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Elijahh du Coudnay Empty Elijahh du Coudnay

Ven 4 Mai 2007 - 15:47
Elijah du Coudnay

Palefrenier, forgeron, paladin, seigneur, Elijah avait gravi par la force de son bras et la droiture de son âme tous les échelons que pouvait gravir un Bretonnien. Son père lui avait laissé un domaine désert et un donjon en ruine qu’il avait vite fait de revendre au seigneur voisin, Lambert d’Orsenna, avant de rentrer au service de celui-ci. Trop jeune pour être chevalier, il était entré comme palefrenier puis était devenu forgeron par choix.
Des honneurs dus à son rang et des moqueries des nobles, il n’en avait cure. Une seule raison le faisait regretter sa noblesse mais nous y reviendrons plus tard. Le seul souvenir de son passé et de sa lignée résidait en un blason accroché a un mur de sa forge et dans la mémoire de ses ancêtres dont il allait garnir les tombes chaque année.

Le seigneur d’Orsenna avait une descendance aussi différente de physique que de caractère.
Le cadet, Antoine était réservé et beaucoup le prenaient pour un faible qui n’aurait jamais l’occasion de monter sur le trône, l’avenir leur démontra l’inverse.
L’aîné se nommait Gilles, ravissait son père a chaque tournoi tant ses faits d’armes et sa dévotion envers son peuple semblaient infaillibles.
En plus de ses deux fils, Elijah avait observé une jeune fille rousse qui se tenait souvent aux fenêtres du château dans une attitude de contemplation, comme si elle attendait quelque chose.
C’est dans ce contexte que commence la croisade maudite d’Elijah du Coudnay.

Le tournoi des deux lances approchait et dans les prochains jours, plusieurs champions allaient arriver sur les terres du seigneur d’Orsenna pour faire valoir leur blason, prévaloir leur adresse au combat ou simplement faire acte de présence et assurer leurs alliances. Elijah se leva avant l’aube et gravit la colline pour admirer le soleil se lever au dessus des tours d’Orsenna. Comme chaque matin, la jeune fille se tenait debout a sa fenêtre et se longs cheveux roux dans le vent éblouissait plus Elijah que le soleil lui-même. Il se disait qu’avec un titre, il donnerait corps et âme pour pouvoir l’approcher.
Elijah se détourna de cette réalité. Il avait renoncé à sa main en même temps qu’à ses terres et s’en alla vers le cimetière où reposaient ses parents. Avant que le soleil ne pose ses premiers rayons sur la terre glacée, Elijah poussait les grilles qui séparaient le monde des morts de celui des vivants. Alors que la nuit luttait désespérément pour couvrir les lieux de son manteau d’ombres et de brumes, le temps était anormalement froid et une inexplicable et irrésistible envie de rebrousser chemin envahit le jeune homme. Alors qu’il s’apprêtait à le faire, un objet appuyé contre un caveau attira son attention. Il s’en approcha et découvrit une épée d’obsidienne aux reflet rouges comme si le sang de ses victimes y était incrusté et dont la garde était une gueule de dragon béante d’où sortait la lame qui dépassait le mètre et demi. L’objet inspira d’abord peur et dégoût à l’homme puis admiration et respect au forgeron. Il finit par s’en emparer et fut étonné de la maniabilité qu’elle offrait. Il la regarda et fut paralysé par le reflet qu’elle lui renvoyait. Son reflet dedans avait les traits plus jeunes, pourtant il était indubitablement beaucoup plus vieux, ses orbites étaient noires et mortes... Il jeta l’épée au sol et courut jusqu’au domaine d’Orsenna ou il s’effondra à la première auberge en n’osant parler de ce qu’il avait vécu a personne, car après tout: qu’avait il vécu sinon un sentiment et une vision ?

