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- ArkenMaîtresse des fouets
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Re: Le prix de la liberté
Mar 24 Mai 2011 - 18:22
Oups, petite faute de frappe
Vive l'édit!!
--> deuxième page!
Vive l'édit!!
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- Thomov Le PoussiéreuxSeigneur vampire
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Re: Le prix de la liberté
Mer 25 Mai 2011 - 13:16
Tout cela est bien souriant. Le récit prend doucement de l'ampleur et c'est fort agréable à suivre.
Juste une petite chose; quand elle quitte sa maison en pleine nuit, non seulement elle n'a pas peur une demi seconde (expliqué par son affinité naturelle avec les bêtes), mais en plus elle trouve que Morrslieb diffuse une "douce lumière"?! Pas très sigmarite tout ça...
Pour rappel, Mannslieb est la "bonne" lune et Morrslieb la mauvaise (verte, qui crache de la malepierre et tout et tout...).
Sinon je le redis, c'est prenant et très plaisant à lire!
Juste une petite chose; quand elle quitte sa maison en pleine nuit, non seulement elle n'a pas peur une demi seconde (expliqué par son affinité naturelle avec les bêtes), mais en plus elle trouve que Morrslieb diffuse une "douce lumière"?! Pas très sigmarite tout ça...
Pour rappel, Mannslieb est la "bonne" lune et Morrslieb la mauvaise (verte, qui crache de la malepierre et tout et tout...).
Sinon je le redis, c'est prenant et très plaisant à lire!
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Re: Le prix de la liberté
Mer 25 Mai 2011 - 15:44
Oui, c'est bien Morrslieb qui diffuse ÉTRANGEMENT une douce lumière...
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Re: Le prix de la liberté
Jeu 26 Mai 2011 - 14:40
Voilà la suite!
- Un lit? Bien sûr que j'en ai un pour une demoiselle comme vous. Je vous offre même le repas si vous nous jouez quelques morceaux ce soir.
Je remerciai la tenancière et partis m'installer dans une petite chambre qui ne contenait qu'un matelas et une commode. J'acceptai avec joie le bain proposé. Je me couchai tard dans la nuit, mon esprit encore saturé de musique et de conversations, accompagnées d'une douce odeur de liqueur.
Je me réveillai à nouveau le dos courbaturé. Mais cette fois-ci, j'avais dormi d'un sommeil de plomb, qui m'avait rendu toute mon énergie. Je regardai autour de moi avant de me souvenir où j'étais. Je m'assis en soupirant, la bouche pâteuse.
Maintenant que j'étais libre, qu'allais-je faire pour survivre ? Je ne pourrais pas jouer dans la rue tous les jours. Si ma fugue s'achevait sur cette existence misérable, autant retourner au temple à l'instant.
Quand j'arrivais dans la grande salle, la patronne m'apostropha :
- Venez voir, ma petite demoiselle! J'ai quelque chose à vous proposer!
Intriguée, je m'approchai du zinc. La femme avait un large sourire.
- Vous avez joué magnifiquement bien hier soir, et je vois à votre regard que vous n'avez pas de but bien précis. Je vous propose de rester ici, en tant que musicienne. En échange, vous êtes nourrie et logée. Qu'en pensez-vous?
Surprise par cette offre inattendue, je ne pus restée que bouche bée. J'avalai d'une traite le verre d'eau qu'elle m'offrit. Mon esprit réussi enfin à construire une phrase, que je prononçai en balbutiant.
- Je vais y réfléchir. Je vous donnerai la réponse ce soir.
- Vous avez raison. C'est une décision qu'on ne prend pas à la légère. Allez prendre l'air.
Je sortis l'auberge peu de temps après, mon sac sur l'épaule et le poignard à ma ceinture. Je pensai accepter le travail, mais j'allai d'abord découvrir la ville qui m'accueillait.
Alarick arriva aux portes de la ville en milieu de journée. Il s'approcha des gardes qui le regardèrent avec suspicion.
- Excusez-moi messieurs. Est-ce qu'une jeune fille est entrée dans Salzenmund par cette porte hier ?
- Nous n'étions pas de faction hier, jeune homme. Nous ne savons pas qui est entré ou sorti.
Ils regardèrent l'inconnu entrer dans la ville. Leurs camarades leur avaient raconté qu'une jeune fille seule était arrivée en ville. Mais pourquoi le divulguer à un homme qui semblait sortir des tréfonds de la forêt, avec ses habits sales et sa peau égratignée?
- Un lit? Bien sûr que j'en ai un pour une demoiselle comme vous. Je vous offre même le repas si vous nous jouez quelques morceaux ce soir.
Je remerciai la tenancière et partis m'installer dans une petite chambre qui ne contenait qu'un matelas et une commode. J'acceptai avec joie le bain proposé. Je me couchai tard dans la nuit, mon esprit encore saturé de musique et de conversations, accompagnées d'une douce odeur de liqueur.
Je me réveillai à nouveau le dos courbaturé. Mais cette fois-ci, j'avais dormi d'un sommeil de plomb, qui m'avait rendu toute mon énergie. Je regardai autour de moi avant de me souvenir où j'étais. Je m'assis en soupirant, la bouche pâteuse.
