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Gilgalad

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La Quête des Lasagnes Empty La Quête des Lasagnes

Dim 31 Juil 2016 - 13:43
Gromdal, comme promis, tu vas avoir un plat de lasagne qui ne se vide jamais et qui ressuscite les gens. Pour les autres, allez voir ici à la taverne, c'est là que tout commence.


EDIT : celui qui trouve à quel film je fais référence à un moment a gagné un verre à la taverne. FIN EDIT


La Quête des Lasagnes




Un plat de lasagne magique, qui ne se vide jamais et qui ressuscite les gens. Voilà ce que je devais trouver pour le nain de service de la taverne. Un vieux camarade de route, que je connaissais avant même de fréquenter la Taverne de la Non-Vie.

J’avais un délai de trois semaines pour ce faire. Il me fallait commencer la recherche sur le champ. Aussi, je me tournais vers la seule personne pouvant m’aider car adorant les lasagnes. Iryana, ma sœur. Je lui envoyai un message immédiatement. Le lendemain, je partis pour ma forteresse aux frontières de l’Empire. J’allais chercher dans les livres de l’ancien propriétaire, un mage à moitié fou, s’il y avait une quelconque trace de ce type de plats de lasagnes et dans ce cas, où je pourrais le trouver. Ou du moins, si je pouvais le préparer dans le cas inverse. Je demandais à ma tendre épouse (je n’ai pas envie d’être privé de vous-savez-quoi) son aide, qu’elle m’accorda bien volontiers, non sans un regard étonné. On aurait dit que je m’étais transformé en humain. Ou pire, en nain. Dans la soirée, le corbeau revint se poser dans la tour où nous étions tous les deux. On avait allumé magiquement des bougies pour pouvoir lire les livres et étions en tenue légère, plus confortable pour passer de longues heures assis. La lettre disait cela :
Mon cher frère, je n’ai malheureusement pas trouvé d’informations sur un plat de lasagnes qui ne se vident jamais et qui ressuscite les gens. Du moins, il n’y a pas d’informations à la Tour Blanche de Hœth. J’ai interrogé certains maîtres du savoir pour savoir si l’un d’eux en avait entendu parlé. Mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Ou du moins, ce n’est pour eux qu’une légende dans les Terres des Hommes. Voilà le peu que j’ai tiré de mes conversations : il n’existe pas en tant que tel mais il faut le fabriquer. En revanche, il n’est pas simple à faire puisque ses ingrédients ne se trouvent pas tous dans un environnement proche les uns des autres. Si tu as besoin d’aide de ma part, je viendrais rapidement t’aider dans ton (ou plutôt votre) entreprise. Ta sœur préférée (même si tu n’en as qu’une).
J’étais déjà un peu plus avancé. Il n’existait pas déjà de plat de lasagnes qui ne se vide jamais et qui ressuscite les gens. Il allait falloir trouver les ingrédients moi-même. Et le préparer moi-même. Je mis à nouveau le nez dans les bouquins.

La nuit touchait à sa fin quand Aryana m’interpella. Elle venait de trouver quelque chose en rapport avec les lasagnes pour Gromdal. Elle m’apporta le livre. Il fallait beaucoup d’ingrédients. Le premier était les pâtes. Il suffirait d’aller dans la ville la plus proche pour en trouver. Mais des longues et des bonnes (plus compliqué). Ensuite, il faut de la viande de bœuf hachée. Cela non plus n’est pas trop compliqué. Il faut aussi de la viande de cochon, hachée encore. Même verdict. Les tomates, purées de tomates, oignons, huile d’olive, poivre, sel, fromage spécial de Tilée et la sauce, c’était moins évident. Les tomates sont trouvables en Estalie, mais le problème est que la région a été envahie par les hommes-rats. Heureusement, il en pousse dans le Sud de l’Empire, ce qui devrait aller. Mais il n’y en a pas beaucoup. Pour le reste, c’est trouvable, surtout à Marienburg. Il ne s’agit là que du plat de base. Il faut rajouter quelques ingrédients spéciaux pour arriver aux capacités demandées par Gromdal. Il faut quelques plantes spécifiques et un peu de sang de vampire mélangé à d’autres plantes. Problème, ces plantes ne sont trouvables qu’à l’autre bout du monde. Aryana et moi convînmes qu’il ne servait à rien d’essayer d’acheter autant de choses sans savoir quand on rentrerait de voyage. Après tout, il fallait aller en de nombreux endroits, dans des continents éloignés, dans un monde en partie en proie au Chaos. Il nous fallait être deux. On chercha des indications pour certaines plantes. Cela commençait bien. Deux étaient en Lustrie, mais à des points opposés du continent. Une autre, était tout au bout des Terres du Sud. Une quatrième, dans les Îles du Dragon. Une cinquième, sur l’île de Nippon. La sixième, à Cathay. Une septième dans les Terres Désolées, à l’est des Montagnes du Bord du Monde (ou Montagnes des Nains). Le voyage allait être long et difficile pour nous. Et surtout dangereux. Aussi, il fallait s’armer autant que possible et avec une grande variété de choix.