Les premiers chevaliers arrivèrent dans la journée, le blason haut et le cor retentissant.
Lambert et son fils aîné accueillirent personnellement les nobles tandis que certains écuyers venaient voir avec plus ou moins d’intérêt le travail d’Elijah. Bien que n’ayant plus reçu d’entraînement aux armes depuis bien des années, celui remporta des belles victoires lors des joutes qui se déroulent les jours précédent le tournoi. Dire que ces combats de roturiers attirent l’attention des nobles ou qu’Elijah se fit distinguer de Lambert d’Orsenna serait un mensonge mais son nom se fit répéter le soir dans les banquets et les tavernes.

Loin de ces festivités, les rêves d’Elijah furent agités. Il revit son visage blême, vieilli et rajeuni, sa bouche qui s’ouvrait pour dévoiler deux canines de… Il se réveilla et son hurlement ne s’étouffa que parce qu’il était a bout de souffle. Il rejeta ses couvertures, ses pieds étaient couverts de boue et d’épines et pire, à ses coté gisait l’épée qu’il avait tenue dans la matinée. Après des heures de réflexion agitée, il décida de l’envelopper, de la ramener au cimetière et de l’enterrer profondément. Il ne rentra qu’au milieu de la nuit et ignora les festivités, ses mains étaient douloureuses d’avoir creusé et son esprit ne se remettait pas de ses émotions. Elijah croyait avoir atteint l’abîme de la folie mais il plongea encore plus profond le matin suivant. Il se réveilla les pieds boueux et les mains blessées, les ongles retournés d’avoir creusés la terre à mains nues. A ses cotés l’épée semblait attendre qu’il l’empoigne. Dans sa folie naissante, il reprit directement le chemin du cimetière sans songer qu’il y parviendrait au milieu de la nuit. Arrivé aux grilles, il avait prit conscience de son erreur mais ne fit pas demi tour. Sans doute était ce son âme de noble Bretonnien qui le poussait de l’avant. Il entra dans le cimetière d’un pas résolu, l’épée à la main. L’image d’un seigneur sur son domaine le fit frissonner et d’instinct il serra sa garde. La lumière de la lune rendait bien visible les lieux délabrés, le caveau de sa famille était ouvert et une torche posée sur la première marche de l’escalier comme une invitation. Elijah l’alluma laborieusement au moyen d’un peu de poudre et procéda dans l’ombre. Un couloir s’allongeait devant lui et les noms de part et d’autres lui rappelaient sa glorieuse lignée, pour la première fois, il prit honte de sa déchéance. Il s’avançait en oubliant l’endroit ou il était et en s’étonnant de la longévité et du prestige de sa lignée. A ce moment une voix d’outre tombe résonna :
« Ralentis Elijah… Avance de trois pas et arrête toi. »Bien que effrayé par ce timbre spectral, Elijah ne céda pas a la panique. Il se sentait être en droit de se trouver en ces lieux et jugea l’ordre inoffensif. Après trois pas, sa torche révéla une robe pourpre qui se tenait au milieu du passage. La torche ne dévoilait que le bas de sa tenue, celle-ci était en lambeaux.
« Me permettrez vous enfin de vous regarder dans les yeux ? »
« Tu l’as déjà fait maintes fois sans éprouver de peur mais je redoute que mon état ne change notre relation… Et il me faut te parler de choses plus importantes. »
Ne voulant laisser cette créature mener la conversation, Elijah coupa son interlocuteur :
« Pourquoi cette épée semble t’elle me poursuivre ? »« Parce que c’est la tienne, même si tu ne le sais pas encore. Laisse moi t’expliquer…
Notre lignée s’est brisée car un mal infestait nos terres. Depuis des centaines d’années, nous avons défendu nos terres contre les gobelins, skavens, druch’ii… Pourtant le véritable mal sévissait de l’intérieur. Un Nosferatu attirait à lui toutes ces créatures et habite maintenant le château dans lequel nous vivions. On ne peut pas vaincre la mort a son propre jeu… un mortel ne pourrait pas vaincre un vampire, mais un mortel brandissant une épée de mort le peut, alors je suis revenu des ombres pour te la porter… »

