Pour penser et méditer un peu.

J'avoue qu'au final je ne sais pas vraiment ce que j'ai écris...
Je ne sais pas trop comment, mais j'ai voulu écrire un texte sur d’un vieux qui meurt avec l'espoir encore avec lui. Puis je me suis posé des questions. Alors à nous de trouver des réponses, je crois que ça fait du bien de penser, des fois.    

Bref, des petits mots pour penser et méditer un peu si vous en avez envie.
(Je ne sais même pas pourquoi je poste ça... mais j'espère que vous me direz que j'ai pas fait une connerie !)


Ouais, en gros, c’est l’histoire d’un vieux qui garde espoir et qui meurt en allant au bout de ses rêves.



J’ai roulé ma bosse un peu partout dans le Vieux Monde, si si, et même au-delà. J’y ai jamais rien trouvé que de la boue, de la pluie, de la misère, des morts et des pauvres gars comme moi. Ni plus, ni moins. Maintenant, je suis vieux, je ne tiens plus à peine debout, j’ai pas un sou dans ma poche pour changer mes vêtements décrépis et ma vieille épée rouillée. Mais je ne perds pas espoir, non non : j’y crois encore ! L’aventure est toujours là, elle m’appelle, je l’entends ! Tous mes rêves, à portée de main ! Des contrées ensoleillées, des trésors, et tant d’autres choses à découvrir ! Je les trouverai, oui. Oui !

L’aventure m’attend !


Le dénommé Hans, sans nom de famille connu, d’âge avancé mais inconnu également, a été retrouvé mort hier au soir, aux portes de la ville. Le meurtrier a poignardé la victime avec sa propre arme, avant de prendre la fuite, probablement sans rien trouver sur le cadavre. Puisse les dieux quels qu’ils soient avoir pitié de son âme.


Si, c’est moi qui l’ai vu le premier. ‘L’était même pas encore mort quand je m’suis approché, l’vieux ! Un vrai dur, ouais. Par contre y d’vait pas encore avoir toute sa tête, hein, par contre. ‘L’arrêtais pas de bafouiller des trucs alors qu’i’s’vidait d’son sang. Des trucs à propos d’aventures et de trésors, mais j’ai pas bien compris. ‘Faut dire qu’l’était en train d’crever, l’croulant !

En tout cas l’avait l’sourire. P’têt ben qu’i croyait l’avoir rencontrée, son aventure. En t’cas, l’est mort heureux, l’gars. Tout l’monde a pas cette chance, d’en finir avec encore un peu d’espoir. C’est p’têt ça qui nous manque. Ouaip.

Bon, c’pas tout ça, là, mais j’ai pas qu’ça à faire, hein, faut qu’j’gagne ma vie, moi ! Pis franch’ment, pourquoi vous m’posez c’tes questions, nan mais des fois ! Y a des gens, j’vous jure...


La sagesse commence dans l’émerveillement. Socrate
La plus constante marque de sagesse, c’est une constante réjouissance. Montaigne.
Le monde appartient aux optimistes. Les pessimistes ne sont que spectateurs. François Guizot
Le désespoir est la plus grande de nos erreurs. Vauvenargues

Vivre, ce n’est pas se résigner. Albert Camus

N’oublie pas que chaque jour qui vient, tu as la possibilité de réaliser ce qui, hier  encore, n’était qu’un rêve.
Commencer, c’est avoir à moitié fini. Horace
Ne crois pas que tu t’es trompé de route quand tu n’es pas allé assez loin. Claude Aveline
Une belle vie, c’est un rêve de jeunesse réalisé dans l’âge mur.  Alfred de Vigny

Qu’est-ce que le bohneur, sinon le simple accord entre un être et l’existence qu’il mène ? Albert Camus


N’usez pas votre temps à gémir sur la corruption du siècle. Luttez pour le rendre meilleur. William Ellery Channing


J’errais dans les ténèbres, et la lumière perça
mais je ne pouvais l’atteindre.