Mais il fallait partir. Nous prévîmes de commencer par la Lustrie, particulièrement le Nord de celle-ci. On devait aller juste au Nord de la chaîne de montagnes qui sépare la jungle du reste du continent et de l’ancienne Naggaroth. Il y avait pas mal de trajet. On prit le livre et monta les deux étages qui nous séparaient de notre garde-robe. Là, on commença par enlever nos tuniques légères, me donnant l’occasion de profiter de la vue du corps magnifique de ma très chère et tendre épouse, pour revêtir des tuniques plus appropriées pour un voyage, surtout en altitude. C’était l’un des défauts de la magie du feu et de notre maîtrise de cette dernière. Malgré nos conditions de vampires, nous ressentons le froid comme les humains et les elfes. Or, en altitude, il faut souvent froid. Cela nous oblige à porter des tenues chaudes et des fourrures de Lions Blancs de Chrace sauvages. Il est à noter que nous deux, pouvons porter ces dernières car nous avons tué les animaux qui les portaient avant. Sinon, nous porterions des fourrures d’ours ou d’autres animaux. Cependant, elles étaient passées par-dessus l’armure-dragon ou l’armure à porter. Après les tuniques de voyages, on passa les tenues dites intermédiaires. Il s’agit des tenues que l’on porte entre les tuniques servant de sous-vêtements et celles apparaissant à l’extérieur. Il y avait un pantalon, et un haut. Nous les enfilâmes, en s’aidant mutuellement quand des cheveux restaient bloqués (ce qui arrive souvent avec des elfes). Puis, on enfila les tenus d’extérieur. Elles étaient conçues pour le combat. Le but était d’avoir à changer le moins de tenues possibles. Puis, on enfila les armures. Cela nécessita que chacun aide l’autre pour un certain nombre de pièces. Au préalable, nous avions préparé des sacs de voyages avec plusieurs tuniques de rechange. On descendit dans la chambre à l’étage en-dessous. Il y avait là un petit arsenal. On prit chacun notre arme magique habituelle sur le flanc gauche, une hache de bûcheron de Chrace sur le flanc droit, un certain nombre de haches et de couteaux de lancer (une dizaine chacun), la cape en peau de Lion Blanc par-dessus, un arc avec un carquois rempli de flèches aiguisées (on les a toutes vérifiées) et enfin le bouclier. On récupéra une lance de cavalerie et quelques équipements supplémentaires comme des haches ou épées supplémentaires. Cela pouvait toujours servir. On monta les escaliers pour arriver en haut de la tour. Nos deux dragons, qui commençaient à être amoureux l’un de l’autre, nous attendaient. On leur passa les selles, mit en place les sacoches, équipements et armes supplémentaires. Puis, nous passâmes les boucliers dans des extensions prévues à cet effet. Enfin, nous montâmes sur nos dragons. On avait fait de la tête de nos capes des capuches. On rabattit ces dernières sur nos têtes, prîmes les gants contre le froid et partîmes en direction de l’Ouest lointain. On n’allait pouvoir faire qu’une étape, par manque de temps. Elle serait courte, quelques heures, au bord de la mer, entre la Bretonnie et l’Estalie.

On monta rapidement en altitude. En-dessous de nous se dessinait l’Empire et les Montagnes Noires. Le premier était ravagé par la guerre qui s’était terminée il y a peu. Les secondes brûlaient encore, surtout la nuit. Le monde était en cendres après la guerre contre le Chaos. Il flambait encore. Cela attrista nos cœurs. Nous aimons nous battre, mais nous n’aimons pas voir le monde en ruines. Tout n’était que désolations. En milieu de journée, nous passâmes au-dessus d’Athel Loren. Nous pûmes sentir la déception de nos dragons devant tant de ravages. Mais nous finîmes par arriver au bord de la mer. Ou du moins, nous pouvions le voir facilement. Nos dragons entamèrent une longue descente vers notre objectif. Nous ne nous posâmes pas immédiatement. Il nous fallait commencer par une reconnaissance aérienne. Nous tournâmes autour pendant une vingtaine de minutes et lancèrent quelques incantations pour vérifier si personne n’était caché. Mais il n’y avait rien à signaler. Aussi, nous pûmes nous poser. On débarrassa les dragons de leur équipement, avant d’enlever nos lourdes capes. La nuit allait tomber, il fallait dresser le camp. Il n’y avait pas le moindre nuage à l’horizon. On pouvait dormir à la belle étoile. Nous ne nous déshabillèrent pas du tout. On risquait de se faire attaquer et il fallait rester sur ses gardes. Nos dragons établirent un cercle, chacun surveillant l’arrière de l’autre. Aryana et moi restâmes au centre.
La nuit se passa sans encombres. Personne ne vint nous importuner malgré le fait que nous n’étions que deux. On avait bien vu et entendu passer quelques groupes au loin, mais aucun ne vint dans notre direction. Aucun animal ne s’approcha trop près du campement, probablement effrayés par les dragons et notre nature. Au petit matin, nous donnâmes un peu de poisson à nos montures, qui avalèrent goulument. Puis, on les rééquipa et montèrent. On allait commencer la grande traversée de l’océan. Elle n’était pas périlleuse en tant que telle, mais surtout longue.