Elijah éleva sa torche au dessus de sa tête : « Père ?! »
___________________________________________________

fin de la première partie:

je me suis décidé a mettre par écrit la vision que j'avais de mon dragon de sang... Je préfère toujours les nécrarque mais le background est moins interressant quand il s'agit de décrire qqn dont la dépravation est totale... donc voila la première partie de mon dds...
J'ai scindé le récit en duex parce que je n'arrive pas a écrire des nouvelles assez courtes, ca permet a ceux qui n'aiment pas lire devant un écran (comme moi) de souffler un coup


Dernière édition par le Sam 12 Mai 2007 - 13:42, édité 3 fois
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Elijahh du Coudnay Empty Elihaj du Coudnay (suite)

Ven 4 Mai 2007 - 16:06
La torche dévoila le visage de son père rongé et pourri, les orbites béantes et la mâchoire pendante. Son armure royale était rouillée et le blason du Coudnay s’était souillé.
Le seigneur revenant leva sa main par pudeur et ajouta :
« Va, mon fils… Ne t’inquiètes pas, tu recevras une alliée plus précieuse que moi dans ce combat. Prends cet anneau avec toi, il appartient a notre famille depuis des temps immémoriaux.»
Elijah observa l'anneau d'or blanc sur la main décharnée qui le portait. Il retira l'anneau de la main glacée de son père et celui-ci tomba en poussière. Il ne resta plus de lui que son suaire pourpre et sa couronne.
Elijah abaissa sa torche et s’en alla ne sachant si c’était par peur ou par désir de regagner ses terres, ne sachant s’il croyait les paroles de sont père ou doutait des paroles du revenant.
Il garda longtemps l'anneau dans sa peaume avant d'oser l'enfiler et ferma les yeux en le faisant mais aucun effet ne se fit sentir.
Rassurré, il reprit la route d’Orsenna son épée sur le dos et la question du reflet lui revint a l’esprit. Etait-ce le précédent propriétaire de l’épée ou le suivant ? Puis une troisième possibilité le hanta : l’actuel ?

Il assista aux premiers tours de la saint Sigmar. Sans grande surprise, le fils aîné de Lambert, Gilles d’Orsenna s’annonçait comme le favori.
Dès le lendemain, il remettait sa forge à un apprenti, s’empara de sa meilleure armure et s’achetait un cheval et prit la direction de ses terres. Au milieu de ses festivités, personne ne s’aperçut que le blason du Coudnay qui avait disparu il y’a des années, deux éclairs blancs sur une robe pourpre, avait ressurgi. Elijah voyagea aussi vite que lui et sa monture le permettait. Il atteint la frontière de ses terres au crépuscule du 3e jour et mit pied a terre pour poser son campement.
Il récita sa prière à la dame comme à la tombée de chaque jour et ses rêves furent inondés de lumière et de grâce. Une voix lui parlait de la gloire des siens, passée et à venir, de la splendeur et de la chute des hommes. Il se réveilla et une voix s’adressa clairement a lui :
« Ce n’est pas une gloire passée que tu vas reconquérir mais un fléau que tu dois empêcher de s’abattre. » Et le visage de la fille rousse apparut distinctement devant ses yeux, ne sachant si il s’agissait d’une suggestion de la Dame ou de la Dame du lac elle-même.
Une voix résonna encore comme un écho : « Reviens avant la fin des tournois des deux lances …» Cela lui laissait encore 2 semaines, plus que suffisant si le trajet se déroulait sans encombre.

