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Kasits

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Prince de Lahmia
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Dim 19 Oct 2008 - 15:41
Comme le concours est tombé aux oubliettes et c'est définitif je vous livre ici les œuvres qui aurait du gagner...(surtout la première)

La musicienne de Kaltdorf(œuvre de cattus/neiglenin et de moi/kasits)

Cours de Kislev… Je suis ambassadrice d’un royaume du Sud soit disant. Les mortels ne comprennent décidément rien à rien. Mon nom est Irène, vampire de l’ancienne Lahmia. Je ne sais pas bien encore pourquoi notre général nous a envoyé dans cette région ; nous surveillons. Il m’a semblé comprendre que nous assurions la défense d’un village Kislevite, lequel serait un point d’ancrage de notre propre société. Nous nous infiltrons gentiment dans leur milieu, pour les avaler plus tard. Il y a longtemps, ce genre de petit jeu m’aurait bien amusée, maintenant cela m’apparaît comme une énième raison de bataille : notre général est sans doute trop belliqueux. Il se nomme Valmir Seigmer.
Le village de Kaltdorf était à quelques heures de marche de Kislev, où nous nous trouvions, quelques comparses et moi. Nos fiers soldats se terraient dans des catacombes obscures et des vastes forêts non loin des remparts de la ville. Si nous n’avions pas été en accord avec notre allié de fortune, les familles Kislevites seraient déjà détruites, englouties… tous morts, tous relevés aussitôt.
Ce fut un jeu d’enfant d’infiltrer la Cours. Le charme naturel de ceux de mon espèce a toujours dominé l’esprit des mortels. Je les envie parfois : leur sort me paraît plus doux. Mourir pour la beauté d’une femme est sans doute plus agréable que de se maintenir en vie sans ne jamais rien apprécier. La vie éternelle… ne plus avoir peur et ne plus souffrir, mais aussi ne plus apprécier ce qu’était la vie. Je ne noircis pas le tableau, certains plaisirs sont toujours bien présents ici bas ! peut-être est-ce simplement la condition humaine qui me manque.

