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- EssenSeigneur vampire
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Re: L'apprentissage
Mar 23 Sep 2014 - 21:29
Mais de rien !
Et si tu souhaites faire un retour dans le passé, un conseil : prends ton temps. Vu ta manière de bien décrire la situation présente, il te serait judicieux de faire une GRAAANDE partie narrant le passé du sorcier, pleine d'intrigues, de drames et de changements de mentalité pour que nous puissions pleinement en profiter...
Et si tu souhaites faire un retour dans le passé, un conseil : prends ton temps. Vu ta manière de bien décrire la situation présente, il te serait judicieux de faire une GRAAANDE partie narrant le passé du sorcier, pleine d'intrigues, de drames et de changements de mentalité pour que nous puissions pleinement en profiter...
- siegfried der blutdurstigChevalier de sang
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Re: L'apprentissage
Mar 23 Sep 2014 - 22:56
Merci de la remarque, j etais parti a 100 a l heure et javais deja ecris 6 autres pages a la main, mais je pense que je vais prolonger et approfondir certains passages grace a ta remarque, encore merci tu m aides beacoup !
- ArkenMaîtresse des fouets
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Re: L'apprentissage
Mer 24 Sep 2014 - 19:27
J'ai rattrapé mon léger retard (que de commentaires à faire ce soir ! ). Cette suite centrée sur ton personnage est bien faite au vu de la narration, de la syntaxe et tout et tout...
Mais je suis d'accord avec Von Essen. Tu passes d'un point de vue externe à celui d'omniscient qui déboussole un peu. Mais je vais rajouter quelque chose : en fait, même ton point de vue externe du début me dérange.
Je m'explique : cette suite semble être faite de façon artificielle, c'est-à-dire "vous voulez des infos sur le perso ? eh ba je vous les donne en descriptif". Comme si tu avais écrit ce passage juste pour les lecteurs. Certes, quand tu écris, il faut prendre en compte que tu as des lecteurs derrière qui vont lire et apprécier ton histoire. Mais le but premier de l'écrivain est de servir l'histoire, pas le lecteur.
Tout ça pour dire que cette suite ne me semble pas légitime dans ton histoire. Comme si on faisait un arrêt sur image pour le décrire. Essaye de l'insérer dans ton récit de façon naturelle. Pour son physique, fais-le peut-être à travers un autre personnage qui le voit (et si tu veux pas qu'un autre humain le voit, c'est pas grave, fais-le à travers l'appréciation d'un animal, c'est toujours plaisant et ça peut être intéressant ^^). Et pour son passé, mets-le en condition de s'en souvenir.
Voilà. Outre cette critique, je t'encourage toujours et pleinement à continuer ton récit, qui a très bien commencé
Mais je suis d'accord avec Von Essen. Tu passes d'un point de vue externe à celui d'omniscient qui déboussole un peu. Mais je vais rajouter quelque chose : en fait, même ton point de vue externe du début me dérange.
Je m'explique : cette suite semble être faite de façon artificielle, c'est-à-dire "vous voulez des infos sur le perso ? eh ba je vous les donne en descriptif". Comme si tu avais écrit ce passage juste pour les lecteurs. Certes, quand tu écris, il faut prendre en compte que tu as des lecteurs derrière qui vont lire et apprécier ton histoire. Mais le but premier de l'écrivain est de servir l'histoire, pas le lecteur.
Tout ça pour dire que cette suite ne me semble pas légitime dans ton histoire. Comme si on faisait un arrêt sur image pour le décrire. Essaye de l'insérer dans ton récit de façon naturelle. Pour son physique, fais-le peut-être à travers un autre personnage qui le voit (et si tu veux pas qu'un autre humain le voit, c'est pas grave, fais-le à travers l'appréciation d'un animal, c'est toujours plaisant et ça peut être intéressant ^^). Et pour son passé, mets-le en condition de s'en souvenir.
Voilà. Outre cette critique, je t'encourage toujours et pleinement à continuer ton récit, qui a très bien commencé
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- siegfried der blutdurstigChevalier de sang
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Re: L'apprentissage
Mer 24 Sep 2014 - 19:56
Merci d avoir pris le temps d ecrire autant Arken ! J ai cet apres midi reecris totalement la partie de mon recit apres la description physique. Je vais donc couper la partie qui suit pour en faire le chapitre suivant, qui se centrera uniquement sur le passé du personnage qui sera perdu dans ses pensees et ses souvenirs
( Est ce une bonne idee ? )
Pour la description physique je voulais reellement la mettre, mais je ne savais pas trop comment l aborder, je retaperais peut etre ce passage
Merci encore de vos remarques !
( Est ce une bonne idee ? )
Pour la description physique je voulais reellement la mettre, mais je ne savais pas trop comment l aborder, je retaperais peut etre ce passage
Merci encore de vos remarques !
- ArkenMaîtresse des fouets
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Re: L'apprentissage
Mer 24 Sep 2014 - 20:17
Je ne peux pas te dire comme ça si c'est une bonne idée, il me faut de la matière à commenter
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- siegfried der blutdurstigChevalier de sang
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Re: L'apprentissage
Mer 24 Sep 2014 - 20:25
La matiere essayera d arriver samedi promis pour l instant une machine mortis attends sur mon bureau...
- siegfried der blutdurstigChevalier de sang
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Re: L'apprentissage
Jeu 2 Oct 2014 - 19:36
Déjà jeudi soir ?? je manque à tous mes devoirs on dirait... je prévoyait un long passage, mais je n'ai pas fini de le taper...
Bon, tant pis, je vous offre tout de même la suite du récit, après tout je n'ai écrit que de courtes suites jusqu'ici...
petite précision, j'ai édité la fin du texte précédent suite aux conseils précieux de certaines des fines plumes de cette section, il est donc préférable de relire simplement le dernier post qui est très court afin de ne pas être perdu sur ce bonne lecture...
