Frederick van Hal

Ok il me semblait que quand j'ai lu ce passage il l'aidais carrément à repousser les skavens en s'impliquant dans le combat.

C'est effectivement une interprétation possible, mais ce n'est pas celle que j'ai retenue, car elle entre trop en contradiction avec mes autres sources.
J'aime cette idée de la présence de Vlad qui plane déjà sur la région, mais sans qu'il ne s'y implique réellement... Pas encore...
Et puis, le challenge est justement de ne pas jouer de Vampires!

Edit 22 juin :
J'ai lancé le sujet sur le WarFo, pour ceux que cela intéresse, c'est par ici.

Pour ceux que cela intéresse (s'il en reste), voici le résultat des cogitations qui eurent lieu sur le WarFo :

Frederick Van Hal

Peu d'histoires sont aussi sombres et aussi tristes que celle de Frederick van Hal, le plus renommé à travers l'Empire de tous les nécromants.
Rien ne prédestinait le jeune Frederick van Hal à devenir le tristement célèbre magicien qu'il serait un jour. Au contraire, cet homme de piété issu d'une riche famille de Marienbourg, renonça à reprendre la fructueuse entreprise familiale pour dévouer ses biens et sa vie au service du dieu Morr. A cette époque, l'ordre des Répurgateurs devait encore opérer dans l'ombre, et il n'y avait pas de Collège de Magie pour déceler et encadrer les hommes dotés du Troisième Œil, aussi les sorciers clandestins pullulaient-ils dans les marais et les cimetières abandonnés, pour se livrer à leurs expérimentations maladroites.
Ce fut la découverte de la malédiction de la Non-Vie qui insuffla à Van Hal la passion qui un jour le mènerait à sa perte. Lorsqu'un obscur sorcier de village troubla le repos des morts du cimetière dont le jeune prêtre avait la charge, ce dernier, furieux, tua l'homme de ses propres mains, et le laissa sans sépulture pour qu'il soit dévoré par les chiens, au mépris des commandements du culte de Morr. Frederick van Hal railla le fatalisme de ses coreligionnaires, qui prétextaient l'immuabilité du Destin pour se complaire dans la passivité, et prenant les armes, il jura de traquer les infâmes qui empiétaient sur les marches du Royaume de Morr, sans savoir qu'il serait un jour l'un des plus grand d'entre eux.
Ayant entendu parler des terres déjà hantées de Sylvanie, Frederick Van Hal se rendit à Altdorf, pour demander à l'Empereur Boris l'Avide des forces qu'il mènerait contre les abominations de la contrée maudite. Sa terrible volonté ne rencontra que peu de résistance en la personne lâche et faible de Boris, et à la tête d'une poignée de soldats partageant ses convictions, il atteignit la Sylvanie. Le peuple qu'il y rencontra lui serra le cœur et lui fit découvrir la pitié ; car il ne voyait plus les gras marchands de Marienbourg, qui se vautraient dans la facilité et la richesse, mais des paysans miséreux contraints de lutter nuit et jour contre les esprits sans repos qui martyrisaient leur terre.
Frederick jura à ces pauvres hères de leur apporter la paix, et il se lança dans une terrible traque, forçant tous les sorciers de Sylvanie à sortir un à un de leurs tanières pour affronter leur juste châtiment. Le comble de la colère de Frederick fut atteint lorsque le prêtre s'aperçut qu'une partie de la noblesse sylvanienne, dont le Baron qui était maître du pays, s'adonnait à la nécromancie ; ces aristocrates corrompus furent brûlés avec leurs châteaux et leurs bibliothèques interdites, et apprenant l'affaire et la popularité de Van Hal auprès du petit peuple, l'Empereur Boris le désigna pour être le nouveau Baron de Sylvanie, à la fois par un bref éclair de lucidité politique et pour éviter d'avoir à chercher un autre remplaçant pour le Baron déchu.
Durant quelques années, la terre de Sylvanie et le cœur de Frederick van Hal connurent l'apaisement. Le Baron Van Hal s'était pris d'affection pour son peuple, et il se consacra à sa protection, dénichant les dernières goules qui hantaient le pays, et s'assurant que les serfs puissent jouir de leurs récoltes. Hélas, cette brève accalmie cessa de cruelle façon en 1111, lorsqu'une pluie de malepierre s'abattit sur l'Empire et la Sylvanie. Jaillissant de leur Empire Souterrain, les infâmes skavens répandirent la peste et l'affliction sur les terres des hommes, et près des neuf dixièmes de la population impériale périt sous leurs griffes ou sous la maladie, cependant que la pierre distordue empêchait ces myriades de cadavres de trouver le repos.
Comprenant que le Destin le rap pellait à sa vocation, Frederick repris les armes, mais il ne parvenait pas à trouver une issue heureuse au conflit. Son peuple qu'il aimait tant finirait soit esclave dans les galeries des skavens, soit errant avec les non-morts à la surface, et lui ne pouvait rien faire pour empêcher cela. Comprenant cette sinistre vérité, Van Hal entra dans une rage blasphématrice à l'encontre des dieux qui riaient des malheurs des mortels et leur enjoignaient de respecter les arrêts du Destin tandis qu'eux-mêmes les traitaient des plus cruelles manières.
Alors que son cœur desséché abjurait sa foi, le baron Van Hal recevait en son château la visite d'un seigneur étranger, le prince Vladimir, qui prétendait vouloir l'assister dans sa lutte pour la survie de son peuple. Le prince mystérieux parvint à initier l'ancien chasseur de sorcières au savoir de la nécromancie, lui offrant le Liber Mortis, l'un des célèbres et terribles Neuf Tomes de Nagash, que Van Hal compléta de ses propres souvenirs en matière de morts-vivants. Finalement résolu à se damner pour sauver la terre des hommes, Van Hal employa ses nouveaux pouvoirs pour commander aux légions de zombies qui parcouraient ses terres, et livra une guerre acharnée aux skavens pour le contrôle de la malepierre écrasée partout dans l'Empire, et notamment en Sylvanie.
Le dernier choix de Frederick Van Hal ne fut pas vain, car seule la menace que constituait son royaume de la non-vie sur les troupes skavens permit à l'Empereur Mandred de repousser les hommes-rats. La mort du nécromant est nimbée de mystères ; selon certains, il aurait été assassiné par son propre apprenti, tandis que d'autres évoquent une machination des skavens. Quelque soit la vérité, les descendants de Frederick Van Hal ont tous sans exception prêté le serment des chasseurs de sorcières, dans l'espoir de racheter l'âme de leur aïeul auprès des dieux qu'il a maudits.

