais chef ! J’ai trouvé la solution, on va faire la WAAAGH! à l’Ouest ! On va trouver le pouvoir ! On va lui kasser sa tête ! On va lui d’mander d’nous dire komment k’on fait pour kontrôler les boyz ki sont morts ou les faire rester morts ! Et puis après, on va konquérir tout l’Vieux Monde ! »
Ne voulant que le mieux pour ses boyz et alléché par la promesse d’un festin magique de qualité supérieure, il sélectionna un corps expéditionnaire et mena sa tribu d’une main de fer dans un gant de fer, vers des promesses de batailles truculentes.
Des obstacles divers s’étaient dressés sur sa route, l’obligeant à faire moult détours. Ce qui permis aux boyz d’agrémenter la balade de vraies bastons. Lors de ces affrontements, les meilleurs éléments se distinguaient. Au début du voyage, les combats se sont principalement déroulés principalement contre des impériaux, qui furent vite gérés. Surpris de voir des orques sortir en masse de leur tanière, ils ne s’étaient pas préparés. Grumbag, l’un des orques noirs de la troupe, avait proposé d’attaquer de nuit, sur les conseils de son ami Gazlok le Gob. Cette ruse fut si efficace, que Litrik ajouta vite le brillant duo parmi ses troupes d’élite. Grumbag n’était pas le plus malin des membres de la troupe mais il était discipliné et respectueux de la hiérarchie. Gazlok, quant-à lui, faisait partie des rares gobelins qui étaient tolérés dans la troupe d’exploration. En effet, il était peu sournois pour un gobelin, mais selon les standards des autres races, il restait un insupportable fouineur doublé d’un comploteur doué… Cependant, il était doté d’un sens tactique non négligeable. Véritable vigie du groupe, il restait perché la plupart du temps sur la plateforme bricolée sur l’épaule gauche de son camarade de boisson favoris, Grumbag. Sa vision perçante permettait de voir les ennemis arriver de loin, et de mettre en place des embuscades en place pour les surprendre…
Par la suite, le groupe arriva sur les contreforts des Montagnes Grises et les nains devinrent problématiques. Le seul col permettant de traverser la chaîne escarpée était gardé par des rangers nains lourdement armés. Deux jeunes se distinguèrent alors… Zarzug et Zarzog, deux frères. Ces boyz étaient des jeunes, et ils n’avaient pas encore mérité le droit de revêtir l’armure lourde des orques noirs. Voyant dans cette escapade la possibilité de faire leurs mieux pour attirer l’attention du boss, ils se portèrent volontaire pour lancer une diversion qui permit au reste de la tribu de prendre d’assaut la brasserie que les nabots défendaient. L’opération fut un succès… Litrik leur promis de leur trouver des armures dès que possible. Pour parfaire leur formation, il les pris alors sous son aile, au sein de son escorte personnelle.
Par la suite, les elfes des bois faillirent mettre fin à l’expédition. En effet, passer les Montagnes Grises était une chose, mais ce qui se trouvait au-delà était tellement plus terrible. Une forêt maléfique, où les arbres eux-mêmes semblaient vouloir la mort des intrus. C’est ce moment du voyage qui fut le plus meurtrier. Surtout un affrontement en particulier. Alors que la troupe traversait une zone plus dense en suivant un chemin sinueux, des flèches venus de tireurs invisibles se mirent à décimer les peaux-vertes. L’un des vétérans, un orque noir taciturne nommé Kromgar qui ne parlait presque jamais, se dirigea près d’un arbre à l’aspect louche, stoïquement, en encaissant les projectiles. Ce chêne ancestral tenta de l’écraser sous l’une de ses énormes racines, sans autre forme de procès. Kromgar esquiva, et alors que le tronc commençait à s’animer comme un pantin de bois colossale. Il commença à balancer son énorme hache au dessus de sa tête pour entamer sur l’écorce. Un cri fut arraché à l’immense créature végétale, qui bascula en avant. Deux elfes tombèrent des branches. Le boss ordonna qu’on les attrape et qu’on les utilise comme des otages pour traverser le reste de la forêt en sécurité. Les ordres furent promptement exécutés et les deux oreilles pointues passèrent un sale quart d’heure, alors que les boyz se vengeaient. Pendant ce temps, Kromgar s’occupait seul de l’Homme-Arbre. Coup après coup, celui-ci fini par réduire en pièce son adversaire, le transformant en petit bois pour le feu. Litrik connaissait bien le vénérable guerrier, qui était l’un de ses plus vieux amis. A l’époque où les elfes des bois pullulaient dans les Collines Désolées, ils faisaient partie tous les deux de l’unité d’élite surnommée ‘’les Bûcherons’’…
Les hommes d’au-delà de Loren étaient différents de ceux que la tribu affrontait d’habitude. Ils offrirent des loisirs exotiques aux orques. La troupe dû se démener pour défaire ces guerriers pleins d’héraldiques inconnues et multicolores, tous montés sur de succulents chevaux. Cependant, le pays semblait en pleine guerre civile. Zigzaguer entre les batailles pour profiter des butins n’était pas compliqué. Des rumeurs chez les prisonniers évoquaient une menace inédite venue d’une contrée appelée le Duché de Moussillon. Un homme particulièrement puissant, le Duc Castharian, envoyait des troupes de pillage dans toutes les autres régions du pays pour faire reconnaître sa puissance... En approchant de plus en plus du fameux duché, dont semblaient provenir la sombre puissance que Litrik ressentait et recherchait, les rumeurs se firent de plus en plus précises… Les morts-vivants y seraient les rois, et la vie n’y aurait plus sa place. Le boss en salivait d’avance, à l’idée de dévorer un ennemi capable de dominer autant de laquais de la non-vie, et d’absorber, par la même occasion, toute sa puissance…
Le duché de Moussillon était loin, très loin du village de la tribu. Le chemin parcouru jusque là était énorme ! Si au départ les membres de la troupe d’exploration désignée par le boss se dénombraient en quelques vingtaines, le nombre avait quelque peu diminué et il ne restait plus qu’une trentaine de peaux-vertes à l’arrivée. Et pour cause, le voyage fût rude... mais plutôt amusant. Même si les survivants avaient conscience de la difficulté de leur voyage, ils se doutaient tous que le plus dur restait à venir…
Ici je vais poster le fluff qui va avec mon CDA Mordheim.
La campagne étant organisée par un ami, le fluff est kustom.
Nous ne sommes pas à Mordheim, mais dans le Moussillon, dans une timeline alternative à The End Times.
Depuis que le Seigneur Castharian est devenu le maître des lieux, nous sommes heureux. Le Duc Rouge a disparu, et avec lui sa cabale délirante d’adorateurs du chaos décadents. La cité est purgée, les rues sont propres... Notre maître a fait évoluer la cité, les chantiers de reconstruction ont démarré. La ville est éclairée en permanence d’une douce lueur émeraude.
Nous sommes les roturiers de Moussillon. Aujourd'hui, le Duché. Demain, la Bretonnie.
En vérité, la ville est toujours contrôlée par un mort-vivant, et les changements ne sont que superficiels.
On raconte que Castharian est en fait possédé par Nagash. Il se dit aussi que dans les campagnes du Moussillon, les morts qui étaient déjà agités, redoublent de vigueur. On murmure même que certains mages parviennent à ressusciter les défunts avec leurs personnalités d'autrefois et que des villages de cadavres s'activent et préparent une guerre terrible.
Mais le destin qui nous intéresse ici est celui de Litrik Mistkrusha, une orque noir singulier, vivant à des milliers de lieux de là.
Un voyage interminable vers l’Ouest
Litrik Mistkrusha était un seigneur de guerre orque noir très singulier. Plutôt introverti et réfléchi pour un peau-verte, il n’avait qu’une seule obsession : la survie et la prospérité de sa troupe de guerriers. En effet, il n’était pas comme ce prétentieux de Grimgor, il ne cherchait pas les meilleurs adversaires pour lui. A la place, il cherchait les meilleurs adversaires pour sa tribu, à laquelle il était très attaché. Contrairement à beaucoup de chefs de guerre de son espèce, il ne régnait pas grâce à la peur, mais plutôt grâce au respect qu’il inspirait à ses troupes. Si plusieurs fois des guerriers ont voulu le ‘’démettre de ses fonctions’’ en le défiant dans l’arène, il a toujours prouvé qu’il était le plus fort en humiliant ses adversaires lors duel ‘’à la loyale’’. Mais si Litrik est si redoutable, c’est parce qu’il a un secret…
Lors de sa jeunesse, il fut assommé et capturé par un clan de fimirs qui voulaient l’offrir en sacrifice à de sombres divinités pour tenter d’attirer leurs faveurs… Le rituel échoua, car Litrik se réveilla lors de l’étape finale du rituel. Affamé, il tua la meargh, encore gorgée de magie nécromantique. Il la dévora jusqu’à être rassasié, sous les yeux médusés des assistants fimirs qui pensaient là avoir réussi leur rituel et invoqué un puissant démon… L’orque noir, nu et couvert du sang de leur reine, fit tellement peur aux cyclopes, qu’ils le surnommèrent Mistkrusha. Celui-ci n’eut presque rien à faire pour les réduire en esclavage et voler leur forteresse. Après un tel coup d’éclat, il devint immédiatement seigneur de guerre de sa propre tribu et rassembla tous les peaux-vertes les plus disciplinés et loyaux des environs.
Depuis ce temps, Litrik était très puissant, territorial, mais surtout tourmenté par son unique point faible : le meurtre et la consommation de la meargh l’avaient changé pour de bon. Il percevait désormais les vents de magie comme un magicien fimir et exhalait par sa peau une brume malsaine en permanence. Il se régénérait très vite, même pour un orque. Et par dessus le marché, il était devenu accro à la magie, au point de devenir un véritable chasseur de sorciers. A chaque fois qu’il percevait une magie puissante à l’œuvre dans les environs, il se précipitait pour défaire le lanceur de sort et le dévorer, afin de se délecter des énergies mystiques qui le parcouraient. Après avoir mangé tous les chamans de sa propre tribu, il lança des raids sur les villages impériaux des alentours pour savourer les rebouteux de passage.
Mais la tribu commençait à s’ennuyer, tous les adversaires valeureux des environs des Collines Désolées avaient déjà été vaincus depuis un moment. La troupe d’élite de Litrik espérait mieux, et il le savait. C’est alors que le boss sentit des effluves nécromantiques puissantes venues de l’ouest lointain… Des odeurs de mort, les mêmes qui chatouillaient les narines du colosse après qu’il ai défait la sorcière fimir et qu’il ai absorbé jusqu’à la dernière gouttes de son sang... Il avait la solution.
« J’ai senti l’énergie. Les fimirs que j’ai asservis y z’appellent ça la nékromancie. Un pouvoir obskur, un pouvoir ki fait tomber la nuit. Une sorcellerie humaine korrompue qui ramène à la vie les meilleurs boyz de toutes les races pour qu’y s’battent à nouveau. Je sens ce pouvoir, il crie à l’Ouest, loin au-delà des Montagnes Grises… Il nous lance un défi ! Il appelle la guerre !
Depuis qu’j’ai koupé en deux cette sorcière cyclope pour boire son sang, je peux sentir ce truc. J’ai des pouvoirs. Je ne contrôle pas. Ce n’est pas comme la WAAAGH! des chamans de la tribu. Non, c’est plus vicieux, vicieux comme un elfe. Ou comme un gobelin. Ou comme un zybride bizarre entre un elfe et un gobelin. Les morts y s’reposent pas sur mes terres, ils s’relèvent de leurs tombes alors qu’on les a tué et k’on leur a dit d’rester morts ! Y s’balladent autour de MON château, Y z’attaquent mes guerriers, mes esclaves fimir !
Mais ça veut pas dire ke j’suis un mauvais chef ! J’ai trouvé la solution, on va faire la WAAAGH! à l’Ouest ! On va trouver le pouvoir ! On va lui kasser sa tête ! On va lui d’mander d’nous dire komment k’on fait pour kontrôler les boyz ki sont morts ou les faire rester morts ! Et puis après, on va konquérir tout l’Vieux Monde ! »
Ne voulant que le mieux pour ses boyz et alléché par la promesse d’un festin magique de qualité supérieure, il sélectionna un corps expéditionnaire et mena sa tribu d’une main de fer dans un gant de fer, vers des promesses de batailles truculentes.