L'apprenti nécromant avait très tôt pris conscience de sa mortalité, et sa première rencontre avec la mort avait eu lieu lors de ses sept ans. Cette année la, une épidémie de bubons cracheurs et de grippe hurlante avait ravagé la province, et la mère du jeune Von Schädel fut malheureusement atteinte, agonisant pendant plus de deux semaines. Le petit garçon vécu extrêmement mal les râles et les cris de douleur de celle qui l'avait mis au monde et se renferma sur lui même, la mort de sa mère le plongeant dans une grande timidité et un mutisme profond. Sa seconde rencontre avec la faucheuse arriva quand il avait atteint ses dix ans. Toujours peureux à l'extrême, il assista sans pouvoir dire un mot à une bagarre qui dégénéra dans une taverne. Son premier frère de cinq ans plus âgé fut poignardé par derrière juste sous ses yeux enfantins et innocents par un ivrogne fou de rage. La dernière chose qu'il vit avant de s'évanouir fut le corps de son aîné à ses pieds, une lame de trente centimètres profondément enfoncée dans sa chemise teintée de sang.
La mort de celui qu'il considérait comme son modèle agit comme un électrochoc. A partir de ce jour, l'enfant de dix ans devint complètement incontrôlable et inconstant, craignant absolument tout et n'importe quoi. Plus d’une fois il passa des nuits complètes saisit de sanglots qui semblaient ne jamais devoir s’arrêter. Il était hanté par la vision des vêtements maculés de sang de son frère, et cette scène ne le quittait jamais dans les cauchemars qui l’assaillaient depuis ce triste jour. Il y eut même une fois ou en plein jour, ayant vu un garde dégainer son épée pour appréhender un voleur dans la rue, le petit garçon hurla de panique et s’enfuit en courant avant d’aller se réfugier chez lui en tremblant . Il fallu des mois avant qu’il puisse de nouveau supporter la vue d’une lame ou d’un simple couteau…
Le deuil qui commençait à être une habitude pour lui revint deux ans plus tard, lorsque son père, fier soldat de métier, fut victime d'une embuscade. Le capitaine qui vint leur faire part de la nouvelle ne pris pas de gants, et expliqua à la famille et devant les enfants que les sauvages hommes bêtes auteurs de l'attaque n'avaient laissé du vieux sergent qu'un t'as d'os brisés couverts d'excréments. Étrangement, Ulrich vécu cet événement comme une libération. Son père avait beau être un noble combattant dans l'armée, il se transformait en soiffard agressif une fois rentré chez lui, et exerçait une violente autorité sur ses enfants. Sans aucune limite parentale et libéré de son géniteur qui le battait fréquemment, Ulrich devint insolent et prompt aux pires bêtises. Son pauvre oncle n'ayant pas la force et la volonté et nécessaire pour le recadrer et l'élever convenablement. Un jour il provoquait la fureur des gardes en injuriant les prêtres et en scandant des blasphèmes avant de s’enfuir, un autre il apprenait l’art de faire les poches sur les riches bourgeois de la ville, n’ayant pourtant pas besoin d’argent. Ulrich se régalait de ses méfaits lorsqu’il arrivait à les commettre sans se faire prendre, et lorsque cela arrivait, il se servait de l’influence de sa famille afin de se tirer d’affaire. L’adolescent qu’il était devenu était d’une part un élève brillant, emmagasinant les connaissances qu’on lui enseignait à une vitesse surprenante, mais il trouvait toujours un moyen de les utiliser à une mauvaise fin. La cuisine et l’alchimie de base se trouvèrent un excellent moyen d’endormir profondément toute sa famille avant de s’éclipser en pleine nuit, et le tir à l’arc devint pour lui un moyen de se détendre en transperçant de part en part avec la plus grande précision les pigeons voyageurs des maisons de nobles voisines. Au fil de tout les incidents qu’il causait sans qu'aucune conséquence ne le ratrappe, il resta un enfant difficile et ingérable jusqu'à son seizième anniversaire.
Ce fut une année où les raids barbares venus de la lointaine Norsca s'amplifièrent brusquement au grand dam des citoyens de la cité et des environs. Furieux de voir sa province ainsi ravagée par des brutes impies, le comte électeur ordonna la levée de troupes fraîches afin de mettre un terme à ces ravages. C'est ainsi que le second frère d'Ulrich fut enrôlé de force dans un des nombreux contingents qui partirent vers le nord. Apres quelques escarmouches très déséquilibrées, les raids cessèrent aussi soudainement qu’ils avaient commencés, et aucune pitié ne fut faite aux pillards. Le général de l’armée exécuta ses ordres à la lettre, et chaque nordique survivant fut pendu haut et court à l’entrée des villages saccagés, ce qui apporta un franc soutien de la part des habitants à leur dirigeant. Malheureusement, le cadet de la famille d'Ulrich se retrouva en première ligne afin d’attirer le gros des maraudeurs, et son unité fut prise à partie par une dizaine de trolls qui causèrent un effroyable massacre parmi les nouvelles recrues avant que les vétérans n’arrivent pour les occire. On rapatria le corps exsangue et broyé du jeune enrôlé Von Schädel à sa famille qui eut la joie et l'immense honneur d'avoir un fils mort en héros.
Rien ne put consoler Ulrich de cette troisième perte, il passa du stade du fils tapageur et profitant de sa position à celui de garçon violent et bagarreur. Il se mit à déclencher des rixes et de violentes disputes avec d'autres jeunes de la ville sans aucune raison valable, comme pour éprouver sa force et évacuer sa rage. Recevant plus qu'il ne donnait au début, l'inverse fut bientôt valable, et il devint un véritable petit caïd dans les ruelles sales et bondées de la citée.