Sur la branche de l’arbre,
la feuille tombe
et meurt.

Y. W.


Pourquoi es-tu plus courageux dans tes paroles que dans ta vie ? Sénèque

"Le doute est une force. Une vraie et belle force. Veille simplement qu'elle te pousse toujours en avant". Doudou

Quand la philo débarque sans prévenir dans la section fanfic... Si je n'étais pas crevé à cette heure tardive, j'aurais suivi le mouvement de ce pas. Mais comme je suis déjà mort, j'en profite pour quelques citations de ma propre cuisine. On les trouvera peut-être mal placées ou douteuses, mais j'ai ce plaisir coupable de me mettre souvent sur la limite entre le sérieux et la dérision, ou de mélanger les deux. Mais comme je viens de définir ma propre faiblesse, je vais faire l'effort de l'éviter en indiquant là où je souhaite mettre la confusion, et là où ce n'est pas le cas.

En préambule, vous remarquerez que je mets beaucoup de "je" dans mon pré-préambule. Mais quelqu'un qui a toute une éternité à vivre finit par ne songer à rien d'autre que vivre, à rien d'autre que sa propre personne. Un mortel sait qu'un jour, il se perdra, perdra son "je", c'est pour ça qu'il trouve sa paix dans "ils" ou "elles" qui lui survivront. Un mortel connait sa fin, un immortel ne connait que soi-même, et ne tient qu'à soi-même.

Le cadavre titubant du vieillard marchait dans la boue. Le très vieux vampire qui l'avait relevé l'observait, alors que la ville saccagée brûlait devant lui.
"Tu es bien chanceux, mortel, d'avoir péri avant l'arrivée de mes troupes. Tant d'horreurs t'ont été épargnées."
Comme le cadavre marchait encore, le seigneur de la Non-Vie continuait de l'observer.
"Tu es bien chanceux, mortel. Les affres de la vie te sont désormais épargnés, seule ta carcasse sans âme parcourt à présent ce monde. Ta condition est meilleure que la mienne, car le temps n'a désormais plus aucune emprise sur toi. Ta vie a du être remplie, alors que la mienne est telle la peine des Danaïdes : remplir un vase sans fond. Quoi que je fasse, le vin s'échappe, et je dois remplir le vase, encore et encore."
Le cadavre retomba, la magie l'ayant quitté par la volonté du vampire.
"Sisyphe connaît-il pire châtiment que le mien ? Lui roule une pierre sur une falaise, sans fin, car elle retombe toujours. Je porte le lourd fardeau des siècles, la falaise n'a pas de fin, et la pierre ne fait que de peser de plus en plus sur mes épaules. Toi, ta pierre est au sommet, beaucoup de tes pierres le sont, même si certaines ont du rester en bas."
La ville achevait de brûler. Le vampire monta sur son destrier et observa encore le cadavre.
"Tantale subit moins que moi, mortel ! Ses fruits sont suspendus au-dessus de lui, et la faim le tenaille, mais il ne les aura jamais. Toi, mortel, tu as goûté au fruit de la vie, du début à la fin. Tu en connais le goût amer comme le goût sucré, et tu quittes ce monde ayant connu le goût de la mort. Moi, ces fruits pendent au-dessus de moi, tels les fruits de Tantale. Le goût de la vie n'est plus, tout n'est que cendres sur ma langue, et la mort n'est plus qu'un spectre bestial que je veux à tout prix éviter."
Il continuait de réfléchir en galopant vers l'ouest.
"J'ai accumulé tant de savoirs, mortel, tant de pouvoirs, et tout ce qui m'est inconnu désormais, c'est ce fruit interdit que vous tous, ironiquement, possédez : la vieillesse et la mort."

- La jalousie est un vilain défaut. - proverbe populaire.

Je termine sur une sagesse orientale bien plus profonde car bien moins sûre de soi-même : "la tortue est ralentie par sa lourde carapace, mais c'est le lièvre qui fait la sieste."

À méditer.