Des obstacles divers s’étaient dressés sur sa route, l’obligeant à faire moult détours. Ce qui permis aux boyz d’agrémenter la balade de vraies bastons. Lors de ces affrontements, les meilleurs éléments se distinguaient. Au début du voyage, les combats se sont principalement déroulés principalement contre des impériaux, qui furent vite gérés. Surpris de voir des orques sortir en masse de leur tanière, ils ne s’étaient pas préparés. Grumbag, l’un des orques noirs de la troupe, avait proposé d’attaquer de nuit, sur les conseils de son ami Gazlok le Gob. Cette ruse fut si efficace, que Litrik ajouta vite le brillant duo parmi ses troupes d’élite. Grumbag n’était pas le plus malin des membres de la troupe mais il était discipliné et respectueux de la hiérarchie. Gazlok, quant-à lui, faisait partie des rares gobelins qui étaient tolérés dans la troupe d’exploration. En effet, il était peu sournois pour un gobelin, mais selon les standards des autres races, il restait un insupportable fouineur doublé d’un comploteur doué… Cependant, il était doté d’un sens tactique non négligeable. Véritable vigie du groupe, il restait perché la plupart du temps sur la plateforme bricolée sur l’épaule gauche de son camarade de boisson favoris, Grumbag. Sa vision perçante permettait de voir les ennemis arriver de loin, et de mettre en place des embuscades en place pour les surprendre…
Par la suite, le groupe arriva sur les contreforts des Montagnes Grises et les nains devinrent problématiques. Le seul col permettant de traverser la chaîne escarpée était gardé par des rangers nains lourdement armés. Deux jeunes se distinguèrent alors… Zarzug et Zarzog, deux frères. Ces boyz étaient des jeunes, et ils n’avaient pas encore mérité le droit de revêtir l’armure lourde des orques noirs. Voyant dans cette escapade la possibilité de faire leurs mieux pour attirer l’attention du boss, ils se portèrent volontaire pour lancer une diversion qui permit au reste de la tribu de prendre d’assaut la brasserie que les nabots défendaient. L’opération fut un succès… Litrik leur promis de leur trouver des armures dès que possible. Pour parfaire leur formation, il les pris alors sous son aile, au sein de son escorte personnelle.
Par la suite, les elfes des bois faillirent mettre fin à l’expédition. En effet, passer les Montagnes Grises était une chose, mais ce qui se trouvait au-delà était tellement plus terrible. Une forêt maléfique, où les arbres eux-mêmes semblaient vouloir la mort des intrus. C’est ce moment du voyage qui fut le plus meurtrier. Surtout un affrontement en particulier. Alors que la troupe traversait une zone plus dense en suivant un chemin sinueux, des flèches venus de tireurs invisibles se mirent à décimer les peaux-vertes. L’un des vétérans, un orque noir taciturne nommé Kromgar qui ne parlait presque jamais, se dirigea près d’un arbre à l’aspect louche, stoïquement, en encaissant les projectiles. Ce chêne ancestral tenta de l’écraser sous l’une de ses énormes racines, sans autre forme de procès. Kromgar esquiva, et alors que le tronc commençait à s’animer comme un pantin de bois colossale. Il commença à balancer son énorme hache au dessus de sa tête pour entamer sur l’écorce. Un cri fut arraché à l’immense créature végétale, qui bascula en avant. Deux elfes tombèrent des branches. Le boss ordonna qu’on les attrape et qu’on les utilise comme des otages pour traverser le reste de la forêt en sécurité. Les ordres furent promptement exécutés et les deux oreilles pointues passèrent un sale quart d’heure, alors que les boyz se vengeaient. Pendant ce temps, Kromgar s’occupait seul de l’Homme-Arbre. Coup après coup, celui-ci fini par réduire en pièce son adversaire, le transformant en petit bois pour le feu. Litrik connaissait bien le vénérable guerrier, qui était l’un de ses plus vieux amis. A l’époque où les elfes des bois pullulaient dans les Collines Désolées, ils faisaient partie tous les deux de l’unité d’élite surnommée ‘’les Bûcherons’’…
Les hommes d’au-delà de Loren étaient différents de ceux que la tribu affrontait d’habitude. Ils offrirent des loisirs exotiques aux orques. La troupe dû se démener pour défaire ces guerriers pleins d’héraldiques inconnues et multicolores, tous montés sur de succulents chevaux. Cependant, le pays semblait en pleine guerre civile. Zigzaguer entre les batailles pour profiter des butins n’était pas compliqué. Des rumeurs chez les prisonniers évoquaient une menace inédite venue d’une contrée appelée le Duché de Moussillon. Un homme particulièrement puissant, le Duc Castharian, envoyait des troupes de pillage dans toutes les autres régions du pays pour faire reconnaître sa puissance... En approchant de plus en plus du fameux duché, dont semblaient provenir la sombre puissance que Litrik ressentait et recherchait, les rumeurs se firent de plus en plus précises… Les morts-vivants y seraient les rois, et la vie n’y aurait plus sa place. Le boss en salivait d’avance, à l’idée de dévorer un ennemi capable de dominer autant de laquais de la non-vie, et d’absorber, par la même occasion, toute sa puissance…
Le duché de Moussillon était loin, très loin du village de la tribu. Le chemin parcouru jusque là était énorme ! Si au départ les membres de la troupe d’exploration désignée par le boss se dénombraient en quelques vingtaines, le nombre avait quelque peu diminué et il ne restait plus qu’une trentaine de peaux-vertes à l’arrivée. Et pour cause, le voyage fût rude... mais plutôt amusant. Même si les survivants avaient conscience de la difficulté de leur voyage, ils se doutaient tous que le plus dur restait à venir…
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J'te konseil' d'pas t'mettre sur mon ch'min, Vampire.
Re: The Bright Light over Moussillon
Jeu 9 Mai 2019 - 12:14
Un Orque noir en route pour un Mordheim-like à la cité de Moussillon... cela me fait penser à un certain Bodork ce qui ne nous rajeunit pas xD
Ils auront fait un sacré bout de chemin tes boyz dis moi. Quand à la portée du radar-à-magie de ton alter-ego, elle est impressionnante. Le texte place bien le contexte de ton escapade et la présentation progressive des membres de ta bande.
Tu as du neuf concernant votre partie et les aventures de tes lascars ?
en tant que hobbyste je devine le jeu de mot de la traduction et le lien avec les profils de aos. Toutefois une justif' rp n'aurait-elle pas été de circonstance ? "le broyeur des brumes" dans leur propre langue ou quelque chose de similaireils le surnommèrent Mistkrusha
sa fait très contemporain comme formulation, même si le sens est clair. Cela dit il n'y a pas des milliers de façons de décrire sa dépendance...il était devenu accro à la magie a écrit:
xDc’est plus vicieux, vicieux comme un elfe. Ou comme un gobelin. Ou comme un zybride bizarre entre un elfe et un gobelin.
les combats se sont principalement déroulés principalement contre des impériaux
Ils auront fait un sacré bout de chemin tes boyz dis moi. Quand à la portée du radar-à-magie de ton alter-ego, elle est impressionnante. Le texte place bien le contexte de ton escapade et la présentation progressive des membres de ta bande.
Tu as du neuf concernant votre partie et les aventures de tes lascars ?
- litrikLoup de sang
- Age : 33
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Date d'inscription : 31/01/2019
Re: The Bright Light over Moussillon
Jeu 18 Juin 2020 - 1:45
vg11k a écrit:en tant que hobbyste je devine le jeu de mot de la traduction et le lien avec les profils de aos. Toutefois une justif' rp n'aurait-elle pas été de circonstance ? "le broyeur des brumes" dans leur propre langue ou quelque chose de similaire
Et bien tu vas tout savoir ! C'est un surnom donné par des Fimirs originaires d'Albion. Et sur Albion, on parle anglais. Voila ! ^^
Disons qu'en temps normal, il détecte le passage d'un magicien dans le vallon d'à côté.vg11K a écrit:Quand à la portée du radar-à-magie de ton alter-ego, elle est impressionnante.
Mais là, dans la timeline dans laquelle il évolue, Moussillon devient une sorte de vortex nécromantique à échelle planétaire, n'importe qui de sensible à la magie l'aurait senti lui aussi. Disons que la ville se pare de technologies qui fonctionnent à l'énergie nécromantique un peu comme l'électricité dans nos villes de la révolution industrielle. Une utilisation massive de magie entraîne que de la malepierre rouge (de la nécromancie cristallisée) apparaît un peu partout dans la région.
Pour l'instant non. Je n'ai hélas pas eu le temps d'écrire la suite. Mais j'ai un prequel ! Le magasine 28 MAG a organisé, pour les 20 ans des bouquins Realm of Chaos, un concours de création de Dieu du Chaos. En gros, on devait tous créer un nouveau dieu susceptible de devenir la 5ème grande puissance chaotique. Je me suis prêté au jeu. Comme j'étais pas super satisfait de l'origine nécromantique du pouvoir de Litrik, j'ai réécrit légèrement sa genèse. Les événements se passent globalement pareil, mais c'est l'origine de son pouvoir qui change.vg11k a écrit:Tu as du neuf concernant votre partie et les aventures de tes lascars ?
Je vous présente...
- Ouvre, et tu sauras !:
- KOO'IGN AMONH
Bete-Divine de la Grande Faim
Description :Koo'Ign Amonh est le Dieu de la Faim, ou plus largement de l'Avidité. Il tire sa puissance du désir absolu et implacable de s'accaparer quelque chose. Et non pas seulement de la nourriture, contrairement à ce que pensent de nombreux érudits qui prétendent connaître ce Dieu. Si il se gave de la Faim pure, simple, et absolue d'un être souffrant de famine, il se délecte aussi des nuances de frustration, il hume la jalousie et goûte l'avarice ainsi que les accès de violence qui y sont liés... Etant l'incarnation même de la Faim, il est lui-même toujours affamé. Il cherche toujours un moyen de vampiriser l'avidité de nouveaux adorateurs.Genèse :
Lors des fréquentes occasions lors desquelles il peut apparaître en vision à ceux qui l'invoquent, il peut choisir son apparence. Celle-ci est toujours décrite comme celle du prédateur parfait, revêtant des attributs de lézard, de mammifère, d'oiseaux et même d'insectes. Doté d'une gueule immense, il est prompt à engloutir tout mortel lui ayant manqué de respect.Au commencement, la Bête-Divine n'était qu'un Démon du Chaos indépendant. Certes puissant, mais à peine conscient de lui-même. C'était une entité singulière qui parcourait le Warp dans l'espoir de trouver des êtres affamés pour siphonner leur faim : un prédateur redoutable qui n'aurait jamais pu prétendre au statut de Dieu et rivaliser avec les grandes divinités majeures.Symbole :
Tout changea lorsque le Démon fut convoqué pour la première fois par le Clan du Triskel, qui trouva son nom véritable. C'était une tribu de Fimirs désespérée et oubliée des Dieux, cherchant par tous les moyens à s'attirer les bonnes grâces d'une entité supérieure qui pourrait veiller sur eux. Débarquant dans l'univers matériel pour la première fois, il dévora quelques invocateurs. Puis après un bon festin, fut rassasié et curieux. Il écouta les propositions et commença à être vénéré.
Un culte se mis en place en vue de le nourrir d'âmes affamées en échange de faveurs diverses. Devenant de plus en plus rusé, il commença à manipuler ses sectateurs, cultivant chez eux une avarice pour la richesses, le pouvoir, pour toutes les choses qui peuvent creuser un vide dans l'âme si elle sont ardemment désirées... Il lorgna également vers d'autres races, notamment les Humains. Il gagna progressivement en puissance, jusqu'à devenir véritablement un Dieu à part entière, capable de faire surgir des Démons à partir de sa propre essence.Le symbole de Koo'Ign Amonh est la Triple Gueule.
Ce symbole est une perversion de l'emblème du Clan du Tryskel.
