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Arken

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Les chemins tortueux de l'imagination Empty Les chemins tortueux de l'imagination

Sam 5 Mar 2016 - 18:09
Salutations chers confrères !
L'idée me trottait dans la tête depuis quelques temps, puis l'initiative de Hjalmar a fini par me convaincre de faire de même : ouvrir un petit sujet avec plusieurs textes courts, sans lien entre eux.
En effet, mon imagination est plutôt sporadique en ce moment. Seules des petites scènes de la sorte me viennent en tête. Et quitte à écrire des scènes isolées, autant vous les faire partager.

Donc je vous présente mon premier texte, d'un monsieur pas très content.
Bonne lecture ! Smile 


Le sol semble se disloquer sous mes pieds. La lune s'est teintée d'un rouge mordoré, et la forêt s'est parée de ses ombres les plus lugubres. Une pluie filasse s'écrase inlassablement sur mon front et mes cheveux humides collent à ma peau. Je crache tout mon mépris sur le sol, et je le vois disparaître en quelques secondes dans une flaque d'eau.
Maudite mission. Je vérifie si mon épée glisse toujours dans son fourreau. Elle me répond par un grincement qui agresse mes oreilles. Je reprends ma misérable marche au milieu de marécages putrides. Encore deux heures avant d'apercevoir le moindre village. Je dégomme un caillou dans un formidable coup de pied rageur. Il atterrit dans une flaque de vase proche, et l'eau fétide vient tacher mon pantalon d'une boue verdâtre et gluante. Elle ne fait que se mélanger au reste de saleté et poussière qui imprègnent mes vêtements puants. Je ne sais pas si je dois maudire la pluie pour incruster toujours plus la crasse dans le tissu, ou si je doit la remercier d'atténuer l'odeur.
Je continue de grommeler dans ma barbe quelques mètres avant de me retrouver devant une construction. Ou plutôt, une vieille bicoque de pêcheur laissée à l'abandon, que le lac menace d'engloutir après s'être engraissé de toute la pluie de ces derniers jours. Je m'approche, avec le fol espoir de me reposer sur un sol sec. La porte est sortie de ses gonds, mais le toit semble en bon état. Je vais pouvoir faire une pause et essorer mes vêtements désormais aussi lourds que moi. Je rentre, et une douce odeur de mort m'accueille avec affection.
- Et merde.
Je me bouche le nez et cherche du regard d'où proviennent ces effluves. Je finis par trouver le dernier propriétaire de la maison, allongé sur son lit pourri. Encore un vieux paysan ayant succombé à une quelconque maladie, sans famille ni amis pour se préoccuper de son cadavre. Désolé mon gars, mais j'ai pas le temps de m'occuper de toi. Et pour tout te dire, j'en ai pas très envie non plus. Ne trouvant rien de comestible dans le cellier, je repars, encore plus maussade que le temps lui-même.
Au bout d'une heure de marche, je sors enfin de ces maudits marécages, pour me retrouver dans un bois sans feuilles ni vie. Il n'y a que le vent glacial pour m'accueillir et brûler mes joues. Les branches tordues des arbres corrompus laissent planer leurs ombres décharnées sur le sol stérile. Mais parmi ce monde immobile, les éclats de la lune me font apercevoir une ombre mouvante. Je lève les yeux au ciel. Vraiment pas discrets. Les compter est un jeu d'enfant. Deux derrière, trois devant. Je dégaine mon épée. Avec un peu de chance, je finirai ma vie ici, me battant contre de pitoyables bandits, sous la pluie.


Dernière édition par Arken le Sam 5 Mar 2016 - 18:35, édité 1 fois

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Sam 5 Mar 2016 - 18:31
S'il y a des bandits dans un coin aussi horrible, ils doivent eux-mêmes être au bord de l'épuisement. Je parie sur le type avec l'épée !
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Sam 5 Mar 2016 - 18:33
Arken a écrit: l'initiative de Hjalmar a fini par me convaincre de faire de même

Je ne m'attendais pas à lancer une mode Sourire Mais cela nous donne un texte bien sympathique à l'ambiance... poisseuse je dirais. Le texte présenté est court mais c'est efficace. J'ai l'impression que ça pourrait être une introduction à une œuvre complète, car même si le texte se suffit bien à lui-même, il donne envie de connaître un peu plus le gaillard.