Le camp levé, il pénétra en ses terres. Malgré l’aspect morne dont il avait gardé souvenir, le paysage le bouleversa par sa désolation. Il avança au trot soutenu pendant 4 jours. Les loups qui hurlaient au loin se rapprochaient inexorablement si bien que même si Elijah gagnait son combat, il était conscient qu’il n’aurait aucun moyen de retour. Il arriva en vue du château qui semblait attirer les ombres vers lui, un nuage noir restait immobile au dessus du donjon malgré le vent et des chauves souris volaient en plein jour d’une tour à l’autre. Il s’avança vers le pont-levis, franchit ainsi les douves remplies de corps à des stades différends de décompositions. Et entra des portes qui n’étaient plus celles de SON domaine…

En soi même, le nosferatu n’avait pas « changé les lieux », il n’avait fait que les délabrer et les pervertir. Ainsi tout le mobilier était encore en place mais en ruine ou en lambeaux. La table ou se déroulaient les festin d’antan était pourrie et noircie du sang que son nouvel hôte consommait dessus. Les tapisseries étaient tombées et mettaient a nu des murs froids qui suintaient le mal tant ils avaient été témoins de rituels impies et l’air qu’on respirait a l’intérieur semblait vieux de plus de 1000 ans. Dans une glace, Elijah vit le visage qu’il s’était habitué à voir. Un homme pâle au regard sombre et profond, le teint de marbre blanc et à l’expression triste, son âge indéfinissable.

Elijah monta les escaliers pour arriver aux quartiers résidentiels et aux lieux de culte. Malgré les années passées loin de chez lui et le changement des lieux, il reconnaissait chaque recoin. Il passa différentes portes et arriva à la chapelle ou l’on rendait grâce a la Dame. Même en ces lieux sacrés, le vampire avait apposé sa marque blasphématoire. Un seul élément attira son attention. Une statue représentait un pieu chevalier tendre une offrande a la Dame sur un plateau censé être ras, or, quelque chose était posé dessus. Elijah s’approcha, s’empara de ce morceau de roche qui dégageait une faible lueur et le reposa, perplexe.
« La malepierre… Les elfes la veulent pour son pouvoir, les skavens pour l’aura qu’elle dégage, les gobelins juste parce qu’elle brille… » Intervint une voix derrière lui.
L’homme en question ressemblait au reflet qu’Elijah observait dans la glace depuis plusieurs jours mais était plus grand et avait un air plus sévère. Il portait une armure rouge vif avec un dragon rouge gravé dessus.
« Et vous, que lui trouvez vous donc ? » répondit Elijah en levant son épée…
« Vous ne m’écoutez pas. Cette pierre attire la convoitise, donc les adversaires…
Passons outre ces skavens et ces gobelins, je lui dois de parfois pouvoir affronter des puissants magiciens ou des valeureux paladins… »

« Voila donc le sens des paroles de mon père… » Songea Elijah
« Il est rare pour chevalier solitaire de passer les loups et les chauves souris vivant mais je vois que vous êtes armé en conséquent, ils n’ont pas du se mettre sur votre route… » Fit le vampire en pointant l’épée d’Elijah du menton.
Sur ces mots, il sortit une épée identique, un dragon enlacé autour de la garde et salua Elijah.
« C’est avec honneur que j’accepte votre défi, Paladin. En garde ! »
« Par la grâce de la dame, pour le Coudnay et la Bretonnie ! »Un duel sans merci commença dans ce lieu saint, sous le regard bienveillant de la dame du lac, le Nosferatu sourit et fondit sur Elijah, les deux lames sœurs se heurtèrent des heures durant et la réalité s’estompa autour d’Elijah au fur et a mesure que son sang s’écoulait de ses blessures. En fin de compte, il lui sembla avoir donné un coup fatal au vampire avant de sombrer…
Quand il revint a lui, le soleil était haut et aucun corps ne gisait à ses cotés. Seul un parchemin scellé d’un dragon de cire; Elijah l’ouvrit sans se relever.