Grâce Divine :Koo'Ign Amonh est un Dieu dangereux, comme il est constamment affamé, il peut dévorer ses adeptes pendant leurs rêves si ceux-ci le déçoivent, ou l'invoquent pour des raisons stupides. Cependant, il est plutôt honnête et n'est pas avare en dons envers ceux qui le servent bien. Il envoie souvent ses Démons pour servir de montures ou de familiers aux guerriers qui se battent en son nom. Il peut également octroyer des mutations ou des aptitudes particulières. Mais ces dons sont toujours à double tranchant : ils amplifieront l'avidité dans le cœur de ceux qui en bénéficient, Koo'Ign Amonh se nourrissant alors toujours plus des faiblesses de ses fidèles, parfois jusqu'à la folie ou à la mort.Zone d'influence :Koo'Ign Amonh s’intéresse particulièrement aux milieux qui peuvent provoquer l'avidité. Il tourne son regard vers les zones désertiques pour tenter des voyageurs assoiffés, vers les campagnes lors des hivers rudes en guettant les famines, ou vers les lieux de noblesse, exploitant la jalousie des puissants.Temples :
Il est l'objet de la vénération des Fimirs, mais aussi de celle de quelques Humains. Exceptionnellement il parvient à corrompre quelques Hommes-Bêtes. L'avarice légendaire des Nains pour l'or contribue à sa puissance mais il n'a jamais réussi à corrompre un seul membre de cette race.Seuls les Fimirs dressent des autels à Koo'Ign Amonh, bien à l'abris dans leurs châteaux de pierre. Ils y sacrifient leurs ennemis après avoir affamé leurs corps et leurs âmes, afin de les donner à dévorer à leur Dieu ou à ses Démons.Amis et Ennemis :Koo'Ign est un prédateur opportuniste qui en compétition occasionnelle avec Khorne, Slaanesh et Tzeentch. Sa tendance à siphonner des âmes affamées qui ne lui étaient pas destinées provoque des tensions. Parfois un guerrier avide de sang, parfois un hédoniste en manque de substance récréative, ou un mage ayant une soif maladive de savoir. Ses relations neutres avec Nurgle, car les adeptes de ce dieux sont majoritairement satisfaits de leur conditions.Jours Sacrés :
Il est à noter que la Bête-Divine entretien de bons rapports avec Balor, une autre divinité du panthéon Fimir. Les deux entités partagent souvent les mêmes intérêts. Les légendes des Clans rapportent qu'à plusieurs reprises au cours de l'Histoire du peuple Fimir, le Prince Démon Balor est arrivé sur le champs de bataille en chevauchant un Démon Majeur de la Faim, renversant une situation jusque-là désespérée.Il n'y a pas à proprement parler de jours sacrés, mais les sacrifices sont souvent pratiqués vers la fin de l'hivers, quand la famine frappe durement.Culte :Aucun culte organisé n'est mis en place au sens traditionnel du terme. C'est plutôt un pacte entre certains Clans Fimirs ou quelques loges humaines corrompues. C'est un Dieu très sauvage qui préfère un échange de bons procédés clair qu'une suite de dogmes inutiles. Ce qui se rapproche le plus de prêtres dans ce culte sont certains Dirachs ou Meargh spécialisés dans l'invocation de Démons de la Faim.Serviteurs immortels de Koo'Ign Amonh
Démons de la FaimTous les Démons de la Faim sont semblables à des bêtes sauvages prédatrices. Leur apparence est toujours similaire à celle de leur dieux, c’est à dire celle d’un chasseur parfait. Mais contrairement à leur patron qui dispose des attributs de tous les types d’êtres vivants à la fois, ses serviteurs mélangent très peu les différentes grandes familles du vivants. Lézard et oiseau, mammifère et insecte… Les plus petits démons ainsi que ceux dont l'apparence est plus simple que les autres pourraient même ressembler à des animaux ordinaires eux yeux des spectateurs inattentifs.Dévoreurs Magnifiques :
Ce serait une erreur considérer ces créatures comme de simples bêtes à l'intelligence primitive à cause de leur apparence animale. La majorité de ces démons ont en eux une part de la malice de leur dieu et sont même capables de parler. Certains sont "offerts" à des combattants Fimirs méritants, afin de servir de montures. Ces "cadeaux" sont souvent à double-tranchant : ces créatures affamées demandent à être nourries en permanence. Elles usent les rations personnelles de leurs propriétaires, ce qui augmente la faim de ceux-ci et donc la puissance de Koo’Ign Amonh.
Au final, ce ne sont pas des démons très maléfique en comparaison de ceux aux service de Tzeentch, Khorne, ou encore du Rat Cornu. Mais ils sont très sauvages, et souvent aussi avides et affamés que leur maître. Les négociations avec eux sont très difficiles, car ils demandent bien plus que ce que l’invocateur peut donner en échange. Ils sont également subtilement retors car comme ils siphonnent la faim de leur entourage, ils vont chercher à manipuler leurs interlocuteurs pour les rendre avides. Souvent de nourriture, mais parfois ils induisent chez les mortels une forme d'avarice, d'avidité plus délicate. Chaque démon à ses goûts particuliers et ils incarnent tous un aspect différent de la personnalité de Koo’Ign Amonh. Leurs désirs seront donc toujours singuliers.Les Démons Majeurs sont appelés les Dévoreurs Magnifiques. Ils sont tous immenses comparés aux humains, bien que leur taille soit très variable. Leur apparence est également très variable et aucun Dévoreur Magnifique ne ressemble exactement à un autre, quoiqu’ils partagent tous un certain nombre de points communs.Rabatteurs d’Affamés :
Ils sont généralement quadrupèdes afin de pouvoir courir à grande vitesse pour fondre sur leurs proies le temps en un instant. Beaucoup sont capable de se redresser sur leurs pattes arrières pour prendre une pose encore plus impressionnante. Ils ont tous une gueule puissant garnie de dents acérées plus résistantes que le meilleur des aciers. Mais surtout, le point commun le plus flagrant entre toutes ces créatures est leur unique œil de cyclope. On dit qu’il est fait de la matière même de l’avidité et que quiconque soutient son regard est attiré inexorablement vers la gueule du démon.
B’Eur Saalhay est l’un des Dévoreurs Magnifiques les plus connus dans les légendes Fimirs, et pour cause : c’est celui que Koo’Ign Amonh à offert comme monture au Prince Démon Balor. Doté d’une apparence de saurien avec une peau évoquant une salamandre, il est réputé pour sa rapidité extrême et sa capacité à étendre sa mâchoire de façon surnaturelle pour avaler en entier un cavaler et sa monture en même temps. Quiconque assisterai à une telle scène perdrait la raison, car le procédé semble impossible selon les lois de la nature.Les Rabatteurs d’Affamés sont les démon mineurs de Koo-Ign Amonh. Ils ressemblent à des versions miniatures des Dévoreurs Magnifiques, cependant il y a quelques différences. Si beaucoup de démons majeurs ont la capacité de se redresser, bien peu parmi les Rabatteurs sont capables de cet exploit.Nuées du Néant :
Ces démons sont rarement invoqués pour combattre seuls, ils sont le plus souvent liés par des pactes à des guerrier Fimir pour leur servir de montures.
De plus, ils ne sont pas nécessairement des cyclopes. Certains d’entre-eux peuvent même avoir de très nombreux yeux, voir même aucun. Certains disposent même d’antennes insectoïdes pour remplacer leurs yeux. Inexplicablement, quel que soit le nombre d’yeux qu’ils possède, ils semblent toujours capable de percevoir parfaitement leur environnement, même si ce nombre est zéro.
Enfin, il est a noter que si tous les Dévoreurs arborent des dents terrifiantes, un bec acéré doublé d’une langue préhensile semble plutôt être la norme chez les Rabatteurs.Les Nuées du Néant sont des démons très particuliers. Ce sont, comme leur nom l’indique, des nuées d’animaux en tous genres qui, lorsqu’elles se jettent sur une proie, ne laisse rien d’elle en à peine quelques secondes.
Certaines sont des masses grouillantes de serpents cornus, d’autres des essaims de criquets dotés de pinces de crabes… Seule la folie de Koo’Ign Amonh peut générer de telles horreurs. Ces nuées sont différentes les unes des autres mais sont toutes redoutables. En réalité, chaque animal démoniaque au sein d’une nuée n’est pas une entité distincte, mais une partie d’une intelligence malveillante qui dirige le groupe. Il est très difficile de se débarrasser d’une nuée, car l’entité démoniaque peut générer de nouveaux animaux à volonté à partir de celles déjà existantes. Pour un malheureux guerrier qui affronte une Nuée du Néant, il faut donc tuer toutes les créatures au même moment, ou du moins en un minimum de temps, sous peine de voir leur multiplication exponentielle ruiner tous ses efforts.Les Fimirs du Clan du TryskelLe Clan du Tryskel est le premier à avoir vénéré Koo’Ign Amonh, c’est également le clan responsable de sa montée en puissance et son accession au rang de Dieu du Chaos à part entière. Le groupe de Fimirs est l’un des tous premiers à avoir conquis les marais fétides de l’île d’Albion après le départ des Anciens, profitant de la corruption des sols par l’énergie chaotique.
A leurs débuts, les cyclopes devaient disputer leurs terres avec les autres peuples albionais, humains et géants. La faim se faisait ressentir comme les récoltes n’étaient pas suffisantes pour nourrir les populations grandissantes. C’est à cette époque que Koo’Ign Amonh aurait été invoqué pour la première fois. L’aide du dieu a permis la prospérité et la victoire au Clan du Tryskel, qui a grandi et s’est divisé au point que de nos jour, la moitié des communautés existantes en Albion se réclament d’appartenir au Tryskel ou au moins d’en descendre.
Avec la croissance de la communauté et sa division, le culte s’est fortement étendu. Mais certains Fimirs se réclamant du Tryskel n’ont pas forcément adopté la vénération du Dieu de la Faim comme divinité principale. Un nouveau symbole a dû être créé pour différentier le symbole des tribus et le symbole du culte.
La Triple Gueule est autant le symbole des ‘’monothéistes’’ que le symbole du culte. On le retrouve autant sur les bannières de guerre de ceux qui se vouent uniquement à Koo’Ign Amonh que sur les bijoux des prêtres invocateurs occasionnels. Il est souvent sculpté dans de l’ivoire de défense de sanglier et représente la faim du dieu, de ses serviteurs, et des sacrifiés.
Dans les tribus monothéiste, la personne responsable du culte est la Meargh tandis que chez les polythéistes, c’est le rôle d’un Dirach. Les principales cérémonies de vénération sont presque toujours des sacrifices d’esclaves ayant été préalablement et rituellement privés de nourriture, jusqu’à la folie. Un groupe de Shearls vivant en ascètes est toujours chargé de s’occuper des esclaves qui seront sacrifié au Dieu de la Faim et d’assister le prêtre.L’Oracle BreeLes Oracles d’Albion ont toujours été de farouches opposants au Chaos et en particulier des opposants aux Clans Fimirs installés sur le sol de leur île sacrée. Pendant des milliers d’années, alors que l’île était recouverte d’une nappe de brume, la stratégie des oracles consistait généralement à convaincre les peuples de l’Ordre à se liguer pour lancer des guerres régulières sur les Clans Fimirs. Mais lorsque les brumes se sont levée et que tous les peuples du monde ont pu tenter d’envahir l’île, un Oracle nommé Bree tenta une nouvelle technique.
Les défenseurs de l’Ordre étant trop occupés à repousser chacun de leur côté tous les envahisseurs, il devenait difficile de stopper l’avance des Clans qui profitaient de la situation. Bree, désespéré, en fut réduit à l’impensable : aller voir ses ennemis chaotiques en temps que diplomate pour négocier. La tâche fut ardue, et les Prophètes Sombres lui compliquaient la tâche. Il parvint cependant à manipuler la Meargh Draknesha, originaire d’une tribu monothéiste adoratrice de Koo’Ign Amonh. Après une semaine de discussion, il parvint à la convaincre que le Dark Master, à l’origine des troubles en Albion, en voulait à son culte.
Draknesha était une personnalité influente et elle sa paranoïa envers le Dark Master fut contagieuse. Une guerre civile entre Clans débuta entre deux camps entre monothéistes et polythéistes. Une guerre meurtrière qui mis à mal toutes les communautés Fimir d’Albion. A la fin de la guerre, aucun des camps ne gagna. Mais Koo’Ign Amonh apparu en personne pour punir ses adorateurs monothéistes pour les punir de s’être laissés manipuler par un agent de l’Ordre. Draknesha fut bannie et à été forcée de fuir l’île avec sa communauté sous la pression des autres Fimirs vindicatifs.Mistkrusha, outil du châtimentDraknesha mena sa tribu en errance à travers le Vieux Monde dans l’espoir de trouver un nouvel endroit où s’établir. Pendant toute cette période, aucune puissance sombre ne répondit à ses appel. Les cyclopes en exile tentèrent de s’installer sur la côte du Moussillon, puis plus tard dans la marche de Marienburg, mais à chaque fois, les Fimirs locaux avaient eu vent de leur trahison et refusèrent leur présence. La communauté finit par s’installer dans une région appelée les Collines Désolées, un îlot rocailleux et désertique au milieu de la Grande Foret où elle était à la fois à l’abri des Humains et des Hommes-Bêtes. Mais la zone n’était pas marécageuse et lever les nappes de brouillard pour se dissimuler était difficile. La peau brûlant à la lueur du jour, les exilés étaient obligés de sortir uniquement la nuit et dépasser le reste du temps dans des grottes.
Désespérée, Draknesha implora Koo’Ign Amonh de la pardonner de toute ses forces. Et enfin, celui-ci daigna répondre. ‘’Affame et sacrifie pour moi 100 puissants guerriers, que je puisse dévorer leur âme. Si tu prouve que tu es de nouveau digne, je t’aiderais à façonner la terre pour qu’elle soit propice à ton peuple.’’ Pendant des années, Draknesha lança des raids dans les terres de l’Empire pour capturer des soldats et des Hommes-Bêtes en maraude. La tâche était longue, mais une opportunité de finir le rituel plus vite se présenta.