Maintenant que j'étais libre, qu'allais-je faire pour survivre ? Je ne pourrais pas jouer dans la rue tous les jours. Si ma fugue s'achevait sur cette existence misérable, autant retourner au temple à l'instant.
Quand j'arrivais dans la grande salle, la patronne m'apostropha :
- Venez voir, ma petite demoiselle! J'ai quelque chose à vous proposer!
Intriguée, je m'approchai du zinc. La femme avait un large sourire.
- Vous avez joué magnifiquement bien hier soir, et je vois à votre regard que vous n'avez pas de but bien précis. Je vous propose de rester ici, en tant que musicienne. En échange, vous êtes nourrie et logée. Qu'en pensez-vous?
Surprise par cette offre inattendue, je ne pus restée que bouche bée. J'avalai d'une traite le verre d'eau qu'elle m'offrit. Mon esprit réussi enfin à construire une phrase, que je prononçai en balbutiant.
- Je vais y réfléchir. Je vous donnerai la réponse ce soir.
- Vous avez raison. C'est une décision qu'on ne prend pas à la légère. Allez prendre l'air.
Je sortis l'auberge peu de temps après, mon sac sur l'épaule et le poignard à ma ceinture. Je pensai accepter le travail, mais j'allai d'abord découvrir la ville qui m'accueillait.
Alarick arriva aux portes de la ville en milieu de journée. Il s'approcha des gardes qui le regardèrent avec suspicion.
- Excusez-moi messieurs. Est-ce qu'une jeune fille est entrée dans Salzenmund par cette porte hier ?
- Nous n'étions pas de faction hier, jeune homme. Nous ne savons pas qui est entré ou sorti.
Ils regardèrent l'inconnu entrer dans la ville. Leurs camarades leur avaient raconté qu'une jeune fille seule était arrivée en ville. Mais pourquoi le divulguer à un homme qui semblait sortir des tréfonds de la forêt, avec ses habits sales et sa peau égratignée?
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Re: Le prix de la liberté
Jeu 26 Mai 2011 - 23:10
Je sais pas mais moi j'aurais peur si une aubergiste propose de me nourrir et blanchir contre un peu de musique. J'espère qu'elle n'envisage pas de lui faire faire un autre boulot moins gratifiant.
Très bon, rien à dire
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Re: Le prix de la liberté
Ven 27 Mai 2011 - 16:12
Merci
Et comme promis, je ne te demande pas où en est ton récit...
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Re: Le prix de la liberté
Ven 27 Mai 2011 - 17:35
Il vient d'être pondu !
Mais bon tu as pris de l'avance en masse !
Mais bon tu as pris de l'avance en masse !
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Re: Le prix de la liberté
Ven 27 Mai 2011 - 18:16
J'avoue...
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Re: Le prix de la liberté
Lun 30 Mai 2011 - 16:50
Suite !!
Je n'eus même pas le temps de saluer la salle que la tenancière se précipitait vers moi. Le regard inquiet, elle me demanda de m'asseoir.
- Que se passe-t-il?
- Un homme est passé cette après-midi. Il cherche une jeune fille qui correspond à ta description. Il est grand avec les cheveux courts et noirs. Le connais-tu?
- Oh non… Il est venu me ramener… Que lui as-tu dis?
En état d'urgence, le "tu" avait fusé entre les deux femmes, naturel.
- Je ne sais pas ce qu'il te veut. Je l'ai envoyé dans une taverne à l'autre bout de la ville. Il faut que tu partes au plus vite!
- Mais je ne sais même pas où aller, je n'ai pas d'argent et il ne me reste que très peu de provisions.
- Va à Middenheim. Je vais te donner un peu de nourriture et quelques pièces. Mon cousin est là-bas et tient aussi une taverne assez propre. Dis lui que tu viens de ma part, il t’acceptera en tant que musicienne.
- La ville est à vingt jours de marche. Il faut que je parte tout de suite si je veux prendre de l’avance.
Je sortis du bâtiment les sens en alerte. Je me faufilai discrètement parmi la foule et esquivai chaque homme pouvant être Alarick. Je traversai rapidement l’agora quand il croisa mon regard. Il cria mon nom alors que je fuyais dans la grande artère qui menait vers la porte sud. Heureusement, la stature imposante de mon frère l’empêchait de courir parmi le flot de personnes qui entraient et sortaient. Moi, plus fine, je glissais entre les individus, comme un poisson qui jouait avec le courant.
Si je sortais maintenant de la ville, il ne tarderait pas à me rattraper. Je cherchai une cachette des yeux quand j'aperçus l’écurie. J’y entrai sans hésitation. J’ouvris un box pour me dissimuler à l’intérieur. Alors que je m’asseyais en fermant la porte, j’entendis un cheval s’ébrouer. Je relevais lentement la tête.
Devant moi se tenait une imposante pur-sang noire qui me regardait fixement. Je restai immobile et osai à peine respirer. Je me recroquevillai dans un coin quand elle s’approcha. Elle s’ébroua une nouvelle fois, pour montrer sa colère peureuse du fait qu’elle ne me connaissait pas.