C'était la fin de matinée, nous jetions un dernier regard sur Kislev et prenions le chemin de Kaltdorf. Beaucoup de mortels étaient avec nous, des centaines et encore des centaines, étincelants sous leur armures aux belles couleurs. Leurs généraux ne cessaient de répéter que la victoire était leur : ces pauvres fous ne connaissent rien de leurs ennemis, et encore moins de leurs prétendus alliés. Çela en faisait rire quelques un dans mon rang. De surcroit, ces idiots nous prenaient pour des elfes en raison de notre beauté et de nos oreilles un peu plus longues que les leurs.
Après notre pèlerinage, nous voici sur la plaine de Totebene, laquelle entoure le village de Kaltdorf. Celle-ci ne porte pas son nom à tord ; il s’agit d’un ancien cimetière, gigantesque, où reposent les cadavres de héros d’anciens âges. D’ailleurs, en parlant de cadavres, nos compagnons devaient probablement les avoir rejoint sous le sol, alors que notre général et sa délégation de nécromants arrivaient d’une autre route à l’est. Les mortels se rendirent compte de leur erreur en voyant Seigmer arriver ; pour eux, le résultat de la bataille était sans importance, ils étaient condamnés.
Valmir Seigmer organisa notre force armée, chacun trouva son poste et s’engagea à suivre les ordres du général. Nous attendions l’événement qui allait déclencher la bataille, lequel ne se fit pas attendre. Plus au sud dans la plaine, l’on pouvait apercevoir les palissades protégeant Kaltdorf, et, juste au dessus d’elles, un étrange nuage de poussière rosâtre, chatoyant et lumineux, dont on ne pouvait détourner son regard. Nous nous demandions tous comment nous avions pu le rater à notre arrivée.
Valmir se tourna vers un de ses fidèles. Celui-ci ferma les yeux et se mit à chuchoter quelque formule qu’aucun de nous ne compris. Un court instant plus tard, une immense nuée noire de chauve-souris assombri le ciel, amenant la nuit avant l’heure. Ces étranges animaux piaillant dominaient les cieux, alors qu’un bruit sourd se faisait entendre ; à la nuée vint se joindre la meute. De grands loups décharnés traversèrent nos rangs à toute vitesse, se ruant sur les palissades, bave et sang à la gueule.
Nous nous regardâmes tous, puis Seigmer lança l’assaut ; les mortels coururent les premiers et nos nécromants déchaînèrent leur fureur, relevant de ces terres stériles des milliers de cadavres. Nous coururent tous, les yeux fixés sur le nuage, nos sens altérés par l’horrible bruits des claquements de millions d’os et de métal. Les loups nous annoncèrent, et la nuit nous suivait.
Je riais intérieurement ; pour ce qui était de défendre un village, c’était un bel échec, ce dernier est pris et mort je pense. Nous y allons pour le récupérer, nous les morts-vivants.
Nous vîmes enfin nos ennemis sortir de leur camp retranché. Si je m’attendais à cela… Ceux que je considérais alors comme des barbares sans nom, n’ayant pour ambition que de détruire et exterminer, m’apparaissaient comme de superbes créatures, élancées, élégantes, charmeuses et sensuelles. J’entendis un mortel hurler qu’il s’agissait des Hordes de Slaanesh, un des Dieux Sombres, leur Prince me semble-t-il.
Les mortels ne réagissaient pas et mourraient les uns après les autres ; les nécromants riaient à gorges déployées tant ces nouveaux cadavres leur semblaient être un cadeau divin. Nos rangs ne cessaient de croitre et les démons s’embourbaient dans les combats.
Ordonnant à mon régiment d’attaquer. Je les regardais avancer vers une troupe de démons, à l’apparence féminine, cornus et gracieux à la fois. Mes morts frappaient, et elles, ripostaient, frappant à leur tour. Je regardais leur affrontement avec une certaine admiration, incapable de dire qui avait l’avantage. Tout me semblait n’être qu’un ballet, un spectacle de danse répété des dizaines, des centaines de fois pour atteindre la perfection.
Un bruit sourd me sorti de ma torpeur, je vis alors une magnifique et imposante créature sortir du village ; cela devait être leur général. On aurait dit qu’il combinait en un seul corps toutes les beautés du vieux monde… La silhouette gracile d’une femme, la musculature somptueuse de l’homme, les yeux des fauves des montagnes et le corps chargé de pierreries semblables au travail précieux et patient des nains. Tout étincelait autour de lui, et ses démons s’en rapprochèrent, oubliant un instant le combat. Je ne comprenais pas bien ce qu’ils faisaient, on aurait dit qu’ils lui rendaient honneur avant de s’en retourner rapidement au combat. J’aperçu Seigmer sur sa monture, galopant à travers les troupes, s’avancer vers le grand démon. J’ai appris, après cette bataille qu’une telle créature s’appelle un Gardien des Secrets.
Je me rendis compte que j’étais assise au sol, que mes troupes avaient avancé et que le combat faisait rage sans que je n’y prenne part. Une autre créature semblait être dans cette situation et se dirigea alors vers moi. Elle avait l’air d’être musicienne, ou danseuse, je ne saurais dire. Elle venait en ondulant son corps, relâchant complètement ses muscles parfois : l’on aurait dit un fantôme dans ces moments précis. Je pense qu’elle essayait de me séduire. C’est assez drôle ; c’est elle qui devait être sous le charme, pour quitter son rang ainsi et venir me défier, seule à seule.
Mon manque d’engouement pour ses poses lascives la mis en fureur ! elle décrocha alors un instrument qui m’était totalement inconnu de sa jolie taille et commença à jouer. Le temps s’était arrêté pour moi, et chaque note me bouleversait un peu plus. Elles résonnaient dans ma tête et mon cœur, froid depuis si longtemps. La mélodie était belle, ma la douleur m'était insupportable. Tentant tant bien que mal de me ressaisir, j’attrapais mon arme, une belle épée ornée, noire comme la nuit de mon peuple, et lui trancha les mains, de sorte qu’elle ne puisse plus jamais joué.
Je regardais autour de moi, les démons tombaient peu à peu, et il ne restait également que peu de morts-vivants. Au loin, j’entendais le lourd fracas de sabots féroces. Les Chevaliers de Valmir Seigmer arrivaient ! Plus aucun remord à avoir : la bataille était gagnée à présent. Un destrier noir était seul, non loin de ma position. Je disparu sur son dos, en direction de Kislev. Après quelques minutes de galops, mon cœur se figea à nouveau lorsqu’un cri aigu et doux s’éleva dans les airs ; le Gardien n’était plus, et Seigmer devait savourer sa victoire en buvant le sang des quelques humains qui avaient pu survivre.