Un régiment d’Orques Noirs mercenaires, la Garde d’Acier, traversa les collines cherchant un employeur. Les Fimirs attaquèrent de nuit, pour capturer un maximum de guerriers, parmi eux, un certain Litrik. Le combat fut unilatéral, les Peaux-Vertes étant pris pas surprise dans leur sommeil et ne sachant pas se défendre contre ces étranges guerriers géants qu’ils n’avaient jamais rencontrés auparavant. De nombreux prisonniers furent maîtrisés et enchaînés, pour être conduits dans des geôles où ils furent affamés en vue d’être sacrifiés à Koo’Ign Amonh.
Lorsque vint enfin le jour du rituel, Humains, Hommes-Bêtes et Orques Noirs furent abattus dans l’allégresse. A peine conscient tant ils étaient faibles à cause de la faim et de la soif, les suppliciés se laissaient mener sur les autels sacrificiels sans avoir besoin qu’on les y force ou les y attache avec des liens. Mais une chose ne se passa pas comme prévu. Litrik, le centième et dernier à devoir être sacrifié, fut pris d’un accès de rage dû à l’instinct de survie. Sortant de sa torpeur, il arracha la dague des mains d’une Draknesha médusée pour l’éventrer au point de presque la couper en deux. Il souleva au dessus de sa tête la sorcière, pourtant plus lourde que lui et bu le sang qui ruisselait de ses entrailles. Les soubresauts d’agonie de la Meargh hurlante terrorisaient les assistants Shearls qui n’osaient intervenir.
Lorsque Litrik fut rassasié, il jeta négligemment sur le côté la carcasse exsangue de Draknesha. Il se produisit alors un événement étrange : l’Orque Noir fut considéré comme étant le réceptacle légitime des pouvoirs que Koo’Ign Amonh avait promis à la sorcière. Dans des craquements d’os immondes et des bruits de chaires étirées, il se mit soudain à grossir et grandir jusqu’à se stabiliser au moment où il avait atteint la stature d’un grand Fimir. A genoux, il inspira pour reprendre son souffle, et lorsqu’il expira, une brume magique sorti de sa bouche pour recouvrir tout le lieu.
Litrik se leva sur ses deux pieds, et pu constater que tous les Fimirs présents, étaient prosternés devant lui. Il avait obtenu plus de pouvoir que Draknesha n’en avait jamais eu et aucun cyclope n’osa s’en prendre à lui. On lui donna le titre de MistKrusha et on l’implora d’épargner le Clan. Certains théoriciens pensent que l’avènement de l’Orque Noir est un pur accident. D’autres pensent que tout était prévu par Koo’Ign Amonh pour punir les exilés de la manière la plus cruelle qui soit pour avoir trahis le Chaos et suivi les conseils d’un agent de l’Ordre.
Le Peau-Verte avait réduit en esclavage les exilés du Tryskel et appliquait sa poigne de d’acier sur les Collines Désolées. Il retrouva des survivants de la Garde de Fer et en devint le chef. En échange de son pouvoir de brume qui permis aux Fimirs de recommencer à vivre relativement normalement, il ordonna aux artisans Fimirs de forger armes et armures de qualité pour ses troupes.
On pourrait croire qu’en bon seigneur de guerre, Litrik était pleinement satisfait de sa situation. Mais comme toutes les personnes ayant jamais reçu des pouvoirs de la part de Koo’Ign Amonh, il souffrait d’un effet secondaire : une faim perpétuelle et singulière pour le sang et la chaire de sorcier. C’est pour cela que régulièrement depuis ce temps, il lance des raids pour capturer et dévorer des magiciens, mais aussi pour trouver un remède à sa condition qu’il considère comme une malédiction, s’érigeant à la fois comme champion involontaire de Koo’Ign, mais aussi comme l’un de ses ennemis les plus farouches.
Je montrerais dans ma galerie des photos allant avec tout ça. Dans la semaine, surement.
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Re: The Bright Light over Moussillon
Lun 13 Juil 2020 - 10:24
Oook je n'avais pas vu le texte en spoiler jusqu'à ce que tu m'en parles en-dehors du forum
wtf les noms bretons. On prends 5kg rien qu'à la lecture oskour
qu'est-ce que le 28mag ? Ce nom ne me dit strictement rien et tu parles d'être publié. Si c'est du GW, désolé de te décevoir mais s'mal barré, excepté ce qu'ils dictent à Reynolds ils ne publient rien (encore moins si c'est du fanmade)
un concours pour la 5e divinité du chaos. Mmmh. Ils ne savent pas qu'elle existe déjà, nommée Malal (parfois Malice) et représente le chaos qui lutte contre le chaos, son côté auto-destructeur (ses cultistes s’entre-tuent même puisque eux aussi chaoteux..)
Un démon de la faim, de l'avarice et de l'avidité. Ta divinité fait quand même très avatar de Slaanesh idôlatrée par des ogres. Après tout, ils prient la gueule qui est un organisme tyranide. Leur ferveur peut très bien être redirigée et donner naissance à une véritable entité (comme les bretos qui prient une elfe et créent réellement une divinité des nénuphars). Original donc qu'ils ne soient pas mentionnés. Mais bon, on sait ici que ta passion se sont les fimirs pas les ventre-dur... Le côté sauvage et bestial aurait peut-être pu être développé. Cependant, tu tomberais vite en concurrence avec les hommes-bêtes... épineux donc comme direction
Les démons ont de l'idée. Toutefois j'ai un peu de mal à les visualiser par moment. Tu aurais des visuels ? Pas forcément figurines, dessins suffirait amplement
Pour savoir depuis longtemps que tu prépares cet alter-ego hybride orque-fimir, il est amusant de constater l'évolution qu'il a eu avec les années. Orque maudit, orque vampire, orque possédé par un fimir, puis finalement à nouveau orque maudit (par un dieu fimiro-chaotique). La boucle est bouclée
Bonne chance pour la publication et tiens nous au jus
wtf les noms bretons. On prends 5kg rien qu'à la lecture oskour
qu'est-ce que le 28mag ? Ce nom ne me dit strictement rien et tu parles d'être publié. Si c'est du GW, désolé de te décevoir mais s'mal barré, excepté ce qu'ils dictent à Reynolds ils ne publient rien (encore moins si c'est du fanmade)
un concours pour la 5e divinité du chaos. Mmmh. Ils ne savent pas qu'elle existe déjà, nommée Malal (parfois Malice) et représente le chaos qui lutte contre le chaos, son côté auto-destructeur (ses cultistes s’entre-tuent même puisque eux aussi chaoteux..)
Un démon de la faim, de l'avarice et de l'avidité. Ta divinité fait quand même très avatar de Slaanesh idôlatrée par des ogres. Après tout, ils prient la gueule qui est un organisme tyranide. Leur ferveur peut très bien être redirigée et donner naissance à une véritable entité (comme les bretos qui prient une elfe et créent réellement une divinité des nénuphars). Original donc qu'ils ne soient pas mentionnés. Mais bon, on sait ici que ta passion se sont les fimirs pas les ventre-dur... Le côté sauvage et bestial aurait peut-être pu être développé. Cependant, tu tomberais vite en concurrence avec les hommes-bêtes... épineux donc comme direction
Les démons ont de l'idée. Toutefois j'ai un peu de mal à les visualiser par moment. Tu aurais des visuels ? Pas forcément figurines, dessins suffirait amplement
Pour savoir depuis longtemps que tu prépares cet alter-ego hybride orque-fimir, il est amusant de constater l'évolution qu'il a eu avec les années. Orque maudit, orque vampire, orque possédé par un fimir, puis finalement à nouveau orque maudit (par un dieu fimiro-chaotique). La boucle est bouclée
Bonne chance pour la publication et tiens nous au jus
- litrikLoup de sang
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Re: The Bright Light over Moussillon
Mar 14 Juil 2020 - 21:55
Pour un dieu de la faim, je me suis dit que des noms en référence à des plats bien fat étaient de mise. Les Fimirs étant de culture celtisante, des noms de plats breton c'est idéal.vg11k a écrit:wtf les noms bretons. On prends 5kg rien qu'à la lecture oskour
En plus ça me fait marrer que les anglophone ne comprendront sans doute pas. ^^
C'est un fanzine non-officiel créé par la bande à John Blanche, tous ceux qui sont publiés dans la rubrique Blanchitsu du White Dwarf. C'est destiné aux jeux de Dark Fantasy et de SF Grimdark.vg11K a écrit:qu'est-ce que le 28mag ?
C'est toujours plein de photos extrêmement inspirantes, et de textes très intéressants sur le gamedesign ou la conception de campagnes/gameplays narratifs. Le numéro deux était très intéressant, il était centré sue le thème de Mordheim par exemple. Grace à ce magasine j'ai pu discuter un peu avec Tuomas Pirinen, le créateur du jeu ! ^^
En fait, c'est un challenge pour fêter les l'anniversaire des bouquins Realm of Chaos, qui comprenaient un générateur de divinité mineure du chaos. C'était un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre, le warp en ce temps là, était un beau bordel avec des dizaines de dieux différents qui se battaient pour tenter de renverser les 4 principaux. Malal n'étant que l'un d'entre-eux.vg11k a écrit:un concours pour la 5e divinité du chaos. Mmmh. Ils ne savent pas qu'elle existe déjà, nommée Malal
C'est une théorie, qui n'a jamais été confirmée. Même si c'est une théorie que j'aime bien, je garde à l'esprit que c'est pas officiel.vg11k a écrit:Après tout, ils prient la gueule qui est un organisme tyranide.
C'est fort probable. Tu remarquera que j'ai dit qu'ils ont donné un nom à une entité Warp déjà existante et qu'ils l'ont élevé au rang de dieu, pas qu'ils l'avaient créé à partir de rien.vg11k a écrit:Leur ferveur peut très bien être redirigée et donner naissance à une véritable entité (comme les bretos qui prient une elfe et créent réellement une divinité des nénuphars).
La définition des démons est volontairement très vague, je les imagine comme n'ayant pas une forme fixe et ils peuvent beaucoup varier. J'ai fait ça pour que n'importe quelle personne qui lirait ces lignes s'en fasse une idée près personnelle et puisse avoir sa propre interprétation. Mais si tu veux en voir plus de ma propre vision du truc, j'ai posté le Démon Majeur B'Eur Saalhay dans ma galerie, j'ai converti des Fimirs montés sur Démons Mineurs qui sont sur ma liste de trucs à peindre un jour.vg11k a écrit:Les démons ont de l'idée. Toutefois j'ai un peu de mal à les visualiser par moment. Tu aurais des visuels ? Pas forcément figurines, dessins suffirait amplement
Et ouais, il a pas mal changé le personnage. Ça fait quand même 20 ans qu'il existe dans ma tête, mais je pense qu'il ne changera plus trop. J'ai pas mal écrit ces derniers temps, surtout des plans de romans, avec des schéma d’interactions de personnages sur plusieurs époques. Litrik a sa place fixe et contrairement à mes précédentes idées qui ne me satisfaisaient qu'à moitié, là je suis très content de comment ça se goupille avec le reste de mon histoire.vg11k a écrit:Pour savoir depuis longtemps que tu prépares cet alter-ego hybride orque-fimir, il est amusant de constater l'évolution qu'il a eu avec les années. Orque maudit, orque vampire, orque possédé par un fimir, puis finalement à nouveau orque maudit (par un dieu fimiro-chaotique). La boucle est bouclée
Avec plaisir ! Si le prochain numéro parle de ma participation, je posterais le lien ici.vg11k a écrit:Bonne chance pour la publication et tiens nous au jus
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Re: The Bright Light over Moussillon
Jeu 3 Sep 2020 - 16:20
sympa ces deux versions de l'histoire^^ je ne sais pas laquelle je préfère, mais l'idée d'un orque manaphage est amusante!
je lis rarement de fluff de persos orques, et encore plus rarement sur les fimir (que tu as l'air de beaucoup aimer ), j'ai trouvé ça d'autant plus intéressant à lire. J'aime l'idée d'un dieu du chaos de la faim et de la soif, ça manque un peu parmi les quatre et donc je trouve ton idée sympa! j'imagine bien des démons ressemblants à des wendigo. En plus des wendigo-fimir ça peut donner des trucs sympa^^
je me permets deux trois petites remarques sur le texte (c'est pour montrer que j'ai lu ):
Sur le passage avec les elfes sylvains (héhé chacun son sujet préféré). utiliser des otages pour traverser athel loren est une super idée, qui peut marcher du moment que les orques ne dépassent pas certaines limites à la profanation... Problème: tu tues un homme-arbre. Deux otages ne sont clairement pas assez pour expliquer comment ta troupe est sortie en vie de la forêt avec ce meurtre.
D'ailleurs, les hommes arbres étant des créatures magiques, elles ne laissent sans doute pas le chef orque indifférent.
