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Anton Ludenhof

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Dim 28 Sep 2014 - 19:01
Et voici donc les premières lignes de la suite de ma première nouvelle éditée à compte d'auteur. Attention, ce n'est pas tout à fait le même thème auquel je vous ai habitué, et à laquelle cette section est habituée : oui, c'est du fantastique... mais particulier Sourire

Let's go ?

[Récit non WHB ]La Caviathèque, vol.I : Panapumba CRFPA 28.133


"Embrasse la course, défie la piste, saisis les rênes, et toise l’arène ; les voilà les destriers de ton existence : passion, carrière, amour ; deviens en l’aurige et mène les, tout les trois, ensemble, sans en perdre ne serait-ce qu'un seul, conduis les vers ce petit point à l’horizon, qui n’a pour toi que l’incertitude du risque et cependant le bonheur de la découverte ; ce bout du monde, reflet de ton espérance, qui t’invite et t’aime ; et lauriers chantant parmi les astres, au sommet de ce mirifique onirisme, n’oublie pas néanmoins que tu vas mourir. Alors, fonce.

‘Poléon."





***
Prélude et fenouil
***


Un petit cochon d’inde, perché sur une hauteur de sa cage, toise le monde qui l’entoure. Une planche à repasser, des livres de droit en pagaille, un lit couvert de feuilles, un autel dédié à un ordinateur, et lui.

Lui, celui qui nourrit.
Il avait oublié son nom.

Léopold couina en direction de son frère aîné. Hiero accepta de délaisser un instant la sucrine servie pour regarder son cadet.

-T’veux quoi ?
-Tu n’as pas bientôt fini de te bâfrer ?
-T’peux parler, t’en as mangé plus que moi !
-Nicht wirklich.
-Bon ?
-Bon quoi ?
-T’veux quoi ? J’ai un planning chargé.
-Tu plaisantes, là ?
-‘te paraîtrait étonnant ?
-C’est quoi la suite du programme, à part se pieuter ? Sag mir.
-Ben… déjà.
-Hum ?
-Bon !
-Komm mal hier, frangin
.

Le cochon d’inde à la figure toute noire quitta douloureusement sa pitance, et rejoignit son frère. En haut de cette étagère aménagée spécialement pour eux, ils avaient un panorama idéal de leur environnement.

Lui, il s’emblait accaparé par ce qu’il écrivait. Ou plutôt, ce qu’il recopiait. L’ordinateur placé devant lui, il prenait des notes. Il changeait fréquemment de stylo, et ne manquait pas de surligneurs.

-Eh… il fout quoi ?
-‘weiss nicht. Ça fait plusieurs jours qu’il nous réveille aux aurores et se met à faire ça.
-Voilà ce que c’est que d’avoir un pouce opposable !
-J’aimerais bien comprendre ce qu’il fiche…
-Nous nourrit pas, c’tout.
-Tu penses qu’à bouffer Hiero… regarde autour de toi ! Siehst du nichts ?
-Ouais. Et ?
-‘en sais rien. Je suis intrigué, c’tout. Ganz normal für ein Meerschweinschen.
-Eh, je pige rien quand tu parles en allemand. C’s’rait pas une technique pour qu’on remette le couvert ?
-Nein, pas d’humeur.


Le jeune homme se leva tout d’un coup. Repoussant ses fiches, il s’étira les bras.

-Bon, 16h14. Pause ! Plein le cul du conseiller de la mise en état !

Comme chaque jour, une glace et une pomme. Pas n’importe laquelle. Une pomme épluchée et découpée avec cette machine bizarre. Le trognon et les épluchures finissaient toujours dans la grande cage aux rongeurs.

-Aaaaaaah ! Il n’oublie pas ses fondamentaux !
-‘sont trop mignons les cochons ! Et tu crois que j’te vois pas ?
-J’ai jamais dit ça… mec, redescends.
-Hey ! Arrête de me regarder comme ça !
-Les pitits cochons pendus au plafond !
-Oh, ****, il remet ça… arrête on te dit !
-Bon, ignore-le.