Malheureusement pour le jeune homme avide de combats, il est parfois utile de se renseigner sur ses adversaires. Un soir où ses poings le démangeaient, Ulrich tabassa joyeusement un autre garçon de son âge avant de lui briser le bras pour le punir de l'avoir mal regardé. Tout fier de sa victoire, il rentra chez lui sans penser aux conséquences de ses actes, qui se serait soucié d'un bras écharpé et de quelques bleus sur un pauvre gamin en pleine ville ? Le maître des gardes lui s'en soucia, tenant à punir le responsable de la bagarre ayant coûté un bras à son fils. Le même fils qu'Ulrich venait de démolir avec entrain sans le savoir. Ce chef de la garde était connu de la population non pas pour son sens de la justice, mais plutôt pour sa mauvaise habitude, qui consistait à piquer des colères monstrueuses pour n'importe quelle raison, et à ensuite condamner quelque pauvre innocent pour se calmer les nerfs. Avec un caractère pareil, les retombées du bras brisé ne se firent pas attendre. Connaissant Ulrich de renommée à cause des nombreuses bagarres qu’il déclenchait et grâce à la description faite par son fils, le maître du guet prépara une atroce vengeance pour réparer l’outrage fait à sa famille. Le lendemain de la querelle, les gardes de la ville enfonçaient la porte de la maison Von Schädel, et emmenaient la jeune sœur d'Ulrich non sans démolir au passage quelques meubles. Affolés, l’oncle de la jeune fille demanda pourquoi on lui prenait ainsi sa nièce de force, on lui répondit que le maître de la garde avait découvert que cette femme était coupable de sorcellerie, et qu'on l'emmenait sans attendre devant le tribunal pour y être jugée par sa seigneurie l’inquisiteur de la ville.
Bon, tant pis, je vous offre tout de même la suite du récit, après tout je n'ai écrit que de courtes suites jusqu'ici...
petite précision, j'ai édité la fin du texte précédent suite aux conseils précieux de certaines des fines plumes de cette section, il est donc préférable de relire simplement le dernier post qui est très court afin de ne pas être perdu sur ce bonne lecture...
L'apprenti nécromant avait très tôt pris conscience de sa mortalité, et sa première rencontre avec la mort avait eu lieu lors de ses sept ans. Cette année la, une épidémie de bubons cracheurs et de grippe hurlante avait ravagé la province, et la mère du jeune Von Schädel fut malheureusement atteinte, agonisant pendant plus de deux semaines. Le petit garçon vécu extrêmement mal les râles et les cris de douleur de celle qui l'avait mis au monde et se renferma sur lui même, la mort de sa mère le plongeant dans une grande timidité et un mutisme profond. Sa seconde rencontre avec la faucheuse arriva quand il avait atteint ses dix ans. Toujours peureux à l'extrême, il assista sans pouvoir dire un mot à une bagarre qui dégénéra dans une taverne. Son premier frère de cinq ans plus âgé fut poignardé par derrière juste sous ses yeux enfantins et innocents par un ivrogne fou de rage. La dernière chose qu'il vit avant de s'évanouir fut le corps de son aîné à ses pieds, une lame de trente centimètres profondément enfoncée dans sa chemise teintée de sang.
La mort de celui qu'il considérait comme son modèle agit comme un électrochoc. A partir de ce jour, l'enfant de dix ans devint complètement incontrôlable et inconstant, craignant absolument tout et n'importe quoi. Plus d’une fois il passa des nuits complètes saisit de sanglots qui semblaient ne jamais devoir s’arrêter. Il était hanté par la vision des vêtements maculés de sang de son frère, et cette scène ne le quittait jamais dans les cauchemars qui l’assaillaient depuis ce triste jour. Il y eut même une fois ou en plein jour, ayant vu un garde dégainer son épée pour appréhender un voleur dans la rue, le petit garçon hurla de panique et s’enfuit en courant avant d’aller se réfugier chez lui en tremblant . Il fallu des mois avant qu’il puisse de nouveau supporter la vue d’une lame ou d’un simple couteau…
Le deuil qui commençait à être une habitude pour lui revint deux ans plus tard, lorsque son père, fier soldat de métier, fut victime d'une embuscade. Le capitaine qui vint leur faire part de la nouvelle ne pris pas de gants, et expliqua à la famille et devant les enfants que les sauvages hommes bêtes auteurs de l'attaque n'avaient laissé du vieux sergent qu'un t'as d'os brisés couverts d'excréments. Étrangement, Ulrich vécu cet événement comme une libération. Son père avait beau être un noble combattant dans l'armée, il se transformait en soiffard agressif une fois rentré chez lui, et exerçait une violente autorité sur ses enfants. Sans aucune limite parentale et libéré de son géniteur qui le battait fréquemment, Ulrich devint insolent et prompt aux pires bêtises. Son pauvre oncle n'ayant pas la force et la volonté et nécessaire pour le recadrer et l'élever convenablement. Un jour il provoquait la fureur des gardes en injuriant les prêtres et en scandant des blasphèmes avant de s’enfuir, un autre il apprenait l’art de faire les poches sur les riches bourgeois de la ville, n’ayant pourtant pas besoin d’argent. Ulrich se régalait de ses méfaits lorsqu’il arrivait à les commettre sans se faire prendre, et lorsque cela arrivait, il se servait de l’influence de sa famille afin de se tirer d’affaire. L’adolescent qu’il était devenu était d’une part un élève brillant, emmagasinant les connaissances qu’on lui enseignait à une vitesse surprenante, mais il trouvait toujours un moyen de les utiliser à une mauvaise fin. La cuisine et l’alchimie de base se trouvèrent un excellent moyen d’endormir profondément toute sa famille avant de s’éclipser en pleine nuit, et le tir à l’arc devint pour lui un moyen de se détendre en transperçant de part en part avec la plus grande précision les pigeons voyageurs des maisons de nobles voisines. Au fil de tout les incidents qu’il causait sans qu'aucune conséquence ne le ratrappe, il resta un enfant difficile et ingérable jusqu'à son seizième anniversaire.
Ce fut une année où les raids barbares venus de la lointaine Norsca s'amplifièrent brusquement au grand dam des citoyens de la cité et des environs. Furieux de voir sa province ainsi ravagée par des brutes impies, le comte électeur ordonna la levée de troupes fraîches afin de mettre un terme à ces ravages. C'est ainsi que le second frère d'Ulrich fut enrôlé de force dans un des nombreux contingents qui partirent vers le nord. Apres quelques escarmouches très déséquilibrées, les raids cessèrent aussi soudainement qu’ils avaient commencés, et aucune pitié ne fut faite aux pillards. Le général de l’armée exécuta ses ordres à la lettre, et chaque nordique survivant fut pendu haut et court à l’entrée des villages saccagés, ce qui apporta un franc soutien de la part des habitants à leur dirigeant. Malheureusement, le cadet de la famille d'Ulrich se retrouva en première ligne afin d’attirer le gros des maraudeurs, et son unité fut prise à partie par une dizaine de trolls qui causèrent un effroyable massacre parmi les nouvelles recrues avant que les vétérans n’arrivent pour les occire. On rapatria le corps exsangue et broyé du jeune enrôlé Von Schädel à sa famille qui eut la joie et l'immense honneur d'avoir un fils mort en héros.