Attention à certains choix de mots qui ne sont pas tout à fait raccord avec le reste du texte, ou à quelques tournures de phrases légèrement bancales. je te mets quelques exemples en citation:
N'hésite pas aussi à couper les phrases longues en plusieurs petites: Dans une tirade, ça fait plus réaliste. Dans la narration, ça permet de donner les faits plus clairement.
bonne continuation de ce projet! Tu comptes écrire des textes pour raconter ce qui arrivera à ton orque en Moussillon?
je lis rarement de fluff de persos orques, et encore plus rarement sur les fimir (que tu as l'air de beaucoup aimer ), j'ai trouvé ça d'autant plus intéressant à lire. J'aime l'idée d'un dieu du chaos de la faim et de la soif, ça manque un peu parmi les quatre et donc je trouve ton idée sympa! j'imagine bien des démons ressemblants à des wendigo. En plus des wendigo-fimir ça peut donner des trucs sympa^^
je me permets deux trois petites remarques sur le texte (c'est pour montrer que j'ai lu ):
Sur le passage avec les elfes sylvains (héhé chacun son sujet préféré). utiliser des otages pour traverser athel loren est une super idée, qui peut marcher du moment que les orques ne dépassent pas certaines limites à la profanation... Problème: tu tues un homme-arbre. Deux otages ne sont clairement pas assez pour expliquer comment ta troupe est sortie en vie de la forêt avec ce meurtre.
D'ailleurs, les hommes arbres étant des créatures magiques, elles ne laissent sans doute pas le chef orque indifférent.
Attention à certains choix de mots qui ne sont pas tout à fait raccord avec le reste du texte, ou à quelques tournures de phrases légèrement bancales. je te mets quelques exemples en citation:
Le chemin parcouru jusque là était énorme !
il peut dévorer ses adeptes pendant leurs rêves si ceux-ci le déçoivent, ou l'invoquent pour des raisons stupides
C'était une entité singulière qui parcourait le Warp dans l'espoir de trouver des êtres affamés pour siphonner leur faim
Pour cette dernière citation, je vais détailler un peu: le langage "orque" est un peu trop ponctuel, et du coup ne parait pas très naturel je trouve. Hésite pas à ajouter plus de "fautes" exprès: "D'puis k'jé koupé en deux s'te sorcière kavé-k'un-zieu, et k'jé bu son sang, j'peux sentir s'truc. jé des pouvoir k'je kontrole pas.".Depuis qu’j’ai koupé en deux cette sorcière cyclope pour boire son sang, je peux sentir ce truc. J’ai des pouvoirs. Je ne contrôle pas
N'hésite pas aussi à couper les phrases longues en plusieurs petites: Dans une tirade, ça fait plus réaliste. Dans la narration, ça permet de donner les faits plus clairement.
bonne continuation de ce projet! Tu comptes écrire des textes pour raconter ce qui arrivera à ton orque en Moussillon?
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Re: The Bright Light over Moussillon
Mar 31 Aoû 2021 - 23:47
Merci pour tes conseils Ethgri, je ne les vois que maintenant mais ils sont très sages et avisés.
En ce moment mon ami Zugrub fait une campagne Fantasy Battle impliquant nos bons vieux vampires, se déroulant avant le retour de Mannfred.
Certaines personnes sur le Warfo (dont moi) écrivent pour lui des fan-fictions pour ajouter notre point de vue et un peu d'ambiance à la campagne.
Je me suis dis que ça vous intéresserait.
La campagne en cours :
https://zugrub.wixsite.com/zugrub-bunker/vampyre-vous-avez-dit-vampyre
La compilation des textes de fans qui sont pour l'instant disponibles :
https://zugrub.wixsite.com/zugrub-bunker/vampyre-contributions-d-auteurs
En ce moment mon ami Zugrub fait une campagne Fantasy Battle impliquant nos bons vieux vampires, se déroulant avant le retour de Mannfred.
Certaines personnes sur le Warfo (dont moi) écrivent pour lui des fan-fictions pour ajouter notre point de vue et un peu d'ambiance à la campagne.
Je me suis dis que ça vous intéresserait.
La campagne en cours :
https://zugrub.wixsite.com/zugrub-bunker/vampyre-vous-avez-dit-vampyre
La compilation des textes de fans qui sont pour l'instant disponibles :
https://zugrub.wixsite.com/zugrub-bunker/vampyre-contributions-d-auteurs
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Re: The Bright Light over Moussillon
Ven 3 Sep 2021 - 9:21
De rien ^^
Très sympa ce lien vers la campagne ! Je vais regarder ça, parce que la forme du site et de la campagne est très engageante !
Allez Zugrub !
Très sympa ce lien vers la campagne ! Je vais regarder ça, parce que la forme du site et de la campagne est très engageante !
Allez Zugrub !
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Ethgrì-Wyrda, Capitaine de Cythral, membre du clan Du Datia Yawe, archer d'Athel Loren, comte non-vampire, maitre en récits inachevés, amoureux à plein temps, poète quand ça lui prend, surnommé le chasseur de noms, le tueur de chimères, le bouffeur de salades, maitre espion du conseil de la forêt, la loutre-papillon…
- litrikLoup de sang
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Re: The Bright Light over Moussillon
Mer 22 Sep 2021 - 17:02
Salut les copains ! Un petit texte écrit pour présenter un personnage vampire.
Le récit ce déroule avant le retour de Mannfred Von Carstein en Sylvanie, le comte Von Krolock (un vampire d'alignement plutôt bon) chapeautant la région en son absence.
Le récit ce déroule avant le retour de Mannfred Von Carstein en Sylvanie, le comte Von Krolock (un vampire d'alignement plutôt bon) chapeautant la région en son absence.
- La Coline Eternelle:
- Toute l’histoire commença avec Wilburd, un être répugnant, vivant autrefois en Sylvanie. ‘’Frère’’ de l’antique Walack, le second du Comte Von Krolock. Wilbur était très différent du reste de l’aristocratie de la nuit qui hantait la région. Déjà sorcier avant même de recevoir le Baiser de Sang, il était un fervent adepte de la maîtrise des arcanes. Ordonné par le Collège d’Améthyste puis chassé d’Altdorf pour ses expériences sur la magie noire, il passa une vie de fuite. Il fut pourchassé par les répurgateurs et les prêtres de Morr pendant des années, mais trouva enfin la paix lorsqu'il fut transformé en immortel en même temps que Walack, par un seigneur Vampire très puissant aujourd’hui disparu.
Si Walack avait choisi la voie du guerrier. Persuadé que si il était invincible, jamais il ne rencontrerait son destin. Wilburd quant-à lui préféra exploiter ses talents magiques déjà conséquents et qui s’étaient vus décuplés par sa nouvelle nature. Il se tourna naturellement vers la nécromancie, obsédé à l’idée d’améliorer encore sa condition déjà presque parfaite.
En effet, Wilburd n’avait pas confiance en la méthode de Walack. Il savait qu’aussi fort et doué que puisse être un guerrier, il tomberait toujours sur plus fort que lui. Sans parler des coups du sort, par nature imprévisibles et qui peuvent pousser n’importe qui vers sa fin. Fusse-t-il un paysan ou un guerrier millénaire, celui qui prend la foudre à de bien minces chances de s’en sortir… De plus, il était conscient d’être toujours recherché par les répurgateurs. Ces êtres malins et zélés étaient toujours prompts à tendre de vils pièges qui ne peuvent se déjouer par l’habileté au combat… et le feu « purificateur » qu’ils employaient était d’une efficacité radicale.
C’est alors qu’il mena des expériences pour améliorer sa résistance. Ses recherches stagnèrent quelques temps, mais un jour ses travaux attirèrent l’attention et il fut convié dans la demeure du vieux Rabab. Rabab était un être intemporel, un Nécrarque dont on disait de lui qu’il égalait presque en puissance le vieux W’Soran. Wilburd prétexta de s’être perdu dans la forteresse en ruine, s’éclipsant pour fouiller sournoisement dans les cryptes. Il y dénicha un livre, un exemplaire partiellement recopié d’un des livres de Nagash. Il subtilisa évidemment l’ouvrage et c’est plus tard qu’il se rendit compte que le livre contenait la recette originelle, quoique incomplète, de l’élixir de vie éternelle. Le Premier. Celui là même conçu par Nagash pour lui-même et ses premiers serviteurs, celui-là même Neferata avait tenté de copier et dont la consommation de cette maladroite contrefaçon avait résulté les premiers Vampires.
Si il parvenait à déchiffrer les secrets de l’élixir, l’éternité lui tendrait les bras. Il voyait dans cette trouvaille le moyen de perfectionner les faiblesses des vampires, rattrapant les erreurs de Neferata. Il se mis immédiatement au travail et fit plusieurs tests, mais les procédés qu’il avait conçus étaient hautement dangereux, ainsi il utilisa des cobayes. Les malheureux ‘’volontaires’’ étaient au départ des Vampires juvéniles qu’il créait lui même par le Baiser de Sang, mais ceux-ci ne supportaient pas les procédés alchimiques violents et décédaient de façon spectaculaire.
Wilburd entrepris alors de capturer des vampires plus âgés pour expérimenter sur des captifs plus résistants. Il emprisonna quelques Von Carstein, qui moururent assez vite, aussi anciens et puissants qu’ils étaient. Les Nécrarques étaient sans doute les plus adaptés à son projet mais ils étaient rares dans la région et Wilburd ne se sentait pas assez puissant pour s’en prendre au vieux Rabab.
C’est alors qu’il se dit que les vampires les plus résistants, ceux qui seraient les plus à même de survivre au processus en dehors des Nécrarques, seraient les Dragons de Sang. Il mis des dizaines d’années avant d’en trouver un, qui traversait la Sylvanie à la recherche d’adversaires. Il lui lança un duel dans le but de le faire tomber dans un piège…
Officier dans l’armée, garde prestigieux de l’Empereur ou Grand Maître d’un ordre de chevalerie illustre, personne en Sylvanie ne savait qui était la Coline avant d’être un Seigneur de la Nuit. Mais ce guerrier immense, aussi haut qu’un ogre, était connu partout dans le Vieux Monde, autant dans les légendes des humbles mortels que dans celles des Vampires.
Parcourant les terres de Bretonnie et de l’Empire à la recherche d’adversaires valeureux, il repassait tous les dix ans en Sylvanie afin de débusquer les plus grands combattants de la région et les affronter en combat singulier, pour le plaisir de l’affrontement. Généralement, la Coline n’était jamais dérangé. En effet, tous les prétendants qui étaient venus le confronter connurent leur destins. Personne n’était semblable à la Coline dans l’art d’offrir le repos éternel à un immortel ambitieux qui se sentait pousser des ailes. Il dormait donc pendant un mois complet avant de repartir sur les routes, personne n’étant assez fou pour répondre à ses défis.
Une fois qu’il arrivait de ses voyages, il fit comme à son habitude. Il fit parcouru les villages afin que les gueux fasse passer le message à leurs seigneurs que la Coline était de retour et recherchait un adversaire. Puis, il alla patienter dans une ruine dont l’emplacement était connu de tous. Il s’attendait à ne pas devoir en bouger pendant un temps, les vampires de Sylvanie étant faibles et couards depuis la fin de règne de Mannfred. Il fut cette fois surpris.
Un simple mortel, terrifié, toqua à la porte du cercueil dans lequel la Coline se reposait. Il était porteur d’un message : un seigneur de la nuit nommé Wilburd acceptait la proposition de défi, à condition de choisir l’endroit du duel : une grande plaine, dans le comté de Waldsberg. Le géant renonça à dévorer sur place l’imbécile paysan qui l’avait ainsi réveillé et il le congédia à la place pour qu’il puisse apporter à son maître que la Coline acceptait cette condition. Puis il se prépara au combat : enfin les sylvaniens tentaient de prouver leur valeur à nouveau.
La Coline arriva en premier sur les lieux, à l’heure indiquée : une heure après le coucher du soleil. Il n’y avait personne à l’horizon. Quel impudent ce Wilburd ! Accepter un duel pour finalement ne pas y venir. Cela faisait bouillonner de rage le Dragon de Sang. Mais finalement, une silhouette s’approcha. Puis une deuxième. Puis une dizaine de plus. Puis des centaines. La Coline était tombé dans un piège : une armée entière s’approchait vers lui, des squelettes, des zombies, des golems de chair par milliers. D’autres encore sortirent de terre dans son dos, enterrés là afin de lui couper la route.
Quelle lâcheté ! Le géant brûlait d’envie de faire payer son insolence au traître et il commença le carnage dans les rangs des morts-vivants qui l’assaillaient. Il combattit toute la nuit face aux hordes, infatigable. Mais il en venait toujours plus et Wilburd ne se montrait pas. Alors que les premiers rayons du soleil commençaient à éclairer les nuages de haute altitude, la Coline savait qu’il lui fallait quitter les lieux sous peine de finir en cendre bientôt. Il tenta de se tailler un chemin vers la forêt où il pouvait éventuellement se cacher à l’ombre. C’est alors qu’il arrivait presque à son objectif, que Wilburd sortit enfin des bois.