-J’me sens souillé à chaque fois qu’il fait sa danse débile devant nous…
-C’est vrai que c’est… gênant.

-Et Léopold, t’arrête de monter sur Hiero, hein !
-Eh ho ! On peut bouffer sans parler des sujets qui fâchent ?!
-Paye ton indiscrétion… wirklich. Va travailler couillon, ou Dieu sait quoi ce que tu fiches.
-Ouais, et pense au fenouil !
-Le fenouil, c’est comme les quenouilles ?
-‘peu de choses près.


La chaise de bureau reprit à nouveau son lourd fardeau. Il reprit la rediffusion en ligne d’un « C dans l’air ». Sûrement sur les propos de la veille, Montebourg versus les professions réglementées.

Quand Skype se mit à sonner.

***


Dernière édition par Anton Ludenhof le Mar 30 Sep 2014 - 19:24, édité 1 fois

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Dim 28 Sep 2014 - 22:09
***
Déklemensiser le tout.
***


Une voiture chargée à ras bord quitte la petite ville de Saint-Gaudens. Le jour décline à peine, une main en salue une autre, et prend la route de la grande ville.

Á l’intérieur, le mp3 branché au poste, la musique de Parov Stelar accompagne les pensées du conducteur.

Bon, ben tout y est. Ordi, cochons, bouffe, fringues, ça devrait le faire. Direction Toulouse.

Ça y est.
J’ai bien profité de ces deux premières semaines de juillet.

D’abord, ma petite semaine avec ma chérie. Je l’aime ma petite Elvire bavaroise. Ça fera bientôt quatre ans. Quatre ans depuis cette année de dingue, comme étudiant erasmus en Allemagne. On arrive quand même à se voir presque tous les mois. Mais j’avais vraiment besoin de l’avoir pour quelques temps là. Dix jours, ça m’a fait bien du revoir la mer. Le cap d’Agde, je n’y étais pas retourné depuis mon enfance. Bon, évidemment, à cette époque là, je n’associais pas encore cette ville au nudisme. Et puis, j’ai rien vu là-bas. Ils sont très discrets les nudistes.


41km/h.

Et puis, le GN. Le grandeur nature de Kandorya.
Depuis que j’y suis allé en 2012, je crois que j’y ai pensé chaque jour. Faut dire aussi qu’un même en tant que simple joueur, il y en a des choses à préparer. Surtout quand mon personnage avait l’ambition, accomplie de surcroît, d’y instaurer le droit positif de Justinien et de Charles Quint. Allez expliquer à des Gnistes que le droit peut leur apporter du roleplay, ça tient du délire. Curieusement, je doute « Klemens zu Sayn-Wittgenstein » se soit fait assassiné le dernier jour pour ça. Bon, peut-être un peu. Un petit peu. Un petit petit peu.


53km/h.

Mais c’est fini tout ça.
En route pour Toulouse. Et je sais ce qui m’y attend.

J’ai un peu joué au con, ‘faut dire. Préparer Kandorya, ça a été un travail de dingue. Prévoir les séances du concile pour la ville de Vendavel, déjouer les intrigues déjà en place, et puis surtout, organiser l’université sur place. L’impression des livres de droit m’a pris un temps fou, et sans compter la rédaction des cours.

Car c’est bien marrant de proposer du roleplay juridique, mais encore faut-il le maîtriser, et l’enseigner !

Ah, maintenant, j’ai de bonnes bases sur les Institutes. J’savais pas que c’était Justinien qui avait pondu les quasi-contrats.

Dommage que ce ne soit pas ce droit là qui m’attende.

Je suis inscrit à l’Institut d’Etudes Judiciaires, et je m’apprête à passer le CRFPA. Le terrible, l’effrayant, le diabolique, malsain, malingre, et saloperie de concours aux allures d’examen.

78km/h.

L’entrée à l’Ecole des Avocats. Le Centre Régional de la Formation de la Profession d’Avocat. Au mieux, 30% de reçus. Et c’était la meilleure année.