Rien ne put consoler Ulrich de cette troisième perte, il passa du stade du fils tapageur et profitant de sa position à celui de garçon violent et bagarreur. Il se mit à déclencher des rixes et de violentes disputes avec d'autres jeunes de la ville sans aucune raison valable, comme pour éprouver sa force et évacuer sa rage. Recevant plus qu'il ne donnait au début, l'inverse fut bientôt valable, et il devint un véritable petit caïd dans les ruelles sales et bondées de la citée.
Malheureusement pour le jeune homme avide de combats, il est parfois utile de se renseigner sur ses adversaires. Un soir où ses poings le démangeaient, Ulrich tabassa joyeusement un autre garçon de son âge avant de lui briser le bras pour le punir de l'avoir mal regardé. Tout fier de sa victoire, il rentra chez lui sans penser aux conséquences de ses actes, qui se serait soucié d'un bras écharpé et de quelques bleus sur un pauvre gamin en pleine ville ? Le maître des gardes lui s'en soucia, tenant à punir le responsable de la bagarre ayant coûté un bras à son fils. Le même fils qu'Ulrich venait de démolir avec entrain sans le savoir. Ce chef de la garde était connu de la population non pas pour son sens de la justice, mais plutôt pour sa mauvaise habitude, qui consistait à piquer des colères monstrueuses pour n'importe quelle raison, et à ensuite condamner quelque pauvre innocent pour se calmer les nerfs. Avec un caractère pareil, les retombées du bras brisé ne se firent pas attendre. Connaissant Ulrich de renommée à cause des nombreuses bagarres qu’il déclenchait et grâce à la description faite par son fils, le maître du guet prépara une atroce vengeance pour réparer l’outrage fait à sa famille. Le lendemain de la querelle, les gardes de la ville enfonçaient la porte de la maison Von Schädel, et emmenaient la jeune sœur d'Ulrich non sans démolir au passage quelques meubles. Affolés, l’oncle de la jeune fille demanda pourquoi on lui prenait ainsi sa nièce de force, on lui répondit que le maître de la garde avait découvert que cette femme était coupable de sorcellerie, et qu'on l'emmenait sans attendre devant le tribunal pour y être jugée par sa seigneurie l’inquisiteur de la ville.
- siegfried der blutdurstigChevalier de sang
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Re: L'apprentissage
Sam 4 Oct 2014 - 1:30
Bonsoir à tous, suite aux justes remarques de Von Essen, j'ai revu certaines parties de mon texte, j'espère avoir réussi à assimiler les conseils que l'on m'a donné.
Le texte du post précédent a donc été totalement édité mais dans l'ensemble il reste très semblable. Je tenterais de poster la suite le plus tôt possible afin de ne pas vous lasser avec le même texte
Merci à ceux qui me lisent, je sais qu'il y a beaucoup à lire sur le forum en ce moment avec le concours de récits
Le texte du post précédent a donc été totalement édité mais dans l'ensemble il reste très semblable. Je tenterais de poster la suite le plus tôt possible afin de ne pas vous lasser avec le même texte
Merci à ceux qui me lisent, je sais qu'il y a beaucoup à lire sur le forum en ce moment avec le concours de récits
- Nyklaus von CarsteinSeigneur vampire
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Re: L'apprentissage
Sam 4 Oct 2014 - 11:43
Super Camarades !! J'adore cette autre vision de la nécromancie et de voir l'histoire d'un humain corrompu par cette magie
_________________
Mon histoire...Histoire de Nyklaus
Mes dessins (avec les fiches de monstres dont vous pouvez vous inspirer dans vos récits) : Dessins de Nyklaus
- siegfried der blutdurstigChevalier de sang
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Re: L'apprentissage
Sam 4 Oct 2014 - 11:54
Merci ! et on en a pas fini de le voir se corrompre...
- ArkenMaîtresse des fouets
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Re: L'apprentissage
Dim 5 Oct 2014 - 11:20
J'ai donc relu les deux dernières suites et je te dis bravo ! La "légitimité" de ces deux passages est restaurée, et qui plus est très bien amenés
La suite !
La suite !
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- GilgaladMaître floodeur
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Re: L'apprentissage
Dim 5 Oct 2014 - 11:48
Je suis entièrement d'accord avec mes confrères ci-dessus. La nouvelle version est bien mieux que l'ancienne. J'espère que cela va.continuer dans ce sens. Sans compter que nous n'avons pas encore.les raisons de sa "conversion" à la non-vie.
Bref, j'attends la suite avec impatience.
Bref, j'attends la suite avec impatience.
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Veuillez à ne pas insulter les Hauts Elfes, sans quoi il vous en cuira. Le risque est un démembrement très rapide suivit d'une décapitation.
- siegfried der blutdurstigChevalier de sang
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Re: L'apprentissage
Dim 5 Oct 2014 - 12:21
Merci pour vos commentaires ! Revoir plusieurs fois mon texte n aura donc pas été vain
Je remercie aussi Von Essen au passage, c est grace à une de ses critique digne d un livre de nagash que j ai corrigé mon texte
Pour la suite, nous n en avons pas encore fini avec sa famille, que va devenir sa pauvre soeur et comment Ulrich va il evoluer ?
Et puis il me reste encore a raconter comment l idee de la necromancie lui est venue comme l a dit Gilgalad
En réalité tout ca est deja couché sur le papier, mais apres la correction de ce dernier texte je me rends compte du travail et de chemin qu il me reste a parcourir, je vais donc tenter de modifier cette suite pour l ameliorer au possible, et j espere poster cela dans la semaine
Encore merci a vous !