NB: Une petite faute de frappe qui s'est vicieusement glissée dans le récit
La lune s'est teintée

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Les chemins tortueux de l'imagination Empty Re: Les chemins tortueux de l'imagination

Ven 18 Mar 2016 - 22:25
L'ode à la porte


Elle est là. Juste devant lui. Il pourrait la toucher, elle reste pourtant inaccessible. Pleine de mystère et d'inconnu. La porte. Fabriquée dans le bois résistant d'un vieux chêne, tannée par les âges et les passages. Le bois s'est craqué, s'est travaillé, s'est tordu et distordu, et cependant reste toujours aussi robuste. Les gonds sont cachés par la pierre brute qui entoure le cadran, mais il devine déjà le vieux grincement qu'ils feraient s'il osait l'ouvrir. Les renforcements de fer dans chaque coin du battant ont été peu à peu camouflés par le temps qui passe, la rouille qui les ronge confond sa couleur avec celle du bois qui fut peut-être un jour verni. La clenche se trouve parée d'une fine poignée ouvragée dont l'oxydation atteste de son origine métallique. Dans la semi-pénombre, la plaque cuivrée qui la retient laisse deviner le petit trou noir si mystérieux et si dangereux de la serrure. La cause de tant de joie et de tristesse, de peur et de soulagement, d'incompréhension et d'expertise. Il ne se risquera pas à mettre son œil à la hauteur de l'orifice. Bien des gens ont bêtement perdu la vie par un projectile installé spécialement pour l'occasion. Et au milieu, à hauteur de ses yeux, est fixé un heurtoir dont l'anneau doré se rattache à la bouche d'une antique tête de gargouille.
Il soupire. Une antique porte, une des plus classiques, une des moins évidentes. Les bas niveaux seraient enchantés de trouver des portes comme celle-ci. Les plus simples, les plus faciles. Mais plus ton expérience augmente, et plus tu t'en méfies. Combien de fois un événement malencontreux, un blessé, un fumble, un mort, furent le résultat de ces maudites portes d'apparence banale ? Plus tu penses comprendre leur nature et comment elles se comportent, plus elles deviennent fourbes et pernicieuses. Et alors tu vois ton espoir disparaître avec les seuls indices qui pourraient t'indiquer la manière de lui parler, parce que à ton niveau, tu es censé pouvoir te débrouiller tout seul. Même le manque d'indice n'est plus fiable. Tu crois qu'il n'y a aucune boule de feu parce que le reste de la pièce ne contient pas une seule marque de calcination, mais c'est la première chose que tu sens sur ton visage quand tu touches la poignée.
Il croise les bras et continue de l'observer, à un mètre de distance. Parce que c'est bon, on ne lui fera plus le coup du piège posé juste avant la porte. D'ailleurs, il commence par examiner le sol et les murs autour d'elle. Pas de fil, pas de petit trou à fléchettes, pas de marque de trappe dérobée… Une petite détection magique sur le granit, et il s'autorise un demi-sourire. Il peut désormais se concentrer exclusivement sur l'objet de toutes ses inquiétudes. Il soupire d’impatience. Il va encore passer une demi-heure rien que pour savoir s'il peut la toucher. Rien que d'effleurer la poignée, la serrure ou le heurtoir peut déclencher un piège mortel. Et s'il fait une détection magique, le peu de mana utilisée serait encore capable d'activer un autre artifice pour les magiciens trop curieux.