Profitant de l’effet de surprise et de l’empressement de son adversaire, il incanta un maléfice d’immobilisation afin de capturer le colosse qu’il convoitait. Pressé par des dizaines d’assaillants, la Coline ne pu esquiver le maléfice et fut emmené dans un bien sombre donjon.
La Coline fut le cobaye d’ignobles expérimentations pendant de nombreuses années. La torture était insoutenable, mais au fur et à mesure des rituels impies qu’il subissait, il devenait de plus en plus fort et résiliant. Ce fou dangereux de Wilburd était sur le point de parvenir à ses fins : il créait enfin le Vampire éternel. Le malheureux Dragon de Sang ne résistait pas plus au feu et à la lumière du jour que les autres non-morts, mais il devenait capable de régénérer ses tissus alors que son corps était détruit au point qu’il ne subsistait de lui qu’un tas de cendre. Les immondes supplices et les phases de tests visant à jauger sa résistance et sa régénération firent perdre la raison à la Coline. Il oubliait progressivement qui il était et ne devenait bon qu’à supplier en pleurnichant qu’on l’achève alors qu’il ne pouvait plus mourir.
Le Comte Annunakkù Guërrèmes Von Krolock avait entendu parler d’une armée de morts-vivants d’une taille considérable qui avait été élevée puis dissoute sur son territoire. Craignant qu’un immortel puissant ne tente de le renverser, il envoya son bras droit, Walack, pour enquêter. Les indices désignèrent vite Wilburd, déjà soupçonné d’avoir enlevé des Von Carstein de haut rang.
Un jour que Walack visitait l’antre son frère, officiellement pour prendre de ses nouvelles, officieusement pour investiguer les lieux, il fut perturbé par les hurlements terribles qui remontaient des profondeurs de l’antre de Wilburd. Ces sonorités ignobles lui rappelaient les sons que pouvaient émettre les Vargheists enfermés et torturés par la Malepierre dans les caveaux du Comte, en pire. Le nécromant refusant de répondre à ses questions, il descendit lui-même les escaliers afin de découvrir l’origine de ces plaintes. Le spectacle de la Coline qui suppliait qu’on l’achève, horriblement mutilé par des blessures qui aurait occis même un Vampire, terrifia Walack.
Outré que l’on puisse en arriver à tel un niveau d’horreur, il livra un combat formidable contre Wilburd tout en l'insultant copieusement. L'affront au monde causé par ses recherches était tel que le sujet aurait pu mettre d'accord un Vampire et un prêtre de Morr. Mais Wilburd était rusé et parvint à s'enfuir. Il s'en suivit une traque sans merci qui dura plusieurs jours. Le cruel expérimentateur fuyait toujours au moment où son frère allait lui porter le coup de grâce et ils parcoururent tous deux une grande portion de la Sylvanie avant que finalement, la poursuite ne cesse. C’est ironiquement, sur la plaine où avait été capturé la Coline que le frère terrassa le frère de sa lame vengeresse.
Von Krolock fut vite mis au courant de la condition du Dragon de Sang et il dut prendre une décision à son sujet. Utilisant ses grandes connaissances de magie, il lança des sortilèges d’apaisement et d’asservissement au guerrier légendaire déchu. Devenu une créature sans émotions obligée d’obéir à son Maître, la Coline connaissait enfin ce qui pouvait s’approcher du repos. Hébergé dans une crypte luxueuse du châteaux du Comte, il était gardé captif en secret. Seul Walack et Annunakkù connaissaient sa situation et pensaient bien un jour trouver une solution pour soigner son esprit et s'assurer qu'il retrouve la tranquillité.
Cependant les serviteurs entendaient parfois des pleurs déchirants montant de la crypte dans laquelle ils n’avaient pas le droit d’aller. Il semblerait que les sortilèges de Von Krolock n’étaient pas parfaits...
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Re: The Bright Light over Moussillon
Dim 26 Sep 2021 - 20:20
Bonsoir,
J'ai pu lire ce petit texte, dont j'ignore si tu es l'auteur ou non. Mais dans le doute, je vais considérer que oui.
Alors déjà, sur la forme, il y a un truc bizarre avec le nom de ton personnage principal, à savoir que tu ne l'écris pas toujours de la même façon . Est-ce "Wilbur" ou "Wilburd" ? Les deux premières lignes voient les deux orthographes.
Ensuite, le nom de l'autre vampire, "Walack", est assez peu original. On connait tous Walach Harkon, alors tout le monde voit assez bien que ce Walack en est une copie conforme dans son stéréotype.
Un autre moment qui me dérange dans la forme est le vol de la copie des livres de Nagash à Rabab. C'est très court dans ton texte, alors que zut, la tour d'un nécrarque doit être un des endroits les plus sûrs du monde pour un objet aussi précieux.
Ah et en parlant de nom...
Un dragon de sang appelé "la Colline", ça fait...bof. Je me doute que c'est pour rappeler "la Montagne" de Game of Thrones, sauf que là on perd tout le côté imposant du mec, parce qu'une colline c'est une petite montagne. Sans compter que ce personnage n'a même pas de nom dans ton récit.
Ensuite, concernant le fond, j'ai énormément de choses à redire, malheureusement.
- Déjà, tu décris l'alignement de ton personnage comme étant "bon", alors que c'est clairement un enfoiré (expériences sur des humains, puis des vampires, sans se soucier de leur consentement, vol, etc). Ou alors tu parles d'Annunakkù, qui semble effectivement plutôt sympa, mais très peu mis en avant, et introduit très tard dans le récit.
- La quête des deux frères, bien que légitime pour des vampires, manque clairement de profondeur. Devenir "invincible" est la volonté de tout vampire, mais il est notoirement connu qu'aucun n'a réussi.
- L'épisode du vol du livre me dérange aussi dans le fond. Jamais, au grand jamais, un nécrarque ne va inviter un autre vampire chez lui, comme ça, pour parler science. Il va le séquestrer, l'enfermer, le torturer et lui arracher son savoir bribe par bribe. Et ne lui laissera aucune chance.
- Le dragon de sang parait surtout être un gros débile, ce qui ne fait pas honneur à cet ordre de chevalerie plusieurs fois millénaire. Certains de ses membres se sont fait avoir comme ça, mais beaucoup auraient trouvé un moyen de s'en sortir, et auraient flairé le coup fourré dès le début. Sa capture est bien trop facile.
- Et, encore une fois si j'ai bien compris, tout cela est un ajout à un lore plus vaste, dont je n'ai pas connaissance. Dans ce cas, il serait bon de commencer par nous présenter ce comte Annunakkù Von Krolock.
- Au niveau du style, c'est assez pauvre je le crains. Il manque des descriptions, des explications, et la personnalité de tes personnages n'est finalement que très peu détaillée, car un seul trait les définit chacun.
Bon, après une critique aussi virulente, je ne pouvais pas finir sans faire du mélioratif, et pour cela je vais essayer de te donner des conseils.
Déjà, n'hésite pas à te renseigner sur les archétypes vampiriques. Tu sembles connaître grossièrement les dragons de sang et les nécrarques, mais il semble te manquer les détails.
Ensuite, je te suggère de t'imaginer des péripéties plus épicées. Que Wilbur vole ce livre, soit, mais la logique voudrait qu'il ait dû s'enfuir de la tour d'un nécrarque déchaîné et plus puissant que lui, ce qui aurait conduit à un jeu du chat et de la souris morbide. Pareil pour le combat contre le dragon de sang. Ces derniers peuvent fendre les rangs des morts en une charge à cheval, et la Colline aurait aussi pu être prudent au lieu de foncer tête baissée dans le piège.
J'aime bien la fin sinon, je la trouve assez mélancolique. Mais là encore, on pourrait avoir tellement plus. Ce combat entre les deux frères, l'un pétri de fidélité envers leur maître et horrifié par les agissements de l'autre, qui lui ne voit dans le premier qu'un idiot enfermé dans ses dogmes et sans talent ni génie. Ce pourrait être le point d'orgue du récit je pense, même si je comprends ton envie de faire court.
J'ai pu lire ce petit texte, dont j'ignore si tu es l'auteur ou non. Mais dans le doute, je vais considérer que oui.
Alors déjà, sur la forme, il y a un truc bizarre avec le nom de ton personnage principal, à savoir que tu ne l'écris pas toujours de la même façon . Est-ce "Wilbur" ou "Wilburd" ? Les deux premières lignes voient les deux orthographes.
Ensuite, le nom de l'autre vampire, "Walack", est assez peu original. On connait tous Walach Harkon, alors tout le monde voit assez bien que ce Walack en est une copie conforme dans son stéréotype.
Un autre moment qui me dérange dans la forme est le vol de la copie des livres de Nagash à Rabab. C'est très court dans ton texte, alors que zut, la tour d'un nécrarque doit être un des endroits les plus sûrs du monde pour un objet aussi précieux.
Ah et en parlant de nom...
Un dragon de sang appelé "la Colline", ça fait...bof. Je me doute que c'est pour rappeler "la Montagne" de Game of Thrones, sauf que là on perd tout le côté imposant du mec, parce qu'une colline c'est une petite montagne. Sans compter que ce personnage n'a même pas de nom dans ton récit.
Ensuite, concernant le fond, j'ai énormément de choses à redire, malheureusement.
- Déjà, tu décris l'alignement de ton personnage comme étant "bon", alors que c'est clairement un enfoiré (expériences sur des humains, puis des vampires, sans se soucier de leur consentement, vol, etc). Ou alors tu parles d'Annunakkù, qui semble effectivement plutôt sympa, mais très peu mis en avant, et introduit très tard dans le récit.
- La quête des deux frères, bien que légitime pour des vampires, manque clairement de profondeur. Devenir "invincible" est la volonté de tout vampire, mais il est notoirement connu qu'aucun n'a réussi.
- L'épisode du vol du livre me dérange aussi dans le fond. Jamais, au grand jamais, un nécrarque ne va inviter un autre vampire chez lui, comme ça, pour parler science. Il va le séquestrer, l'enfermer, le torturer et lui arracher son savoir bribe par bribe. Et ne lui laissera aucune chance.
- Le dragon de sang parait surtout être un gros débile, ce qui ne fait pas honneur à cet ordre de chevalerie plusieurs fois millénaire. Certains de ses membres se sont fait avoir comme ça, mais beaucoup auraient trouvé un moyen de s'en sortir, et auraient flairé le coup fourré dès le début. Sa capture est bien trop facile.
- Et, encore une fois si j'ai bien compris, tout cela est un ajout à un lore plus vaste, dont je n'ai pas connaissance. Dans ce cas, il serait bon de commencer par nous présenter ce comte Annunakkù Von Krolock.
- Au niveau du style, c'est assez pauvre je le crains. Il manque des descriptions, des explications, et la personnalité de tes personnages n'est finalement que très peu détaillée, car un seul trait les définit chacun.
Bon, après une critique aussi virulente, je ne pouvais pas finir sans faire du mélioratif, et pour cela je vais essayer de te donner des conseils.
Déjà, n'hésite pas à te renseigner sur les archétypes vampiriques. Tu sembles connaître grossièrement les dragons de sang et les nécrarques, mais il semble te manquer les détails.
Ensuite, je te suggère de t'imaginer des péripéties plus épicées. Que Wilbur vole ce livre, soit, mais la logique voudrait qu'il ait dû s'enfuir de la tour d'un nécrarque déchaîné et plus puissant que lui, ce qui aurait conduit à un jeu du chat et de la souris morbide. Pareil pour le combat contre le dragon de sang. Ces derniers peuvent fendre les rangs des morts en une charge à cheval, et la Colline aurait aussi pu être prudent au lieu de foncer tête baissée dans le piège.
J'aime bien la fin sinon, je la trouve assez mélancolique. Mais là encore, on pourrait avoir tellement plus. Ce combat entre les deux frères, l'un pétri de fidélité envers leur maître et horrifié par les agissements de l'autre, qui lui ne voit dans le premier qu'un idiot enfermé dans ses dogmes et sans talent ni génie. Ce pourrait être le point d'orgue du récit je pense, même si je comprends ton envie de faire court.
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"Et quand les morts se lèvent, leurs tombeaux sont remplis par les vivants"
Livre d'armée V8 : 8V/2N/3D
Le lien vers mon premier récit : l'Histoire de Van Orsicvun
Le lien vers mon second récit : la geste de Wilhelm Kruger tome 1
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Re: The Bright Light over Moussillon
Lun 27 Sep 2021 - 0:23
"Alors déjà, sur la forme, il y a un truc bizarre avec le nom de ton personnage principal, à savoir que tu ne l'écris pas toujours de la même façon Camouflé Ninja . Est-ce "Wilbur" ou "Wilburd" ? Les deux premières lignes voient les deux orthographes."
Wilburd, en principe. J'ai juste oublié un d quelque part.
"Ensuite, le nom de l'autre vampire, "Walack", est assez peu original. On connait tous Walach Harkon, alors tout le monde voit assez bien que ce Walack en est une copie conforme dans son stéréotype."