Je remercie aussi Von Essen au passage, c est grace à une de ses critique digne d un livre de nagash que j ai corrigé mon texte
Pour la suite, nous n en avons pas encore fini avec sa famille, que va devenir sa pauvre soeur et comment Ulrich va il evoluer ?
Et puis il me reste encore a raconter comment l idee de la necromancie lui est venue comme l a dit Gilgalad
En réalité tout ca est deja couché sur le papier, mais apres la correction de ce dernier texte je me rends compte du travail et de chemin qu il me reste a parcourir, je vais donc tenter de modifier cette suite pour l ameliorer au possible, et j espere poster cela dans la semaine
Encore merci a vous !
- siegfried der blutdurstigChevalier de sang
- Age : 27
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Re: L'apprentissage
Mer 8 Oct 2014 - 12:06
Bien le bonjour à vous chers lunatiques assoiffés de sang...
J'avais promis une suite et la voilà comme prévu
Seul bémol, je suis d'avis assez mitigé envers mon propre texte... en fait j'ai l'impression que quelque chose va de travers dedans mais je ne parviens pas à mettre le doigt dessus
J'espère donc que vous apprécierez cette suite ou que vous me aiderez à trouver d'où vient le petit hic que je ressent
Sur ce bonne lecture !
Le procès de la petite dernière Von Schädel fut expéditif. Aucune preuve de son crime ne fut présentée et on lui refusa le droit de se défendre, tandis que les jurés étaient exclus pour des raisons de sécurité de peur que la jeune fille les ensorcelle. On l’emmena simplement devant l’inquisiteur qui la questionna pendant plusieurs heures sans s’arrêter, et finit par déclarer qu’il avait décelé en elle la corruption et l’hérésie la plus profonde. Plutôt que de prononcer lui-même une sentence, il décida de laisser le choix du supplice au chef de la garde. L’immonde capitaine la fit alors jeter aux cachots, pendant qu’il envoyait ses hommes annoncer en ville la bonne nouvelle d’un spectacle sur la place centrale le lendemain.
Pendant ce temps, Ulrich fut mit aux arrêts par la garde non sans recevoir une correction de leur part. En réalité, le chef des gardes vint seulement le narguer devant sa cellule et lui présenta son fils à qui il avait démoli le bras. Il lui promit qu’il souffrirait comme jamais pour payer cet affront, et que on ne s’attaquait pas impunément à sa famille.
Lorsque le jour suivant arriva, on conduisit le jeune homme sur la place publique bondée de monde et on l’attacha fermement sur une chaise dans un coin de l’estrade. Cette grande scène de bois qui était montée par quelques artisans régulièrement servait lors des événements majeurs, des fêtes et des pendaisons. Après de longues minutes à se torturer l’esprit pour savoir ce qui allait se passer, Ulrich vit sa soeur arriver pour le rejoindre, les poignets entravés par de lourdes chaînes. On la mit à genoux au centre et bien en vue de la populace, avant de proclamer son hérésie et sa pratique de la sorcellerie haut et fort. La réaction de la foule ne se fit pas attendre. Huées et injures s’élevèrent aussitôt et des pierres accompagnées de fruits pourris fusèrent vers l’estrade. La pauvre jeune fille déjà amochée par les gardes et les autres prisonniers durant son court séjour en prison tremblait de peur et ses joues étaient couvertes de larmes.
Après quelques minutes de rage collective, l’inquisiteur se leva de sa petite tribune et demanda le calme. A sa droite se tenait le chef du guet, et à sa gauche un important membre de la bourgeoisie qui souhaitait se faire bien voir par ses concitoyens. Ils affichaient tout les trois un sourire posé et entendu, satisfaits de la réaction violente de la foule amassée plus bas. L’inquisiteur prononça alors un discours contre l’hérésie d’une voix forte, enflammant encore plus la fureur de la foule envers la jeune Von Schädel terrifiée qui attendait sur la scène. Finalement, il conclu en annonçant la sentence choisie pour punir « l’immonde sorcière » comme il se plaisait à l’appeler. Elle était condamnée par la justice de Sigmar à être torturée afin d’expier ses péchés, puis elle serait brûlée vive par le bourreau de la ville afin de sauver son âme. Une clameur de victoire bestiale s’éleva en réponse de la foule exaltée et avide de sang.
Ulrich était en état de choc. Incapable de dire un mot ou même de comprendre ce qu’on lui disait, un gouffre sans fin venait de naître en lui, et il tombait dedans sans rien pouvoir faire pour s’arrêter. Ce fut finalement l’arrivée du bourreau qui le ramena a la réalité. Cet homme monstrueux payé pour tuer faisait bien deux mètres de haut, et était une pure montagne de muscles. Il portait sur son visage une cagoule noire sur laquelle on avait dessiné un crane avec de la craie et semblait se réjouir d'avance en regardant sa future victime. Les immondes tortures commencèrent sans tarder, laissant tout le loisir à l'homme cagoulé d’exprimer son art. Chacun des suplices arracha d’horribles cris de douleurs à la pauvre sœur quand ses membres se brisèrent et que le fer rougit brûla sa peau. Aucun des châtiments n’étaient fins ou raffinés, il s’agissait de violence pure à l’encontre de l’innocente victime. Ulrich pria aussi fort qu'il pu pour faire cesser l’horrible spectacle, criant à n’en plus pouvoir que c’était lui et non pas elle qui devait payer tout en implorant le bourreau et la foule de s’arrêter.