La sagesse orientale vient d'un spectacle d'improvisation qu'on a vu hier soir ! Plagiat !
Et en plus c'est mal cité...
"La carapace de la tortue ralentit, mais le lapin fait la sieste."

La sagesse orientale vient d'un spectacle d'improvisation qu'on a vu hier soir ! Plagiat !

On lui met moins 10 points au concours ?

Sinon, moi je vais vous citer une phrase que j'ai lue je ne sais plus où : "Seul le dernier des lâches est capable du plus grand héroïsme."

Je voudrais vous y voir, moi, à traduire des écritures nehekhariennes
Et je ne suis pas originaire de Lahmia, comme certaines

Et si on continue sur les réflexions philosophiques de hier soir...

"Vaut mieux être à deux à l'intérieur sinon y'a des fois où on se ferait chier."

A deux aussi on peut s’ennuyer non ?

Sinon j'en ai une autre cette fois-ci de David Gemmel : "Il vaut mieux avoir goûté à l'amour avant de mourir que de mourir seul." Je crois que ça peut être bien pour des vampires non ?

Peut-être bien, mais je ne garantis pas que tous seront réceptifs à ce genre de conseils

Sinon Arken, il faut toujours avoir un bras droit et une hanche gauche auprès de soi

On ne sait jamais. Et cela dit, c'est aussi valables pour tous les mortels (pour les démons et les orques j'ai un doute tout comme pour les hommes-lézards).

il faut toujours avoir un bras droit et une hanche gauche auprès de soi

Je crois qu'il faut prendre cela au sens propre et ne pas interpréter c'est ça ?

Sinon, vous en avez d'autres des citations d'hier soir ?

Euh... Pas trop philosophiques mais genre :

"avec vous je peux tout enfiler" (les perles)
"On est des mecs, sauf que notre voix elle s'est divisée alors tout le monde nous prend pour des filles."
"Y'a jamais personne, a tel point que j'ai même pas de bière."

*Minitel, c'était toi la plus belle ! Minitel, c'était toi la plus beeelle !!!"

Mais j'aimerais revenir sur les débats philosophiques... Tiens, un sujet qui me vient à l'esprit : l'immortalité permet-elle l'espoir ?

A court terme, je dirais oui. Mais je pense plutôt que l'immortalité est une belle réponse à ma curiosité naturelle

Moi je dirais qu'à court terme oui c'est bien mais quand on atteint plusieurs millénaires, on doit en avoir marre car on ne peut pas vraiment vivre avec quelqu'un ou avoir des relations mêmes amicales avec des gens puisque l'on aura l'impression qu'ils ne vivent qu'une seconde. Je parle évidemment dans notre monde et pas dans un monde fantastique.

Je n'ai pas compris ta seconde phrase, Arken. Ta curiosité naturelle ?

Sinon, je vous que nos points de vue convergent, c'est sympathique

En fait, j'aimerais être immortelle parce que je suis trop curieuse et ça me ferait chier de mourir, parce que je ne saurais pas ce qu'il se passe dans le monde une fois morte

En même temps je me base sur mon expérience de l'immortalité

Sinon, c'est peut-être parce que cela nous fait aussi un peu peur mais à mon avis il faudrait vivre dans le monde de Warhammer (si c'était possible bien sûr) pour pouvoir comprendre ce qui peut pousser quelqu'un à devenir un vampire. Car il ne faut pas oublier que si nous pouvons jusqu'à plus de 80 ans, c'est impossible pour un humain là-bas sauf avec de la nécromancie ou en se convertissant au Chaos ou en devenant vampire. Et c'est sans compter la soif de pouvoir de certains.

Personnellement, même en n'étant pas immortel, je me dis que le monde ne va pas trop trop changer, même après que j'aille rejoindre Morr
Après, c'est mon point de vue

Von Essen a écrit:Personnellement, même en n'étant pas immortel, je me dis que le monde ne va pas trop trop changer, même après que j'aille rejoindre Morr

Je partage ton avis. Enfin, partiellement, mais en gros nos idées se rejoignent.