En désespoir de cause, il décide d'adopter une technique qui a déjà fait ses preuves. Il faut juste faire preuve de doigté. Il sort sa corde, en fait un nœud coulant, et s'approche avec précaution. Le voilà au plus près du bois sans le toucher. Il retient son souffle, et fait passer la poignée dans le trou de son nœud. Il s'autorise une légère expiration la première étape accomplie. Mais la partie délicate vient à peine de commencer. Il recule, le plus doucement dont il est capable, les yeux fixés sur sa corde. Il doit s'éloigner de cet objet si dangereux sans pour autant ne serait-ce qu'effleurer le métal avec le cordon qui l'entoure.
Cela demande des heures d’entraînement sur la porte de la cuisine de tes parents, ou sur celle de la chambre misérable que t'auras louée à la taverne du coin. Ne pas tendre la corde ni la relâcher, pour ne pas qu'elle percute la clenche. Et après dix minutes passées à reculer de cinq mètres, tu fléchis les genoux, prêt à sauter derrière l’alcôve du couloir dès la poignée actionnée.
Il respire profondément, le reste de son corps tendu et immobile. Il se concentre, jette un dernier coup d’œil sur la porte et les alentours, tire et saute. Plaqué contre le mur, les yeux clos au point d'en crisper les paupières, il attend une rafale, un ouragan, le cri d'un troll, une explosion, l'apocalypse…
Seul un petit bruit discret parvient à ses oreille. Le ressort qui se plie et se déplie après avoir été actionné, et le son caractéristique des gonds grinçant au point de percer les tympans. Il attend encore, quelques secondes ou quelques heures. Il craint un sort à retardement, l'arrivée inopinée d'une tribu de gobelins ou du seigneur du donjon, d'une inondation ou d'un écroulement. Mais après avoir attendu une nouvelle éternité, il se rend à l'évidence : rien de plus ne va arriver. Il passe un bras, une jambe, en dehors de sa cachette, puis sa tête. La porte est là, à demi ouverte, et lui laisse deviner la suite d'un couloir derrière elle. Sa paranoïa aussi aiguisée que ses talents d'aventurier, il s'approche aussi furtivement qu'il en est capable. Il passe un bras, une jambe, dans l'ouverture, puis sa tête. Rien. En faisant attention de ne toucher ni le cadran ni le battant, il défait le nœud, reprend sa corde et passe. Il fait un pas. Les gonds grincent à nouveau. Oh non, quel écervelé, quel être stupide et dénué de tout sens commun ! On lui a toujours dit, il s'est toujours dit de ne jamais baisser sa garde, même quand l'exploit a été réalisé, quand l'ennemi est vaincu, ou que le danger est écarté, de toujours se méfier de ce qu'on pense acquis… Voilà qu'il se fait avoir comme un débutant, par un piège plus évident que le soleil lui-même, qui en plus doit sans doute être mortel… Il se retourne, le visage désabusé, pour découvrir que rien n'a changé. La porte s'est juste ouverte un peu plus à cause du courant d'air entre deux meurtrières qui laissent plus filtrer la poussière que la lumière.
Il fixe la porte, bouche bée. Et d'un mouvement vif, il se retourne et continue son chemin à grand pas dans le couloir de pierre, énervé et frustré d'avoir passé autant de temps devant une simple porte.