Je savais que mon départ du champs de bataille serait considéré comme un trahison. C’est pourquoi, une fois à Kislev, je cherchais désespérément un barde, un musicien ou un érudit, capable de réécrire la mélodie que je lui chantais. C’était bien sur celle que j’avais entendu durant mon combat, si l’on peut le nommer ainsi. Une fois ma quête achevée, je m’en retourna dans mes appartements. Je me suis alors attelée à la rédaction d’une lettre d’excuse auprès de Valmir Seigmer, et de ma race, pour ma fuite. Le manuscrit où la mélodie était transcrite était placé juste à côté de la lettre ; ce présent me fera peut-être pardonner.
Je disparu la nuit suivante, prenant le chemin de Kaltdorf… en espérant trouver un je ne sais quoi qui changera mon existence, ou simplement mourir là où ma volonté a failli.



Texte suivant: de shenlys

Cette nuit dans les désolations du chaos était vraiment particulière.
Des éclairs multicolores zébraient le ciel, voilé de nuages dorés laissant parfois entrevoir les étoiles changeantes des royaumes du chaos.
Une rivière de sang coulait tranquillement depuis une montagne rocailleuse, des membres humains à divers stades de putréfaction flottant paisiblement à la surface du liquide.
Au loin, l’écho d’un chant résonnait dans la vallée, les mots se perdant dans un mélange de hurlements de terreur et de cris orgasmiques.
Mais plus étrange encore que tout cela, une petite fille se baladait dans ces landes de cauchemar…
Elle était blonde comme l’innocence, portait une robe rose comme les bonbons, et son âge ne devait pas dépasser les douze ans. De prime abord, elle semblait parfaitement inoffensive, chantonnant un petit air enfantin et sautillant sur une route faite de crânes qui menaient au centre de la vallée, là où un autel trônait au milieu d’une forêt de sapins en diamant, aux branches aiguisées comme des rasoirs. Pourtant ses yeux blancs aux pupilles rouges ne trompaient pas l’observateur attentif et suicidaire, ni les dieux du chaos.
« Je m’ennuie, dit-elle, en s’arrêtant sur la route osseuse et en faisant une moue boudeuse. »
Soudain, comme si sa remarque avait été entendue, les nuages grondèrent, intensifiant les éclairs aux couleurs chatoyantes, la rivière bouillonna, des bulles de sang explosant et éclaboussant le sol noirâtre de la vallée, et les chants pervers hurlèrent à pleins poumons, leurs cris annonçant la venue des démons. Alors, la réalité précaire des désolations se déchira, et une faille vers l’Aethyr apparut. Des milliers de démons du chaos se déversèrent en une horde à peine disciplinée et avide de sang.
La petite fille tapa des mains en souriant.
- Enfin des camarades de jeu. Youpie, La-lala-lala-lère ! A moi maintenant !
Elle leva ses bras et ses yeux brillèrent soudainement d’un éclat rouge et malicieux, tandis que de sa gorge montait une voix d’outre-tombe. En réponse à son incantation, des milliers de squelettes et de spectres jaillirent de terre et se mirent en rangs, face à l’armée démoniaque qui fondait sur eux.
- Jouons à la guerre ! cria la petite fille d’une voix stridente, alors que déjà ses boules de feu atteignaient les rangs des démons.
Et ce fut le contact. Des centaines de squelettes furent démembrés et rendus à l’état de petits tas d’os, des milliers de crânes furent réduits en poudre pendant l’assaut initial, dont les équarrisseurs étaient les premiers à être arrivés. Mais les démons hurlèrent de rage, car venant des morts, il n’y avait pas de sang, juste de la poussière de moelle osseuse, dont ils ne pouvaient s’abreuver.
Kal’Ess’Rha le buveur de sang gronda furieusement à l’attention de la petite humaine. Celle-ci riait car tout n’était que chaos et destruction. A chacune de ses incantations, une explosion de magie faisait s’envoler comme des pantins désarticulés les sanguinaires, démonettes et portepestes, ces derniers déversant au passage une pluie de pus et d’organes putréfiés sur le front, et à chaque fois la petite gloussait d’amusement, son regard malsain tourné vers le ciel orageux.