Pour le coup c'est pas ma faute, c'est une création de mon ami Zugrub. Et effectivement tu as raison pour l'originalité, sur le coup j'avais pas tilté. Je ne pense pas que Zugrub non plus d'ailleurs. Il semblerait que l'originalité ne soit pas sa principale priorité : il aime ses vampires très archétypaux, je lui ai déjà fait la remarque.
"Un autre moment qui me dérange dans la forme est le vol de la copie des livres de Nagash à Rabab. C'est très court dans ton texte, alors que zut, la tour d'un nécrarque doit être un des endroits les plus sûrs du monde pour un objet aussi précieux."
Disons que mon texte est plus un texte d'ambiance fait pour égayer le background d'une campagne narrative (du background vraiment secondaire car vraiment fort en retrait de la trame principale).
Si j'avais écrit le texte pour me faire plaisir moi il est vrai que j'aurais développé ce passage à fond, mais je suis un peu bloqué par les impératifs de temps. Il a fallu résumer.
"Un dragon de sang appelé "la Colline", ça fait...bof. Je me doute que c'est pour rappeler "la Montagne" de Game of Thrones, sauf que là on perd tout le côté imposant du mec, parce qu'une colline c'est une petite montagne. Sans compter que ce personnage n'a même pas de nom dans ton récit."
En fait je l'ai appelé la Coline parce que la figurine qui accompagne le texte est faite à partir d'un Stormcast et qu'elle est aussi haute, voir plus, qu'un ogre. Du coup quand j'ai tilté en matant le résultat de la conversion, je me suis dit "wow, il est haut comme une colline en fait". C'est seulement après que j'ai tilté que ça faisait penser à la Montagne.
"- Déjà, tu décris l'alignement de ton personnage comme étant "bon", alors que c'est clairement un enfoiré (expériences sur des humains, puis des vampires, sans se soucier de leur consentement, vol, etc). Ou alors tu parles d'Annunakkù, qui semble effectivement plutôt sympa, mais très peu mis en avant, et introduit très tard dans le récit."
Je parle en effet d'Annunakkù, pas de l'autre. Il est vrai que le Comte est introduit tard dans CE récit, mais c'est le personnage du camps vampire dans le cadre de la campagne. Tous les lecteurs qui suivent la campagne le connaissent déjà, j'ai pas développé outre mesure.
"- La quête des deux frères, bien que légitime pour des vampires, manque clairement de profondeur. Devenir "invincible" est la volonté de tout vampire, mais il est notoirement connu qu'aucun n'a réussi."
Abhorash, si, il a réussi ! ^^ Non plus sincèrement je vois ce que tu veux dire mais je le répète, j'avais quelques jours à peine pour écrire ça. C'est très très très résumé, d'autant plus que le personnage de Walach est pas de moi donc je ne le développe pas sa personnalité, je brode sur ce qu'on savait déjà de lui.
"L'épisode du vol du livre me dérange aussi dans le fond. Jamais, au grand jamais, un nécrarque ne va inviter un autre vampire chez lui, comme ça, pour parler science. Il va le séquestrer, l'enfermer, le torturer et lui arracher son savoir bribe par bribe. Et ne lui laissera aucune chance."
Ah bon ? Moi je voyais pas les choses comme ça. Mais je connais très peu les nécrarques en fait, c'est sans doute les vampires qui m'intéressent le moins donc tu as sans doute raison.
"Le dragon de sang parait surtout être un gros débile, ce qui ne fait pas honneur à cet ordre de chevalerie plusieurs fois millénaire. Certains de ses membres se sont fait avoir comme ça, mais beaucoup auraient trouvé un moyen de s'en sortir, et auraient flairé le coup fourré dès le début. Sa capture est bien trop facile."
J'ai jamais spécifié que c'était une lumière ! ^^
"Et, encore une fois si j'ai bien compris, tout cela est un ajout à un lore plus vaste, dont je n'ai pas connaissance. Dans ce cas, il serait bon de commencer par nous présenter ce comte Annunakkù Von Krolock."
le Comte Von Krolock
Walack
le contexte de la campagne
Mon but c'est pas de récolter le prix Goncourt, c'est de divertir les gens qui suivent avec avidité la campagne sur le Warfo.
Du coup oui, c'est bourré de références diverses que les gens qui lisent connaissent déjà et c'est plus du texte d'ambiance résumé comme on pourrait les trouver en marge dans un supplément de campagne que du bout de nouvelle ou de roman.
"Au niveau du style, c'est assez pauvre je le crains. Il manque des descriptions, des explications, et la personnalité de tes personnages n'est finalement que très peu détaillée, car un seul trait les définit chacun."
Manque de temps hein... Pis j'ai pas l'ambition d'en faire une série de 50 chapitres, sinon bien sûr que j'aurais développé et que j'aurais demandé des conseils avant de publier.
"Déjà, n'hésite pas à te renseigner sur les archétypes vampiriques. Tu sembles connaître grossièrement les dragons de sang et les nécrarques, mais il semble te manquer les détails.
Ensuite, je te suggère de t'imaginer des péripéties plus épicées. Que Wilbur vole ce livre, soit, mais la logique voudrait qu'il ait dû s'enfuir de la tour d'un nécrarque déchaîné et plus puissant que lui, ce qui aurait conduit à un jeu du chat et de la souris morbide. Pareil pour le combat contre le dragon de sang. Ces derniers peuvent fendre les rangs des morts en une charge à cheval, et la Colline aurait aussi pu être prudent au lieu de foncer tête baissée dans le piège.
J'aime bien la fin sinon, je la trouve assez mélancolique. Mais là encore, on pourrait avoir tellement plus. Ce combat entre les deux frères, l'un pétri de fidélité envers leur maître et horrifié par les agissements de l'autre, qui lui ne voit dans le premier qu'un idiot enfermé dans ses dogmes et sans talent ni génie. Ce pourrait être le point d'orgue du récit je pense, même si je comprends ton envie de faire court."
Bon les archétypes vampiriques ça va, à part les nécrarques qui m'intéressent pas trop je connais très bien les autres (encore heureux après 20 ans de lecture du fluff...). Pour Wilburd versus Rabab ça me démangeait de développer un truc comme ça mais n'ayant pas que ça a faire de mes trois jours j'ai dû couper court. Pour le dragon de sang pareil, j'aurais voulu un truc plus épique avec des rebondissements mais à la base l'affrontement que j'avais prévu aurait sans doute doublé le nombre de lignes du texte. Pour la fin j'ai voulu développer mais Zugrub m'a demandé de supprimer des bouts pour qu'il puisse se charger de cette partie lui-même plus tard car ça l'inspirait.
Wilburd, en principe. J'ai juste oublié un d quelque part.
"Ensuite, le nom de l'autre vampire, "Walack", est assez peu original. On connait tous Walach Harkon, alors tout le monde voit assez bien que ce Walack en est une copie conforme dans son stéréotype."
Pour le coup c'est pas ma faute, c'est une création de mon ami Zugrub. Et effectivement tu as raison pour l'originalité, sur le coup j'avais pas tilté. Je ne pense pas que Zugrub non plus d'ailleurs. Il semblerait que l'originalité ne soit pas sa principale priorité : il aime ses vampires très archétypaux, je lui ai déjà fait la remarque.
"Un autre moment qui me dérange dans la forme est le vol de la copie des livres de Nagash à Rabab. C'est très court dans ton texte, alors que zut, la tour d'un nécrarque doit être un des endroits les plus sûrs du monde pour un objet aussi précieux."
Disons que mon texte est plus un texte d'ambiance fait pour égayer le background d'une campagne narrative (du background vraiment secondaire car vraiment fort en retrait de la trame principale).
Si j'avais écrit le texte pour me faire plaisir moi il est vrai que j'aurais développé ce passage à fond, mais je suis un peu bloqué par les impératifs de temps. Il a fallu résumer.
"Un dragon de sang appelé "la Colline", ça fait...bof. Je me doute que c'est pour rappeler "la Montagne" de Game of Thrones, sauf que là on perd tout le côté imposant du mec, parce qu'une colline c'est une petite montagne. Sans compter que ce personnage n'a même pas de nom dans ton récit."
En fait je l'ai appelé la Coline parce que la figurine qui accompagne le texte est faite à partir d'un Stormcast et qu'elle est aussi haute, voir plus, qu'un ogre. Du coup quand j'ai tilté en matant le résultat de la conversion, je me suis dit "wow, il est haut comme une colline en fait". C'est seulement après que j'ai tilté que ça faisait penser à la Montagne.
"- Déjà, tu décris l'alignement de ton personnage comme étant "bon", alors que c'est clairement un enfoiré (expériences sur des humains, puis des vampires, sans se soucier de leur consentement, vol, etc). Ou alors tu parles d'Annunakkù, qui semble effectivement plutôt sympa, mais très peu mis en avant, et introduit très tard dans le récit."
Je parle en effet d'Annunakkù, pas de l'autre. Il est vrai que le Comte est introduit tard dans CE récit, mais c'est le personnage du camps vampire dans le cadre de la campagne. Tous les lecteurs qui suivent la campagne le connaissent déjà, j'ai pas développé outre mesure.
"- La quête des deux frères, bien que légitime pour des vampires, manque clairement de profondeur. Devenir "invincible" est la volonté de tout vampire, mais il est notoirement connu qu'aucun n'a réussi."
Abhorash, si, il a réussi ! ^^ Non plus sincèrement je vois ce que tu veux dire mais je le répète, j'avais quelques jours à peine pour écrire ça. C'est très très très résumé, d'autant plus que le personnage de Walach est pas de moi donc je ne le développe pas sa personnalité, je brode sur ce qu'on savait déjà de lui.
"L'épisode du vol du livre me dérange aussi dans le fond. Jamais, au grand jamais, un nécrarque ne va inviter un autre vampire chez lui, comme ça, pour parler science. Il va le séquestrer, l'enfermer, le torturer et lui arracher son savoir bribe par bribe. Et ne lui laissera aucune chance."
Ah bon ? Moi je voyais pas les choses comme ça. Mais je connais très peu les nécrarques en fait, c'est sans doute les vampires qui m'intéressent le moins donc tu as sans doute raison.
"Le dragon de sang parait surtout être un gros débile, ce qui ne fait pas honneur à cet ordre de chevalerie plusieurs fois millénaire. Certains de ses membres se sont fait avoir comme ça, mais beaucoup auraient trouvé un moyen de s'en sortir, et auraient flairé le coup fourré dès le début. Sa capture est bien trop facile."
J'ai jamais spécifié que c'était une lumière ! ^^
"Et, encore une fois si j'ai bien compris, tout cela est un ajout à un lore plus vaste, dont je n'ai pas connaissance. Dans ce cas, il serait bon de commencer par nous présenter ce comte Annunakkù Von Krolock."
le Comte Von Krolock
Walack
le contexte de la campagne
Mon but c'est pas de récolter le prix Goncourt, c'est de divertir les gens qui suivent avec avidité la campagne sur le Warfo.
Du coup oui, c'est bourré de références diverses que les gens qui lisent connaissent déjà et c'est plus du texte d'ambiance résumé comme on pourrait les trouver en marge dans un supplément de campagne que du bout de nouvelle ou de roman.
"Au niveau du style, c'est assez pauvre je le crains. Il manque des descriptions, des explications, et la personnalité de tes personnages n'est finalement que très peu détaillée, car un seul trait les définit chacun."
Manque de temps hein... Pis j'ai pas l'ambition d'en faire une série de 50 chapitres, sinon bien sûr que j'aurais développé et que j'aurais demandé des conseils avant de publier.
"Déjà, n'hésite pas à te renseigner sur les archétypes vampiriques. Tu sembles connaître grossièrement les dragons de sang et les nécrarques, mais il semble te manquer les détails.
Ensuite, je te suggère de t'imaginer des péripéties plus épicées. Que Wilbur vole ce livre, soit, mais la logique voudrait qu'il ait dû s'enfuir de la tour d'un nécrarque déchaîné et plus puissant que lui, ce qui aurait conduit à un jeu du chat et de la souris morbide. Pareil pour le combat contre le dragon de sang. Ces derniers peuvent fendre les rangs des morts en une charge à cheval, et la Colline aurait aussi pu être prudent au lieu de foncer tête baissée dans le piège.
J'aime bien la fin sinon, je la trouve assez mélancolique. Mais là encore, on pourrait avoir tellement plus. Ce combat entre les deux frères, l'un pétri de fidélité envers leur maître et horrifié par les agissements de l'autre, qui lui ne voit dans le premier qu'un idiot enfermé dans ses dogmes et sans talent ni génie. Ce pourrait être le point d'orgue du récit je pense, même si je comprends ton envie de faire court."