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Les chemins tortueux de l'imagination Empty Re: Les chemins tortueux de l'imagination

Sam 19 Mar 2016 - 11:40
Tant de suspense pour ce deuxième récit !!! Et tout ça pour.. Une porte ordinaire !!!
Quoique je le comprends, comme dit dans le texte, certaines civilisations avaient le don de faire des pieges trèèès ingénieux, c'est pour cela qu'il ne doit en aucun cas relâcher sa vigilance !

Un très beau texte je trouve !
Je ne peux m'empêcher d'imaginer qu'il decouvee une porte ancienne dans une auberge et qu'il empêche tout le monde de passer alors que ce sont les latrines Sourire !

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Sam 19 Mar 2016 - 20:47
Les aventuriers ont beau râler, ils n'en peuvent s'en vouloir qu'à eux-mêmes : s'il y a des pièges, c'est que c'est une propriété privée, il fallait lire la pancarte PROPRIETE PRIVEE et réfléchir avant de se croire au dessus de l'intimité des propriétaires Fou
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Ven 12 Avr 2019 - 20:23
Salutations à tous !
Mon imagination ne vient que quand je me sens mélancolique en ce moment, et il en sort ce genre de texte...
Bonne lecture tout de même Happy 





Le doux bruit du vent qui caresse les vagues dans un silence de paix. J’aperçois les étoiles. Comme elles sont belles. Elles ressemblent à tes yeux quand tu souriais. Si j’écoute bien, je peux même entendre ta voix. Tu étais si belle le jour-là, à savourer ta victoire...
C’est toujours cette image que j’ai voulu garder de toi. Le reste n’existe pas. Au fil des ans, ma mémoire a effacé la suite de l’histoire. Mon cœur séché ne bat que quand je pense à toi.
Je vois ma main floue qui se lève avec difficulté pour essayer d’attraper ces morceaux de lumière. Je n’ai jamais revu le soleil. J’aurai voulu le faire avec toi. Être à tes côtés pour regarder ce dernier spectacle, qui doit être le plus beau du monde.
Le ressac fracasse la roche. Combien de fois l’entendrai-je à nouveau avant que l’aube pointe ? Ne cessera-t-elle jamais ? Cette mer, cette terre, semblent éternelles, alors que toutes les créatures qu’elles abritent finissent par disparaître. L’éternité. Quelle arnaque. Tous les enfants de la nuit qui pensent pouvoir survivre à la fin des temps sont stupides. Tout finit par disparaître. Tout. Que ça prenne cinq minutes ou dix siècles. Ce n’est qu’un sursis que l’on essaye de préserver dans notre folie. Ça n’a pas de sens. A quoi bon ? Voir tout ce qu’on connaissait disparaître, les hommes, les forêts, les traditions… Plus le temps passe pour la vie, plus ce qui nous entoure est étranger. Plus rien ne nous appartient. Même l’existence finit par se décrocher de nos esprits.
Mon regard se tourne vers les deux lunes. Si, il y avait un sens. Une raison. Toi. Mais tu n’as pas échapper au destin cruel de ce monde. Ils t’ont arrachée à moi. Je sens toute l’énergie, toute la magie du monde voguer autour de moi. Et pourtant, je suis incapable de te ramener. Je suis vide. Depuis si longtemps… Je n’ai plus la force d’errer parmi tous ces étrangers. De faire semblant. De tuer. De vivre. Je ressens ton absence dans chaque geste des humains, dans chaque mouvement de feuille, dans chaque étincelle de vie que je prends, même le vent ne cesse de me le murmurer à l’oreille…
Laisse-moi rejoindre le néant. Essayer de t’y retrouver, ne serait-ce qu’un morceau de toi. L’éternité ne vaut rien si tu n’es pas là pour la partager.
Le soleil semble partager mon avis. Il vient me retrouver, les nuages se teintent de rose et d’orange au-dessus de l’océan. Je sens cette légère faiblesse me prendre, celle que tous ceux de notre espèce ressentent aux premières heures du jour.
Oh, c’est si beau… le ciel, les étoiles qui s’éteignent, cette multitude de couleurs… Es-tu là ? Est-ce toi que je sens m’étreindre ? Je ne me souviens plus d’avoir ressenti une chaleur si agréable… Mon corps froid reprend vie. Oui, j’en suis convaincue, tu es là, à mes côtés, tu m’accompagnes dans l’éther. Je sens une larme couler sur ma joue, brûlante, alors que j’admire les premiers rayons sur la mer. Ils se divisent en milliers de reflets chatoyants. Un frisson sur ma peau. Sa lumière caresse mon corps. Mon amour, j’arrive...

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Jeu 9 Mai 2019 - 16:06
Huh

Gniié !

Crying

La malédiction d'être immortel lorsque l'on a perdu l'élu, celui qui fait battre un cœur même mort.

Je n'ai pas grand chose à dire en fait, si ce n'est que c'est beau, sentimental et très bien inscrit dans l'univers warhammer.

Spoiler:
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