Le trajet était long et monotone. La journée rallongeait en partant vers l’Ouest et nos dragons allaient arriver fatigués sur place. Ils nous faudrait nous reposer sur place avant de partir à la recherche de la plante, en suivant une carte laissée et la magie. On voyait, au-dessous de nous, des nuages mais surtout le grand océan s’étendant à perte de vue. A l’horizon, nous ne pouvions voir que du bleu, le grand bleu. Sa couleur ne variait jamais. De temps en temps, nous pouvions voir des navires. Mais uniquement de loin. Nous volions à environ 2 lieues et demi d’altitude par rapport à la mer (4000 mètres environ en système métrique). Ainsi, nous pourrions voir d’assez loin le continent et orienter notre vol ainsi. C’est ce qui se passa peu avant le coucher de soleil. Nous étions trop au Nord. On mit le cap vers le Sud-Ouest pour corriger cela. On finit par arriver à destination au milieu de la nuit. On survola plusieurs fois la zone. Aryana sauta au sol pour l’observer plus en détails. Elle alluma plusieurs petits feux, de manière magique bien sûr. Cela servait de balisage pour que les dragons sachent où atterrir. En effet, ils commençaient à être très fatigués après un vol aussi rapide et aussi long. Nous les déchargeâmes et établîmes le campement. Nous étions en bord de mer (d’où les petits feux puisqu’ils ne devaient pas atterrir dans l’eau), aussi, Aryana et moi allâmes récupérer de quoi nourrir nos plus fidèles amis. On ramena tout au campement. Ils mangèrent les nombreux poissons sans se faire prier. Peu après, ils s’endormirent. Ma tendre épouse et moi commençâmes à regarder la carte, véritable carte au trésor. On était à deux jours de la zone où l’on pouvait trouver la plante. Elle était à flanc de montagne. Et ces dernières étaient trop abruptes pour Arsvagnir et Irskagna. Nous allions devoir partir à pied pour ce faire. Ils nous déposeraient au pied de la montagne. On se remit à veiller sur le campement.
Le jour finit par se lever. On expliqua le plan à nos montures. Les deux dragons n’émirent pas d’objections ou de proposition de modifications. On les rééquipa avant de monter dessus. Puis, nous partîmes vers le Sud. On arriva avant que le soleil ne soit haut dans le ciel. Nos dragons nous déposèrent, nous cachâmes les armes que l’on n’emportait pas et commençâmes l’ascension. Elle allait durer une partie de la journée.

Deux heures après, nous fûmes soudainement attaqués par des hommes-rats. Le combat s’engagea rapidement. De plus en plus de rats sortaient de leurs terriers. A se demander comment la montagne tenait encore. Il allait falloir se battre pour monter.  Les coups s’enchaînaient à une vitesse surhumaine. A chacun de nos coups, un rat plus ou moins gros tombait. Mais à chaque fois, il en réapparaissait deux. On envisagea de faire venir les dragons, mais ils avaient des armes lourdes, et nous ne voulions pas les mettre en danger. On devait défourailler à tous va. Heureusement que nous étions des vampires, sans quoi on serait déjà morts à cause de la fatigue. Mais nous réussîmes à arriver à destination. On parvint à récupérer, non sans mal, les quelques plantes. Puis, il fallut refaire le chemin inverse, toujours au milieu de la marée de rats mutants qui menaçait de nous submerger. Mais une petite tempête enflammée de temps à autre les calmait provisoirement. Finalement, avant d’arriver en bas, ils nous laissèrent partir. On arriva aux dragons, qui se mirent presque immédiatement en route, une fois que nous fûmes dessus. On partit alors vers le Sud du continent. On devait s’approcher de la forteresse Asur qui était à la pointe. En revanche, nous ne savions pas si elle était encore en état. On passa par l’Ouest du continent, où il y a moins de forêts et de lézards plus grand que des humains. Le voyage mit deux jours, qui passèrent sans encombres. A vrai dire, il ne se passa rien du tout. Nous discutions stratégie ou tactique.

Nous finîmes par arriver en vue de la forteresse. Elle était anéantie. On pria quelques minutes pour que leurs âmes reposent en paix. Mais nous ne devions pas aller aussi loin. On s’arrêta à l’endroit prévu et cueillîmes la plante sans aucun souci. Nous fûmes étonnés mais pas mécontents. Car après tout, nous allions traverser tout l’océan une nouvelle fois. Cela se passa exactement de la même manière. Tout était calme. On partit vers le Nord en longeant la côte pour aller dans les Îles du Dragon. Elles sont occupées par des lézards aussi grands que des hommes. Mais ils sont sauvages et non encadrés par les énormes grenouilles-mages de Lustrie (et des Terres du Sud selon certains). Les dragons commençaient à fatiguer de tous ces voyages sur de très longues distances. Aussi, on alla plus lentement. On ne volait que le matin, pour les laisser se reposer et se nourrir le reste de la journée. Nos dragons dévoraient tous les animaux assez gros qui leurs passaient sous le nez (si on peut dire). C’était le deuxième du voyage vers l’Île des Dragons. On volait légèrement au-dessus de la forêt avant d’obliquer vers l’Est (pour éviter les royaumes de squelettes-qui-ne-sont-pas-réanimés-par-des-vampires-ou-des-nécromanciens) quand soudain, on aperçut un énorme monstre en dessous. C’était un gigantesque lézard, avec des pattes avant atrophiées. Nous vîmes là un repas génial pour nos dragons. Comme s’ils avaient entendus nos pensées, ils plongèrent. Nous dégainâmes nos épées enchantées. La créature ne vit pas la mort fondre sur elle. Devant tant de violence, elle fut tuée en quelques secondes, n’ayant aucune chance contre deux dragons stellaires ayant faim et deux guerriers parmi les meilleurs de la nation Asur et des Dragons de Sang. Le combat fut rapide. A vrai dire, aucun de nous quatre le vit porter un seul coup. Il ne devait pas s’y attendre. Après tout, nos dragons sont très silencieux, même quand ils plongent. On descendit de nos montures et commençâmes à monter la garde. Ils mangeaient comme des morts de faim (alors qu’ils venaient déjà de manger un certain nombre de ptérodactyles, vivants). J’avais l’impression de voir des enfants devant leur met préféré. Rapidement des prédateurs de tailles variées s’approchèrent pour avoir une part du monstre tué. Nous dûmes nous battre pendant des heures pour les repousser avant qu’ils ne comprennent qu’ils n’auraient aucune chance d’avoir une part. Il faut dire que les flammes des dragons, ainsi que leurs immenses queues dotées d’épines mortelles firent de gros dégâts. Finalement, Arsvagnir et Irskagna purent se reposer pour digérer un peu. On dégagea violemment la forêt autour d’eux avant d’établir un cercle de flammes autour de nous autre. On se relaxa ainsi. On passa là tout le reste de la journée, ainsi que la journée suivante. Ce n’est qu’après qu’on se mit en route, d’une traite. On arriva six heures plus tard sur l’Île des Dragons. Même s’il n’y avait pas de dragons. Il n’y avait aucune clairière suffisante pour installer deux dragons, ni même un vu leur taille. Et la forêt était dense. Les dragons se posèrent sur une plage. Nous allions continuer à pied.

