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- EssenSeigneur vampire
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Date d'inscription : 22/12/2013
Palmares : Organisateur des tournois du Fort du Sang, de la Reiksguard, des Duels de Lassenburg & de la ruée vers l'Eldorado
Re: Pérégrinations et autres curiosités
Lun 17 Nov 2014 - 11:05
Cher journal,
Parmi ceux qui un jour liront ces écrits, je préviens d’avance que je suis le premier consterné par un tel dénouement des choses, ou plutôt, par une telle absence de transparence en ce qui concerne les événements survenus au plus profond de la jungle. Vous avez ma parole de chroniqueur : j’aurai tout essayé pour mettre au clair les tenants et les aboutissants de la possible conversation qui a eu lieu entre dame Arken et sa nouvelle alliée, mais en vain. Partant du principe qu’il serait inutile et même dangereux de questionner les premières concernées, je m’étais alors tourné vers les deux servantes aux commandes du dirigeable, mais elles sont demeurées aussi muettes que des carpes… Et malheureusement, la dame que l’on m’a nommée « Rubis » n’a pas été plus réceptive à mes interrogations, quelle qu’eût pu être mon approche.
Lorsqu’au bout d’à peine une journée de voyage, nous arrivâmes en vue du sommet enneigé du Pinacle d’Argent, j’eus une vive lueur d’espoir devant moi : en effet, dame Arken me fit alors la proposition de profiter de quelques brefs délices que pouvait offrir le séjour chez sa Reine, le temps d’une nuit.
Hélas, trois fois hélas, aux chères personnes qui s’attendaient à quelque description de ce qui s’y déroula alors, je dois vous décevoir. En effet, on me posa la condition de ne rien révéler sur ce que je pourrais voir à l’intérieur du Pinacle, et que ce serait dans mon intérêt personnel de jouer le jeu. La seule chose que je puis vous dire est de ne pas refuser pareille invitation lorsqu’elle se présente, même au péril d’y rester à jamais !
Grâce soit rendue à ma bonne étoile, ce ne fut point mon cas. L’astre lumineux… L’astre lumineux ne s’est pas montré pour mettre fin à la nuit. Pensez donc ! Au sud, les ténèbres de Nagash ; au Nord, les ténèbres de Mannfred von Carstein, et plus loin – celles du chaos ! Tout cela couplé aux nuages qui ont naturellement tendance à s’accrocher aux montagnes, autant vous dire que le Pinacle est comme englouti dans une mer de substance opaque, et menaçante. Par conséquent, il se trouva que l’on dut aller me chercher, et me rappeler avec une certaine rudesse que mon temps était largement écoulé, et que mon cheval m’attendait.
Mon cheval, oui. Je dus refaire tout le chemin depuis les montagnes jusqu’à la taverne à dos de cauchemar caparaçonné. Enfin, pour tout avouer, je fus quelque part soulagé de laisser mes compagnes de voyage derrière moi, car même si nous nous apprécions dans le fond, notre exaspération mutuelle (les femmes sont mystérieuses, j’ai l’âme d’un inquisiteur) est avérée. En somme, c’est avec une certaine connivence dissimulée que nous nous sommes dit au revoir au Pinacle, chacun satisfait de ne plus avoir à ménager l’autre.
Je ne saurais trop dire ni quand, ni par quel moyen ont voyagé ces dames, mais lorsqu’à mon retour, je vis dame Arken me narguer du regard devant la taverne, j’affichai un air profondément ennuyé, lassé de ce genre de petites manœuvres pour démontrer sa supériorité.
Que voulez vous ? Nous sommes des vampires ! Le vice est en nous comme l’eau est dans l’océan : intarissable. Si vous êtes prêts à y plonger vous aussi, et rejeter votre mortalité pour le pouvoir suprême, rendez-vous en Sylvanie, à la taverne de la non-vie : nous saurons vous y accueillir…
Parmi ceux qui un jour liront ces écrits, je préviens d’avance que je suis le premier consterné par un tel dénouement des choses, ou plutôt, par une telle absence de transparence en ce qui concerne les événements survenus au plus profond de la jungle. Vous avez ma parole de chroniqueur : j’aurai tout essayé pour mettre au clair les tenants et les aboutissants de la possible conversation qui a eu lieu entre dame Arken et sa nouvelle alliée, mais en vain. Partant du principe qu’il serait inutile et même dangereux de questionner les premières concernées, je m’étais alors tourné vers les deux servantes aux commandes du dirigeable, mais elles sont demeurées aussi muettes que des carpes… Et malheureusement, la dame que l’on m’a nommée « Rubis » n’a pas été plus réceptive à mes interrogations, quelle qu’eût pu être mon approche.
Lorsqu’au bout d’à peine une journée de voyage, nous arrivâmes en vue du sommet enneigé du Pinacle d’Argent, j’eus une vive lueur d’espoir devant moi : en effet, dame Arken me fit alors la proposition de profiter de quelques brefs délices que pouvait offrir le séjour chez sa Reine, le temps d’une nuit.
Hélas, trois fois hélas, aux chères personnes qui s’attendaient à quelque description de ce qui s’y déroula alors, je dois vous décevoir. En effet, on me posa la condition de ne rien révéler sur ce que je pourrais voir à l’intérieur du Pinacle, et que ce serait dans mon intérêt personnel de jouer le jeu. La seule chose que je puis vous dire est de ne pas refuser pareille invitation lorsqu’elle se présente, même au péril d’y rester à jamais !
Grâce soit rendue à ma bonne étoile, ce ne fut point mon cas. L’astre lumineux… L’astre lumineux ne s’est pas montré pour mettre fin à la nuit. Pensez donc ! Au sud, les ténèbres de Nagash ; au Nord, les ténèbres de Mannfred von Carstein, et plus loin – celles du chaos ! Tout cela couplé aux nuages qui ont naturellement tendance à s’accrocher aux montagnes, autant vous dire que le Pinacle est comme englouti dans une mer de substance opaque, et menaçante. Par conséquent, il se trouva que l’on dut aller me chercher, et me rappeler avec une certaine rudesse que mon temps était largement écoulé, et que mon cheval m’attendait.
Mon cheval, oui. Je dus refaire tout le chemin depuis les montagnes jusqu’à la taverne à dos de cauchemar caparaçonné. Enfin, pour tout avouer, je fus quelque part soulagé de laisser mes compagnes de voyage derrière moi, car même si nous nous apprécions dans le fond, notre exaspération mutuelle (les femmes sont mystérieuses, j’ai l’âme d’un inquisiteur) est avérée. En somme, c’est avec une certaine connivence dissimulée que nous nous sommes dit au revoir au Pinacle, chacun satisfait de ne plus avoir à ménager l’autre.
Je ne saurais trop dire ni quand, ni par quel moyen ont voyagé ces dames, mais lorsqu’à mon retour, je vis dame Arken me narguer du regard devant la taverne, j’affichai un air profondément ennuyé, lassé de ce genre de petites manœuvres pour démontrer sa supériorité.
Que voulez vous ? Nous sommes des vampires ! Le vice est en nous comme l’eau est dans l’océan : intarissable. Si vous êtes prêts à y plonger vous aussi, et rejeter votre mortalité pour le pouvoir suprême, rendez-vous en Sylvanie, à la taverne de la non-vie : nous saurons vous y accueillir…
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