En tout cas, c'est une bonne question, ça, de se demander si l'immortalité permet l'espoir... Personnellement, je n'y crois pas. Mais après, il serait curieux de se demander "Pourquoi l'immortalité ne permettrait-elle pas l'espoir ?".

Grom'

C'est aussi une bonne question. Pour ma part je dirais que c'est parce que l'immortalité nous empêche de vivre à fond notre vie plus ou moins courte car on sait que tous nos rêves peuvent se réaliser vu que l'on peut vivre éternellement. On a donc aucun espoir puisque l'on sait que l'on va y arriver.

Je suis assez de votre avis, mais quand j'y réfléchis bien, une autre question me vient :
Si ce n'est pas l'Espoir, qu'est-ce qui empêche tous les immortels de se suicider ? Ils doivent quand même avoir l'Espoir d'un changement ou d'un autre truc qui les maintienne en "vie"...

Dans ce cas il faut se demander ce qui empêche un homme de se suicider. Car mis-à-part dans certains cas, ce n'est pas forcément aussi facile qu'on le pense de se suicider. Mais à mon avis, pour savoir ce qui permet à un immortel de ne pas se suicider, il faudrait être immortel soi-même.

Ah, mais quel choix que de ce donner la mort ! Quand on a tant vécu, peut-on arriver à se décider à le faire ? Comment pouvoir vouloir plonger dans le néant que représente pour eux la mort ? La fin de toute pensée, de tout sentiment et de toute sensation ! La fin définitive et complète d'un être, sa chute dans le grand Vide ! Quitte à souffrir, ne vaut il pas mieux vivre que de disparaître pour toujours ?
Je ne sais pas. Mais ça ferait partie des questions que je me poserais si j'étais dans ce cas. Et je suis loin de croire que je pourrais renoncer à mon existence alors même que je n'en attends plus rien.
Au final, en voilà une bien ironique situation ! Je n'en peux plus de vivre, mais je ne peux me tuer...
Voilà un vrai beau thème de récit.

Grom'

Là, Arken, ma réponse t'est donnée dans ce monologue :