« Monseigneur E. du Coudnay,

Veuillez ne pas me porter offense que d’être parti après notre duel. A votre réveil, d’ici 3 ou 4 jours, je serai loin de vos terres. Vos avez prouvé par votre bravoure et votre honneur que votre lignée n’était pas condamnée a tomber dans l’oubli comme je le pensais. Dès lors, votre domaine vous revient de droit.

Il vous reste beaucoup à apprendre sur nous, les vampires. Ou Nosferatus ou upirs tel que l'on nous appelle dans l'est. Sachez qu’il était peu avisé de votre part de s’emparer d’une épée de dragon de sang et de se l’attribuer. Cependant, cette épée, vous l’avez gagnée à mes yeux.

Comme je vous l’ai dit, il vous reste beaucoup à apprendre sur les vampires. Sachez pour commencer que cet honneur qui est si cher à notre lignée est étranger à d’autres. J’en veux pour preuve Gilles d’Orsenna qui a vendu son âme a un Nécrarque que j’ai vaincu il y’a quelques années ici même pour sa malepierre. Deux malepierres peuvent servir à communiquer entre maître et disciple, ainsi il sait que son maître a été vaincu et que vous êtes mon nouveau disciple.
Finissez de regagner votre honneur, Elijah.

Respectueusement votre,
Votre maître de sang,
Thurim


Le corps d’Elijah était endolori à la paralysie, et il resta perplexe. Dragon de sang? Nécrarque? Tout cela n'avait aucun sens pour lui. Il porta sa main à sa gorge et sentit les deux traces de morsures qu’il redoutait. Il se releva et s’aperçut, malgré son engourdissement, que toutes les blessures de son duel avait cicatrisé et que son épée était posée a coté d’une armure pourpre arborant les deux éclairs du Coudnay et un dragon rouge entre ces deux-ci.
En un instant, Elijah comprit les desseins du Nosferatu. Tous les champions participaient au tournoi, en les éliminant, Gilles d’Orsenna s’assurait la mainmise sur tous les comtés de la région, il ne lui restait plus qu’à tuer ou à asservir son père.
En enfilant l’armure, il constata qu’elle s’ajustait parfaitement, forgée avec le même art que l’épée. Il descendit le hall principal de SON château et regarda dans la glace qui ne lui renvoya aucun reflet. Il sortit son épée et se regarda dedans, sachant maintenant que l’épée reflétait son maître quoi qu’il advienne.

Et ce Thurim auquel il était maintenant lié n’était pas celui qui avait provoqué la chute des siens. Cette idée le réconforta quelque peu.
Il refranchit le pont-levis et distingua un magnifique destrier noir comme la nuit dont seuls ressortait ses yeux rouge, il souffla des nasaux comme pour saluer Elijah a son arrivée. Le destrier était caparaçonné et paré des deux foudres et du dragon, sur son tapis de selle pourpre étaient couse de fils noirs « REQUIEM ». Après avoir regardé le soleil, Elijah lui parla :
« Et bien Requiem… Il ne nous reste guère plus d’une semaine pour rejoindre Orsenna avant la fin des deux lances… »

Requiem galopa de jour et fila comme le vent la nuit, ni lui ni son chevalier ne montraient de signe de fatigue. A son passage les loups du Coudnay et les chauves souris sortaient de l’ombre et le suivaient. En 4 jours, la distance était parcourue et Elijah mit pied a terre au cimetière royal. Il ouvrit grand les grilles et son anneau se mit a devenir froid, sa couleur vira du nacre a un blanc presque transparant et il dégageait une lumière livide et blème comme celle de la lune. Les foudres pourpres du Coudnay se distainguaient mainenant sur la blancheur de l'or blanc. Elijah n’eut aucun mot à prononcer que les morts sortaient de leurs tombes, encore vêtus des armures qu’ils portaient le jour de leur mort. Chacun d’eux remonta de l’abîme, la flamme de la mort brillait dans leurs yeux et ils étaient à nouveau prêts à servir leur seigneur. Elijah marcha jusqu'au caveau royal d’où sortirent des seigneurs revenants, des spectres sortaient des fosses ou les plus pauvres étaient jetés, des cavaliers noirs sortirent des caveaux réservés aux chevaliers bretonniens, les soldats d’élite de la garde royale sortirent de leurs cryptes… Elijah contempla son armée avec satisfaction et d’un simple geste de la main, les mit en route. Les os claquaient et la chair pourrie se déchirait par leur réanimation, un nuage de poussière et de mort les entouraient. L’armée des morts était en marche.