- Reste calme… Je ne te ferai pas de mal… Soit tranquille…
Soudain, comme si j’avais disparue, elle se retourna et m'ignora. Je poussai un soupir de soulagement. Je restai ainsi un bon moment, pour être sûre qu’Alarick n’était plus dans les parages. La jument s’était relevée et mangeait sereinement son avoine. Lorsque j’estimai pouvoir sortir, je regardai une dernière fois le destrier.
- Un compagnon comme toi me serait fort utile…
Je partis enfin des stalles, le cœur fatigué de cette journée.
Je n'eus même pas le temps de saluer la salle que la tenancière se précipitait vers moi. Le regard inquiet, elle me demanda de m'asseoir.
- Que se passe-t-il?
- Un homme est passé cette après-midi. Il cherche une jeune fille qui correspond à ta description. Il est grand avec les cheveux courts et noirs. Le connais-tu?
- Oh non… Il est venu me ramener… Que lui as-tu dis?
En état d'urgence, le "tu" avait fusé entre les deux femmes, naturel.
- Je ne sais pas ce qu'il te veut. Je l'ai envoyé dans une taverne à l'autre bout de la ville. Il faut que tu partes au plus vite!
- Mais je ne sais même pas où aller, je n'ai pas d'argent et il ne me reste que très peu de provisions.
- Va à Middenheim. Je vais te donner un peu de nourriture et quelques pièces. Mon cousin est là-bas et tient aussi une taverne assez propre. Dis lui que tu viens de ma part, il t’acceptera en tant que musicienne.
- La ville est à vingt jours de marche. Il faut que je parte tout de suite si je veux prendre de l’avance.
Je sortis du bâtiment les sens en alerte. Je me faufilai discrètement parmi la foule et esquivai chaque homme pouvant être Alarick. Je traversai rapidement l’agora quand il croisa mon regard. Il cria mon nom alors que je fuyais dans la grande artère qui menait vers la porte sud. Heureusement, la stature imposante de mon frère l’empêchait de courir parmi le flot de personnes qui entraient et sortaient. Moi, plus fine, je glissais entre les individus, comme un poisson qui jouait avec le courant.
Si je sortais maintenant de la ville, il ne tarderait pas à me rattraper. Je cherchai une cachette des yeux quand j'aperçus l’écurie. J’y entrai sans hésitation. J’ouvris un box pour me dissimuler à l’intérieur. Alors que je m’asseyais en fermant la porte, j’entendis un cheval s’ébrouer. Je relevais lentement la tête.
Devant moi se tenait une imposante pur-sang noire qui me regardait fixement. Je restai immobile et osai à peine respirer. Je me recroquevillai dans un coin quand elle s’approcha. Elle s’ébroua une nouvelle fois, pour montrer sa colère peureuse du fait qu’elle ne me connaissait pas.
- Reste calme… Je ne te ferai pas de mal… Soit tranquille…
Soudain, comme si j’avais disparue, elle se retourna et m'ignora. Je poussai un soupir de soulagement. Je restai ainsi un bon moment, pour être sûre qu’Alarick n’était plus dans les parages. La jument s’était relevée et mangeait sereinement son avoine. Lorsque j’estimai pouvoir sortir, je regardai une dernière fois le destrier.
- Un compagnon comme toi me serait fort utile…
Je partis enfin des stalles, le cœur fatigué de cette journée.
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Re: Le prix de la liberté
Lun 30 Mai 2011 - 16:54
Très bien, j'aime beaucoup le "assez propre" pour la taverne
Une jument (noire quelle coïncidence ?) !
Cool !
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Re: Le prix de la liberté
Lun 30 Mai 2011 - 16:59
Mais elle part sans la jument NOIRE... Mystère...
Remarque féministe : normal que c'est "assez propre", puisque c'est un homme qui tient la taverne...j'aime beaucoup le "assez propre" pour la taverne
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Re: Le prix de la liberté
Lun 30 Mai 2011 - 17:18
L'histoire suis son petit bonhomme de chemin. En tout cas tu as l'air inspirée, et ça c'est bien
Simple remarque : les chevaux se "couchent" très rarement. S'ils le font c'est qu'ils sont soit malade soit exténués par des jours de marche. Dans les 2 cas c'est qu'ils sont mal en point mais ta jument à l'air de péter la forme (ou alors j'ai loupé quelque chose). Je rappelle que les chevaux dorment debout
La suite !
Simple remarque : les chevaux se "couchent" très rarement. S'ils le font c'est qu'ils sont soit malade soit exténués par des jours de marche. Dans les 2 cas c'est qu'ils sont mal en point mais ta jument à l'air de péter la forme (ou alors j'ai loupé quelque chose). Je rappelle que les chevaux dorment debout
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Re: Le prix de la liberté
Lun 30 Mai 2011 - 17:23
Ah! Eh bien merci, je ne le savais pas. Je vais arranger ça.Je rappelle que les chevaux dorment debout
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Re: Le prix de la liberté
Lun 30 Mai 2011 - 21:01
Allez, 10 contre un que la jument va la rejoindre ou qu'elle va l'appeler avec son "pouvoir".