Le passer à Toulouse, quelle connerie.
J’aurais dû faire comme mon frère, et aller à Pau. Mais je devais bien suivre le Master 2 qui m’a sélectionné. « Contrats et responsabilités des professionnels ». Pourquoi je parle au passé ? Je dois toujours rendre ce mémoire.


35km/h.

Ce foutu mémoire !
Mon Dieu, mais pourquoi est-ce que j’ai choisi ça ? J’aurais pas pu faire un stage comme les autres ? Tout ça aurait été plié en juin par un simple rapport, et j’aurais pu foncer sur l’examen.

Hop, le ticket de l’autoroute.

Non, non, j’ai encore fait mieux que ça ! Parce que dans la catégorie bouffon… je me pose là !

Ah mais oui, faire un mémoire sur la responsabilité civile des avocats, ça se prête bien avec un stage en cabinet ! D’autant qu’il m’a juste suffit de demander à ma tantounette. Bon, ça m’a pas empêché de devoir travailler sérieusement. Mais… quelle connerie.
Très très bonne idée ce stage, comme ça, j’ai vraiment pas le temps de bosser dessus, et me voilà comme un abruti en juillet… !

Bon, j’affabule.
J’ai pu y travailler. Ça fait 64 pages. Mais je suis persuadé que c’est que du cheap dedans. Faut pas déconner, j’ai pas fait la moindre recherche. Juste de la lecture en bibliothèque.

Mais en même temps, je ne peux pas me détourner de ce fichu examen… !

Ma prépa’ privée au CPJ, le Centre de Préparation Judiciaire, commence dans deux semaines.

Bon, faisons le point. J’en suis où ?


124km/h.

J’ai fait toutes mes fiches pour le grand oral, le bouquin du prof’ et même celles de la prépa. Ça, c’est fait. Près de cent-cinquante pages.

Et j’ai fini la procédure civile.
Mais c’est tout.

Or, j’ai tout le droit des obligations, le droit européen et la procédure civile à m’occuper.
Et puis les oraux ! Le droit international privé et les finances publiques. Puis, aussi l’allemand. Bon, ça, ça devrait le faire.

Les oraux, je laisse de côté pour le moment. Pas le temps. De toute façon, si je ne réussis pas les écrits, je ne serais pas pris aux épreuves orales.

J’ai deux semaines. Faut que je termine les matières écrites. Et faut que je me réserve du temps pour la prépa’ sur place ! Elle a coûté une petite fortune, alors j’ai pas intérêt à me chier.

Pas le choix. Me faut un planning, et tenir bon.

Les cochons d’inde se mirent à couiner. Ce n’était pas habituel. De voyage, ils avaient plutôt tendance à se tasser l’un sur l’autre, et à se planquer avec les provisions du moment. Mais là, ils couinaient fort, au point de dépasser les vrombissements de la route.

-Léopold ? Hiero ? Les cochons, ça va ?

Evidemment pas de réponse. Du moins, pas de réponse perceptible pour de simples oreilles humaines.

La prochaine aire d’autoroute était à moins d’une dizaine de kilomètres.


136km/h.

Je vais m’arrêter. Plus prudent.
Non, c’est pas la cage qui a cédé. Bon, j’y ai mis pas mal d’affaires dessus, mais rien de bien lourd.

Attends.
Hiero couine toujours quand il est séparé de Léopold.
'me dit pas que cet abruti de cobaye est parti faire une excursion dans le coffre !


144km/h.

Bien que les cochons d’inde s’étaient tus, le jeune homme continua d’accélérer. Il n’avait rien à craindre. La route était dégagée, et il connaissait très bien où se planquaient les radars.

Cela faisait à peine quelques mois qui les avait adopté. Ce n’était pas ses premiers animaux du genre, mais durant toutes ses années universitaires, il avait ressenti leur absence.

En soit, il se reconnaissait dans ces bestioles.
La figure, notamment. Ou l’attitude. Peut-être aussi le bidon.

Mieux encore, l’originalité qu’ils incarnaient à ses yeux.
Il en avait toujours nourri le culte. Le soin méticuleux qu’il prenait à surprendre, à étonner, à prendre au dépourvu.