« Dans un monde mortel, l’immortalité devient un fardeau que nul être doué d’un esprit et d’une conscience ne saurait supporter longuement. Toute conscience est vouée à se frotter à l’usure du temps, jusqu’à devenir aussi informe et morbide que la vase putride des marécages. Je ne suis pas sûr de ce que je vous dis, mademoiselle, inutile de chercher à me contredire pour le moment.
Alors-même que je suis en train de vous parler, je sens que je commence à éprouver cela : l’épreuve de l’immortalité, ou plutôt, de l’âge sans fin. Voyez-vous, un mortel gagne en sagesse à mesure qu’il reconnait le passage du temps. Il commence à en apprécier chaque moment, chaque instant, et rien pour lui ne devient plus sacré que la vie qui lui a été attribué, et les occupations auxquelles il choisit de consacrer cette vie.
Lorsque cette limite est enlevée, il ne lui reste plus rien. Que peut-on exiger de quelqu’un pour qui l’existence ne possède plus de fin ? Il ne comprend plus le monde autour de lui : les autres passent sans rien laisser, alors que lui perdure envers et contre tout. Les choses qu’il devait faire parce que sa vie en dépendait, il n’en voit plus le sens. Les choses qu’il faisait car il y voyait un but dans sa vie, il finit par s’en lasser.
Vous avez vu le seigneur Ashur, mademoiselle. Qui est-il ? Il ne détient plus que le nom qu’il croit avoir reçu à la naissance, et qui pourrait à présent le confirmer ? Plus personne ne se rappelle de lui, plus personne ne veut se rappeler de lui ; personne, mademoiselle, parmi le commun des mortels. Pourquoi croyez-vous que les vampires se déchirent entre eux, ou recherchent la domination des mortels ? Toutes ces occupations donnent une consistance à leur existence. Dans les guerres vampiriques, que croyez-vous que les seigneurs de la non-vie sont allés chercher ? Le pouvoir ? Le sommet de toute chose ? S’ils l’avaient atteint, ils s’en seraient lassés tout aussi vite. Or, ils ont toujours été battus, sinon, je le crois, je ne serais pas là à vous en parler.
Prenez Vlad von Carstein, votre mère a du vous en parler lors de votre éducation. Vous sous en souvenez ? Eh bien, cet être, je le crois, aura certainement rempli son existence jusqu’au bout, aura bu sa coupe jusqu’à la dernière goutte, épuisé toutes ses chances, allé jusqu’au bout de l’ingéniosité des mortels à en finir. Pourquoi a-t-il fait cela ? Rien ne l’empêchait de régner en maître en Sylvanie, et d’y rester jusqu’à la fin des temps. Il s’en est lassé. L’existence des immortels les poussent à toujours chercher plus loin, à dépasser leur limite, à trouver quelque chose qui les sustenterait dans leur quête de raison d’être. Lorsque le seigneur von Carstein s’est senti au bord de sa destruction, il l’aura peut-être regretté, mais je crois que jamais il ne s’était senti plus vivant, plus consistant, plus proche de ce qui le rattache à ce monde.
Vous avez raison de me regarder avec méfiance, mademoiselle. D’abord, je n’ai pas répondu à votre question. Ensuite, je ne puis effectivement savoir ce qu’il en est vraiment des vampires, puisque je n’en suis pas un. Cela dit, vous savez au moins pourquoi je ne veux pas en être un. Madame votre mère m’aurait certainement éconduit dès mes premières explications, car elle ne veut rien en savoir, et s’efforce à se préserver des tourments qui, tôt ou tard, seront siens.
Pourquoi suis-je allé rencontrer ma mort par la main de ces prêtres ? Parce que moi aussi, je me suis senti lassé au-delà de toute imagination de mon existence. Pourquoi ? Parce que, mademoiselle, je crois que ma vieillesse ne rencontrera pas de fin, tout comme votre jeunesse. Vous avez entendu mon avis sur les vampires. Croyez-vous que j’accepterais une existence encore pire, celle d’un vieillard dont la fin ne vient jamais ? Je finirai un jour par perdre la raison, mademoiselle, tout comme ce pauvre ménestrel que j’ai embauché à notre service.
Voulez-vous que je devienne comme lui ? Non, je ne crois pas. Vous comprendrez alors pourquoi je ne souhaite pas faire durer mon existence plus qu’elle ne le devrait. Aujourd’hui, ce soir, où vous m’avez sauvé bien entendu, je me suis senti prêt à me délier de mes liens dans ce monde, et purifier mon âme maudite aux mains des serviteurs du dieu de la Mort. Oui, pour vous, c’est de la folie, mais je ne vais pas répéter tout ce que je viens de dire, mademoiselle.
Bon, maintenant, je comprends que vous au moins, vous n’êtes pas prête de me voir partir. Inutile de s’en embarrasser, mademoiselle, c’est très aimable à vous, et témoigne d’une noblesse due à votre lignée. Disons que votre intervention désespérée va encore me faire réfléchir pour quelque temps, d’accord ? Non, je n’irai plus mourir à votre insu. Je vous en fais la promesse. Quant à vous, souvenez-vous de la votre. »

Von Nettesheim remplit le rôle de philosophe dans mon récit

Je suis agréablement surpris par la profondeur de vos pensées. Voilà trop longtemps que j'ai abandonné la philosophie pour pouvoir émettre un avis éclairé sur le sujet mais...
Vous voyez vos vampires de façon très "humaine", croyez-vous qu'ils le soient vraiment? Je crois plutôt qu'ils appartiennent à une espèce bien distincte de nous avec un esprit, des motivations et des sentiments différents des nôtres... ceci dit...

Ils ont été des humains, mortels, tous, sans distinction. D'après le fluff du Warhammer JDR, les vampires ont souvent les mêmes perceptions que les mortels, mais "à travers un prisme noir"...