Au bout d’une heure d’horreur, on attacha le corps brisé à peine conscient et sanguinolent de la pauvre fille à un poteau au sommet d’un bûcher entouré de soldats portant les uniformes de la ville. Le grand Inquisiteur pris alors une torche, et dans une impressionnante prière à Sigmar alluma le bûcher. Ulrich fut pris d'une panique sans nom et d'une rage inouïe. Il hurla comme il n'avait jamais hurlé à l'encontre de celui qui venait de condamner sa soeur à une mort certaine. C'est à cet instant que les soldats le firent taire et le saisirent avant de le jeter aux pieds de leur supérieur. Celui ci affichait un large sourire, ivre de son sentiment de supériorité. Heureux comme tout, il fit alors une proposition à Ulrich: si il le suppliait du mieux qu'il pouvait il prometait de faire cesser les souffrances de sa soeur sur le champ. Voyant le feu grimper sur le bûcher et commencer à atteindre les pieds de sa pauvre victime étouffant au milieu de la fumée, Ulrich cessa de réfléchir. Il se mit à genoux dans la boue devant le chef des gardes et le supplia autant qu'il le put, piétinant son honneur et reniant son rang avec tout ce qui lui était cher dans l'espoir de la sauver. Il fit entendre au tortionnaire tout ce qu'il voulait entendre sans hésiter et sans aucun remord.
Satisfait de sa victoire totale, le capitaine écarta son manteau et dégaina un pistolet d'un geste fluide avant de viser machinalement la silhouette féminine perchée sur l'immense tas de bois embrasé par les flammes.
Il pressa la détente le plus machinalement du monde sous les yeux écarquillés de stupeur d'Ulrich, tandis qu'une seconde après la détonation du coup de feu,la jeune femme s'affaissait raide morte. Incapable de bouger, Ulrich fut horrifié par la vision de sa soeur dévorée dans un océan de flammes rougeoyantes. Un cri était perdu au fond de sa gorge mais il était incapable de s'exprimer. Les mots refusaient de sortir de sa bouche. Il reçu alors un puissant coup à la poitrine qui lui coupa le souffle. Sur un geste de leur commandant, les soldats se firent un devoir de le molester dans les règles de l'art, lui brisant les côtes et lui détruisant méthodiquement le visage à coups de bottes jusqu'à ce qu'il tombe inconscient dans la boue pendant que le bûcher finissait de se consummer.
Lorsqu'il reprit ses esprits au bout de plusieurs heures, la nuit était déjà tombée. Perdu, fou de douleur, et le visage maculé de terre et de sang, il tituba jusqu'à chez lui tout en s'écroulant de douleur dans le caniveau régulièrement. Lorsqu'il se trouva face aux portes du manoir Von Schädel, il poussa la porte avec difficulté avant de se figer. Face à lui, le corps de son oncle se balançait sans vie dans le hall d'entrée, pendu au lustre du plafond.
J'avais promis une suite et la voilà comme prévu
Seul bémol, je suis d'avis assez mitigé envers mon propre texte... en fait j'ai l'impression que quelque chose va de travers dedans mais je ne parviens pas à mettre le doigt dessus
J'espère donc que vous apprécierez cette suite ou que vous me aiderez à trouver d'où vient le petit hic que je ressent
Sur ce bonne lecture !
Le procès de la petite dernière Von Schädel fut expéditif. Aucune preuve de son crime ne fut présentée et on lui refusa le droit de se défendre, tandis que les jurés étaient exclus pour des raisons de sécurité de peur que la jeune fille les ensorcelle. On l’emmena simplement devant l’inquisiteur qui la questionna pendant plusieurs heures sans s’arrêter, et finit par déclarer qu’il avait décelé en elle la corruption et l’hérésie la plus profonde. Plutôt que de prononcer lui-même une sentence, il décida de laisser le choix du supplice au chef de la garde. L’immonde capitaine la fit alors jeter aux cachots, pendant qu’il envoyait ses hommes annoncer en ville la bonne nouvelle d’un spectacle sur la place centrale le lendemain.
Pendant ce temps, Ulrich fut mit aux arrêts par la garde non sans recevoir une correction de leur part. En réalité, le chef des gardes vint seulement le narguer devant sa cellule et lui présenta son fils à qui il avait démoli le bras. Il lui promit qu’il souffrirait comme jamais pour payer cet affront, et que on ne s’attaquait pas impunément à sa famille.
Lorsque le jour suivant arriva, on conduisit le jeune homme sur la place publique bondée de monde et on l’attacha fermement sur une chaise dans un coin de l’estrade. Cette grande scène de bois qui était montée par quelques artisans régulièrement servait lors des événements majeurs, des fêtes et des pendaisons. Après de longues minutes à se torturer l’esprit pour savoir ce qui allait se passer, Ulrich vit sa soeur arriver pour le rejoindre, les poignets entravés par de lourdes chaînes. On la mit à genoux au centre et bien en vue de la populace, avant de proclamer son hérésie et sa pratique de la sorcellerie haut et fort. La réaction de la foule ne se fit pas attendre. Huées et injures s’élevèrent aussitôt et des pierres accompagnées de fruits pourris fusèrent vers l’estrade. La pauvre jeune fille déjà amochée par les gardes et les autres prisonniers durant son court séjour en prison tremblait de peur et ses joues étaient couvertes de larmes.
Après quelques minutes de rage collective, l’inquisiteur se leva de sa petite tribune et demanda le calme. A sa droite se tenait le chef du guet, et à sa gauche un important membre de la bourgeoisie qui souhaitait se faire bien voir par ses concitoyens. Ils affichaient tout les trois un sourire posé et entendu, satisfaits de la réaction violente de la foule amassée plus bas. L’inquisiteur prononça alors un discours contre l’hérésie d’une voix forte, enflammant encore plus la fureur de la foule envers la jeune Von Schädel terrifiée qui attendait sur la scène. Finalement, il conclu en annonçant la sentence choisie pour punir « l’immonde sorcière » comme il se plaisait à l’appeler. Elle était condamnée par la justice de Sigmar à être torturée afin d’expier ses péchés, puis elle serait brûlée vive par le bourreau de la ville afin de sauver son âme. Une clameur de victoire bestiale s’éleva en réponse de la foule exaltée et avide de sang.