Commença alors la partie la plus éprouvante du voyage. La forêt gênait notre progression. Oui je sais, on est une combinaison d’elfes et de vampire. Mais cette *ù%£ de forêt est vraiment très dense, trop dense. A chaque pas, nous devions utiliser nos haches de bûcherons (heureusement que nous les avions emportées). On faisait presque du sur-place parfois. A chaque pas, nous devions couper une liane ou une plante. On finit par arriver dans une petite clairière. Soudain, nous vîmes arriver face à nous une cohorte de lézards à tailles humaines montées sur des sang-froid. Ils étaient accompagnés par un plus vieux et plus grand monté sur un monstre semblable à celui tué par les dragons. On regarda sur les côtés et nos arrières, nous étions encerclés. Il allait falloir se battre jusqu’à la mort. Et tous les massacrer jusqu’au dernier. Nous décidâmes de ne pas utiliser de la magie, sauf en cas d’urgence. Et j’acceptais de lui laisser la majorité des défis lancés à l’ennemi. Le monstre monté nous chargea mais nous le vîmes s’arrêter. On le chargea immédiatement. Je défiais les deux compères. Il accepta le défi, ne pouvant se cacher. En quelques secondes, ils furent massacrés. On se plaça face aux cavaliers, juste à côté de lui. Ils nous chargèrent. Aryana lança un défi, accepté par le chef des cavaliers. Elle le massacra. Dans le même temps, je tuais cinq cavaliers. C’est alors que leur capitaine m’attaqua. Il maniait fort bien la lance de cavalerie (même si pas aussi bien que les Princes Dragons). Il parvint à passer deux fois mon armure. Mais je luis souris quand il vit ma peau se fermer sur mes blessures. Certains cavaliers parvinrent à me toucher, mais aucun ne passa mon armure. Les montures eurent plus de chances, mais toutes mes blessures se refermèrent sous leurs yeux. Aryana me prévint que les fantassins avançaient en nombre derrière nous et sur les côtés. Ma bien-aimée relança alors son défi. Cette fois-ci, le capitaine accepta. Il fut taillé en pièce, trois coups bien placés le tuant et le démembrant, lui et sa monture. Pendant ce temps, avant qu’ils ne puissent attaquer, je tuais les autres cavaliers.

Il ne fallait pas traîner. On avait presque une centaine d’ennemis redoutables face à nous. Le massacre put commencer. Rares étaient nos coups à ne pas réussir à les toucher. Et pratiquement tous nos coups faisaient tomber une créature. Ils tentèrent bien de nous attaquer avec leurs armes, leurs griffes et leurs queues. Mais ils ne parvenaient presque jamais à nous toucher. Et sinon, nos armures détournaient tous leurs coups. Nous avions pris deux courtes haches tellement ils étaient nombreux. Toutefois, je sentis deux élancements à la jambe. Mon sang impie coulait légèrement. Mais ils étaient de moins en moins nombreux. Le cercle autour de nous diminuait à vue d’œil. Après plusieurs heures de combat, ils étaient tous morts. J’étais blessé et grimaça, m’affaiblissant à cause du sang qui s’écoulait. Même si c’était du sang de vampire, cela me diminuait petit à petit. La lame devait avoir quelque chose de spécial, car elle ne se refermait pas. Je rangeais mes armes et vit Aryana faire de même.

Soudain, elle cria et courut prendre une plante. C’était celle que l’on cherchait. Elle souriait de toutes ses dents. Je tentais de lui sourire. Je voulais faire comme si de rien n’était. En général, j’étais plutôt doué pour cela. Mais elle vit que cela n’allait pas. Elle y arrive toujours. Elle rangea les plantes et m’ordonna de m’allonger.
« Mais je vais bien je te dis.
-Alors pourquoi ta blessure ne se referme pas !!?
-Mais elle va le…
-Bah non espèce de prince de Tiranoc !!!! Sinon elle se serait déjà refermée !!! Alors tu t’allonges avant que je ne t’y force !!!
-Essaie seulement. Aaah !! – J’étais au sol, elle avait dû me déséquilibrer sans que je ne le voie venir.
-Alors ? Maintenant tu la fermes et tu ne bouges pas avant que j’ais terminé. »
Elle l’avait dit calmement mais froidement. Sachant ce qu’elle valait quand elle était réellement énervée, je me résolus à ne pas bouger et à me taire. Elle commença à nettoyer la plaie salie par la terre. Elle sortit d’une petite sacoche une plante (qui n’est pas destinée au plat de lasagnes) et l’appliqua sur la plaie après avoir enlevé la partie de l’armure. Elle était belle ainsi, penchée sur la cuisse, le visage tiré par la concentration et sale (ce qui ne me dérange pas plus que ça, à cause de mon éducation), une lumière blanche émanant de ses mains. Sa tresse, toujours sur son épaule gauche était rabattue sur l’épaule droite cette fois. Je me rendis, une nouvelle fois, compte qu’elle était la meilleure qui me soit arrivée. Quand soudain :
« Qu’est-ce que tu regardes ?
-Hein ? Ah, euh, rien, dis-je en essayant d’échapper à son regard.
-Gilgalad ? Qu’est-ce que tu mijotes, me fit-elle en prenant mon visage dans une main et en me fixant les yeux ? »
N’y tenant plus, je l’embrassais sur la bouche. Elle fut surprise mais finit par le rendre. Cela me redonnait des forces. Elle finit par se blottir un peu contre moi. Aryana, malgré ses côtés redoutables, demandait un minimum d’attention et de câlins pour qu’elle se sente bien. En revanche, quelqu’un d’autre que moi n’avait pas intérêt à le lui dire, à part s’il voulait mourir d’une manière affreuse. Quelques humains l’avaient appris à leur dépends. Tout comme une dizaine de Dragons de Sang qui l’avait sous-estimé ou qui nous avaient surpris dans cette même position.