C’était ce qu’il l’avait d’ailleurs essentiellement motivé à passer un mois sous l’uniforme, auprès du 1er régiment d’artillerie de Belfort. Et ce en étant pourtant convaincu qu’il n’en ferait jamais son métier.
Non, s’il s’était employé à se distinguer de ses frères et de sa famille, il avait fini par suivre la voie familiale : le droit. Celui qui suinte et te rend bête.

Pour lui, le cochon d’inde était devenu une « omniscience juridique ». Pour la défense de son excentricité, rien ne démontrait le contraire.

73km/h.

Voilà.
Je garde la voiture.


36km/h.

Allez, fous le camp toi !

En un instant, ceinture détachée, contact coupé, porte ouverte, il fila ouvrir le coffre.

Recevant du linge propre en pleine tête, il chercha du regard ses petits protégés.

Hiero était là. En boule.

-T’me veux quoi, crétin ?
-Ça va Hiero ?
-Non. T’as encore oublié de changer la flotte. Mais on fait avec.
-Et Léopold ?

Il est où ce con ?!

La cage n’était pas ouverte. Non, il n’aurait pas pu sort…

-Ah, mais t’es là !
-Ben… ‘faut me le dire si une cabane, c’est pas fait pour qu’on y soit dedans. Du bist seltsam, junge Mann.

Bon, ben c’est bon.

Rassuré, il remit le linge sur la cage, et referma le coffre. Il restait néanmoins perplexe sur ces cris poussés.

‘sont teubés mes cochons.

Il faisait chaud. Pas un seul nuage dans le ciel. Et l’horizon était tel un mirage au loin. On aurait dit que les voitures avançaient sur une rivière, tout droit venu des Pyrénées, bien visibles d’ici.

Il y avait encore de la neige sur certains sommets. Son grand-père avait essayé de lui apprendre quelques noms. Evidemment, le Cagire. Et puis, là, le nez de Napoléon. Mais pour le reste.

C’est pas le Néthou, celui-là ?

Se retournant, il étudia l’alternative qui se présentait à lui. Le volant ou un canette fraîche.

Bon, après tout, je vais pas pouvoir commencer à travailler ce soir.

Rentrant dans la station service, il sentit le frisson de la climatisation. Les machines à café, les bacs à glace, et les longues étendues frigorifiées de sodas. Mécaniquement, il prit un coca zéro. Le goût, oui, mais aussi pour se donner bonne conscience. Et puis, au moins, avec la caféine, ne lui ferait pas de mal en cette fin de journée.

Il considéra un instant les glaces.
Hésitant, il s’en retourna pourtant vers la caisse.

Il y avait deux personnes devant lui.

-Bonjour. Je suis à la place… n°8. La yaris noire.
-Bonjour madame, nous faisons une promotion exceptionnelle sur les paquets de MMs, à seulement un euro, ça vous tente ?
-Non merci. Par carte bleue.
-Je vous en prie, madame.

Faire le plein sur une autoroute…. Pas le plus malin. Oui, enfin, sauf si elle vient de loin et qu’elle va jusqu’à Biarritz.

-Bonjour. Je vais vous prendre la Dépêche.
-Bonjour monsieur, nous faisons une promotion exceptionnelle sur les paquets de MMs, à seulement 1€, ça vous tente ?
-Ça ira. Je vous dois ?
-Deux euros dix.
-J’ai que cinquante sur moi.
-Ce n’est pas grave monsieur.

Me dit pas qu’il va me refaire le même speech ?

-Bonjour. Juste la cannette.
-Bonjour monsieur, nous faisons une promotion exceptionnelle sur les paquets de MMs, à seulement 1€, ça vous tente ?
-Ça va aller. J’essaye de mincir.
-Ah, mais on fait aussi spécialement une réduction sur les biscuits Fitness, vous savez ?
-Oh ? Vraiment ?
-Mais oui !
-Sans plaisanter ?
-Je vous rajoute ça ?
-Je vais vous prendre seulement la cannette.
-Ah. Trois euros, monsieur.

Que ça doit être horrible comme travail. Enfin, je suppose qu’il y a pire.