Bon les archétypes vampiriques ça va, à part les nécrarques qui m'intéressent pas trop je connais très bien les autres (encore heureux après 20 ans de lecture du fluff...). Pour Wilburd versus Rabab ça me démangeait de développer un truc comme ça mais n'ayant pas que ça a faire de mes trois jours j'ai dû couper court. Pour le dragon de sang pareil, j'aurais voulu un truc plus épique avec des rebondissements mais à la base l'affrontement que j'avais prévu aurait sans doute doublé le nombre de lignes du texte. Pour la fin j'ai voulu développer mais Zugrub m'a demandé de supprimer des bouts pour qu'il puisse se charger de cette partie lui-même plus tard car ça l'inspirait.
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Re: The Bright Light over Moussillon
Mer 29 Sep 2021 - 21:16
Aïe, je vois que mes propos sont mal passés. En me relisant, je me rend compte que j'ai peut-être été un peu...sec. Voire hautain...
Pour être résumé, c'est résumé . Du coup, un paquet de mes remarques sont assez inutiles (toutes celles sur le développement en gros), mais j'en maintiens certaines, à savoir celles sur les noms et sur la caractérisation.
Quant à son nom, tu pourrais lui donner un surnom un peu plus glorifiant si le but est de le comparer à une protubérance terrestre, genre "le menhir", "le Roc", ou un truc du genre. Et peut-être lui adjoindre un vrai nom, genre "Jean-Michel Patoulatchi, dit La Colline".
Et je le redis, je suis désolé d'avoir été hautain avec ton texte. Je n'avais visiblement pas du tout compris son objectif.
C'est compréhensible. J'avoue que j'ai débarqué dans le truc avec mes gros sabots sans vraiment chercher à comprendre le contexte.
Si j'avais écrit le texte pour me faire plaisir moi il est vrai que j'aurais développé ce passage à fond, mais je suis un peu bloqué par les impératifs de temps. Il a fallu résumer.
Pour être résumé, c'est résumé . Du coup, un paquet de mes remarques sont assez inutiles (toutes celles sur le développement en gros), mais j'en maintiens certaines, à savoir celles sur les noms et sur la caractérisation.
Les nécrarques sont des solitaires, comme les DDS, et ils gardent jalousement la moindre parcelle de connaissance, la moindre bribe de savoir. Ils détestent le monde entier, et leurs recherches ont pour but principal l'anéantissement de toute vie. Alors inviter un autre vampire pour partager du savoir, pour eux, ça ne peut être qu'un piège. Et Wilburd est soit très stupide, soit très confiant, pour accepter.Ah bon ? Moi je voyais pas les choses comme ça. Mais je connais très peu les nécrarques en fait, c'est sans doute les vampires qui m'intéressent le moins donc tu as sans doute raison.
Aimant beaucoup les DDS, je suis un peu...partisan je pense. Mais si l'idée d'un vampire qui balance un défi à la cantonade et qui attend dans un cercueil est ultra stylée, le dénommé Colline semble...débile.J'ai jamais spécifié que c'était une lumière ! ^^
Quant à son nom, tu pourrais lui donner un surnom un peu plus glorifiant si le but est de le comparer à une protubérance terrestre, genre "le menhir", "le Roc", ou un truc du genre. Et peut-être lui adjoindre un vrai nom, genre "Jean-Michel Patoulatchi, dit La Colline".
Et je le redis, je suis désolé d'avoir été hautain avec ton texte. Je n'avais visiblement pas du tout compris son objectif.
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Re: The Bright Light over Moussillon
Jeu 30 Sep 2021 - 12:56
Coucou ! ^^
Juste pour dire que j'ai compris chacune de tes critiques, je les trouve pertinentes pour un texte qui aurait eu la vocation de finir en truc romanesque.
C'est pas grave si tu n'as pas compris le but initial de ce texte, j'aurais dû être plus précis sur ça dès le début.
Ne t'inquiète pas j'ai pas mal pris tes critiques.
Sinon j'ai proposé à Zugrub qu'on change le nom de la Colline pour "Le Menhir", que j'aime beaucoup. mais il n'a pas voulu, le mot Menhir étant trop "culturellement connoté à notre monde". Il veut pas non plus de "Jean-Michel Patoulatchi, gardien de la paix avant tout". Va savoir pourquoi.
Juste pour dire que j'ai compris chacune de tes critiques, je les trouve pertinentes pour un texte qui aurait eu la vocation de finir en truc romanesque.
C'est pas grave si tu n'as pas compris le but initial de ce texte, j'aurais dû être plus précis sur ça dès le début.
Ne t'inquiète pas j'ai pas mal pris tes critiques.
Sinon j'ai proposé à Zugrub qu'on change le nom de la Colline pour "Le Menhir", que j'aime beaucoup. mais il n'a pas voulu, le mot Menhir étant trop "culturellement connoté à notre monde". Il veut pas non plus de "Jean-Michel Patoulatchi, gardien de la paix avant tout". Va savoir pourquoi.
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Re: The Bright Light over Moussillon
Sam 22 Jan 2022 - 9:13
Salutation camarades !
Voici un petit texte d'ambiance que j'ai écrit pour la campagne de Zugrub.
Ce pavé est moins rushé que celui sur la Coline car le personnage m'est plus personnel.
Je n'ai pas eu d'impératif de temps autre que le rythme de publication des scénarios car le personnage ne devait pas être intégré dans une partie, c'est plus un observateur.
Le contexte est celui de la Sylvanie, après la mort de Mannfred et avant son retour, au moment où elle était annexée par le Stirland. Des sigmarites ont envoyé une délégation inquisitoriale pour enquêter sur des rumeurs de chevaliers qui ne périraient jamais même après de terribles coups. Ces fanatiques ont donc comme mission de trouver et massacrer des vampires si morts-vivants il y a.
Le texte a été écrit juste après le premier scénario de la campagne, une mission d'escarmouche avec des chasseurs de sorcières qui interrogent la population pour obtenir des renseignements qui s'est soldée par une victoire sigmarite.
J'ai écrit d'autres textes sur Daniel Von Egondorf pour la campagne, je les posterais ici si vous êtes curieux de les lire.
Je suis conscient que c'est sans doute bourré de fautes et que c'est perfectible mais bon, j'ai écrit ça alors que je bosse 14h par jour alors la fatigue se rensent.
Voici un petit texte d'ambiance que j'ai écrit pour la campagne de Zugrub.
Ce pavé est moins rushé que celui sur la Coline car le personnage m'est plus personnel.
Je n'ai pas eu d'impératif de temps autre que le rythme de publication des scénarios car le personnage ne devait pas être intégré dans une partie, c'est plus un observateur.
Le contexte est celui de la Sylvanie, après la mort de Mannfred et avant son retour, au moment où elle était annexée par le Stirland. Des sigmarites ont envoyé une délégation inquisitoriale pour enquêter sur des rumeurs de chevaliers qui ne périraient jamais même après de terribles coups. Ces fanatiques ont donc comme mission de trouver et massacrer des vampires si morts-vivants il y a.
Le texte a été écrit juste après le premier scénario de la campagne, une mission d'escarmouche avec des chasseurs de sorcières qui interrogent la population pour obtenir des renseignements qui s'est soldée par une victoire sigmarite.
L’encre se déposait mal sur le parchemin douteux que Daniel avait trouvé chez ce vendeur louche. Il était très difficile de trouver un support digne de ce nom pour écrire en cette froide et humide contrée qu’était la Sylvanie. Il y était compliqué de trouver quoi que ce soit de qualité d’ailleurs, la nourriture était infecte, les lits infestés de punaises, les chemins boueux et traîtres.
Mais ce qui manquait le plus à ce pays perdu était un service funéraire digne de ce nom. Dans tous les villages, les rumeurs disaient que les morts ne restent que rarement tranquilles dans leurs tombes. Qu’une fois sur deux, le défunt mal enterré ressortait lors de la Geheimnisnacht pour faire une belle frayeur à ses anciens proches, quand il ne disparaissait pas tout simplement à cause des voleurs de cadavres pour servir de sujet d’expérience à la sorcière ou au nécromancien local. Ou pire encore.
Daniel déplorait la situation et chaque patelin qu’il avait traversé lui avait semblé plus miteux que le précédent et il n’avait croisé aucun prêtre de Morr. Les malheureux qui perdaient la vie en ces lieux avaient peu de chance de connaître le repos éternel dans l’Outre-Monde. Même les Sigmarites, qui pourtant pullulaient dans les autres contrées Impériales et qui avaient des facultés, impies mais efficaces, pour s’assurer que ce qui est mort restait mort, semblaient avoir déserté l'endroit. La Foi en ces terres semblait morte et l’homme aux cheveux gris lâcha un rire jaune à la pensée que comme chaque chose décédée ici-bas, personne ne pourrait s’occuper d’elle.
Il décida de reprendre l’écriture et continua de rédiger son rapport, tant bien que mal.
A l’attention du Diacre Chuchoteur de l’Ordre de la Couvée des Corbeaux.
Vos oracles rêveurs avaient raison. Il semble bien que les Canines soient de retour en Sylvanie.
Je suis allé enquêter sur place, comme vous me l’aviez demandé. J’ai eu beaucoup de difficulté à obtenir des informations de la part de la population. Je n’ai rien récolté de concret, les autochtones sont très méfiants. Je n’ai obtenu que des bribes de discours incohérents qui dissimulent de façon malhabile des mensonges grossiers.
D’après certains témoignages que j’ai reçu, le Comte, un certain Von Krolock, occupe ce titre depuis bien trop longtemps pour que je ne lui adresse pas quelques suspicions. Personne dans la population des gueux ne semble pouvoir expliquer ce fait. De plus, j’ai pu moi-même admirer un portrait récent du Comte qui a été offert par ce dernier en présent et marque d’autorité au bailli d’une petite bourgade. Le portrait me semblait représenter un homme dans la force de l’âge, pas un vieillard. Soit les peintres du coin sont de vils flatteurs, soit la situation actuelle est plus que préoccupante.
Certains villageois ont eu peur de moi avant même que je ne leur pose la moindre question. Il semblerait que le clergé de Sigmar ai eu vent des mêmes informations que vous et déambule dans la région, brutalisant les locaux dans le but de récolter des informations et on m’aurait confondu avec l’un d’entre eux. Le manque flagrant de subtilité dans ces méthodes me laissent à penser qu’un répurgateur, voir plusieurs, enquête. A écouter les paysans traumatisés, ce n'est pas un tendre. Pour peu qu’un sigmarsouin "plein de bonté et d'intelligence" de ce genre puisse être qualifié de "tendre". Bonjour la discrétion !
Une croisade est en train de se préparer. J’ai ouïs dire qu’un groupe de suivants de Morr serait dans les parages, une troupe combattante appelée « L’Aile Noire ». Je n’en avais jamais entendu parler avant. Leurs méthodes sont proches de celles des gogos du Grand Théogoniste, ils m’ont l’air d’être de fieffés fanatiques. Vous savez que par ma qualité de Garde Noir, j’ai une bonne connaissance des ordres combattants du culte de Morr. Ils ne font pas partie de mon ordre et je n’ai jamais entendu parler d’eux lors de mes rares contacts avec les Chevaliers du Corbeau. Si ce sont des chasseurs de vampires, j’imagine qu’ils font partie de la secte de la Confrérie du Suaire mais je n’en suis pas certain. Je vais enquêter.
Je vous enverrais une nouvelle missive lorsque j’en saurais plus sur la menace impie qui infeste les lieux ainsi que mes conclusions sur une alliance possible ou non avec l’Aile Noire. Mais je pense sincèrement que guerroyer au côté d’une telle bande de fous furieux n’aidera pas notre cause. En attendant je vais tâcher de réciter toutes les prières que je connais et tenter de bénir un maximum de Jardins sur ma route. Bien que je ne sois pas officiellement un prêtre, j’espère que cela suffira à assurer un repos relatif aux personnes qui y sont ensevelies, pendant un temps au moins.
Votre serviteur, Von Egondorf
Daniel plia le parchemin avec soin pour ne pas que la matière ne se déchire. Il enroba le rouleau d’une petite cordelette puis pour maintenir le tout apposa un sceau de cire violette dont le blason était un crâne devant deux faux croisées. Il siffla et son compagnon, un corbeau de belle taille, s’approcha de lui petit pas par petit pas, sur le parquet de la chambre d’auberge miteuse qu’ils occupaient.
‘’Diet, j’ai besoin de toi, annonça le Garde Noir en attachant la missive à la patte de l’animal, tu vas voler jusque Luccini. Tu sais où. Maintenant, file !’’
Daniel ouvrit une fenêtre grinçante et dans un bond gracieux, son familier s’y engouffra pour disparaître dans la pénombre d’une nuit sans lune et sans étoiles.
J'ai écrit d'autres textes sur Daniel Von Egondorf pour la campagne, je les posterais ici si vous êtes curieux de les lire.
Je suis conscient que c'est sans doute bourré de fautes et que c'est perfectible mais bon, j'ai écrit ça alors que je bosse 14h par jour alors la fatigue se rensent.
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