Considérablement ralenti par son armée, Elijah parvint en vue du donjon d’Orsenna au milieu de la dernière nuit du tournoi. Une fois encore la pleine lune inondait la plaine de ses rayons argentés quand des cris retentirent. Des villageois courraient hors de la ville, accompagnés par des chevaliers pris au dépourvus et des hommes d’armes de Lambert d’Orsenna.
Elijah ne devinait que trop bien ce qui se passait mais ne voulait pas placer les villageois entre le marteau et l’enclume. Des centaines d’hommes et de femmes virent ce chevalier seul au sommet d’une colline et accoururent vers lui, mais au dernier moment, mus par une peur inexplicable, ils le contournaient et continuèrent leur course derrière lui. Cela dura plusieurs minutes, la ville se vidait de ses habitants et Elijah restait immobile au milieu d’eux, le flot de fuyards ne s’aventurant pas à moins de 12m de lui…


Quand tout fut redevenu calme, une autre armée de non-morts se posta aux portes de la ville et un homme en cape noire monté sur un cheval mort pris leur tête.
"Un nécrarque est donc un vampire nécromant" songea Elijah en sentant toute la magie noire converger vers cet individu qui avait été gilles d'Orsenna.
« Relevez vous » dit simplement Elijah en brandissant sa bannière. Et ses hordes de morts émergèrent de terre, ses loups et chauves souris sortirent de forêt et la bataille commença. Manquant de cavalerie lourde et de seigneurs revenants, l’armée de Gilles se fit vite submerger, le duel entre Gilles et Elijah ne méritant même pas de figurer en ces lignes. On ne peut vaincre la mort qu’en jouant selon ses règles, Elijah avait parfaitement compris cela.

Le lendemain a l’aube, Antoine d’Orsenna revint sur les lieux de la bataille avec des troupes rassemblées et ne revit plus que le même chevalier noir se tenir calme sous les rayons du soleil naissant. Le sentiment de crainte qu’il dégageait semblait s’être estompé avec la venue du soleil et Antoine s’en approcha a distance raisonnable pour parler.
« Votre frère a payé pour ses actes, messire. Vous voici devenu le seigneur des lieux. »Le nouveau seigneur en resta bouche bée en observant l’amas de corps aux porte de son fief et balbutia des remerciements.
« Quel est votre nom, chevalier ? »
« Elijah du Coudnay » répondit simplement le chevalier noir.
Il hésita un instant puis fit revenir son destrier.
« Pardonnez mon audace mais puis-je vous demander ce qu’il est advenu de votre sœur ? »
« Je crains qu’il y’ait méprise, monseigneur… Je n’ai jamais eu de sœur… »
Elijah leva les yeux et aperçut une magnifique femme à la chevelure de cuivre le saluer et disparaître alors que le soleil l’éblouissait. Il comprit que chaque matin passé dans cette ville, il avait observé la Dame du lac.
Il fit demi tour et regarda la malepierre qu’il venait d’acquérir, il y distingua le reflet de son maître qui adressait un sourire de félicitation.
« Les plus grands désirent cette pierre… Qu’ils viennent. » Ajouta t’il en regagnant sa sombre forteresse.
____________________________________________

[FIN]

Ainsi se termine (ou commence) l'histoire d'Elijah du Coudnay

Erratas:
On peut noter que le cimetière royal se trouve dans les terres d'Orsenna plutôt qu'en Coudnay... On peut imaginer que le seigneur a directement annexé cette partie de terre aprés avoir eu droit dessus, autant pour sa fertilité que pour ne pas laisser les sépultures royales tomber en ruines. Cela explique aussi pourquoi ces leiux n'ont pas été atteint par la présence du vampire...