Finalement, elle finit par se détacher, sans que je ne la retienne. Nous avions une quête à terminer. Il en allait du plat de lasagnes de Gromdal. On repartit vers nos dragons par le même chemin qu’à l’aller. Je pris une plaque d’armure dans mon sac et remplaça celle abîmée. Elle avait été forgée en même temps que l’Armure Des Dragons, forgée pour résister aux coups de tous les démons majeurs. Le lézard avait dû être chanceux, c’est tout. Puis on repartit en l’air. Nous devions aller dans les Terres Sombres, à l’Est des Montagnes du Bord du Monde (comme elles sont appelées par les humains). La plante cherchée était au beau milieu de ces terres désolées. Au milieu de terres ogres.
On finit par atterrir bien à l’écart d’une de ces dernières. Nous marchâmes un peu pour chercher plus précisément la plante (qui ressemblait beaucoup à une autre présente dans la même région) quand nous tombâmes sur une patrouille d’ogres. Aryana mit immédiatement son heaume et se lança contre eux. Je la suivis trois secondes plus tard. Ils n’eurent aucune chance. Elle haïssait les ogres plus que pratiquement le monde entier. Pour une raison inconnue. C’était naturel chez elle de les détester, du moins ceux habitant là. Personne n’avait jamais compris. Même les mages de la Tour Blanche. Les « pauvres » n’eurent même pas le temps de tenter de la toucher qu’ils fussent réduits en pièces. On finit par trouver la plante et repartir. Cette fois, nous devions aller très loin dans un pays peu connu, Cathay. Puis Nippon. C’étaient les deux dernières plantes qui nous restaient à trouver. Celle à Cathay était située à l’Ouest du pays, dans une zone vide de toute population. Mais remplie de roches maudites. Aryana localisa la région de Nippon concernée. Par malchance, il n’y avait qu’une région. Mais par chance, c’était celle de Hiro Katsubo (voir la chronique de ma lune de miel pour ceux qui ne s’en souviennent pas). Un vieil ami, commandant un région de Nippon. Le voyage à Cathay se déroula sans incident. Nous volâmes en altitude tout le vol. Une fois la plante récupérée, nous décidâmes de nous reposer tout le reste de la nuit et de partir au matin. Nous établîmes le campement et laissâmes nos deux dragons, qui commençaient à se faire la cour, seuls. Aryana me dit alors :
« Je t’aime.
-Je sais. »
Il n’y eut pas de réponse. Mais j’avais un petit sourire aux lèvres. J’aimais l’embêter de cette manière. On continua à marcher. Mais la nuit était silencieuse. Il n’y avait pas la moindre créature vivante à des dizaines de lieues, si l’on ne compte pas les rares plantes. Soudain, je lui murmurai :
« Je t’aime.
-Je sais.
-Ah toi aussi ?
-Oui. »
Ma moitié avait aussi un grand sourire aux lèvres. Puis on se mit à rire de concert. Chacun avait taquiné l’autre. Aryana se rapprocha de moi et me prit la main droite dans sa main gauche. Elle plaça sa tête sur mon épaule alors que nous marchions et me sortit soudain après plusieurs minutes de silence :
« J’ai de la chance de t’avoir.
-Pourquoi ? –J’étais vraiment étonné.
-Parce que tu fais vraiment attention à moi et que tu m’aimes réellement plus que tout.
-Qu’est-ce que t’en sais ? –J’avais un petit sourire.
-Ton père m’a raconté dans quel état tu étais avant que tu ne me transformes.
-Ah.
-Et même si je t’en ai voulu, c’est du passé. Je ne t’en veux plus. En fait, je t’en suis même reconnaissant.
-Merci. »
Elle m’embrassa sur la bouche et me regarda tendrement. Il était temps de retourner auprès de nos grands amis. Le jour allait se lever dans deux ou trois heures. On les rejoignit peu avait ce dernier. On partit alors droit vers l’Est et l’île des sabreurs.