Tiens, mais en fait, n'aurait-elle pas une affinité avec le vent de Ghur, celui de la magie de la bête ? Ça expliquerait son don avec les animaux.
Tiens, mais en fait, n'aurait-elle pas une affinité avec le vent de Ghur, celui de la magie de la bête ? Ça expliquerait son don avec les animaux.
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"Et quand les morts se lèvent, leurs tombeaux sont remplis par les vivants"
Livre d'armée V8 : 8V/2N/3D
Le lien vers mon premier récit : l'Histoire de Van Orsicvun
Le lien vers mon second récit : la geste de Wilhelm Kruger tome 1
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Re: Le prix de la liberté
Mar 31 Mai 2011 - 8:09
Roh... Même si c'est facile à deviner, garde tes hypothèses pour toi! Ça gâché tout!Allez, 10 contre un que la jument va la rejoindre ou qu'elle va l'appeler avec son "pouvoir".
Concernant les vents de magie, je n'y connais rien... Je sais juste que c'est grâce à eux que les sorciers ont des pouvoirs. Je ne connais pas leur nom...
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Re: Le prix de la liberté
Mar 31 Mai 2011 - 9:34
Arken a écrit:
Concernant les vents de magie, je n'y connais rien... Je sais juste que c'est grâce à eux que les sorciers ont des pouvoirs. Je ne connais pas leur nom...
HAAAAAAAAAAAAAN !!!
C'est écrit dans le GBR pourtant ...
Éternellement votre,
Leth
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- Membre du Fantastique Bataillon de Joinville (FBJ)
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Re: Le prix de la liberté
Mar 31 Mai 2011 - 15:31
Honte à moi, je n'ai pas le GBR... Mon frère le garde en otage.
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Re: Le prix de la liberté
Jeu 2 Juin 2011 - 11:13
En cette belle matinée de jour férié (quoi? Tout le monde n'est pas au repos? ) je poste la suite!
Je passai les portes sud en milieu d’après-midi, sous les yeux étonnées des gardes. Je marchai depuis dix minutes quand j’entendis un bruit de galop. Je me retournai et m’attendis à voir un noble passer devant moi à grande allure. Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis la jument noire foncer à toute vitesse sur moi, sans cavalier.
Elle ralentit et trotta autour de moi, en poussant des hennissements joyeux. Je compris qu’elle s’était enfuie de l’écurie pour me rejoindre. Heureuse d’avoir une nouvelle amie qui me permettrait d’aller plus vite, je montai sur son dos.
Nous voyageâmes ainsi deux semaines durant. Les auberges m'accueillaient toujours correctement, puisqu'ils me prenaient pour un ménestrel solitaire. Les soirs, je m’endormais très rapidement, les chevauchées me laissant complètement épuisée et les jambes en feu. J'avais traversé Beeckerhoven rapidement, m'arrêtant juste pour acheter quelques provisions. Je ne voulais pas m'attarder pour ne pas revivre la même situation qu'à Salzenmund. Je savais mon frère à ma poursuite et je voulais avoir une bonne avance en arrivant à Middenheim.
Là-bas, je jouerai de nouveau dans une taverne où je ne risquerai presque rien. Mais je deviendrai peut-être ménestrel ou messagère, afin de découvrir le monde en étant libre. Quelque soit mon choix, je prouverais à mon frère que je savais me débrouiller toute seule et que j'étais et me sentais beaucoup plus utile que dans un temple. Il serait alors obligé de me laisser vivre ma vie.
C'est avec cette perspective que j'arrivai en ville, lors de mon quinzième jour de voyage.
Cette fois-ci, j'entrai émerveillée dans Middenheim. Pénombre, ma jument, semblait aussi captivée que moi. Pendant ces deux semaines, nous avions appris à nous connaître, et j'avais la sensation d'être à la fois dans mon corps et dans le sien. Je ressentais ses émotions et ses humeurs aussi clairement que les miennes.
Les bâtiments étaient aussi imposants que les rues étaient immenses. Les passants discutaient tranquillement sous les cris des commerçants situés un peu plus loin. De l'autre côté de la voie, un jeune homme scandait les dernières nouvelles. Le palais régional se dressait au dessus de toutes les autres constructions, hormis le temple qui défiait sa grandeur.
Avant de chercher la pension, je décidai de déambuler dans la ville pour découvrir ses merveilles.
Je finis par la trouver. Un sourire illumina mon visage quand je remarquai que le bâtiment avait une écurie. Je voulais rester près de Pénombre et les stalles à l’entrée de la ville me semblaient trop loin. Pendant une semaine, je jouais tous les soirs devant une salle comblée de petites gens. J’évitais de sortir pour ne pas croiser mon frère qui était certainement arrivé à Middenheim.
Une nuit, alors que je venais de finir mon dernier morceau, un homme s’approcha. Je ne le remarquai pas tout de suite car j’étais habituée à ce que quelques personnes me laissent un pourboire au bord de la scène. Je l’apercevais enfin, alors que je m’apprêtais à monter dans ma chambre. Il avait attendu patiemment que je range mes affaires. Quand je lui demandai la raison de sa présence, il me fit un sourire mystérieux.