Ulrich était en état de choc. Incapable de dire un mot ou même de comprendre ce qu’on lui disait, un gouffre sans fin venait de naître en lui, et il tombait dedans sans rien pouvoir faire pour s’arrêter. Ce fut finalement l’arrivée du bourreau qui le ramena a la réalité. Cet homme monstrueux payé pour tuer faisait bien deux mètres de haut, et était une pure montagne de muscles. Il portait sur son visage une cagoule noire sur laquelle on avait dessiné un crane avec de la craie et semblait se réjouir d'avance en regardant sa future victime. Les immondes tortures commencèrent sans tarder, laissant tout le loisir à l'homme cagoulé d’exprimer son art. Chacun des suplices arracha d’horribles cris de douleurs à la pauvre sœur quand ses membres se brisèrent et que le fer rougit brûla sa peau. Aucun des châtiments n’étaient fins ou raffinés, il s’agissait de violence pure à l’encontre de l’innocente victime. Ulrich pria aussi fort qu'il pu pour faire cesser l’horrible spectacle, criant à n’en plus pouvoir que c’était lui et non pas elle qui devait payer tout en implorant le bourreau et la foule de s’arrêter.
Au bout d’une heure d’horreur, on attacha le corps brisé à peine conscient et sanguinolent de la pauvre fille à un poteau au sommet d’un bûcher entouré de soldats portant les uniformes de la ville. Le grand Inquisiteur pris alors une torche, et dans une impressionnante prière à Sigmar alluma le bûcher. Ulrich fut pris d'une panique sans nom et d'une rage inouïe. Il hurla comme il n'avait jamais hurlé à l'encontre de celui qui venait de condamner sa soeur à une mort certaine. C'est à cet instant que les soldats le firent taire et le saisirent avant de le jeter aux pieds de leur supérieur. Celui ci affichait un large sourire, ivre de son sentiment de supériorité. Heureux comme tout, il fit alors une proposition à Ulrich: si il le suppliait du mieux qu'il pouvait il prometait de faire cesser les souffrances de sa soeur sur le champ. Voyant le feu grimper sur le bûcher et commencer à atteindre les pieds de sa pauvre victime étouffant au milieu de la fumée, Ulrich cessa de réfléchir. Il se mit à genoux dans la boue devant le chef des gardes et le supplia autant qu'il le put, piétinant son honneur et reniant son rang avec tout ce qui lui était cher dans l'espoir de la sauver. Il fit entendre au tortionnaire tout ce qu'il voulait entendre sans hésiter et sans aucun remord.
Satisfait de sa victoire totale, le capitaine écarta son manteau et dégaina un pistolet d'un geste fluide avant de viser machinalement la silhouette féminine perchée sur l'immense tas de bois embrasé par les flammes.
Il pressa la détente le plus machinalement du monde sous les yeux écarquillés de stupeur d'Ulrich, tandis qu'une seconde après la détonation du coup de feu,la jeune femme s'affaissait raide morte. Incapable de bouger, Ulrich fut horrifié par la vision de sa soeur dévorée dans un océan de flammes rougeoyantes. Un cri était perdu au fond de sa gorge mais il était incapable de s'exprimer. Les mots refusaient de sortir de sa bouche. Il reçu alors un puissant coup à la poitrine qui lui coupa le souffle. Sur un geste de leur commandant, les soldats se firent un devoir de le molester dans les règles de l'art, lui brisant les côtes et lui détruisant méthodiquement le visage à coups de bottes jusqu'à ce qu'il tombe inconscient dans la boue pendant que le bûcher finissait de se consummer.
Lorsqu'il reprit ses esprits au bout de plusieurs heures, la nuit était déjà tombée. Perdu, fou de douleur, et le visage maculé de terre et de sang, il tituba jusqu'à chez lui tout en s'écroulant de douleur dans le caniveau régulièrement. Lorsqu'il se trouva face aux portes du manoir Von Schädel, il poussa la porte avec difficulté avant de se figer. Face à lui, le corps de son oncle se balançait sans vie dans le hall d'entrée, pendu au lustre du plafond.
- Nyklaus von CarsteinSeigneur vampire
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Re: L'apprentissage
Mer 8 Oct 2014 - 15:36
pauvre garçon:crying:. Super ton histoire ! à quand la suite ?
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Mes dessins (avec les fiches de monstres dont vous pouvez vous inspirer dans vos récits) : Dessins de Nyklaus
- siegfried der blutdurstigChevalier de sang
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Re: L'apprentissage
Mer 8 Oct 2014 - 16:44
Merci ! La suite ce week end probablement
- GilgaladMaître floodeur
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Re: L'apprentissage
Mer 8 Oct 2014 - 17:35
Je peux confirmer qu'il n'a vraiment pas de chance. Mais bon, cela a sûrement provoqué son passage à la nécromancie. Je tiens à signaler que j'ai été surpris que le capitaine tienne sa parole d'achever la jeune fille. Il aurait tout aussi bien pu laisser l'exécution se dérouler comme elle avait commencé.
Sinon, vivement la suite.
Sinon, vivement la suite.
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Veuillez à ne pas insulter les Hauts Elfes, sans quoi il vous en cuira. Le risque est un démembrement très rapide suivit d'une décapitation.
- ArkenMaîtresse des fouets
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Re: L'apprentissage
Mer 8 Oct 2014 - 18:04
Je sais ce qui ne va pas dans ce texte... La présence de plusieurs double espaces, et l'absence des -t à la fin des passés simples en -u de la 3ème personne !
Et encore une ou deux petits coquilles faciles à repérer
Gilgalad : normal qu'il tienne parole. le jeune garçon pensait sauver sa sœur, et non pas l'achever. D'où le plaisir machiavélique du capitaine.
Maintenant qu'on connait son passé oh combien tragique (à dire avec une voix de chroniqueur dramatique), à quand la suite ?
Et encore une ou deux petits coquilles faciles à repérer
Gilgalad : normal qu'il tienne parole. le jeune garçon pensait sauver sa sœur, et non pas l'achever. D'où le plaisir machiavélique du capitaine.
Maintenant qu'on connait son passé oh combien tragique (à dire avec une voix de chroniqueur dramatique), à quand la suite ?
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Ceux qui ne croient pas en la magie ne la trouveront jamais.
- siegfried der blutdurstigChevalier de sang
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Re: L'apprentissage
Mer 8 Oct 2014 - 18:38
Merci à vous deux !