Et le retour soudain du père d'entre les morts, assez théatral, est assez logique. Pourquoi ne pas s'être manifesté plus tôt et avoir bouté le vampire hors de son domaine? Car comme il le dit, un homme ne peut pas vaincre un vampire... Donc il n'a pas offert son fils au nécrarque mais connaissait l'attitude des dragons de sang face a un élan d'honneur et de bravoure, il a juste donné un coup de main a son fils pour y parvenir Wink


Dernière édition par le Sam 12 Mai 2007 - 14:07, édité 1 fois
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Elijahh du Coudnay Empty Re: Elijahh du Coudnay

Ven 4 Mai 2007 - 19:17
très captivant comme récit, bien agencé et tout et tout Clap

Mais petites remarques point de vue fluff, je ne pense pas que la Saint Sigmar existe en bretonnie Lol ! (tiens, je sais même pas si il y a des saints dans warhammer, même dans l'empire ça n'existe pas vu que Sigmar est un dieu pour eux Wink et non un saint), 2° mini remarque, les vampires sont appelés nosferatu en brettonie et non vampire Wink

Entre parenthèse, un humain non érudit ne sait pas ce que c'est un nécrarque ou un DDS, autant lui parler chinois Lol !
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Elijahh du Coudnay Empty Re: Elijahh du Coudnay

Sam 5 Mai 2007 - 10:58
Clap Clap Clap Clap


Franchement, bravo. ça donne envie de le voir. Et c'est agréable à lire. Suite ?

ah au fait un tout petit détail à changer :

le flot de fuyards ne s’aventurant pas à moins de 12m de lui…

Pourquoi pas à 11,298 M ? Tongue Nan c'est mieux un truc aproximatif sinon ça fait bizarre. Une dizaine de métre.

-Reminox, qui cherche à trouver des défauts Happy -

_________________
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Mon armée comte vampire kisléviste

reminox ici, Walach sur le warfo.
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Elijahh du Coudnay Empty Re: Elijahh du Coudnay

Sam 5 Mai 2007 - 13:00
magnifique j'adore Clap
C'est clair que même si niveau jeu mes dragons de sang doivent partager ma faveur avec mes Stryges, niveau fluff, ils sont incontéstablement inégallables par les autres lignées lol

... les 12 mètres, c'est cesné représenter le rayon du commandement du général de 12 pas ? Genre les petits paysans bénéficient de son comandemant et se regrouppent autour de lui ? lol Blink

sinon pour faire genre que j'ai quelque chose à critiquer aussi... bah il est rapide pour apprendre à se servir de la nécromancie... surtout pour directos lever une armée à lui seul... menfin ca passe.

Aussi même si j'ai pas relu mon LA depuis des mois ( bah je le connais par coeur... pas besoin pour faire mes listes, tous les OM, et options d'équipement.... dans ma tête :8-s: ), il me semble que dans le fluff warhammer on devient vampire en buvant le sang d'un vampire dans le rituel du baiser de sang.... non en étant sois même mordu.

mais voilà, j'adore l'histoire de ton vampire, et aussi le nom de son cheval Clap
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Elijahh du Coudnay Empty Re: Elijahh du Coudnay

Sam 5 Mai 2007 - 15:52
il n'est nullement dit qu'il est déjà vampire, il est juste apprenti Sourire
Et il tombe dans l'inconscience donc on ne sait pas ce qu'il s'est passé lol
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Elijahh du Coudnay Empty Re: Elijahh du Coudnay