- Je suis Régis Ternein, maître caravanier. Et j’avoue que vous m’avez impressionné… Voyez-vous, je suis à la recherche d’une personne qui pourrait distraire nos journées de voyage. Je n’aurais jamais eu l’idée d’employer une femme pour ce travail. Mais quand je vous ai vu, j’ai tout de suite compris qu’une demoiselle serait plus apte à nous distraire.
- Qu’est-ce que vous insinuez ?
- Je comprends votre méfiance. Je me suis sans doute mal exprimé. La musique semble plus belle quand une femme la joue. Je ne sais pas quel est votre secret, mais votre musique a quelque chose d’envoûtant, que les autres musiciens n’ont pas.
Intriguée par le discours que tenait le mystérieux homme, je me tournai vers le tavernier. Il hocha la tête afin de dire que cet homme ne mentait pas. Tous les tenanciers de la ville connaissaient chaque responsable de caravane.
Je n’hésitai pas longtemps avant d’accepter. Je ne pouvais résister au doux appel de l’aventure. Je rassemblai mes maigres affaires, remercia l’aubergiste et sortit en compagnie de monsieur Ternein. Ce dernier fut surpris quand il me vit aller vers les petits box de la pension. Et quand je revins avec Pénombre, c’est un air ahuris que je retrouvai sur son visage. Je lui cachai une partie de la vérité en lui révélant que la jument était venue à moi toute seule, et qu’elle était sauvage. Il me crut quand il remarqua que je n’avais qu’un simple linge pour selle.
Je passai les portes sud en milieu d’après-midi, sous les yeux étonnées des gardes. Je marchai depuis dix minutes quand j’entendis un bruit de galop. Je me retournai et m’attendis à voir un noble passer devant moi à grande allure. Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis la jument noire foncer à toute vitesse sur moi, sans cavalier.
Elle ralentit et trotta autour de moi, en poussant des hennissements joyeux. Je compris qu’elle s’était enfuie de l’écurie pour me rejoindre. Heureuse d’avoir une nouvelle amie qui me permettrait d’aller plus vite, je montai sur son dos.
Nous voyageâmes ainsi deux semaines durant. Les auberges m'accueillaient toujours correctement, puisqu'ils me prenaient pour un ménestrel solitaire. Les soirs, je m’endormais très rapidement, les chevauchées me laissant complètement épuisée et les jambes en feu. J'avais traversé Beeckerhoven rapidement, m'arrêtant juste pour acheter quelques provisions. Je ne voulais pas m'attarder pour ne pas revivre la même situation qu'à Salzenmund. Je savais mon frère à ma poursuite et je voulais avoir une bonne avance en arrivant à Middenheim.
Là-bas, je jouerai de nouveau dans une taverne où je ne risquerai presque rien. Mais je deviendrai peut-être ménestrel ou messagère, afin de découvrir le monde en étant libre. Quelque soit mon choix, je prouverais à mon frère que je savais me débrouiller toute seule et que j'étais et me sentais beaucoup plus utile que dans un temple. Il serait alors obligé de me laisser vivre ma vie.
C'est avec cette perspective que j'arrivai en ville, lors de mon quinzième jour de voyage.
Cette fois-ci, j'entrai émerveillée dans Middenheim. Pénombre, ma jument, semblait aussi captivée que moi. Pendant ces deux semaines, nous avions appris à nous connaître, et j'avais la sensation d'être à la fois dans mon corps et dans le sien. Je ressentais ses émotions et ses humeurs aussi clairement que les miennes.
Les bâtiments étaient aussi imposants que les rues étaient immenses. Les passants discutaient tranquillement sous les cris des commerçants situés un peu plus loin. De l'autre côté de la voie, un jeune homme scandait les dernières nouvelles. Le palais régional se dressait au dessus de toutes les autres constructions, hormis le temple qui défiait sa grandeur.
Avant de chercher la pension, je décidai de déambuler dans la ville pour découvrir ses merveilles.
Je finis par la trouver. Un sourire illumina mon visage quand je remarquai que le bâtiment avait une écurie. Je voulais rester près de Pénombre et les stalles à l’entrée de la ville me semblaient trop loin. Pendant une semaine, je jouais tous les soirs devant une salle comblée de petites gens. J’évitais de sortir pour ne pas croiser mon frère qui était certainement arrivé à Middenheim.
Une nuit, alors que je venais de finir mon dernier morceau, un homme s’approcha. Je ne le remarquai pas tout de suite car j’étais habituée à ce que quelques personnes me laissent un pourboire au bord de la scène. Je l’apercevais enfin, alors que je m’apprêtais à monter dans ma chambre. Il avait attendu patiemment que je range mes affaires. Quand je lui demandai la raison de sa présence, il me fit un sourire mystérieux.
- Je suis Régis Ternein, maître caravanier. Et j’avoue que vous m’avez impressionné… Voyez-vous, je suis à la recherche d’une personne qui pourrait distraire nos journées de voyage. Je n’aurais jamais eu l’idée d’employer une femme pour ce travail. Mais quand je vous ai vu, j’ai tout de suite compris qu’une demoiselle serait plus apte à nous distraire.