Le voyage vers cette dernière se passa sans encombres. Cathay était néanmoins ravagée par la guerre contre le Chaos. Les terres fumaient littéralement. Cela faisait peine à voir. On finit par arriver au-dessus de l’océan, laissant derrière nous cette vision d’apocalypse. Puis, on arriva au-dessus des terres du Nippon. On obliqua vers le Nord-Est de l’île. On atterrit à plusieurs lieues de la petite ville d’où régnait Hiro. Mais en arrivant, on vit que c’était un autre étendard qui flottait sur les remparts. Au détour d’un virage, on interrogea un marchand. Il nous appris que ce dernier avait été trahi et avait dû se réfugier quelque part. On ne le laissa pas partir. Il ne devait pas donner de renseignements. Mais il ne souffrit pas. Seul son regard surpris fut figé. On partit vers nos dragons et commençâmes à survoler la dense forêt à flanc de montagnes pour chercher des traces. On finit par trouver ce qui pouvait ressembler à leur campement. On atterrit dans une clairière à quelques lieues. Puis on continua à pieds. On arriva deux heures plus tard. On s’approcha lentement. Le camp était au milieu des arbres. Soudain, je vis Hiro à quelques pas. Je l’appelais. Il dégaina dans la seconde en se tournant avant de me reconnaître. Aryana surveillait mes arrières. Je le rejoignis et lui demandais de but en blanc s’il voulait de l’aide. Il la refusa mais nous invita à passer la nuit à son campement. Aryana nous avait rejoint. Je communiquai par la pensée à Arsvagnir. Ils prirent rapidement la direction des montagnes où ils seraient à l’abri. La nuit tomba bien vite et après un copieux repas (qui ne changeait rien pour nous), nous allâmes dans une tente pour discuter avec Hiro. Nous lui donnâmes quelques conseils. Soudain, quelqu’un cria. Les assassins. Nous prîmes nos armes et sortîmes. Le campement était sens-dessus sens-dessous. Deux assassins se présentèrent face à nous. Ils furent immédiatement décapités. On se mit alors en chasse. Aucun n’en réchappa. Ils préparèrent aussitôt un déménagement car ils étaient découverts. Nous partîmes pour l’Ouest lointain. Mais avant, Hiro nous donna ce que nous étions venus chercher dans le pays. Nous rejoignîmes la clairière. Arsvagnir et Irskagna nous attendaient déjà. Nous partîmes sur le champ droit vers l’Ouest.

Le voyage se passa sans problèmes. Mais à peine partis, nous envoyâmes des ordres à nos rois revenants pour qu’ils aillent chercher les autres ingrédients. Seul un dragon tenta de nous importuner mais il ne tenta pas longtemps devant les grognements des deux dragons d’Ulthuan. On finit par arriver dans notre énorme forteresse gardant une passe. Nos dragons nous déposèrent en haut de la tour. Le voyage avait été très long et ils devaient se reposer. Nous aussi. Il avait fallu contrôler les squelettes à très longue distance (jusqu’en Estalie pour certains). Et cela nous avait épuisés. Il fallait reconstituer quelques forces. Grâce à la magie du feu, présente en nous, nous pouvions dormir comme les mortels. Nos forces magiques se régénéraient pendant notre sommeil. Mais il fallait commencer par enlever tout notre équipement et celui sur nos dragons. On commença par ces derniers. Ensuite, on ramena tout dans l’armurerie. Là, on put enfin enlever nos armes les unes après les autres. On commença par les haches au niveau des cuisses, puis les dagues à lancer, l’épée basique, la hache de bûcheron, les arcs et carquois. Finalement, on put ranger nos armures dans l’armoire à cet effet. Ensuite, nous enlevâmes les tuniques. Nous en avions assez et voulions juste nous coucher. Nous pûmes finalement mettre nos chemises de nuit (non, je ne décrirais pas ce que j’ai vu juste avant) et aller nous coucher.
Je ne me réveilla qu’au matin, le Soleil perçant les épais rideaux. La fenêtre face à l’Est était vraiment une mauvaise idée. Je mis la main à droite et sentis…le vide. Aryana n’était pas là. Quelque chose clochait. C’était elle qui dormait le plus de nous deux. Je me levais et commença à fouiller l’étage. Personne. Je descendis à la salle d’arme, toujours personne. Encore plus bas, toujours personne. Je finis par arriver dehors, nulle trace d’elle. Elle devait être en haut. Aussi têtu qu’un nain, je n’avais pas imaginé qu’elle puisse être dans les étages au-dessus de la chambre. Mais en même temps, il n’y a que la cuisine, l’armurerie, la garde-robe et les remparts. Je montais à toute vitesse les étages et dizaines de marche. Elle n’était pas dans l’armurerie ou la garde-robe. Rien n’avait bougé. Je finis par la trouver dans la cuisine. Elle n’avait que sa tunique de nuit sur elle. Qui descendait jusqu’à mi-cuisse. Je m’approchais silencieusement et la saisit.
« Que fais donc une si belle beauté dans ma cuisine ?
-Elle essaie de faire le plat ?
-Toi ? Tu sais à peine faire un repas normal !
-Et alors ? J’ai le droit d’essayer, non ?
-Mais pas d’empoisonner Gromdal !! –J’avais un sourire aux lèvres quand même.
-Mais non, il ne mourra pas.
-Mouais, tu te rappelles quand tu avais cuisiné un plat de lasagnes quand nous étions chez toi ? J’ai failli y passer si ta mère ne m’avait pas soigné.
-Tait-toi espèce de couilles de griffon. –Je voyais un petit sourire sur sa bouche.
-Couilles de griffon ? C’est nouveau comme insulte, je ne la connaissais pas. –Je souriais un peu plus et tourna Aryana pour la regarder dans les yeux.
-Mais…je…tu…
-Oui ? »
Je l’embrassais sur la bouche. Pour des raisons de diffusion potentielle à des personnes mineures, la suite, jusqu’à ce qui est écrit dans le paragraphe suivant, est interdite aux personnes non autorisées.