Mar 8 Mai 2007 - 10:48
ué... C'est ptet dû a des champignons provoqué par la moisissure... Fou
Ou alors le nécrarque contrôle t'il Thurim par Malepierre et a t'il juste tué son premier apprenti pour un second Devil

Bon en fait, le baiser de sang je avais pas qu'il fallait boire le sang du vampire donc ca fait une faille (a exploiter pour la suite lol)

Pour la Saint Sigmar... bah... on peut appeller ca le tournoi des deux lances ca va? On va pas s'arreter a ca I don't want that

Quand aux mort qui se relèvent vite c'est vrai je l'avoue, ma première idée était qu'il essuie une défaite face au nécrarque en le défiant en duel, qu'il soit jeté aux oubliettes avec le jeune prince et qu'il s'évadent et que le prince meure en lui demandant de libérer ses terres et blahblahblah...
Ensuite il serait revenu en Coudnay et aurait grossi son armée pendant plusieurs mois mais en plus de la longueur, je trouvais incohérent qu'un prince demande a un vampire de libérer ses terres d'un autre, et que le nécrarque le laisse augmenter ses troupes tranquilement...

Donc la fin tombe un peu court, on va juste dire que les morts ont gardé allégeance et qu'il portait un anneau royal du Coudnay
(appelons ca anneau du coudnay, annalogie a l'anneau des Von carstein Whistling )
et qu'ils ont répondu a l'appel de l'anneau... (ca fait pas un peu Tolkien ça?)
Lol !
_____________________________________________________________
Voilà un ptit coup d' "éditer" et vos remarques ont été prise en compte... Cool Je bosse a la suite du fluff de mon ptit dds...
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Elijahh du Coudnay Empty Re: Elijahh du Coudnay

Mar 15 Mai 2007 - 17:48
j'aime beaucoup !! j'attend la suite !
je trouverait juste comme defaut que les combats me dure pas assez longtemps , et c'est dommage .
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Elijahh du Coudnay Empty Re: Elijahh du Coudnay

Mer 16 Mai 2007 - 12:10
j'ai bcp de mal a décrire les combats...
je trouve ca trés lent, surtout quand il s'agit de vampire I don't want that
J'vais relire mes classiques pour voir comment font les grands et je repasserai encore une couche sur cette partie :potter:
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Elijahh du Coudnay Empty Re: Elijahh du Coudnay

Mer 16 Mai 2007 - 15:04
oui ce sera mieux parce que une histoire de vampire avec 3 ligne de combat , c'est pas super super .... Ermm mais c'est vrai que c'est pas facile de decrire un combat , ou meme une bataille .
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Elijahh du Coudnay Empty Re: Elijahh du Coudnay

Jeu 17 Mai 2007 - 11:57
oui ce sera mieux parce que une histoire de vampire avec 3 ligne de combat , c'est pas super super ....

Nan mais faut arréter quand même, le texte est très bien écrit, et puis je vois peu de livres qui sont basés sur des récits de combat, moi j'adore, y a tout ce qu'il faut.

Bon ok le combat est peut-être un peu court, mais je trouve pasvraiment que c'est une scène cruciale ici,et puis toute l'histoire est bien imaginée, donc c'est d'après moi juste un défaut mineur. Mais bon ca dépend des gouts, et si tu veux corriger ca bah je suis impatient de voir ce que ca donnera ( tu nous a mis l'eau à la bouche faut dire ^^ )
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Elijahh du Coudnay Empty Re: Elijahh du Coudnay

Jeu 17 Mai 2007 - 16:13
attend , j'ai jamais dit que ce n'etait pas bien !!c'est sur , le combat n'est pas tres important, mais je ne vois rien a redire au reste , alors ...

et plus ce texte ( deja exelent a la base ) s'ameliore , mieux ce sera !

et la suite on l'aura quand ?j'ai hate !!
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