Gilgalad: comme l'a dit Arken, Ulrich pensait effectivement voir sa soeur epargnée et non pas la voir se prendre un balle en pleine tete mais rien de bien important ce n'est qu'un detail
Arken: ouuups j'ai encore laissé des fautes ... je vais me flageller de ce pas...
Et pour son passé il y a encore un petit épisode... il me reste encore à ecrire comment la necromancie est devenue sa voie...
Gilgalad: comme l'a dit Arken, Ulrich pensait effectivement voir sa soeur epargnée et non pas la voir se prendre un balle en pleine tete mais rien de bien important ce n'est qu'un detail
Arken: ouuups j'ai encore laissé des fautes ... je vais me flageller de ce pas...
Et pour son passé il y a encore un petit épisode... il me reste encore à ecrire comment la necromancie est devenue sa voie...
- EssenSeigneur vampire
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Re: L'apprentissage
Jeu 9 Oct 2014 - 20:17
Tu es en net progrès
Les détails de la tragédie et les émotions des héros sont bien rendues, je n'ai pu réprimer un sentiment de révolte face à ce maître de guet bien sûr de lui
Et après, les braves gens s'étonnent d'où viennent les criminels...
J'aurai donc seulement quelques remarques en plus à donner :
Maintenant, je demande, comme tout le monde, la suite !
Les détails de la tragédie et les émotions des héros sont bien rendues, je n'ai pu réprimer un sentiment de révolte face à ce maître de guet bien sûr de lui
Et après, les braves gens s'étonnent d'où viennent les criminels...
J'aurai donc seulement quelques remarques en plus à donner :
_ Je déconseillerais de placer "immonde" dans cette narration bien précise. Comme tu commences en étant impartial, il faut le rester jusqu'au bout... Certes, il est 'immonde' d'un certain point de vue, mais c'est aux lecteurs qu'il convient normalement de former leur avis de ce que tu décris, et non au narrateur de fournir l'avis tel quelL’immonde capitaine la fit alors jeter aux cachots
_ petite incompréhension de ma part (Arken appellera ça "pinaillement" ) dès cet endroit précis : nous sommes d'accord qu'Ulrich est ainsi placé pour qu'il subisse la vengeance du capitaine. Toutefois, qui est-il pour le verdict et la foule rassemblée ? Un banal condamné ? Le frère maudit de la sorcière ? Je conçois qu'il soit connu et détesté par la foule (très contente de le voir hurler), mais il serait bon de l'expliciter au lecteurLorsque le jour suivant arriva, on conduisit le jeune homme sur la place publique bondée de monde et on l’attacha fermement sur une chaise dans un coin de l’estrade.
_ le fer rougeet que le fer rougit brûla sa peau.
_ Cette phrase fait un peu figure d'insolite dans l'ensemble : châtiments plus fins ou plus raffinés par rapport à quoi ? Je suis d'accord que l'on parle en termes vagues pour masquer les détails des supplices, mais pour que ça reste discret, on pourrait éviter ce genre de comparaison inexpliquéeAucun des châtiments n’étaient fins ou raffinés, il s’agissait de violence pure à l’encontre de l’innocente victime.
_ cria (ou est-ce vraiment "pria" ? Dans ce cas-là, c'est soit il prie (un dieu), soit il prie quelqu'un, donc les bourreaux, ce qu'il faudrait alors préciser )Ulrich pria aussi fort qu'il pu pour faire cesser l’horrible spectacle
Maintenant, je demande, comme tout le monde, la suite !
- siegfried der blutdurstigChevalier de sang
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Re: L'apprentissage
Jeu 9 Oct 2014 - 20:42
Aaah ! Mon cher Von Essen a repris sa plume pour me donner son avis !
Je te remercie de tout coeur pour le temps que tu dois passer a lire et commenter mon texte en postant d aussi longues reponses ! Comme d'habitude je vais reprendre mon texte en fonction des observation proposées, ou du moins certaines
( bien entendu mes autres lecteurs sont egalement grandement remercies de leur lecture et de leurs reponses quand il y en a )
La suite ?... elle est ecrite, entierement prete dans ma tete... mais je ne suis pas satisfait du premier jet sur papier et je vais la reecrire des que possible, je posterais ce week end ou la semaine prochaine !
Je te remercie de tout coeur pour le temps que tu dois passer a lire et commenter mon texte en postant d aussi longues reponses ! Comme d'habitude je vais reprendre mon texte en fonction des observation proposées, ou du moins certaines
( bien entendu mes autres lecteurs sont egalement grandement remercies de leur lecture et de leurs reponses quand il y en a )
La suite ?... elle est ecrite, entierement prete dans ma tete... mais je ne suis pas satisfait du premier jet sur papier et je vais la reecrire des que possible, je posterais ce week end ou la semaine prochaine !
- EssenSeigneur vampire
- Age : 28
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Palmares : Organisateur des tournois du Fort du Sang, de la Reiksguard, des Duels de Lassenburg & de la ruée vers l'Eldorado
Re: L'apprentissage
Jeu 9 Oct 2014 - 20:51
Mais de rien, ça me fait plaisir de te renseigner
Et tu peux prendre ton temps pour la prochaine suite, travaille-la autant qu'il s'en faut, je connais plus d'un vampire par ici qui ont fait durer le suspense pendant une année entière avant de subitement revenir des ténèbres
Et tu peux prendre ton temps pour la prochaine suite, travaille-la autant qu'il s'en faut, je connais plus d'un vampire par ici qui ont fait durer le suspense pendant une année entière avant de subitement revenir des ténèbres
- siegfried der blutdurstigChevalier de sang
- Age : 27
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Date d'inscription : 03/09/2012
Re: L'apprentissage
Jeu 9 Oct 2014 - 21:03
Je travaillerais la suite ca oui...mais je ne vous ferais jamais attendre plus de deux semaines pour le moment...
J'ai le scénario dans ma tete pour au moins 3/4 suites, il me faut juste trouver la bonne facon de les developper le stylo a la main
J'ai le scénario dans ma tete pour au moins 3/4 suites, il me faut juste trouver la bonne facon de les developper le stylo a la main
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