Certes... Ils furent humains mais... Au fil du temps, leur humanité étant érodée par le temps immuable, que reste t'il de cet esprit? Vivre dans la mort n'est pas vivre dans la vie... Non?
Evidemment c'était juste une réflexion personnelle et je n'irai jamais contre le sacro-saint background de Warhammer JdR. Cela serait mauvais pour le fluff.

Il est hélas, difficile de concevoir quelque chose dont nous ignorons l'existence. L'homme ne peut concevoir une fiction que selon ses propres concepts ou tout autre dont il a conscience. De la même manière qu'un aveugle ne pourra s'imaginer l'existence même de la vue si un voyant ne lui introduit pas ce concept.

Ainsi, des aliens (ou non conventionnel au sens large : monstre, humanoïde, divin) se retrouvent à raisonner comme des humains avec plus ou moins d'intelligence, mais avec la même logique propre à notre espèce. Et quand bien même nous essayons de varier le schémas, il a toujours au final un air de déjà-vu, une autre espèce alien se comportera tantôt selon un système de ruche similaires à celles de nombreux insecte, tantôt comme un ursidé protégeant ses petits, tantôt comme une simple créature cruelle et sanguinaire.

Pouvons nous donc réellement concevoir comment l'esprit humain peut évoluer dans l'immortalité quand bien même aucun individu ne l'a jamais réellement expérimenté ?

Concevoir, non, imaginer, oui

[Edit] Petit déterrage du sujet, pour une question qui a éveillé par hasard ma curiosité : quelles sont les origines et la nature profonde du chaos ? Ils sont moches, ils cassent tout, ils engloutissent le monde aux dernières nouvelles... Mais d'où viennent-ils ? Que se cache-t-il au plus profond de la faille du chaos ? Peut-on établir un lien entre l'essence des vents de magie et l'essence des dieux de la corruption ? Enfin, est-il vraisemblable qu'ils soient en fait l'incarnation des passions les plus viles des autres peuples crées par les anciens, et que par conséquent le Grand Dessein était voué à l'échec dès sa création ?

Puisse la sagesse des immortels éclairer ce sujet si primordial dans notre monde en déclin

Il est une chose que j'ai apprise il y a fort longtemps dans la Tour Blanche et à Caledor.
Le Chaos est née des émotions des hommes. Les quatre principaux dieux, que vous connaissez tous sont nés par l'accumulation de pensées colériques, d'espoirs, de peur ou de vanité parmi les hommes il y a extrêmement longtemps. En conséquence, chacun de ces dieux est l'image même de cela. Ainsi, Khorne est en permanence furieux et ainsi de suite.
Au plus profond de la faille de chaos se chance leur Royaumes. Les elfes en des temps reculés dont seuls les dragons se souviennent parmi les Asurs (si on exclut les mages piégés dans le Vortex, Morathi et Malékith) ont réussi à atteindre cette frontière sous les ordres d'Ænarion le Défenseur, alors qu'il n'avait pas encore retiré l'Epée de Khaine. Depuis, rares sont les créatures à s'y être aventurés. Les rumeurs disent qu'un dieu nain y serait toujours luttant depuis ce temps contre les forces du Chaos mais nous n'en savons rien. Un humain l'a visité en rêves et a couché cela par écrit. Toutefois, ses écrits ne sont pas consultables. Ce fameux livre a le nom de Liber Malefic.

On peut facilement établir un lien entre les dieux du nord et les vents de magie. En effet, ils ont besoin d'eux pour pouvoir envahir ce monde. La meilleur preuve est qu'après la création du Vortex, tous les démons présents sur la terre se sont évaporés dans l'éther.

Pour leur incarnation des passions les plus viles, j'ai déjà répondu plus haut. En revanche, je ne sais pas si le Grand Dessein était voué à l'échec dès le départ. Nous ne savons rien de lui. Et même les mages les plus puissants au monde que sont les seigneurs mages de la Lustrie n'en connaissent qu'une petite partie.