La fillette contempla un instant le démon majeur prendre son envol. Il tenait sa hache à deux mains et semblait redescendre vers elle. Elle compris un peu tard qu’il lui en voulait à mort, et quand elle fit un bond de quelques mètres en arrière, la hache du démon l’effleura au bras, déchirant sa chair délicate de jeune fille. Une large entaille s’ouvrit, d’ou émanait une vive lumière violette. La petite fille tomba et roula sur le sol. Le démon de Khorne atterrit juste derrière elle, leva son arme et se prépara à réduire ce petit être irritant à l’état de bouillie sanguinolente.
Alors un cri retentit, puis des pleurnichements. La petite blonde s’assit sur les fesses, en se tenant son bras violenté.
- Je voulais juste jouer. Méchant bubu ! Méchant, méchant, méchant !!!
L’armée des morts s’arrêta nette, cessant le combat devant des démons médusés. Comme un seul homme les morts se tournèrent vers le buveur de sang (qui n’en avait pas encore vraiment bu…). Le monstre regarda la masse de guerriers d’outre tombe se diriger vers lui, et il su que la volonté de la fillette était dirigée toute à son encontre. Il se décida à l’achever et abattit sa hache si violemment qu’elle aurait pu briser la croûte terrestre. Sauf qu’un immense bras squelettique jaillit du sol et intercepta le manche, bloquant le coup du démon stupéfait, car nul n’était capable de résister à la puissance de Khorne !
Alors la terre chaotique trembla, le sol s’ouvrit en une gerbe de flammes et de sang, et un immense dragon-zombie émergea, portant la fillette sur son dos. Celle-ci ne souriait plus maintenant, elle semblait en colère.
- Fini de jouer alors ? ricana la petite d'un air vraiment malveillant.
Le démon tenta d’arracher son arme au dragon, sans y parvenir. La fillette cria un ordre et, sous les yeux de ses propres troupes, le démon majeur se fit arracher la gorge par la bête morte vivante. Puis sa hache lui fut prise et le monstre zombifié la lui planta dans le torse. S’en était fini du buveur de sang, son enveloppe charnelle se désagrégea et il explosa dans une gerbe d’étincelles.
Puis l’armée des morts chargea les démons, les exterminant jusqu’au dernier. Les hurleurs furent contrés par les banshees, les gardes squelettes aux longues épées à deux mains hachèrent les sanguinaires et les zombies submergèrent les autres, les renvoyant dans leur univers immatériel. Puis l’armée se figea lorsque le dernier ennemi disparu dans le warp, tandis que la faille se refermait.
La fillette put continuer sa route. Elle atteignit l’autel aux sapins de diamant, et elle s’empara de l’artefact qui y était posé. Morranelebth’kelemnis, la déesse de la non-vie, serra fort la poupée de chiffon contre sa poitrine, alors que les voix douloureuses de la vallée crièrent leur désespoir. Un immense œil se forma dans le ciel noir et ombrageux. Morrane (pour les intimes) tourna la tête vers cette apparition, caressant les cheveux de sa poupée, et elle lui tira la langue. En un éclair, elle disparut.
- Tu as gagné cette fois-ci, énigmatique petite déesse, murmura Tzeentch, l’architecte du changement, mais le combat continuera !