- Qu’est-ce que vous insinuez ?
- Je comprends votre méfiance. Je me suis sans doute mal exprimé. La musique semble plus belle quand une femme la joue. Je ne sais pas quel est votre secret, mais votre musique a quelque chose d’envoûtant, que les autres musiciens n’ont pas.
Intriguée par le discours que tenait le mystérieux homme, je me tournai vers le tavernier. Il hocha la tête afin de dire que cet homme ne mentait pas. Tous les tenanciers de la ville connaissaient chaque responsable de caravane.
Je n’hésitai pas longtemps avant d’accepter. Je ne pouvais résister au doux appel de l’aventure. Je rassemblai mes maigres affaires, remercia l’aubergiste et sortit en compagnie de monsieur Ternein. Ce dernier fut surpris quand il me vit aller vers les petits box de la pension. Et quand je revins avec Pénombre, c’est un air ahuris que je retrouvai sur son visage. Je lui cachai une partie de la vérité en lui révélant que la jument était venue à moi toute seule, et qu’elle était sauvage. Il me crut quand il remarqua que je n’avais qu’un simple linge pour selle.
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- LanoarChevalier de sang
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Re: Le prix de la liberté
Jeu 2 Juin 2011 - 11:42
C'est un peu plus long que d'habitude et je préfère. On a moins l'impression de rester sur notre faim
Fluide et agréable à lire comme les précédents textes.
Je n'ai relevé qu'une malheureuse faute :
La suite !
Fluide et agréable à lire comme les précédents textes.
Je n'ai relevé qu'une malheureuse faute :
Shame on you !m’attendis à voir un noble passé devant moi
La suite !
- ArkenMaîtresse des fouets
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Re: Le prix de la liberté
Jeu 2 Juin 2011 - 11:46
Ah!! Shame on me !!!
La suite en cours d'écriture
La suite en cours d'écriture
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Re: Le prix de la liberté
Jeu 2 Juin 2011 - 13:15
Mais où donc va-t-elle voyager ?
Je prie pour que son aventure l'expose un peu au danger que l'on voit son pouvoir avec les animaux à l’œuvre !
Pas de fautes, du beau boulot
Je prie pour que son aventure l'expose un peu au danger que l'on voit son pouvoir avec les animaux à l’œuvre !
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Re: Le prix de la liberté
Jeu 2 Juin 2011 - 13:18
Je crois que tu vas être servi... Niark!Je prie pour que son aventure l'expose un peu au danger que l'on voit son pouvoir avec les animaux à l’œuvre !
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Re: Le prix de la liberté
Jeu 2 Juin 2011 - 16:19
Ah, un texte un peu plus long, enfin.
Comme toujours, c'est très fluide et sympathique, mais quelques erreurs de style nuisent à la lecture.
Comme toujours, c'est très fluide et sympathique, mais quelques erreurs de style nuisent à la lecture.
Là-bas, je jouerai de nouveau dans une taverne où je ne risquerai presque rien. Mais je deviendrai peut-être ménestrel ou messagère, afin de découvrir le monde en étant libre. Quel que soit mon choix, je prouverai à mon frère que je sait me débrouiller toute seule et que je suis et me sent beaucoup plus utile que dans un temple. Il sera alors obligé de me laisser vivre ma vie.
C'est avec cette perspective que j'arrivais à la capitale, lors de mon quinzième jour de voyage.
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Livre d'armée V8 : 8V/2N/3D
Le lien vers mon premier récit : l'Histoire de Van Orsicvun
Le lien vers mon second récit : la geste de Wilhelm Kruger tome 1
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Re: Le prix de la liberté
Jeu 2 Juin 2011 - 16:55
Shame on you Arca !
Je dois admettre que ses concordances de temps ne sont pas évidentes. J'ai du mal à cerner le positionnement dans le temps. Avec l'utilisation systématique du passé simple et du futur, mais des fois un peu de présent de narration, je dirais qu'elle raconte au jour le jour mais en se positionnant un peu en retrait.
Pour la dernière, elle l'avait bien écrit au départ.je prouverai à mon frère que je sais me débrouiller toute seule et que je suis et me sens beaucoup plus utile que dans un temple [...] C'est avec cette perspective que j'arrivai à la capitale
Je dois admettre que ses concordances de temps ne sont pas évidentes. J'ai du mal à cerner le positionnement dans le temps. Avec l'utilisation systématique du passé simple et du futur, mais des fois un peu de présent de narration, je dirais qu'elle raconte au jour le jour mais en se positionnant un peu en retrait.
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Re: Le prix de la liberté
Jeu 2 Juin 2011 - 16:57
Je ne sais jamais où mettre le présent dans ces cas là...
Par contre... Lanoar m'a devancé! Shame on you Arca!
Par contre... Lanoar m'a devancé! Shame on you Arca!
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Re: Le prix de la liberté
Jeu 2 Juin 2011 - 17:08
D'accord pour Lanoar, mais par contre je ne cois pas que la personne qui a mal écrit au départ ait quoi que ce soit à me dire...
L'écriture a ses règles, et on ne peut pas toutes les connaître (cela dit, je devais être mal réveillé quand j'ai écrit ça).