Deux heures plus tard. On devait quand même commencer le plat un jour. On finit par s’y mettre en suivant pas à pas la recette. On commença par laver et couper les légumes en morceaux. Ensuite, on prépara toutes les sauces. La préparation fut assez longue et on dut s’y reprendre à deux fois pour la préparer. On alluma le feu magiquement et fîmes mijoter pendant une demi-heure. Aryana en profita pour préparer le plat, sans toutefois s’occuper de la nourriture. Elle commença aussi la préparation magique. Elle alluma un deuxième feu magique et commença la deuxième sauce, qui serait à versé dans la première. Il fallait respecter un cadencement et un ordre très précis pour la sauce enchantée. Il en allait de la réussite du plat. L’ordre était relativement complexe. Et on craignait à tout moment de manquer de plantes. Heureusement, ce ne fut point le cas.
Mais tout cela finit par se terminer. On mélangea les deux sauces (bolognaise et magique). On beurra le fond du (très grand) plat. Puis, on y ajouta de la sauce bolognaise et de la béchamel. On y mit des feuilles de lasagnes. Et ainsi de suite jusqu’en haut. Même avec une bonne couche de sauce à la fin, il nous en restait. Du moins, il restait de la sauce béchamel. On décida de la manger. Puis, on mit beaucoup de fromage dans le plat. Avant de le mettre dans le four. Il devait y rester trente minutes. Nous avions préparé un plat-témoin à côté et qui devait cuire en même temps pour le faire tester. On se mit à parler du bon vieux temps tout en surveillant la cuisson.

Au bout de la demi-heure, on vérifia la cuisson. Elle était parfaite. On sortit les deux plats et prîmes le petit avant de descendre au deuxième sous-sol. Il y avait là un humain prisonnier. Il avait tenté de nous tuer et surtout (le plus grave pour Aryana), avait mis la main aux fesses de ma femme. De plus, il avait violé une femme elfe de passage. Nous lui fîmes manger le plat-témoin. Ce dernier se renouvela presque aussitôt qu’il fut terminé. Déjà une condition sur deux de remplie. Il fallait vérifier la deuxième. On discuta entre nous de la méthode pour le tuer. Aryana voulait le torturer atrocement et vérifier ainsi. Mais nous n’avions pas assez de temps pour le faire dans les règles. Je pris un poignard et m’approcha de lui. Je lui dis :
« Au fait, tu t’appelles comment ?
-Wi…Wil…Wilfried, mon…monsieur.
-Bien Wilfried. Grâce toi, on va pouvoir vérifier quelque chose d’autre avec ce plat de lasagnes.
-Quoi ? –Il me regardait avec un air très inquiet.
-S’il peut te ressusciter comme le dit la recette.
-Mais…je… !!! »
Je lui plantais le poignard dans le cœur, le tuant. Puis je le retirais. Nous attendîmes une, deux, trois, dix minutes. Soudain, la plaie se referma et Wilfried respira profondément. Il semblait complètement perdu avant de retrouver ses esprits. On recommença avec un bout du plus grand (qui se remplit immédiatement). Cela eut exactement le même effet. Je laissais à côté de ma moitié le petit plat de lasagnes enchantées et sortit de la pièce en disant à Aryana qu’il était tout à elle. L’humain cria de peur pendant que ma tendre épouse prenait un sourire carnassier. Il allait regretter ses actes.

Je remontais toute la tour et m’équipa. J’envoyais un message à Gromdal par un corbeau. Il lui disait ceci :
Mon cher Gromdal. Je t’écris pour te dire que ton plat de lasagnes qui ne se vide jamais et qui ressuscite les gens fonctionne à merveille. Nous avons testé un plat plus petit fait exactement de la même manière et en même temps, ce qui me permet de t’affirmer qu’il fonctionne. Ok, on a prit un bout du grand aussi pour le mettre dans l’autre pour tester un petit peu. Mais tout fonctionne à merveille. Je pars de ce pas le déposer à la taverne. Il sera dans un coffre indestructible s’ouvrant grâce à un code qui voici : *********.
Gilgalad, Seigneur Dragon, Seigneur Dragon de Sang, etc…

Je pris le grand plat de lasagnes, appela Arsvagnir et nous partîmes vers l’Ouest et la taverne. Là, je le déposais dans un grand bac fermé par une serrure et un code que seul Gromdal connaissait. Puis, je laissais un petit mot avant de me servir une bière :
Ceci est pour Gromdal. Celui, ou celle, qui tentera de l’ouvrir subira mon courroux. Et je n’aimerais pas être à sa place.
Gromdal

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La Quête des Lasagnes Empty Re: La Quête des Lasagnes

Dim 31 Juil 2016 - 23:17
Ils sont beaux les deux tourtereaux. Mr. Green

En tout cas, excellent texte. Sourire Surtout sur la fin, y a un concentré de lignes hilarantes, j'étais mort de rire. Sourire Sourire
Allez, mes préférées :
Finalement, elle finit par se détacher, sans que je ne la retienne. Nous avions une quête à terminer. Il en allait du plat de lasagnes de Gromdal.
La dernière phrase bien décalée tue tellement la tension épique, c'est juste hilarant. Sourire

-Tais-toi espèce de couilles de griffon.
Best. Insulte. Ever. (J'étais tellement mort de rire Lol !)

Pour des raisons de diffusion potentielle à des personnes mineures, la suite, jusqu’à ce qui est écrit dans le paragraphe suivant, est interdite aux personnes non autorisées.
Oh ben noooooon... Fou Mr. Green
Deux heures plus tard.
Ah oui quand même. Devil (Ok ok c'est bon j'arrête les comm' douteux. Mr. Green)

-Bien Wilfried. Grâce toi, on va pouvoir vérifier quelque chose d’autre avec ce plat de lasagnes.
-Quoi ? –Il me regardait avec un air très inquiet.
-S’il peut te ressusciter comme le dit la recette.
-Mais…je… !!! »
Il y a rien du comprendre ce pauvre gars. lol

Bon allez, une petite critique sur la forme quand même Happy : attention à la concordance des temps ! Des fois (assez souvent, en fait respect), il y a des passages au présent juxtaposés avec des passages rédigés au passé simple alors qu'ils se passent en même temps, et des éléments de flashs back raconté au passé composé se glissent entre les deux... Y a un petit problème. Fou
Mon conseil, que j'applique à moi-même pour éviter ce genre d'erreurs : dans un récit, tout ce qui se passe dans le moment "présent" est rédigé au passé simple ou à l'imparfait, et les événements antérieurs au plus-que-parfait. Avec ça normalement tout va bien. Wink

Grom'

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Uzkul ged a ibid Dawi. Bar Dawi urz grim un grom, un ekrokit "Nai. Drekgit.". Un Uzkul drekged.
La mort vint pour obtenir la vie du nain. Mais le nain était brave et obstiné, et répondit : "Non, va-t-en." Et la mort passa son chemin.
Proverbe nain.