Points : 450

M4 CC4 CT3 F4 E4 PV3 I4 A2 Cd9

TYPE DE TROUPE : Infanterie (personnage spécial, maître nécromant)

MAGIE : Frederick van Hal est un sorcier de niveau 4 utilisant le domaine des Arcanes Vampiriques.

RÈGLES SPÉCIALES : Maître des morts, Maître du savoir (Arcanes vampiriques), Mort-vivant

Ballet Macabre : lorsque Frederick Van Hal lance le sort Danse macabre de Vanhel, les unités de base affectées gagnent, en plus des autres effets, la règle toujours en premier, qui, pour les Zombies, remplace la règle frappe toujours en dernier.


OBJETS MAGIQUES :

Liber Mortis
Il s'agit de l'un des plus terribles grimoires de nécromancie du Vieux Monde. Il donne accès à un savoir dépassant l'imagination humaine, et il est dit que ses pages ensorcelées absorbent les émanations de Dhar pour renforcer le pouvoir de son porteur.
Objet cabalistique. Au début de chacune de ses phases de magie, après que le Vents de Magie ont été déterminés et les dés de pouvoir canalisés, le Liber Mortis génère 1d3-1 dés de pouvoir supplémentaires. Ces dés ne sont pas ajoutés à la réserve (seul van Hal peut les utiliser), mais compte dans le maximum de 12 dés. Cependant, pour chaque dé de Pouvoir spplémentaire ainsi généré, Van Hal doit enlever 1d3 PV à une unité de Morts-Vivants alliée dans un rayon de 12 pouces. Si aucun Mort-Vivant allié n'est à portée, les dés de Pouvoir générés par le Liber Mortis sont perdus.
Enfin, un, et un seul, de ces dés peut être conservé et être ajouté à la réserve de dissipation de la phase de magie suivante.

Amulette blasphématoire
Beaucoup s'étonnaient que Van Hal conservât encore le pendentif arborant un corbeau qu'il portait du temps où il appartenait au clergé morrien. Mais ceux qui avaient le malheur de s'approcher du mage noir s'apercevaient que des yeux de l'oiseau, se gorgeant désormais d'énergie nécromantique, s'écoulaient des larmes de sang, signe de la damnation du porteur de l'amulette.
Talisman. Confère une résistance à la magie (1).
De plus, si le porteur se trouve au sein d'une unité de morts-vivants de type infanterie, il gagne une sauvegarde invulnérable variant avec le nombre de rangs de l'unité : 6+ pour 2 rangs complets, 5+ pour 3 rangs complets, 4+ pour 4 rangs complets, 3+ pour 5 rangs complets ou plus.
Si l'unité est en formation de Horde, cette sauvegarde invulnérable bénéficie d'un bonus de +1, jusqu'à un maximum de 3+.