Sortant de la station, il se passa devant sa voiture. Oui, il avait pensé à laisser la fenêtre ouverte. Même s’il ne comptait pas s’attarder, il avait entendu trop d’histoires sur des animaux de compagnie retrouvés mourant à l’intérieur de voiture transformées en four au soleil.

Il alla s’asseoir sur une table de pique-nique, les pieds sur le banc, et fixant au-loin. Après l’avoir mise un instant sur sa nuque, il ouvrit sa canette avec circonspection. On ne savait jamais.

Assis, là, il soupira.
Il était parti presque une semaine en GN. Un événement qu’il avait préparé pendant toute une année. Non qu’il n’avait pu se concentrer sur d’autres activités. Son couple se portait bien, et somme toute, ses études aussi.

Sur le trajet de l’aller, il redoutait déjà les conséquences de ce choix. Perdre une semaine. Même s’il pensait pouvoir renverser la vapeur, il ne partait pas gagnant.

-J’ai joué au con.

Merde ! La concierge !

Il sortit son téléphone de sa veste, et retrouva le numéro qu’il avait composé il y a peu.

Ça sonne.


-Allô ?
-Oui, pardon, excusez-moi de vous déranger Madame Fernandez, c’est le fils de Madame de Mouniélou !
-Ah, Fabien ?
-Non, manqué, ça c’est l’aîné, moi je suis le troisième. Dites, moi, Madame Fernandez, vous pourriez me laisser la grille ouverte ? Silvouplaît.
-Encore ?
-Oui, je dois encore décharger quelques affaires… c’est la dernière fois !
-Bon, d’accord Fabien. Je laisserai le cadenas ouvert, et tu le refermeras après. Mais tu n’en parles pas dans la résidence !
-Bien évidemment.
-Non, parce que je vais te dire, la dernière fois, Madame Duthel, elle est venue me trouver, tu sais, celle qui dit du mal de moi, et...
-Pardonnez-moi, Madame Fernandez, je suis au volant ! Je vous dis à demain ! Merci encore !
-C’est ça, Fabien, à demain.

‘va pas être simple de lui faire comprendre que c’est plus Fabien. Enfin…

Levant sa canette au ciel, il trinqua à la santé du destin, et scella son sort.

‘verra bien.

Au moment où le liquide rafraîchissant franchit ses lèvres, son regard glissa sur l’aire de repos. Á une dizaine de mètres, il ne manqua pas de remarquer la forme caractéristique d’un haut de forme, renversé sur la table.

Et décoré d’un ruban jaune.

Un haut de forme. Ici ?
Quelqu’un l’avait-il oublié ?

Sinon, il était évidemment preneur. Même s’il en avait déjà un, ça pouvait toujours servir.

Ça, c’était le grand atout des Gnistes. Ils avaient toujours eu le sens de la récup’.

Non, il est plutôt en bon état.

-Il est à quelqu’un ?
-Yep !
-Ah, pardon, alors ten… !

Il n’y avait personne. Ce n’était pas ce type là-bas, il fait le plein. C’était bien une voix masculine.

-Etienne, tu m’le rends mon chapeau ?
-Attendez… oh put…

Lui ?!

-Eh ho ! T’as pas oublié que j’entends aussi ce que tu penses, hein ?
Qu’est-ce que vous foutez là ?!
-Ah ben bien ! Merci de l’accueil !
Mais… vous avez disparu pendant plus de trois ans !
-Et ça me semblait le bon moment pour revenir !
Non… non, non, vous me referez pas vivre le même dawa. Pas cette fois.
-Je sais, je sais, t’as un examen méga important de la mort qui tue, du soleil qui chauffe et de l’eau qui mouille. Mais précisément ! T’auras besoin de moi, ‘pélo.
Je… ‘Poléon…
-Aaaaah ! Il se souvient de moi !

Comment Etienne aurait-pu oublier cet esprit venu de quelque monde parallèle ou d’où qu’il venait ?

‘Poléon…

-Par la grâce de Dieu, et la volonté nationale, Napoléon III, Empereur des Français !

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