L'écriture a ses règles, et on ne peut pas toutes les connaître (cela dit, je devais être mal réveillé quand j'ai écrit ça).
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Re: Le prix de la liberté
Jeu 2 Juin 2011 - 17:10
Si j'ai quelque chose à dire... car même si je n'ai pas pris les bons temps, j'ai conjugué correctement!
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Re: Le prix de la liberté
Jeu 2 Juin 2011 - 17:17
FAUX !Pour la dernière, elle l'avait bien écrit au départ.
C'est une action passée, donc il faut utiliser l'imparfait. C'est donc j'arrivais.
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Re: Le prix de la liberté
Jeu 2 Juin 2011 - 17:20
Pff... Tu n'as pas compris. Regarde bien, car la phrase "C'est avec cette perspective que j'arrivai à la capitale, lors de mon quinzième jour de voyage." ne fait pas partie du même paragraphe. C'est l'histoire qui reprend, donc c'est au passé simple.
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Re: Le prix de la liberté
Lun 6 Juin 2011 - 13:58
Après quelques jours de dur labeur... [toussotement] Voici la suite!
Alarick était arrivé en ville cinq jours après sa sœur, éreinté et désespéré de la rattraper. Comment faire dans une ville aussi grande ? Il avait dépensé toutes ses économies dans les pensions qui longeaient la route. Il ne pouvait même plus dormir sur une couche descente le temps de retrouver Tilla. Le jeune homme chercha une place publique assez grande, s’assit sur les pavés et commença à mendier malgré lui, en espérant que la jeune fille passerait par ici.
C’est en fin d’après-midi qu’il aperçut une silhouette fine se faufiler entre la foule, un sac dans les mains. Il se leva brusquement. Il vit la jeune fille sourire à un passant. Ces lèvres pulpeuses, cette peau de satin et ces yeux pétillants. C’était bien sa tendre petite sœur.
Il courut dans sa direction, criant au gens de le laisser passer. Il la perdit de vue quand elle s’engagea dans une grande rue qui menait à la porte est. Il redoubla d’effort, bousculent les personnes sur son chemin. Il entrevit ses cheveux noirs dans le flot qui descendait la rue. Il fronça les sourcils lorsqu’elle bifurqua en direction de la place destinée aux caravanes. Alarick la suivit avec empressement.
J’arrivai à l'esplanade des départs, de retour des emplettes que Régis m’avait confié. Je posai le paquet sur le bord d’un chariot et caressa Pénombre, présente à quelques mètres. Le maître caravanier n’avait pas de selle disponible pour moi. En revanche, il m’avait donné un harnachement qui contenait deux sacoches, chacune tombant sur un flanc de la jument, afin d'y ranger mes affaires.
Je flattais son encolure quand des pas approchèrent. Je relevai distraitement la tête… et me figeai. Alarick m'avait retrouvée, et il venait dans ma direction d'un air autoritaire. Sachant quelle tornade j'allais affronter, je pris cet air buté et teigneux dont mon frère s'était si souvent plaint. Je croisai les bras et l'attendis de pied ferme.
- Tilla! Espèce d'inconsciente! Tu te rends compte de ce que tu as fait? Déshonorer ta famille devant les autres villageois, devant les prêtres, devant Sigmar? La vie n'est pas faite de petites fleurs et de gentils poneys! Réveille-toi! Tu ne peux pas choisir ton avenir. Nous ne sommes pas assez riches pour ça! Et le voyage? Tu y as pensé? Prends-tu la notion de tous les dangers que tu as encourus? Traverser la forêt des esprits, marcher plusieurs jours sans escorte et dormir dans des auberges relais toute seule? Tu aurais pu te tuer! Maintenant, ça suffit les caprices enfantins. On rentre!
- Non.
J'avais écouté mon frère durant toute sa tirade, imperturbable, mes yeux de glaces figés dans les siens. Quand il m'avait saisi le bras, je m'étais dégagée d'un mouvement brusque et sans appel.
Alarick se paralysa de stupeur. Pas à cause du refus qu'il lui semblait certain. Pas à cause de la façon de me tenir, les bras croisés, les yeux plissés et les lèvres pincées. Il s'immobilisa sous la puissance de cette réponse. La force avec laquelle j'avais prononcé ce mot était effrayante. Pas la moindre parcelle d'hésitation ni de culpabilité. Il n'y avait qu'une détermination sans limites. Qui se planta avec brutalité dans son cœur.
- … Quoi?!
- Tu m'as très bien comprise. Non, je ne te suivrai pas. Non, je ne rentrerai pas. Et non, je ne serai pas servante de Sigmar. Je t'interdis de dicter ce que je dois faire de ma vie!
La colère apparue sur le visage d'Alarick. Il ouvrit la bouche pour répliquer. N'en eu pas le temps. Un homme venait d'apparaître derrière moi.
- Cet homme vous importunerait-il mademoiselle? Dois-je le faire évacuer de la place?
- Pas besoin Régis. Ce monsieur s'en va.
Mon frère m’ignora et pensa trouver de l’aide grâce au nouveau venu. Il se tourna vers l’homme et lui expliqua.