Suivre l'histoire de Van Hal, c'est bien.
Mais... L'histoire officielle est écrite par des crapules.
Ne pourrais-tu pas changer un peu le cours des évènements et "raconter" la vraie histoire à travers ta campagne?
J'ai bien quelques idées...

J'ai bien quelques idées...

Il y a tellement de zones d'ombre que tout est possible ou presque...
Fais-nous donc profiter de tout ça!

Profil édité, suppression du sceau de Sylvanie...

Yep !!!

@ Von Schreck:

Et bien voilà, l'idée générale est de prendre pour modèle de conception votre ancienne campagne "l'ombre de la mort". L'histoire officielle était habilement déformée par Tristan pour donner un thème cohérent au jeu.
Il suffit de faire pareil pour l'histoire de Van Hal et on aura un truc terrible. En plus la campagne restera ouverte et il sera possible de l'arrêter à tout moment... Ou de la continuer tant qu'on veut.
Je vous proposerai un premier jet d'ici peu de temps, en critiquant l'ébauche on pourra affiner et aboutir à ce que vous voulez.
Il est remarquable de voir que Van Hal devient Nécromancien presque malgré lui, il ne trouve pas d'autre solutions dans l'urgence imposée par la situation. L'Empire ne fait rien pour l'aider.
Son histoire rappelle par certains aspects celle d'Ennio Mordini que rien ne prédestinait à devenir mort-vivant. Dans les deux cas c'est la trahison (active contre Mordini et passive contre Van Hal) qui pousse ces gens, plutôt bien disposés à la base, à basculer vers le mal.
Comme par hasard, Vladimir arrive juste à point pour proposer une solution sulfureuse à Van Hal... Cela pourrait ressembler beaucoup à un complot ne trouvez-vous pas? Qui est derrière tout ça?

Thaddéus Von Carstein a écrit:Yep !!!
Et bien voilà, l'idée générale est de prendre pour modèle de conception votre ancienne campagne "l'ombre de la mort". L'histoire officielle était habilement déformée par Tristan pour donner un thème cohérent au jeu.

Il y a un léger détail qui me chiffonne : je ne vois absolument pas de quoi tu parles
Sinon, en ce qui concerne ce projet, je trouve que le petit texte présentant le personnage (rédigé par Poupi du WarFo) met déjà bien à mal l'histoire officielle.

@ Von Schreck:
Relis, j'ai édité mon message.

Cette campagne (l'ombre de la mort) est dans votre rubrique scénarios et campagnes.
Je vais voir en détails ce qu'a écrit Poupi.

Ok, maintenant je vois...
Je t'avoue que je me sens pas vraiment le courage de me taper la lecture de ce sujet, d'autant plus qu'il s'agit, hélas, d'une campagne avortée... Ce qui est souvent le cas avec les projets trop ambitieux.
Ici, il s'agit seulement d'offrir un contexte intéressant et inédit aux affrontements entre les Skavens de mon pote et mes Mots-Vivants, avec des règles de campagne aussi simples que possible (inspirés de Bain de Sang dans les Terres Arides).

Ok...
Dans ce cas, vous avez déjà tout ce qu'il vous faut, non?
Le cadre est posé, il suffit de reprendre les dates officielles et de jouer les batailles.
On doit pouvoir trouver sur le net des renseignements sur le sujet.

Le cadre est posé, il suffit de reprendre les dates officielles et de jouer les batailles.
On doit pouvoir trouver sur le net des renseignements sur le sujet.

C'est ce que je pensais aussi, mais c'est loin d'être le cas!
Et comme en plus, les sources même officielles se contredisent entre elles (Par exemple, d'un côté le premier rat-ogre viable est créé en 1300, et d'un autre le clan Pestilens en avait en Lustrie 1500 ans plus tôt!)...

Mouais.... Ca c'est Games dans toute sa splendeur...
Je ne vois pas trop comment on peut se sortir de là sans un minimum d'investissement.
Le moins contraignant c'est le narratif mais il faut quand même écrire.
La première étape est de condenser tous les renseignements disponibles sur la guerre entre les skavens et Van Hal.
Pour au moins avoir une vague trame sur laquelle greffer les batailles.
Suite à cela il suffit de jouer et de narrer au fur et à mesure. A la fin des affrontements (fin de campagne), il faut archiver les résultats et en tenir compte pour la suite des évènements chronologiques pour maintenir la cohérence mais là je dépasse largement le cadre que tu t'es donné.
Il n'y a pas de solution miracle, j'en ai peur. Soit tu mets les pieds dans le plat et ça demandera de bosser ton truc soit tu restes sur le perso de Van Hal (celui que tu as créé) et tu te contentes de jouer avec dans tes parties contre ton pote.
Autrement, j'avoue ne pas trop savoir comment procéder différemment. On a pas assez de renseignements pour agir dans la nuance.