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Mets toi à genoux quand tu t'adresses à une légende,
Pourquoi vouloir être roi quand on peut devenir un dieu.
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Dim 19 Oct 2008 - 15:42
Du flooder d'élite lord of tzeentch


Le vampire Abelkar s’éveilla silencieusement, il sortit de son manoir et contempla ses terres qu’il avait acquises par tant de traîtrise et de manipulation des simples mortels du village. Les villageois ne se doutaient point qu’Abelkar était un vampire, celui-ci ayant bien pris soin de cacher sa véritable apparence. Il était toujours avide de pouvoir et avait commencé sa longue vie vampirique en devenant un riche propriétaire influent d’un petit bourg, il était donc encore un jeune vampire manquant d’expérience mais assez puissant pour lever une armée et assez rusé pour écraser n’importe lequel de ses adversaires. Il avait d’ailleurs rallié sous son service deux nécromanciens qui le suivaient plus par peur et crainte que par fidélité, ces deux serviteurs quelque peu loyaux profitaient de la protection de leur maître pour améliorer leur sombre magie dans les ténébreuses caves de leur hôte.

Depuis quelques temps, le malheur avait frappé le bourg. De nombreuses personnes étaient portées disparues de plus en plus de tombes furent profanées et de sombres nuages recouvraient le ciel, empêchant les bonnes récoltes. Les réserves pourrissaient et la disette atteint les habitants de la communauté. De grand groupes de goules firent leur apparition ainsi que de nombreux loups ensanglantés qui se réunirent dans les forêts à proximité du bourg et du manoir, les paysans décidèrent de chasser ces créatures qu’ils jugeaient être la cause de tous leurs maux. Un groupe de miliciens partit dans la forêt faire une battue. Deux jours plus tard, le nombre des goules et loups funestes avait fortement augmenté et les miliciens ne revinrent pas de la forêt devenue sombre et sinistre.

Le vampire Abelkar avait décidé d’arrêter le futile jeu des mortels auquel il s’était prêté et avait commencé la création de son armée. Les goules et chiens funestes furent attirés par son appel, sa puissance ne cessait d’augmenter et un nombre considérable de goules s’étaient réunies pour satisfaire ses envies de massacre. Les villageois virent Abelkar sortir de son manoir, il était en tenue de combat avec une lame finement ouvragée mais solide et tranchante, sa tête avait perdu toute humanité et exprimait un caractère des plus bestial. Il poussa un hurlement qui fit frémir tous les villageois et les centaines de goules amassées dans la forêt se précipitèrent vers les villageois non armés, le massacre commença. Les villageois se faisaient massacrer par dizaines sans riposter, les loups funestes poursuivaient les fuyards et Abelkar s’élança sur son étalon noir en tranchant la tête des paysans et léchant sa lame pour s’abreuver du sang qu’il faisait couler. Cependant un groupe de villageois connaissant leur destin décidèrent de se défendre jusqu’à la mort, Abelkar chargea droit sur eux et un milicien abattit son cheval d’un coup d’hallebarde très bien placé. Le vampire énervé par cette résistance massacra le dernier groupe de défenseurs humains.





Après les combats, le bourg était vide de toute vie, tous les villageois avaient été massacrés et c'est à ce moment-là que les nécromanciens remplirent leur rôle, ils levèrent grâce aux cadavres des villageois beaucoup de zombies aptes à combattre. L’armée d’Abelkar commençait à prendre forme, son visage laissait exprimer une cruelle satisfaction. Il chevaucha son destrier récemment réanimé par la magie des nécromanciens et se mit en marche. Il était enfin prêt à faire trembler le vieux monde avec ce début d’armée.

Cependant un tel massacre avait attiré le regard de Khorne, le dieu du sang, et la magie que dégagèrent les nécromanciens laissa une possibilité aux démons de Khorne d’avoir une emprise matérielle sur la réalité. Pendant qu'Abelkar commença à s’élancer avec son armée vers d'autres bourgs à massacrer pour augmenter sa puissance, une faille Warp s’ouvrit dans le centre du village et laissa se déverser des démons de Khorne par groupes de combats. Le jeune vampire ne connaissant pas cette nouvelle menace y fit face avec son armée et mit en place sa ligne de bataille mais la stratégie était bien peu connue de la part des démons et ceux-ci foncèrent à tout allure vers les lignes de zombies, les sanguinaires percutèrent les zombies dans un choc effroyable, les morts vivants se faisaient faucher par dizaines et ils n’avaient pas le temps de riposter que les sanguinaires déchaînaient toute la fureur de leur dieu.