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La Quête des Lasagnes Empty Re: La Quête des Lasagnes

Dim 31 Juil 2016 - 23:25
La réponse de la réponse va du coup être assez longue Sourire

Gromdal a écrit:Ils sont beaux les deux tourtereaux. Mr. Green
Merci respect

Gromdal a écrit:En tout cas, excellent texte. Sourire Surtout sur la fin, y a un concentré de lignes hilarantes, j'étais mort de rire.  Sourire  Sourire
Merci beaucoup, vraiment. Au moins, ça veut dire que j'arrive à faire ce type de textes.

Gromdal a écrit:
Finalement, elle finit par se détacher, sans que je ne la retienne. Nous avions une quête à terminer. Il en allait du plat de lasagnes de Gromdal.
La dernière phrase bien décalée tue tellement la tension épique, c'est juste hilarant.  Sourire
Je m'en doutais. C'était d'ailleurs le but de la mettre comme ça. Et ça a marché, j'en suis content Smile

Gromdal a écrit:
-Tais-toi espèce de couilles de griffon.
Best. Insulte. Ever. (J'étais tellement mort de rire Lol !)
Pour celle-là, j'ai hésité entre plusieurs : couilles de harpies (mais c'est féminin et moins marrant), couilles de troll (faut que je la garde celle-là), couilles de gobelins et autres dans ce style. Ou sinon c'était espèce de bave de nurgling. Mais c'est moins spontané je trouve.

Gromdal a écrit:
Pour des raisons de diffusion potentielle à des personnes mineures, la suite, jusqu’à ce qui est écrit dans le paragraphe suivant, est interdite aux personnes non autorisées.
Oh ben noooooon... Fou Mr. Green
Bah ouais, j'ai pas envie de me faire bannir sur le champ Sourire

Gromdal a écrit:
Deux heures plus tard.
Ah oui quand même. Devil (Ok ok c'est bon j'arrête les comm' douteux. Mr. Green)
Mais attend, on s'est juste embrassé pendant deux heures Sourire Non mais je vous jure les nains, toujours l'esprit mal placé lol

Gromdal a écrit:
Il y a rien du comprendre ce pauvre gars. lol
Je pense aussi. Mais c'est là aussi entièrement volontaire.


Gromdal a écrit:Bon allez, une petite critique sur la forme quand même Happy : attention à la concordance des temps ! Des fois (assez souvent, en fait respect), il y a des passages au présent juxtaposés avec des passages rédigés au passé simple alors qu'ils se passent en même temps, et des éléments de flashs back raconté au passé composé se glissent entre les deux... Y a un petit problème. Fou
Mon conseil, que j'applique à moi-même pour éviter ce genre d'erreurs : dans un récit, tout ce qui se passe dans le moment "présent" est rédigé au passé simple ou à l'imparfait, et les événements antérieurs au plus-que-parfait. Avec ça normalement tout va bien. Wink
Pour moi, cela n'a pas à être "juste pour la forme". Tu fais bien de le faire remarquer car je n'y avais pas prêté attention. Désormais, je vais faire plus attention à cela. Merci de la remarque Wink
Gromdal

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La Quête des Lasagnes Empty Re: La Quête des Lasagnes

Lun 1 Aoû 2016 - 11:32
Gilgalad a écrit:Pour celle-là, j'ai hésité entre plusieurs : couilles de harpies (mais c'est féminin et moins marrant), couilles de troll (faut que je la garde celle-là), couilles de gobelins et autres dans ce style. Ou sinon c'était espèce de bave de nurgling. Mais c'est moins spontané je trouve.
Nan vraiment, c'est bien couilles de griffons la meilleure. Sourire

Gilgalad a écrit:Mais attend, on s'est juste embrassé pendant deux heures  Sourire
Je ne mords pas à cet hameçon.  Mr. Green

Gilgalad a écrit:Pour moi, cela n'a pas à être "juste pour la forme". Tu fais bien de le faire remarquer car je n'y avais pas prêté attention. Désormais, je vais faire plus attention à cela. Merci de la remarque Wink
De rien. Wink Mais quand je disais "juste une remarque sur la forme", c'était une remarque "à propos de la forme du texte", par opposition au fond. Tongue (J'avouerai que là c'est ma faute, c'était vraiment ambigü comme formulation Fou)

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La mort vint pour obtenir la vie du nain. Mais le nain était brave et obstiné, et répondit : "Non, va-t-en." Et la mort passa son chemin.
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Lun 1 Aoû 2016 - 12:06
Gromdal a écrit:Nan vraiment, c'est bien couilles de griffons la meilleure. Sourire
Si tu le dis Sourire


Gromdal a écrit:Je ne mords pas à cet hameçon.  Mr. Green
Dommage, c'est la vérité Innocent Lol !


Gromdal a écrit:De rien. Wink Mais quand je disais "juste une remarque sur la forme", c'était une remarque "à propos de la forme du texte", par opposition au fond. Tongue (J'avouerai que là c'est ma faute, c'était vraiment ambigü comme formulation Fou)
Ouaip, c'est facilement interprétable dans un sens comme dans l'autre. Mais je comprends mieux maintenant Sourire
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