- Cette jeune fille est ma sœur. Elle n’est pas censée être ici. Elle a désobéit à nos parents et s’est enfuie de la maison, bafouant l’honneur de la famille. Il est de mon devoir de la ramener.
Régis resta bouche bée en me regardant. Il se gratta la tête, gêné et indécis. Nous le fixâmes tous les deux avec espoir, mêlé à de la crainte pour moi. S’il se rangeait au côté d’Alarick, je n’aurais plus de choix que de le suivre.
Moi? M'arrêter avant une importante décision? Jamais...
Alarick était arrivé en ville cinq jours après sa sœur, éreinté et désespéré de la rattraper. Comment faire dans une ville aussi grande ? Il avait dépensé toutes ses économies dans les pensions qui longeaient la route. Il ne pouvait même plus dormir sur une couche descente le temps de retrouver Tilla. Le jeune homme chercha une place publique assez grande, s’assit sur les pavés et commença à mendier malgré lui, en espérant que la jeune fille passerait par ici.
C’est en fin d’après-midi qu’il aperçut une silhouette fine se faufiler entre la foule, un sac dans les mains. Il se leva brusquement. Il vit la jeune fille sourire à un passant. Ces lèvres pulpeuses, cette peau de satin et ces yeux pétillants. C’était bien sa tendre petite sœur.
Il courut dans sa direction, criant au gens de le laisser passer. Il la perdit de vue quand elle s’engagea dans une grande rue qui menait à la porte est. Il redoubla d’effort, bousculent les personnes sur son chemin. Il entrevit ses cheveux noirs dans le flot qui descendait la rue. Il fronça les sourcils lorsqu’elle bifurqua en direction de la place destinée aux caravanes. Alarick la suivit avec empressement.
J’arrivai à l'esplanade des départs, de retour des emplettes que Régis m’avait confié. Je posai le paquet sur le bord d’un chariot et caressa Pénombre, présente à quelques mètres. Le maître caravanier n’avait pas de selle disponible pour moi. En revanche, il m’avait donné un harnachement qui contenait deux sacoches, chacune tombant sur un flanc de la jument, afin d'y ranger mes affaires.
Je flattais son encolure quand des pas approchèrent. Je relevai distraitement la tête… et me figeai. Alarick m'avait retrouvée, et il venait dans ma direction d'un air autoritaire. Sachant quelle tornade j'allais affronter, je pris cet air buté et teigneux dont mon frère s'était si souvent plaint. Je croisai les bras et l'attendis de pied ferme.
- Tilla! Espèce d'inconsciente! Tu te rends compte de ce que tu as fait? Déshonorer ta famille devant les autres villageois, devant les prêtres, devant Sigmar? La vie n'est pas faite de petites fleurs et de gentils poneys! Réveille-toi! Tu ne peux pas choisir ton avenir. Nous ne sommes pas assez riches pour ça! Et le voyage? Tu y as pensé? Prends-tu la notion de tous les dangers que tu as encourus? Traverser la forêt des esprits, marcher plusieurs jours sans escorte et dormir dans des auberges relais toute seule? Tu aurais pu te tuer! Maintenant, ça suffit les caprices enfantins. On rentre!
- Non.
J'avais écouté mon frère durant toute sa tirade, imperturbable, mes yeux de glaces figés dans les siens. Quand il m'avait saisi le bras, je m'étais dégagée d'un mouvement brusque et sans appel.
Alarick se paralysa de stupeur. Pas à cause du refus qu'il lui semblait certain. Pas à cause de la façon de me tenir, les bras croisés, les yeux plissés et les lèvres pincées. Il s'immobilisa sous la puissance de cette réponse. La force avec laquelle j'avais prononcé ce mot était effrayante. Pas la moindre parcelle d'hésitation ni de culpabilité. Il n'y avait qu'une détermination sans limites. Qui se planta avec brutalité dans son cœur.
- … Quoi?!
- Tu m'as très bien comprise. Non, je ne te suivrai pas. Non, je ne rentrerai pas. Et non, je ne serai pas servante de Sigmar. Je t'interdis de dicter ce que je dois faire de ma vie!
La colère apparue sur le visage d'Alarick. Il ouvrit la bouche pour répliquer. N'en eu pas le temps. Un homme venait d'apparaître derrière moi.
- Cet homme vous importunerait-il mademoiselle? Dois-je le faire évacuer de la place?
- Pas besoin Régis. Ce monsieur s'en va.
Mon frère m’ignora et pensa trouver de l’aide grâce au nouveau venu. Il se tourna vers l’homme et lui expliqua.
- Cette jeune fille est ma sœur. Elle n’est pas censée être ici. Elle a désobéit à nos parents et s’est enfuie de la maison, bafouant l’honneur de la famille. Il est de mon devoir de la ramener.
Régis resta bouche bée en me regardant. Il se gratta la tête, gêné et indécis. Nous le fixâmes tous les deux avec espoir, mêlé à de la crainte pour moi. S’il se rangeait au côté d’Alarick, je n’aurais plus de choix que de le suivre.
Moi? M'arrêter avant une importante décision? Jamais...
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