Abelkar, contemplant ces lignes se faire enfoncer, ne vit pas les chiens de Khorne se précipiter sur un groupe de zombies protégeant un de ses nécromanciens, les démons fauchèrent les zombies et un monstrueux chien démon à trois têtes nommé Karanak se précipita vers le nécromancien ignorant les zombies autour de lui et le déchiqueta d'une facilité déconcertante.

Le vampire se remit de cette surprise et, s’apercevant que la bataille tournait en sa défaveur, décida de reprendre l’initiative, il envoya une partie de ses goules charger les chiens de Khorne et les sanguinaires qui les avait rejoints et une autre pour protéger le dernier nécromancien car il savait que sans serviteur, il ne pourrait pas accomplir ses projets maléfiques.

Il chargea avec les premières goules les chiens de Khorne et grâce au poids du nombre et à son aide, ils détruirent les monstres un par un. A chaque revers d’épée, le vampire blessait mortellement les chiens et les renvoyait dans les plans démoniaques du chaos tandis que les goules se précipitaient à dix sur un sanguinaire l’achevant par leurs nombreux coups répétés. Le chien à trois têtes se précipita sur le vampire celui-ci esquiva chacun des coups grâce à son épée et les renvoya un par un. Lors d‘un moment d‘inattention, le chien se fit blesser par la lame, il ne put éviter le coup suivant qui coupa une des têtes, le puissant démon fortement affaibli disparut dans les plans démoniaques .

Les loups funestes se dirigèrent avec le peu de zombies restant pour charger les sanguinaires de flanc occupés à percer les défenses des morts vivants pour atteindre le dernier nécromancien, ceci eu un effet bénéfique et ralentit fortement la progression des sanguinaires, certains disparaissaient dans leur plan démoniaque grâce aux morsures des loups et les coups lents mais nombreux des zombies.


Le puissant héraut de Khorne appelé Kurzlag par le peu de mortels le connaissant et ayant survécu à son courroux fit son apparition à ce moment sur son juggernaut, entouré d’équarrisseurs. Il maniait une épée démoniaque faite de feu et d’airain. Son regard en flamme représentait toute la fureur de Khorne et on n’y lisait qu’une envie, celle de tuer. Le héraut de Khorne s’élança avec les équarrisseurs vers les loups funestes et les zombies restant, en direction du dernier nécromancien. Les juggernauts ne ralentirent même pas au contact des morts vivants et les sanguinaires montant ces furieuses montures coupaient toutes les têtes à portée, les équarrisseurs arrivèrent au contact des goules et les massacrèrent sans subir de pertes en retour, le héraut de Khorne se lança vers le nécromancien qui commençait à prendre la fuite et le coupa en deux d’un coup de sa lame de braise, il changea ensuite de direction pour se diriger vers le peu de morts vivants restant.

Le vampire commençait à douter de sa capacité à pouvoir arrêter cette horde démoniaque et se mit en tête de tuer le héraut de Khorne pour chasser les démons.
Il se dirigea avec sa monture vers le champion de Khorne, les goules et les zombies le suivirent en toute hâte. Le choc entre les équarisseurs et les goules fut sanguinolent, de nombreuses goules et zombies tombèrent pour chaque équarrisseur renvoyé dans les plans du chaos mais le combat le plus important fut le duel entre le vampire et le héraut de Khorne Kurzlag.

Le vampire envoya plusieurs coups de lames bien portés vers le torse du démon mais celui-ci para toutes les attaques et riposta en envoyant un coup d’estoc d’une force terrible. Le vampire, en parant cette attaque, fut désarçonné et Abelkar, usant de sa ruse en voyant bien que le rapport de force était en sa défaveur, laissa le démon s’approcher avant de se relever à une vitesse que seul un vampire pouvait atteindre et frappa plusieurs fois. Le démon, surpris, ne put éviter tous les coups et il fut touché de plein fouet au torse. La lame traversa le démon mais ce dernier eut un ricanement mauvais, comme si une simple lame pouvait tuer un être démoniaque. Le vampire, ne désespérant pas , continua à asséner des attaques de plus en plus fortes, la rage commençait à l’envahir et sa lame se cassa sur le Juggernaut du héraut de Khorne sous l'effet de sa force décuplée. Kurzlag en profita pour trancher le bras de son adversaire son juggernaut envoya le vampire à terre. Le démon descendit de sa monture, prit sa lame de fournaise et décapita le vampire d’un coup sec. Le démon Kurzlag hurla sur la colline surplombant le village:
-DU SANG POUR LE DIEU DU SANG!!!




L'hégémonie des drosophiles hypocondriaques ne peut entraver l'inéluctabilité du destin sous l'égide anachorète de l'entropie versatile et subversive.(oui c'est le titre, auteur: mauldred, admin du fléau nordique)


« Ceeerrrveaaaaauuux... »
« Mais tais-toi donc, Igor. Tu en auras tant que tu voudras des cerveaux. »
« Aaahhrrrrrrr... »

*Stupide zombie* se dit le comte Chlodwig von Oberstyre avec un regard plein de mépris vers son serviteur. Il en avait assez d’être servi par des morts-vivants décérébrés, il voulait avoir sous ses ordres de vrais larbins, des vivants terrifiés qui lui obéiraient par crainte et non par absence de réflexion. Voire pourquoi pas un autre vampire, qui le servirait en tant que vassal. Mais les vivants dignes de recevoir le Baiser de Sang étaient peu nombreux. Depuis que Chlodwig était un vampire, il trouvait que les humains étaient faibles. Il en avait maintes fois côtoyé et affronté durant sa longue non-vie, et aucun ne lui arrivait à la cheville que ce soit au combat ou dans n’importe quelle discipline.

C’était la première fois qu’une armée humaine avait suffisamment de cran pour entrer dans son domaine, d’habitude même les peaux-vertes évitaient d’y pénétrer, et cela se comprenait : la terre y était sombre, sèche et craquelée, l’herbe y était grise et flétrie, tous les arbres étaient morts, leurs branches pâles et nues étaient tordues bizarrement, comme des membres brisés. Il y régnait une pestilentielle odeur de mort.

C’était la fin de l’après-midi, mais il était impossible de s’en rendre compte tant le ciel était obscurci de nuages. Vranek Svenling sentit le duvet de sa nuque se hérisser à cause de la sorcellerie. Si son sorcier, Leth Dhaaqshy, semblait très excité à l’idée d’être entouré de tant de magie noire, Vranek l’était nettement moins. Il savait que dans le donjon au loin vivait un vampire, et qu’il n’était certainement pas disposé à laisser le sorcier du Chaos se servir de sa réserve de puissance magique. Comme pour lui donner raison, la terre bougea sous leurs pieds, et des mains décharnées de cadavres tentèrent de les agripper pour les entraîner dans leurs tombes. Plus loin, un mausolée en ruine sembla s’illuminer de l’intérieur. Une présence spectrale maléfique se fit soudain sentir, et ils virent de tous côtés des morts sortir de terre. Il était clair que l’armée du Chaos venait de tomber dans un piège machiavélique. Chlodwig arriva à la tête de ses gardes des cryptes. Protégés par leurs armures antiques, et maniant de dangereuses lames spectrales, ils formaient une unité redoutable, y compris pour les puissants guerriers élus du Chaos que Vranek avait amené avec lui. Ceux-ci étaient déjà en train de combattre des meutes de loups funestes qui avaient surgit sans un bruit et avaient fondu sur leur flanc. Les loups furent facilement réduits en pièces, mais le temps que les guerriers élus s’en chargent, les gardes des cryptes étaient déjà sur eux. Avec un vampire à leur tête, ils s’étaient mus plus rapidement que Vranek ne l’avait imaginé.

Un garde mort-vivant abattit son arme luisante d’énergie occulte, et Vranek para avec sa hache. Mais elle traversa la lame spectrale comme s’il ne s’agissait que de fumée, et seul le réflexe de lever son bouclier sauva Vranek de la décapitation. Tournant sur lui-même il frappa d’un revers et brisa en deux le bras qui tenait la lame spectrale. Il entrechoqua son bouclier avec celui du garde des cryptes et d’un puissant coup du manche de sa hache lui fracassa la nuque. Le guerrier de la non-vie continuait à bouger, cherchant à le frapper de son bouclier, mais Vranek le démolit littéralement sous une pluie de coups. À peine en avait-il terminé qu’un autre garde des cryptes avança pour prendre la place de celui qui avait été vaincu et qui tombait en poussière. Le champion du Chaos lança sa hache vers le crâne blanchâtre du mort-vivant qui explosa dans une gerbe de fragments d’os. Vranek tira son épée du fourreau pour remplacer sa hache qu’il venait de jeter et il vit un guerrier élu non loin de lui se faire étriper par le comte vampire. Ce dernier extirpa sa lame du ventre du guerrier du Chaos et aperçut Vranek qui le regardait.

*Ah, voilà une victime plus intéressante* se dit Chlodwig. Le combat qui s’ensuivit fut d’une violence inouïe. A plusieurs reprises, Chlodwig faillit donner un coup fatal à Vranek, mais sembla se retenir de le tuer. En fait il s’amusait. C’était la première fois qu’il rencontrait un humain sachant se battre aussi bien, et il avait envie de faire durer le plaisir. Vranek s’essoufflait petit à petit, peinant à se protéger de la pluie de coups délivrée par le vampire, mais parvenant tout de même à surprendre Chlodwig et à erafler son armure. Au bout d’un moment, Chlodwig décida que c’en était assez. Il donna un puissant un coup de poing dans le torse du champion du Chaos qui abîma sa cuirasse maudite et l’envoya à terre. Le comte d’Oberstyre s’avança vers son adversaire, le menaçant de sa lame. D’un geste il montra le champ de bataille.

« Regarde autour de toi, mortel. Ton armée est décimée. Pourquoi continuer à refuser de mourir ? »

En effet les troupes de Vranek étaient presque toutes mortes, en fuite ou avaient été relevées et intégraient désormais les rangs de l’armée des morts-vivants. En regardant la marée de zombies il reconnut parmi eux Leth Dhaaqshy, qui marchait sans but, il lui manquait la moitié du crâne.

« Il n’y a plus d’espoir. Ton sorcier a rejoint mes troupes. Et tu vas bientôt connaître le même sort. »
« Non ! Il me reste un espoir ! Je suis Vranek Svenling et nul ne peut me vaincre ! »

Vranek détourna la lame de Chlodwig avec son épée et se redressa en un éclair. Il prit le vampire à la gorge et leva à nouveau son épée.

« Qu’espères-tu faire, misérable humain ? M’étrangler ? Je n’ai pas besoin de respirer. »
« Si je te tue ton armée disparaîtra ! »

Vranek abattit son arme mais elle glissa de sa main et tomba par terre. L’épée de Chlodwig ressortait dans le dos du chaotique.

« C’est vrai, mais tu as oublié une chose : tu ne peux pas me tuer car je suis immortel. »

Le champion de Dieux Noirs tomba à genoux, Chlodwig retira son épée de son corps.

« Mais tu t’es bien battu, et je veux te récompenser pour cela. »

A l’agonie, Vranek leva une dernière fois ses yeux vers le vampire, la vie quitta son regard ainsi que son corps, et il s’effondra tout à fait. Chlodwig se pencha sur lui, écarta la chevelure maculée de sang de l’humain et mordit à pleines dents dans son cou blafard. Quelques instants après, il s’écarta légèrement et prononça une incantation.

« Maintenant, relève-toi, Vranek von Oberstyre. »

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Mets toi à genoux quand tu t'adresses à une légende,
Pourquoi vouloir être roi quand on peut devenir un dieu.
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